Choses à Savoir TECH

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  1. Amazon va maîtriser l'informatique quantique avec sa puce Ocelot ?

    -18 H

    Amazon va maîtriser l'informatique quantique avec sa puce Ocelot ?

    Amazon frappe un grand coup dans la course à l’informatique quantique. Le 27 février 2025, le géant américain a dévoilé Ocelot, une nouvelle puce développée par son centre AWS de calcul quantique en collaboration avec le California Institute of Technology. Son atout majeur ? Une architecture révolutionnaire intégrant des « qubits de chats », une technologie qui pourrait bien marquer une avancée décisive dans la correction d’erreurs quantiques, principal obstacle au développement des ordinateurs quantiques. Dans l’univers quantique, les qubits sont ultra-sensibles aux perturbations extérieures, rendant leur stabilité difficile à maintenir. Jusqu’à présent, les techniques de correction d’erreurs nécessitaient d’énormes ressources, freinant l’industrialisation de l’informatique quantique. Avec Ocelot, AWS adopte une approche radicalement différente : intégrer la correction d’erreurs directement au cœur de la conception des qubits. Les qubits de chats, inspirés de la célèbre expérience de Schrödinger, permettent de réduire naturellement certaines erreurs, limitant ainsi les besoins en correction supplémentaire. Pour la première fois, cette technologie est associée à d’autres composants de correction d’erreurs sur une micropuce fabriquée à grande échelle. Ocelot se compose de deux micropuces en silicium, chacune de 1 cm², et intègre 14 composants clés, dont cinq qubits de données et quatre qubits détecteurs d’erreurs. D’après Oskar Painter, directeur du matériel quantique chez AWS, cette avancée pourrait accélérer de cinq ans l’arrivée d’ordinateurs quantiques tolérants aux pannes. « Ce n’est plus une question de savoir si ces machines verront le jour, mais quand elles seront opérationnelles pour des applications concrètes », affirme-t-il. Autre avantage : la réduction des coûts. Grâce à sa conception innovante, Ocelot pourrait être cinq fois moins cher que les architectures actuelles, rendant l’informatique quantique plus accessible. Un atout de taille face aux concurrents Google Cloud et Microsoft Azure. Si cette avancée se confirme, les impacts seraient majeurs dans la découverte de nouveaux médicaments, la création de matériaux innovants ou encore la modélisation financière. AWS mise déjà sur cette démocratisation via Amazon Braket, son service cloud dédié à l’informatique quantique. En parallèle, la firme poursuit sa stratégie d’indépendance technologique, notamment face à NVIDIA, en développant ses propres puces, comme Tranium3 pour l’intelligence artificielle. Avec Ocelot, AWS s’offre une longueur d’avance qui pourrait rebattre les cartes du marché du cloud et de l’informatique quantique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    3 min
  2. Pourquoi les pays interdisent-ils l’IA Deepseek ?

    -1 J

    Pourquoi les pays interdisent-ils l’IA Deepseek ?

    L'irruption de DeepSeek, une start-up chinoise, dans le domaine des chatbots a stupéfié l'industrie technologique mondiale. Son robot conversationnel R1 rivalise directement avec les géants américains de l’IA, mais à un coût bien moindre. Cependant, ce succès fulgurant a rapidement provoqué des tensions internationales, certains gouvernements invoquant des risques pour la sécurité nationale et la protection des données sensibles. L'Italie a été la première à réagir, interdisant à DeepSeek de traiter les données personnelles des utilisateurs italiens, après une enquête sur le fonctionnement de la start-up. En 2023, l'Italie avait déjà temporairement bloqué ChatGPT d'OpenAI pour des raisons similaires. L'Italie n'est pas la seule à se méfier : Taïwan, l'Australie et la Corée du Sud ont emboîté le pas, restreignant l'accès à DeepSeek pour leurs fonctionnaires et sur des infrastructures sensibles, comme les PC militaires. En février, la Corée du Sud a également retiré l'application de ses boutiques d'applications locales, en attendant de clarifier les pratiques de gestion des données de l'entreprise. Aux États-Unis, un projet de loi a été proposé pour interdire l'utilisation de DeepSeek sur les appareils du gouvernement. Selon Darin LaHood, représentant américain, la start-up serait une « entreprise affiliée au Parti communiste chinois », soulevant des préoccupations sur la cybersécurité. Les conditions générales de DeepSeek indiquent que l’entreprise pourrait être amenée à partager des données personnelles, y compris des informations sensibles sur les frappes au clavier. En Chine, lorsque le gouvernement exige des données, les entreprises doivent s'y conformer, ce qui alimente les préoccupations concernant la vigilance de l'État. Malgré ces controverses, Pékin défend fermement sa position, affirmant que le gouvernement chinois « n'exigera jamais des entreprises ou des individus qu'ils collectent illégalement des données ». Selon Youm Heung-youl, spécialiste de la sécurité des données, ces tensions montrent que la Chine a massivement investi dans la recherche et le développement technologique, et se place aujourd'hui comme un acteur majeur du secteur. DeepSeek n’a pas utilisé de puces ultra-performantes, mais des H800 plus accessibles, ce qui prouve, selon certains experts, que des logiciels bien conçus peuvent rivaliser avec des infrastructures plus coûteuses. Park Seung-chan, professeur en économie chinoise, y voit un coup stratégique, annonciateur de futures vagues d'innovation qui pourraient redéfinir l'industrie mondiale des semi-conducteurs, dominée par des pays comme Taïwan et la Corée du Sud. Dans cette nouvelle course à l'IA, DeepSeek illustre les enjeux géopolitiques et commerciaux qui s’imposent dans la technologie de demain.           Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    3 min
  3. OpenAI sur le point de sortir sa propre puce avec TSMC ?

    -5 J

    OpenAI sur le point de sortir sa propre puce avec TSMC ?

    Nvidia domine le secteur de l’intelligence artificielle, fournissant les puces indispensables aux fermes de serveurs qui alimentent ChatGPT, Mistral Le Chat ou encore Google Gemini. Depuis plusieurs années, les géants de la tech s’équipent massivement chez Nvidia, faisant de l’entreprise un acteur incontournable du marché. Une position dominante qui lui permet de dicter les règles du jeu dans les négociations de contrats. Face à cette hégémonie, OpenAI a décidé de relever le défi en développant sa propre puce IA. Selon un rapport de Reuters, la société avance rapidement sur la première génération de cette puce maison. Conçue pour concurrencer les produits de Nvidia, elle sera fabriquée par TSMC avec un processus de pointe en 3 nm, avec une production de masse prévue pour 2026. À la tête de ce projet, Richard Ho, un ancien responsable de Google, dirige l’équipe d’OpenAI. Le géant Broadcom est également impliqué, apportant son expertise technique pour soutenir le développement de cette puce. OpenAI n’est pas le seul acteur à vouloir concurrencer Nvidia. Intel a lancé sa gamme de puces Gaudi, Google développe ses propres TPU et Microsoft collabore avec AMD pour concevoir des puces maison. Pour l’heure, aucun de ces concurrents n’a réussi à égaler Nvidia en termes de performances et de fiabilité. Si OpenAI réussit son pari, cela pourrait redéfinir l’équilibre des forces sur le marché des puces IA et priver Nvidia de l’un de ses clients les plus lucratifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  4. Pourquoi faut-il désactiver tout de suite ces deux options sur iPhone ?

    -6 J

    Pourquoi faut-il désactiver tout de suite ces deux options sur iPhone ?

    Attention aux réseaux Wi-Fi publics ! Derrière leur apparente commodité, ils peuvent représenter une porte d’entrée pour les hackers, notamment sur les iPhone. En effet, la fonction de connexion automatique d’iOS peut exposer les utilisateurs à des attaques en permettant aux pirates de s’interposer entre le téléphone et le serveur distant. Cela n’arrivera pas sur un réseau domestique sécurisé, mais les choses se compliquent dans les lieux publics : supermarchés, gares, cafés… Autant d’endroits offrant un accès gratuit à Internet sans mot de passe. C’est là que les cybercriminels peuvent exploiter la fonctionnalité « Auto-Join » de l’iPhone. Comment se protéger ? La clé réside dans les paramètres Wi-Fi d’iOS. Deux options sont à surveiller de près : « Proposer des réseaux » : à régler sur Non. « Connexion auto aux partages » : à choisir en Jamais. En désactivant ces fonctions, l’iPhone nécessitera toujours une action manuelle pour se connecter à un réseau inconnu, réduisant ainsi les risques d'attaques. Et pour aller plus loin, vous pouvez supprimez les réseaux inutilisés : dans le menu Wi-Fi, appuyez sur Modifier en haut à droite pour effacer les connexions enregistrées. Désactivez le Wi-Fi en déplacement : si vous n’en avez pas besoin, coupez-le pour éviter les connexions automatiques. Coupez aussi le Bluetooth : la NSA recommande de désactiver le Bluetooth quand il n’est pas utilisé pour éviter les attaques BlueBorne, qui peuvent aussi voler des données sensibles. En adoptant ces mesures de précaution, vous renforcez la sécurité de votre iPhone face aux cybermenaces. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  5. Intel bientôt racheté par des géants de la Tech ?

    24 FÉVR.

    Intel bientôt racheté par des géants de la Tech ?

    Intel pourrait bientôt vivre un tournant majeur. Selon le Wall Street Journal, le géant des semi-conducteurs envisagerait de vendre sa division de conception de puces, incluant les célèbres processeurs Core et Xeon, à Broadcom. Mais cette acquisition dépendrait d'une condition cruciale : la reprise des usines de fabrication d'Intel par une autre entreprise. C’est là que TSMC entre en jeu. Le leader taïwanais de la production de puces examinerait la possibilité de racheter une partie ou l'intégralité des sites de production d'Intel, notamment ceux situés aux États-Unis. Bien que ces discussions soient encore préliminaires, elles surviennent à un moment critique pour Intel, confronté à d’importantes difficultés financières. Le groupe a récemment annoncé un plan de réduction des coûts de 10 milliards de dollars, impliquant la suppression de plus de 15 000 emplois. Pour financer cette opération, l'idée d'un consortium prend forme. Celui-ci pourrait inclure d'autres concepteurs de puces ainsi que des sociétés de capital-investissement, répartissant ainsi les risques financiers et stratégiques de l'acquisition. Une donnée politique s'ajoute à cette équation complexe : l'administration Trump aurait encouragé TSMC à explorer cette opportunité pour maintenir la production de puces sur le sol américain. Toutefois, un responsable de la Maison Blanche a indiqué que le président Trump ne soutiendrait probablement pas le contrôle d'une entreprise étrangère sur des usines américaines aussi stratégiques. En coulisses, Frank Yeary, président exécutif par intérim d’Intel, aurait déjà engagé des discussions avec l'administration Trump et les dirigeants de TSMC pour séparer les activités de fabrication et de conception de puces. Cette stratégie permettrait à Intel de se concentrer sur ses points forts pour mieux rivaliser avec des concurrents comme AMD et NVIDIA. Si l’accord concerne principalement les usines américaines, il pourrait aussi inclure des sites en Irlande et en Israël. Mais avant de concrétiser cette restructuration historique, de nombreux défis restent à relever, notamment l'approbation réglementaire et l'impact sur l'industrie mondiale des semi-conducteurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  6. Les opérateurs internet vous informent mal sur leurs offres ?

    23 FÉVR.

    Les opérateurs internet vous informent mal sur leurs offres ?

    En 2023, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a passé au crible les pratiques commerciales des fournisseurs d’accès à internet et de téléphonie mobile. Le bilan, rendu public le 14 février 2025, n’est pas flatteur pour le secteur des télécoms. Avec plus de 21 000 signalements enregistrés via SignalConso et RéponseConso, l’enquête a conduit à 12 injonctions de mise en conformité, certaines assorties d’astreintes financières. Parmi les 37 opérateurs inspectés, un tiers présente des carences majeures. Bien qu’Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom fassent partie des entreprises contrôlées, la DGCCRF n’a pas dévoilé l’identité des sociétés sanctionnées. L’enquête révèle toutefois des manquements récurrents : des récapitulatifs contractuels souvent absents, incomplets ou obsolètes, et, plus préoccupant encore, des clauses illicites sur la facturation en cas de résiliation anticipée, en contradiction avec la législation en vigueur. Les consommateurs se retrouvent ainsi mal informés, incapables de comparer efficacement les offres faute de détails sur les technologies utilisées, les services inclus ou les conditions des formules. Autre problème : les coordonnées du médiateur et les formulaires de rétractation sont parfois absents. La gestion des modifications contractuelles n’échappe pas non plus aux critiques. Certains opérateurs ne respectent pas le délai légal de quatre mois permettant la résiliation sans frais en cas de changement des conditions. Pire encore, les notifications de modification contractuelle manquent de visibilité, privant les abonnés d’une information claire. L’enquête pointe particulièrement du doigt les petits et moyens opérateurs qui peinent à appliquer les obligations légales sur la vente à distance et hors établissement commercial, exposant les consommateurs à des pratiques non conformes. Un autre manquement fréquent concerne l’absence d’indemnisation pour les retards de portabilité. La majorité des opérateurs n’a toujours pas intégré ces dispositions dans leurs conditions générales d’abonnement, laissant les clients sans compensation lorsqu’ils souhaitent conserver leur numéro en changeant de fournisseur. Cependant, tout n’est pas noir. La DGCCRF note une amélioration notable sur les offres promotionnelles. Contrairement aux années précédentes, très peu d’anomalies ont été relevées en 2023 concernant les promotions présentées comme limitées dans le temps, alors qu’elles étaient régulièrement renouvelées en modifiant uniquement la date limite. Cette enquête montre que, malgré quelques progrès, les pratiques commerciales des opérateurs télécoms doivent encore évoluer pour mieux respecter les droits des consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  7. L’IA va nous aider à parler aux animaux ?

    20 FÉVR.

    L’IA va nous aider à parler aux animaux ?

    L’intelligence artificielle ne cesse d’élargir son champ d’application, et aujourd’hui, elle s’attaque à un défi surprenant : décrypter les émotions des animaux. Des chercheurs à travers le monde développent des outils capables d’analyser leurs expressions faciales pour mieux comprendre leur état de santé et leur bien-être. En Angleterre et en Écosse, une équipe de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre et du Scotland’s Rural College a conçu Intellipig, un système d’IA capable de détecter la douleur, la maladie ou la détresse émotionnelle chez les cochons. En analysant des milliers d’images du visage des animaux, cette technologie pourrait alerter les éleveurs en cas de problème, améliorant ainsi le suivi sanitaire des élevages. Le processus repose sur une première phase de catégorisation des expressions observées chez les cochons. Une fois ces données compilées, l’IA est entraînée à reconnaître automatiquement les signes de mal-être. Une avancée qui pourrait révolutionner l’élevage en offrant une surveillance plus fine du bien-être animal. De leur côté, des chercheurs de l’université d’Haïfa en Israël s’intéressent aux chiens. Connue pour son système de reconnaissance faciale permettant de retrouver des chiens perdus, l’équipe développe aujourd’hui une IA capable d’identifier les signes d’inconfort sur le visage des chiens. Un projet d’autant plus prometteur que les chiens partagent 38 % des expressions faciales humaines. Alors, l’IA pourra-t-elle bientôt nous permettre de mieux comprendre nos animaux de compagnie ? Si ces recherches progressent, on pourrait bien, dans un futur proche, savoir avec précision ce que ressent notre chien ou notre chat. Une révolution qui ouvrirait la voie à une toute nouvelle forme de communication entre l’Homme et l’animal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min

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