C dans l'air

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast 🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

  1. Sylvie Le Minez - Quel jour meurt-on le plus en France?

    -8 H

    Sylvie Le Minez - Quel jour meurt-on le plus en France?

    C dans l'air l'invitée du 15 novembre : Sylvie Le Minez, démographe, responsable des études démographiques et sociales à l'Insee.En 2023, 639.300 personnes sont mortes en France, soit 35.900 personnes de moins qu’en 2022, une année à très forte mortalité "marquée par cinq vagues de Covid-19, deux épisodes de grippe et des périodes de fortes chaleurs", explique l'Insee. Pour la première fois, l'Institut s'est intéressé aux jours de l'année où l'on meurt le plus. L'étude révèle que le 3 janvier est le jour le plus meurtrier, tandis que le 15 août est le moins meurtrier. Les personnes âgées meurent nettement moins souvent en été. Par ailleurs, les décès sont moins fréquents lors des jours fériés et les dimanches. En épluchant 20 ans de statistiques, les conclusions de l'Insee sont très claires. Il y a en moyenne 1.900 décès chaque 3 janvier, jour le plus mortel. Les personnes vulnérables tiendraient jusque-là pour pouvoir passer les fêtes de Noël avec leurs proches. Autre raison avancée, les risques liés à la reprise des opérations chirurgicales programmées. Par ailleurs, plus on est jeune, plus il faut se méfier d'un autre jour : celui de son anniversaire, notamment pour les hommes entre 18 et 40 ans. "Il y a plus d'excès constatés, plus de chutes, d'accidents de la route, d'accidents cardiovasculaires ou de suicides le jour J. Au Japon, le risque de suicide augmente ainsi le jour de son anniversaire", rapporte l'Insee dans cette étude récente.Sylvie Le Minez, démographe à l'Insee, analysera avec nous les résultats de l'étude. Quelles sont les raisons pour lesquelles le nombre de décès est si différent selon les jours de l'année, et pourquoi les risques sont plus élevés le jour de son anniversaire. Elle reviendra aussi avec nous sur les chiffres de la mortalité, en forte baisse en 2023. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    10 min
  2. Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ? - L'intégrale -

    -20 H

    Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ? - L'intégrale -

    C dans l'air du 15 novembre - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ?Les agriculteurs de nouveau sur les routes de France. Près d'un an après une mobilisation historique, les syndicats agricoles appellent à manifester à partir de ce lundi 18 novembre. Leur mal-être n’a pas disparu depuis la grande mobilisation de l’hiver dernier et il est alimenté aujourd’hui par le Mercosur, l’accord commercial que l’Europe veut signer avec les pays d’Amérique du Sud. En discussion depuis plus de vingt ans, ce traité commercial de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) doit être de nouveau sur la table des discussions lors du G20, qui va débuter ce 18 novembre au Brésil. S’il est conclu, cela créerait la plus grande zone de libre-échange de la planète, avec un marché englobant 780 millions de personnes.L’Allemagne et l’Espagne y sont favorables. La France s’y oppose. 600 parlementaires français ont lancé ces derniers jours un appel à Ursula von der Leyen, publié dans les colonnes du Monde, pour dénoncer un accord qui selon eux ne respecte pas les critères démocratiques, économiques, environnementaux et sociaux fixés par l’Assemblée nationale et le Sénat. La commission européenne est-elle prête à provoquer "une déflagration démocratique en France, pays déjà sous la menace d’un populisme anti-européen" avertissent les élus. L’exécutif de son côté tente d’imposer un véto à cet accord en montant une minorité de blocage alors que le monde agricole, déjà mal en point, s’inquiète de voir des importations massives de viande et de céréales à prix cassé et qui n’auront pas l’obligation de respecter les normes en vigueur dans le Vieux continent. Une profession en colère qui a déjà prévu de multiples actions à partir de ce week-end, avant une montée en puissance de la mobilisation la semaine prochaine pour disent-ils "prévenir de la future mort de l’agriculture" française. Dans les exploitations, les agriculteurs ne cachent pas leur écœurement après les promesses de l’an dernier. Concurrence étrangère, normes, contrôles, prix… Ils estiment que la plupart des problèmes soulevés l’hiver dernier sont toujours d’actualité et exigent toujours la garantie d'un revenu décent.La tension monte et elle pourrait gagner d’autres secteurs alors qu’après Auchan et Michelin, une vague de plans sociaux menace notamment dans le secteur de l’automobile. La filière est touchée à la fois par le recul des ventes sur le continent, la concurrence chinoise à bas prix et la lenteur de l'électrification. Alors pourquoi l'UE veut-elle cet accord avec le Mercosur ? Quelle est la position du gouvernement français et des autres pays ? Que pourrait changer ce traité pour le secteur agricole français déjà mal en point ? Où en sont les mesures annoncées par le gouvernement l’an dernier pour le monde agricole ? En matière de plans sociaux quels sont les secteurs particulièrement concernés ? Pourquoi ? Se dirige-t-on vers un hiver de la colère ? Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Cécile CORNUDET - Editorialiste politique aux Échos - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique – France Info et La Tribune - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    1 h 5 min
  3. Marine Le Pen : Le spectre de l'inégibilité…

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    Marine Le Pen : Le spectre de l'inégibilité…

    C dans l'air du 14 novembre - Procès du RN : Marine Le Pen inéligible en 2027 ?À la septième semaine du procès des assistants parlementaires européens du Front national, un moment charnière s'est tenu ce mercredi, avec les réquisitions du parquet. Neuf heures d’un réquisitoire débuté par une mise au point. "Nous ne sommes pas ici en raison d'un acharnement, mais au terme d'une information judiciaire conduite par des magistrats indépendants" a affirmé le procureur. Revenant ensuite une affaire "inédite" par son ampleur, sa durée et son caractère, le parquet a requis cinq ans de prison, dont deux ans de prison ferme aménageables, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen, la jugeant au "centre" d’un "système organisé" visant à faire du Parlement européen la "vache à lait" du FN, devenu depuis le RN. Si le tribunal suit le parquet, la peine d’inéligibilité, assortie d’une exécution provisoire, serait applicable dès la condamnation, y compris en cas d’appel.Le ministère public a également requis 18 mois de prison dont six mois ferme avec trois ans d'inéligibilité contre le numéro deux du parti Louis Aliot, 10 mois avec sursis et un an d'inéligibilité contre le porte-parole du RN Julien Odoul, 18 mois avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour la sœur de Marine Le Pen, Yann Le Pen et deux millions d'euros d'amende contre le parti. La cheffe de file du Rassemblement national a immédiatement dénoncé une sanction politique. "La seule chose qui intéressait le parquet, c’était Marine Le Pen, pour pouvoir demander son exclusion de la vie politique (…) et puis le Rassemblement national, pour pouvoir ruiner le parti", a-t-elle affirmé au sortir des réquisitions. "Ses réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027. C’est une atteinte à la démocratie", a renchéri le président du RN, Jordan Bardella, sur X. Rare voix hors du champ de l’extrême droite à se prononcer, Gérald Darmanin a quant à lui estimé que "combattre Mme Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs". "Si le tribunal juge qu’elle doit être condamnée, elle ne peut l’être électoralement, sans l’expression du peuple", a-t-il déclaré sur X.Pour rappel, en France l’inéligibilité des élus en cas de condamnation a été votée dès 1994. Par ailleurs depuis la loi du 9 septembre 2016 "pour la confiance dans la vie politique", dite Sapin II, entrée en vigueur le 11 décembre 2016, il est prévu des peines d’inéligibilité obligatoires pour cinq ans en cas de condamnation pour détournement de fonds publics.Ces prises de position allant à l’encontre de l’Etat de droit ont suscité de nombreuses réactions. "La loi s’applique à tout le monde", a affirmé sur Public Sénat la ministre chargée des relations avec le Parlement, Nathalie Delattre, qui a trouvé "profondément choquant de commenter une décision de justice". Le président Les Républicains (LR) de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a de son côté critiqué le "grand numéro d’hypocrisie" joué par l’extrême droite. "La démocratie, c’est aussi le respect de la justice", a-t-il lancé, affirmant qu’en 2004, au moment du procès d’Alain Juppé dans le dossier des emplois fictifs du RPR, où le potentiel candidat à la présidentielle avait été touché par une peine d’inéligibilité, Marine Le Pen avait déclaré : "Il y en a marre de ces élus qui détournent de l’argent". De son côté l’avocat du Parlement européen Patrick Maisonneuve a rappelé qu’il y a "une égalité de tout le monde devant la loi (…) Le parquet qui avait anticipé ces arguments a indiqué que ce qui s’est passé pendant ces années-là cela n’est pas la responsabilité des juges, c’est la responsabilité des responsables politiques qui ont mis en place ce système de détournement de fond, 4,5 millions d’euros". La défense doit pl

    1 h 21 min

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