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Écoutez, c'est la voix des concerné•es ! Le Lobby LGBTI+ est enfin sur écoute, un mardi par mois à 20h sur Radio Campus Paris, et en podcast tous les vendredi.

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Écoutez, c'est la voix des concerné•es ! Le Lobby LGBTI+ est enfin sur écoute, un mardi par mois à 20h sur Radio Campus Paris, et en podcast tous les vendredi.

    L'HEBDO — "Clémence en colère" : Mirion Malle célèbre la puissance du groupe

    L'HEBDO — "Clémence en colère" : Mirion Malle célèbre la puissance du groupe

    En ce 17 mai, journée internationale de lutte pour nos droits, nous recevons l'autrice de BD lesbienne Mirion Malle, qui vient de publier un nouvel opus.

    (TW : Violences sexuelles)
    Mirion Malle s’est mise à la fiction en 2020 et les titres de ses romans graphiques m’ont toujours frappé par leur poésie. En 2020, C'est comme ça que je disparais abordait la dépression et les violences sexuelles, 
    Adieu triste amour, en 2022, racontait comment un comportement passé du copain de Cléo pouvait  remettre en question sa relation avec lui.
    La jeune bédéiste vient de publier un nouvel opus, Clémence en colère, aux éditions La ville brûle. Un nom plus rugueux que les précédents, qui tombe comme une sentence. 
    Tout le long de la BD, des petits halos rouges de mécontentement ne quittent pas les joues du personnage principal. Et il y a de quoi ! Entre l’inefficacité de la justice pour traiter des VSS, les réseaux sociaux qui grondent autant qu’ils dépriment et ses traumatismes personnels, Clémence atteint un point de non retour.
    Elle rejoint alors un groupe de parole qui réunit des femmes ayant elles aussi subi des violences sexuelles. 15 semaines, 15 séances de travail durant lesquelles, ensemble elles vont se livrer, s'aider. 
    La BD se transforme presque en petit guide de survie. Mais pas que. Ce roman graphique milite aussi pour que les minorités, ici les lesbiennes, aient le droit à leur dose de fiction douce. 
    La jeune femme se recompose grâce à ses amours, ses amies, ses livres. 
    Bref, Clémence en colère n’a qu’un seul but : celui de réparer les vivantes.

    L'HEBDO — À Paris, les "bears" célèbrent leur fierté

    L'HEBDO — À Paris, les "bears" célèbrent leur fierté

    L'association Les Ours de Paris organise cette semaine une série d'événements pour célébrer la Fierté Ours.

    Vous l'ignoriez peut-être, mais les garçons gays ont tendance à se donner des petits noms d'animaux pour faire référence à leur corpulence, leur pilosité, ou autres attributs. Parmi eux, les ours ("bears", écrit-on sur les applications de rencontre), qui sont donc les hommes plutôt gros et poilus. Et cette semaine, les ours célèbrent leurs fiertés avec une série d'événements, qui culminera ce samedi à Petit Bain avec l'élection de Mister Ours 2024.
    Pour en parler, nous recevons Dominique Chaudey, président de l'association Les Ours de Paris.


    Références citées dans l'émission

    — Billetterie pour la soirée Mister Bear : https://petitbain.org/evenement/fierte-ours/
    — Les Ours de Paris sur Instagram : https://www.instagram.com/lesoursdeparis/
    Programmation musicale :
    — Movin' on now, Kiddy Smile
    — Not this time, The 2 Bears


    L'équipe de l'émission

    Présentation : Ixpé
    Réalisation : Colin Gruel

    L'HEBDO — En Ouganda, l'inquiétante "loi anti-homosexualité" met les LGBT+ en danger

    L'HEBDO — En Ouganda, l'inquiétante "loi anti-homosexualité" met les LGBT+ en danger

    La Cour Constitutionnelle vient d'entériner l'adoption d'une loi "anti-homosexualité", la plus répressive au monde.

    Début avril, la Cour constitutionnelle ougandaise a validé une loi particulièrement brutale à l’encontre de la communauté LGBTQIA+, baptisée “loi anti-homosexualité”. 
    Le texte prévoit des sanctions extrêmes envers les personnes ayant des relations homosexuelles, et/ou faisant la “promotion de l’homosexualité”. Un délit “d’homosexualité aggravée” est puni de mort, même si cette peine n’est plus vraiment appliquée dans le pays depuis quelques années.
    Sur place, les associations de défense des droits humains sont très inquiètes. Elles craignaient également que la loi se répande sur le continent. Certains pays africains disposent en effet déjà de lois très répressives à l’encontre de la communauté LGBTQIA+.  
    Pour en parler, nous recevons Sébastien Tüller. Il est responsable LGBTQIA+ chez Amnesty International France, qui vient de publier son rapport annuel.

    Le Lobby : Que prévoit concrètement cette loi ?
    Sébastien Tüller : Cette loi anti-homosexualitéest l’une des lois les plus répressives au monde à l'encontre des personnes LGBTI+. Et c'est d'ailleurs comme ça que Amnesty International la dénonce, dans son nouveau rapport annuel sur la situation des droits humains qui a été publié il y a quelques jours. L’Ouganda illustre tristement cette régression des droits humains des personnes LGBTI dans le monde. 
    Cette loi vient durcir la loi déjà existante. Il y a vraiment une guerre juridique homophobe aujourd'hui en Ouganda et dans les pays limitrophes qui viennent durcir les mécanismes juridiques contre les personnes LGBTI+. Et donc on est venu vraiment accentuer la pénalisation contre les sexualités dites contre nature, contre l'homosexualité. On est venu également pénaliser la promotion des droits humains ou des droits des personnes LGBTI. Donc toutes les personnes qui voudraient tenir des discours, militants ou non, de manière positive à l'égard des orientations sexuelles ou des identités de genre non conventionnelles, pourraient être condamnées jusqu'à 20 ans de prison. 
    Et enfin, le plus dramatique, c'est cette disposition vague, de circonstance aggravante qui peut conduire à des condamnations à mort à la peine de mort. Et donc l'Ouganda vient tristement rejoindre la liste des pays qui condamne à mort les personnes LGBTI. C'est le nombre de pays qui condamne à mort augmente à cause de cette loi et de l'Ouganda. Et donc cette disposition vague, elle concerne les relations sexuelles avec les migrants, les personnes qui ont un handicap ou qui sont atteints du VIH, ou s'il y a une trop grande différence d'âge. En cas de récidive, on peut tomber sous le coup de cet article qui parle d’”homosexualité aggravée” et donc condamné à mort aujourd'hui en Ouganda. 
    La loi est-elle concrètement appliquée ?
    Oui. En août 2023, il y a eu une première personne, un jeune de 20 ans, qui a été accusé d'homosexualité avec circonstance aggravante pour avoir une relation sexuelle avec une personne de 41 ans, si je me souviens bien, parce que le procureur a considéré que la personne de 40 ans était atteinte d'une forme de handicap. Et donc ce jeune de 20 ans qui était le premier accusé d'homosexualité aggravée, qui encourt véritablement une condamnation à mort. Une dizaine d’autres personnes ont subi le même sort.
    La loi a aussi des effets concrets sur la santé des personnes LGBT et des personnes séropositives...
    La loi entraîne évidemment une hausse de la stigmatisation, de la marginalisation, qui était déjà un point particulièrement fort en Ouganda et dans d'autres pays en Afrique, parce que depuis une dizaine d'années, les discours politiques instrumentalisent l'homophobie, déshumanise, diabolise les personnes LGBT à des fins électorales pour détourner l'attention du public s

    L'HEBDO — Visibilité lesbienne : place aux handies !

    L'HEBDO — Visibilité lesbienne : place aux handies !

    En ce 26 avril, Le Lobby célèbre la journée de visibilité lesbienne en donnant la parole à Lydie Raër, militante antivalidiste lesbienne au sein du collectif Les Dévalideuses

    Les lesbiennes ont des vécus différents et des apparences différentes. Seulement, c’est parfois difficile à voir, déjà parce que les lesbiennes sont rarement vues tout court, elles sont effacées de l’histoire et des espaces publics, et leurs vies ne sont pas racontées ou mises en images à la même fréquence -par exemple- que les personnes hétéros De plus, on ne connaît pas forcément l’orientation sexuelle des personnalités publiques / connues ou moins connues. 
    Mais même dans le milieu lesbien et/ou le milieu queer, censés être des “safe spaces” pour les concerné.e.s, (je pense surtout à ceux des grandes villes et à Paris puisque c’est là que notre radio est située), un type de lesbiennes semble parfois être mis plus en avant, et être plus valorisé dans l’imaginaire collectif, que d’autres. 
    Me vient une image (au hasard) de femme cisgenre, blanche, valide, mince, et plutôt bourgeoise. 
    En ce vendredi 26 avril 2024, pour tenter d’endiguer un peu cette image hégémonique, Le Lobby a souhaité s’intéresser aux lesbiennes handicapées, peu présentes médiatiquement, et qu’on se doit de célébrer en cette belle journée. 
    Pour parler de ça, nous recevons Lydie Raër, militante féministe et anti validiste au sein du collectif Les Dévalideuses.

    Le Lobby: Ça représente quoi pour toi la journée internationale de la visibilité lesbienne? 
    Lydie Raër: Ça représente un gros moment de joie, de visibilité. Cette année à Ivry sur Seine, avec le collectif qu'on a organisé avec des copines, on va organiser un grand karaoké lesbien. 
    Le Lobby:  Tu fais partie du collectif des Dévalideuses. Quand j'arrive sur la page d'accueil de votre site, je lis “Face à l'inacceptable invisibilisation des femmes handicapées dans le féminisme, nous nous sommes rassemblés”. Est ce que tu peux nous raconter ta rencontre avec ce collectif et ce que vous y faites? 
    Lydie Raër: Oui, j'ai adhéré au Dévalideuses assez tôt, mais je ne suis pas devenue membre active directement. Ça fait que depuis juin dernier que je suis membre active du collectif. Je suis avant tout militante écologiste au sein d'Europe Ecologie-Les Verts depuis 2020. C'est vrai qu'au début, je me voyais pas cumuler un emploi, un mandat et un engagement au sein du collectif. Néanmoins, face au validisme dans le monde politique et dans le monde militant fréquenté uniquement par les personnes valides, j'ai eu besoin de rejoindre un collectif antivalidiste et notamment les Dévalideuses parce que c'est le collectif avec lequel je suis le plus alignée en tant que femme queer. 
    Le Lobby: Toutes les personnes qui veulent vous soutenir peuvent adhérer? 
    Lydie Raër: Toutes les personnes peuvent adhérer. Néanmoins, pour être membre actif, on a on a mis en place une double mixité choisie, c'est à dire qu'il faut être à la fois pas un homme cis et en situation de handicap. 
    Le Lobby: Est ce que tu peux nous donner ta définition du validisme? 
    Lydie Raër: C'est le système d'oppression qui, comme le racisme, comme le sexisme, fait une hiérarchie entre les personnes dites valides et les personnes handicapées. Et selon ce système, l'avis des personnes handicapées a moins de valeur que celles des personnes dites valides. Selon ce système, la norme à atteindre est vraiment la norme valide. 
    Le Lobby: Le terme “validisme” est ce que c'est un terme plutôt récent ? 
    Lydie Raër: Oui, ce terme vient du mot “ableism” en anglais et c'est un terme en France qui est peu utilisé. Il est surtout utilisé dans le monde militant pour l'instant, et c'est vrai que c'est assez compliqué à l'utiliser en politique. Par exemple, chez Europe Ecologie les Verts où je milite, on a eu du mal à l'employe

    Océan nous emmène "Dans la cage" + Syyler en live !

    Océan nous emmène "Dans la cage" + Syyler en live !

    Nous recevons Océan, auteur et réalisateur, qui publie "Dans la cage", un récit de sa vie affective et sexuelle qui explore les paradoxes de nos fantasmes.

    Dans "Dans la cage", Océan se livre intimement sur les événements traumatiques qu'il a traversé dans sa jeunesse et qui ont imposé depuis leur grammaire à sa vie sexuelle d'aujourd'hui.
    Et il s'intéresse à ce qu'il appelle une double-peine : celle d'être victime de violences sexuelles ET d'être excité.e par des scénarios mettant en scène des violences sexuelles. Pour lui, il est temps de déculpabiliser nos imaginaires érotiques.
    Côté live, nous recevons Syyler, qui s'apprête à révéler le 3 mai un nouveau single. Son album est attendu le 24 mai prochain. Il nous en offre un premier extrait en live et en exclusivité : I'm OK.

    L'HEBDO — Christophe Martet, journaliste et militant face au VIH

    L'HEBDO — Christophe Martet, journaliste et militant face au VIH

    À 65 ans, Christophe Martet prend sa retraite. Celui qui fut président d'Act-Up Paris, rédacteur en chef de Têtu, ou encore fondateur du réseau social Yagg, revient pour nous sur son parcours.

    Nous recevons aujourd’hui un journaliste, entrepreneur et militant. Christophe Martet a été président de l’association de lutte contre le VIH Act Up France, et il est actuellement président de l'association Paris sans sida depuis 2023. Il a également réalisé des documentaires sur la crise du sida, et publié en 1993 un livre de témoignages sur les militants de la lutte contre le VIH, Les Combattants du sida. 
    Depuis 2015, il accompagne des demandeuses et demandeurs d’asile LGBT à l’Ardhis, Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l’immigration et au séjour. 
    Il dit que ces engagements ont façonné son activité professionnelle. En parallèle de son militantisme, il a été journaliste, d'abord à France 3 dans les années 1980 puis au sein du magazine d’information et de culture queer Têtu, avant de s’investir dans la création de plusieurs médias LGBT, notamment Komitid, créé en 2018.
    Il vient tout juste de prendre sa retraite à 65 ans, et à cette occasion nous avions envie de revenir sur son parcours dense et d'échanger avec lui sur l'évolution du militantisme et des médias LGBT ces 40 dernières années.

    Le Lobby: Vous avez été président d’Act-Up Paris dans les années 1990, qu’est-ce que vous retenez de cet engagement ?
    Christophe Martet: Dans un premier temps, je n’étais pas investi dans les associations, mais j’ai participé aux premières marches des gays et eds lesbiennes, en particulier celles de 1981 qui a réuni 10 000 gays et lesbiennes dans les rues de Paris. C'était un peu un tournant puisque quelques mois après, la gauche au pouvoir supprime les articles infamants qui avaient été mis en place par le régime de Vichy et qui faisaient une différenciation entre les homos d'un côté et et les hétéros de l'autre. 
    Donc moi, en 1985, je fais le test du VH dès qu'il est disponible, il est positif, mais pendant quelques années, on en parle pas trop, on ne sait pas trop ce qui se passe, on n'a pas beaucoup d'informations. Et c'est vrai que c'est à la fin des années 1980, quand j’ai commencé à voir autour de moi vraiment beaucoup de gens mourir et que moi même, mon état de santé se dégradait, que je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. 
    Je qui parti à New York pendant un congé sabbatique et j’ai découvert Act Up, New York. Je me suis investi alors dans le groupe “Médias” d’Act-Up New York. Et puis en revenant en France, naturellement, j’ai rejoint Act-Up Paris pour m'investir à fond. Parce que j'ai perdu mes meilleurs amis. Parce que je comprends que cette crise du sida, elle est liée aussi à des discriminations et en particulier au fait que le gouvernement ou les pouvoirs publics en général n'ont pas pris en compte cette épidémie parce qu'elle touche des populations discriminées, parfois invisibilisées. Je pense en particulier aux usagers de drogues. Je pense en particulier aux travailleurs et travailleuses du sexe. On parlait aussi bien sûr à l'époque déjà des migrants…
    Le Lobby: [00:05:37] Et donc, dans une interview de Libération publiée le 20 août 2017, vous dites que parmi vos meilleurs amis, rares sont ceux qui ne sont pas passés à un moment ou à un autre à Act Up et que votre entourage est très relié à cette histoire? Je suppose que c'est toujours le cas aujourd'hui…
    Christophe Martet : Oui, malgré les divergences qui existaient à Act-Up, on a une espèce de lien peu visible entre nous. Et fréquemment, je croise des personnes, des anciens ou anciennes militantes que je n'avais pas vu depuis très longtemps. Et tout de suite le courant passe, même si on ne s'est pas vus depuis longtemps. On disait souvent à Act Up, qu’on avait c

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