Choses à Savoir HISTOIRE

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  1. 1 DAG GELEDEN

    Connaissez-vous l’histoire du pigeon “Cher Ami” ?

    Pendant la Première Guerre mondiale, les moyens de communication sur le champ de bataille étaient rudimentaires et souvent compromis par les combats. Les pigeons voyageurs jouaient alors un rôle crucial en transportant des messages à travers les lignes ennemies. Parmi eux, "Cher Ami", un pigeon voyageur devenu célèbre pour avoir sauvé près de 200 soldats américains en 1918, reste l’un des héros les plus célèbres de ce conflit.    L’histoire de Cher Ami se déroule en octobre 1918, durant la bataille de l’Argonne, en France. Le "bataillon perdu", une unité de la 77e division d'infanterie américaine sous le commandement du major Charles Whittlesey, s'était retrouvé encerclé par les forces allemandes dans une forêt dense. Coupés de leurs lignes et sans moyen de communication fiable, ces soldats souffraient de lourdes pertes sous un feu nourri, y compris par des tirs amis venant de leurs propres lignes arrière, qui ignoraient leur position exacte.    Les soldats tentèrent d'envoyer plusieurs pigeons pour alerter leur QG, mais la plupart furent abattus par les Allemands. Finalement, Cher Ami, dernier espoir des soldats, fut envoyé avec un message désespéré attaché à sa patte :    "Nous sommes le long de la route parallèle à 276.4. Notre propre artillerie tire directement sur nous. Pour l'amour de Dieu, arrêtez cela."    Lors de son vol de retour vers les lignes alliées, Cher Ami fut touché par une balle ennemie. Il fut gravement blessé à la poitrine, perdit un œil et eut une patte presque sectionnée. Pourtant, malgré ses blessures, il continua de voler sur plus de 40 kilomètres en 25 minutes, parvenant à livrer son message. Grâce à cet exploit, l'artillerie cessa ses tirs et les 194 soldats encore en vie du bataillon perdu furent sauvés.    Après cette mission héroïque, Cher Ami fut soigné par des médecins militaires qui lui fabriquèrent une petite jambe en bois. Il fut ramené aux États-Unis en tant que véritable héros de guerre et décoré de la prestigieuse Croix de Guerre française pour sa bravoure.    Cher Ami mourut en 1919, et son corps empaillé est aujourd’hui exposé au Smithsonian National Museum of American History, rappelant son rôle crucial dans l’histoire militaire. Son histoire incarne le courage et l'ingéniosité des animaux utilisés en temps de guerre, démontrant qu'un simple pigeon peut changer le cours de l'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  2. 2 DGN GELEDEN

    Pourquoi la Bastille aurait-elle pu être détruite bien avant la Révolution française ?

    La Bastille, célèbre prison d'État symbole de l'absolutisme monarchique, est devenue un élément central de l'imaginaire révolutionnaire après sa prise le 14 juillet 1789. Cependant, ce que l'on sait moins, c'est que sa destruction avait été envisagée bien avant la Révolution française, pour des raisons économiques et urbanistiques.    Dès le XVIIIe siècle, la Bastille, construite au XIVe siècle pour défendre Paris contre les Anglais durant la guerre de Cent Ans, était devenue obsolète sur le plan militaire. Située au cœur d’un quartier en pleine expansion, elle gênait la circulation et son entretien coûtait cher à l'État. À cette époque, l'idée d'assainir et d'embellir Paris était dans l'air du temps, notamment sous l'impulsion de certains ministres réformateurs du règne de Louis XVI, qui voulaient moderniser la ville.    L'une des premières propositions de démolition est attribuée à Marc-René de Voyer d'Argenson, lieutenant général de police de Paris sous Louis XV. Dans les années 1750, il suggéra de raser la forteresse pour créer un vaste espace public. Son projet prévoyait de transformer cet espace en une place monumentale ou en un ensemble résidentiel. Cependant, cette proposition ne fut pas retenue, notamment en raison du rôle symbolique de la prison et de l'opposition de certains hauts dignitaires de la monarchie, qui considéraient la Bastille comme un outil de contrôle politique essentiel.    Quelques décennies plus tard, en 1784, l'architecte Alexandre Brogniart, dans un projet d'embellissement de la capitale, proposa également la destruction de la forteresse pour ouvrir un boulevard et désengorger les rues avoisinantes. Ce projet reçut un certain intérêt, mais le manque de financement et les hésitations politiques empêchèrent sa réalisation.    Ironiquement, lorsque les révolutionnaires prirent la Bastille en 1789, ils réalisèrent en partie les ambitions des urbanistes d'Ancien Régime. La forteresse fut rapidement démantelée et ses pierres réutilisées pour construire notamment le pont de la Concorde.    En conclusion, la Bastille aurait pu disparaître bien avant la Révolution si les projets d'urbanisme avaient abouti. Son maintien jusqu'en 1789 résulte en grande partie de la résistance symbolique qu'elle incarnait pour le pouvoir royal, et sa destruction par les révolutionnaires en fit un symbole de la chute de l'Ancien Régime. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  3. 3 DGN GELEDEN

    Les paysans du Moyen Age travaillent-ils réellement plus que les agriculteurs d’aujourd’hui ?

    Il est courant de penser que les paysans du Moyen Âge travaillaient beaucoup plus que les travailleurs modernes, vivant dans des conditions de labeur extrême et de fatigue incessante. Pourtant, cette idée est largement exagérée et ne reflète pas la réalité du rythme de vie médiéval.    Un rythme de travail saisonnier  Contrairement à l’image d’un labeur incessant, la vie paysanne médiévale était rythmée par les saisons agricoles. Les périodes de forte activité, comme les semailles au printemps et les moissons en été, nécessitaient en effet des journées longues et intenses. Cependant, ces périodes étaient entrecoupées de moments de moindre activité en hiver et à l’automne, où les tâches se faisaient plus rares et moins exigeantes. Cette alternance de rythmes permettait aux paysans de bénéficier de pauses naturelles imposées par la météo et les cycles de la nature.    Des jours fériés nombreux  Un autre aspect souvent méconnu est l’importance des jours de repos liés aux fêtes religieuses. Le calendrier chrétien du Moyen Âge était jalonné de nombreuses fêtes et célébrations – parfois jusqu’à 80 à 100 jours par an – durant lesquelles le travail était interrompu. Ces jours fériés offraient aux paysans des occasions de repos, de réjouissances et de vie communautaire. De plus, les dimanches étaient généralement chômés, conformément aux prescriptions religieuses.    Des horaires de travail plus souples  Les paysans travaillaient souvent de l’aube au crépuscule, mais la durée des journées de travail variait selon les saisons. En hiver, la faible lumière solaire limitait naturellement le temps de travail quotidien, alors qu’en été, les jours longs permettaient des heures supplémentaires. Cependant, la pression du rendement n’était pas aussi forte qu’aujourd’hui, car il n’existait pas de mesures précises de la productivité et les objectifs de subsistance primaient sur les notions de rentabilité économique.    Comparaison avec le monde moderne  Aujourd’hui, bien que les technologies aient réduit la pénibilité du travail, la société impose des rythmes soutenus, des horaires fixes et une pression constante pour la performance. Le travail moderne, souvent mental et répétitif, entraîne une fatigue cognitive différente de l’effort physique des paysans. En outre, les congés et jours de repos sont souvent moins nombreux que ceux dont bénéficiaient les paysans médiévaux.    Ainsi, l’idée selon laquelle les paysans du Moyen Âge travaillaient davantage que nous est une simplification erronée. Leur rythme était certes physique et parfois rude, mais ponctué de repos réguliers et adapté aux cycles naturels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  4. 4 DGN GELEDEN

    Pourquoi la bataille de l’Overpass est-elle célèbre ?

    La bataille de l'Overpass est un affrontement marquant qui s'est déroulé le 26 mai 1937 à Dearborn, dans le Michigan, aux États-Unis. Cet événement illustre la lutte acharnée entre les syndicats ouvriers et les grandes entreprises industrielles durant la Grande Dépression. Plus précisément, il s’agit d’un conflit entre l'United Auto Workers (UAW), un syndicat cherchant à représenter les ouvriers de l’industrie automobile, et la puissante Ford Motor Company, dirigée par Henry Ford, farouchement opposé à toute syndicalisation de ses employés.    À l’époque, l’industrie automobile américaine est dominée par des entreprises comme General Motors, Chrysler et Ford, qui tentent par tous les moyens de limiter l’influence des syndicats. GM et Chrysler avaient déjà reconnu l’UAW, mais Ford résistait fermement, utilisant des méthodes brutales pour empêcher la syndicalisation de ses travailleurs.    Le 26 mai 1937, des représentants de l’UAW, dont le célèbre syndicaliste Walter Reuther, se rendent sur un pont piétonnier (overpass) menant à l'usine de la Rouge de Ford, afin de distribuer des tracts et d'encourager les ouvriers à se syndiquer. C'est alors qu'ils sont attaqués par des membres de la Ford Service Department, une milice privée employée par Ford et dirigée par Harry Bennett, un homme réputé pour ses méthodes musclées.    Les hommes de Bennett frappent brutalement les syndicalistes, sous l'œil des photographes présents, ce qui entraîne une couverture médiatique immédiate. Des images de syndicalistes roués de coups, ensanglantés et jetés au sol circulent dans la presse nationale, suscitant une vague d'indignation dans l’opinion publique. Ford, qui jusque-là jouissait d’une image paternaliste et bienveillante, voit sa réputation ternie par ces violences.    Malgré la brutalité de la répression, l’événement marque un tournant dans la lutte syndicale. En 1941, face à la pression populaire et à l’essor des syndicats, Ford est finalement contraint de reconnaître l’UAW, accordant ainsi aux ouvriers le droit de se syndiquer et d'améliorer leurs conditions de travail.    La bataille de l'Overpass est devenue un symbole de la résistance des travailleurs face aux abus des grandes entreprises et un jalon important dans l’histoire du mouvement ouvrier américain. Elle rappelle que les conquêtes sociales ont souvent été obtenues au prix de luttes acharnées contre des forces puissantes et bien établies.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  5. 5 DGN GELEDEN

    Pourquoi Mao Zedong a-t-il lancé la campagne des Cent Fleurs ?

    En 1956, Mao Zedong, dirigeant de la Chine communiste, lança une initiative appelée la campagne des Cent Fleurs (Bǎihuā Qífàng), un mouvement qui incitait les citoyens chinois, en particulier les intellectuels, à exprimer librement leurs opinions sur le Parti communiste et sur les politiques en place. Cette ouverture soudaine à la critique peut sembler surprenante dans un régime autoritaire, mais elle répondait à plusieurs objectifs stratégiques de Mao.    Tout d’abord, la Chine, après la révolution de 1949, était engagée dans une transformation radicale de son économie et de sa société. Mao voulait renforcer l’unité nationale en donnant l’impression que le régime était réceptif aux critiques constructives et que les intellectuels pouvaient contribuer à l’édification d’une Chine socialiste plus forte. Inspirée des campagnes de rectification internes du Parti, la campagne des Cent Fleurs était présentée comme un moyen d’encourager un débat ouvert, en permettant à "cent fleurs de s’épanouir et cent écoles de pensée de rivaliser."    Ensuite, Mao espérait canaliser l’insatisfaction populaire et détecter les critiques latentes afin d’ajuster les politiques du régime. En ouvrant un espace de discussion, il espérait identifier les problèmes et déceler les éléments potentiellement opposés au communisme. Cette démarche s’inscrivait dans une volonté de réformer certains aspects de la bureaucratie communiste et d’améliorer la gouvernance en Chine.    Cependant, les résultats ne furent pas ceux escomptés par le dirigeant. Très rapidement, une vague massive de critiques émergea, dénonçant la corruption, l'inefficacité administrative et les restrictions des libertés fondamentales imposées par le Parti. Mao, interprétant ces critiques comme une remise en cause de son autorité et du régime, réagit brutalement.    Dès 1957, il lança une contre-offensive connue sous le nom de campagne anti-droitiste, au cours de laquelle des milliers d’intellectuels, de fonctionnaires et de citoyens critiques furent persécutés. Beaucoup furent arrêtés, envoyés dans des camps de rééducation ou réduits au silence. La campagne des Cent Fleurs s’était ainsi transformée en un piège politique visant à identifier et à éliminer les opposants potentiels.    En fin de compte, la campagne des Cent Fleurs est souvent perçue comme une manœuvre politique habile mais cynique, qui permit à Mao de consolider son pouvoir en démasquant ses opposants sous couvert d'ouverture et de liberté d'expression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  6. 23 JAN.

    Quelle a été la première langue écrite ?

    L’écriture, invention fondamentale de l’humanité, a marqué une transition majeure dans l’Histoire en permettant de consigner des idées, des lois et des événements pour les transmettre à travers le temps. Mais quelle fut la première langue écrite ? Les recherches archéologiques et linguistiques convergent vers une réponse : le sumérien, langue de la Mésopotamie antique, considérée comme la première à avoir été transcrite par écrit, il y a environ 5 000 ans.     Le sumérien et l’écriture cunéiforme  Vers 3100 avant notre ère, en Mésopotamie (actuel Irak), les Sumériens développèrent le cunéiforme, un système d’écriture utilisant des pictogrammes gravés sur des tablettes d’argile à l’aide de roseaux taillés en forme de coin. À l’origine, ces symboles étaient simples et représentaient des objets concrets, comme une tête de bétail ou un sac de grain. Cet usage était essentiellement administratif, servant à enregistrer des transactions commerciales ou des récoltes.   Avec le temps, l’écriture sumérienne s’est sophistiquée, évoluant vers des signes abstraits représentant des idées complexes et des sons. Ce système permit de consigner des lois, des récits mythologiques comme l’Épopée de Gilgamesh, et des prières religieuses, ouvrant la voie à une civilisation organisée et durable.    D’autres candidats précoces  Bien que le sumérien soit généralement reconnu comme la première langue écrite, il n’est pas le seul système ancien. Presque simultanément, en Égypte, les hiéroglyphes furent développés vers 3000 avant notre ère, et en Inde, les symboles de la civilisation de l’Indus (non déchiffrés à ce jour) apparaissent autour de la même époque. Cependant, l’écriture sumérienne bénéficie d’une plus grande reconnaissance car elle est accompagnée de textes abondants et bien conservés.    Pourquoi l’écriture a-t-elle émergé ?  L’écriture répondait d’abord à des besoins pratiques : gérer les ressources, organiser le commerce, et maintenir le pouvoir des élites. En codifiant les lois et les récits religieux, elle devint aussi un outil de contrôle social et de préservation culturelle.    Héritage  Si le sumérien en tant que langue s’est éteint vers 2000 avant notre ère, son système cunéiforme a influencé de nombreuses cultures ultérieures, comme les Akkadiens et les Babyloniens. L’histoire de l’écriture sumérienne nous rappelle que l’écriture est bien plus qu’un outil pratique : elle est un pilier fondamental de la civilisation humaine.      Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  7. 22 JAN.

    Pourquoi la France est-elle présente à Djibouti ?

    La présence française à Djibouti s’explique par des raisons historiques, stratégiques, économiques et militaires qui remontent à l’époque coloniale et se prolongent dans le cadre des relations bilatérales actuelles. 1. Un héritage colonial La France établit sa présence à Djibouti à la fin du XIXe siècle. En 1862, elle acquiert le territoire d’Obock, qui devient plus tard la Côte française des Somalis en 1896, avant d’être renommé Territoire français des Afars et des Issas en 1967. Djibouti obtient son indépendance en 1977, mais des liens forts subsistent avec la France, notamment en matière militaire, économique et linguistique. 2. Une position géographique stratégique Djibouti est situé à l’entrée de la mer Rouge, au carrefour des routes maritimes reliant l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie via le canal de Suez. Cette position en fait un point stratégique pour le commerce mondial et la sécurité maritime, particulièrement pour la surveillance des zones sensibles comme le détroit de Bab-el-Mandeb, un passage clé pour les pétroliers et les cargos. La France a longtemps considéré Djibouti comme un point névralgique pour le contrôle de cette région, notamment pour protéger ses intérêts en Afrique et au Moyen-Orient. 3. Une base militaire majeure Djibouti abrite l’une des plus importantes bases militaires françaises à l’étranger. Après l’indépendance, la France a signé des accords de défense avec Djibouti, permettant le maintien de ses forces armées dans le pays. Aujourd’hui, environ 1 500 soldats français y sont stationnés, soutenant des missions dans la région, comme : •La lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime. •Le soutien aux opérations en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique. •La coopération militaire avec Djibouti et d’autres partenaires régionaux. 4. Un partenariat économique et diplomatique Outre les enjeux militaires, la France conserve des liens économiques avec Djibouti, notamment dans les secteurs des infrastructures et des télécommunications. Djibouti est aussi membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, renforçant les échanges culturels et linguistiques entre les deux pays. Conclusion La présence française à Djibouti est à la fois un héritage colonial et un choix stratégique contemporain. Elle répond à des enjeux géopolitiques liés à la sécurité maritime, à la lutte contre le terrorisme et au maintien d’un rayonnement français dans cette région clé du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  8. 21 JAN.

    Qui a vendu l’heure exacte ?

    Ruth Belville, surnommée la « Dame du Temps de Greenwich », proposait un service unique et fascinant dans l’histoire de l’horlogerie et de la technologie : elle vendait littéralement l’heure exacte aux horlogers et aux entreprises de Londres.    Une affaire familiale   Tout commence en 1836, lorsque son père, John Henry Belville, imagine un service ingénieux. À l’époque, connaître l’heure exacte est crucial pour de nombreux secteurs, notamment le commerce, le transport ferroviaire, et les horlogers. Cependant, les moyens de communication et de synchronisation du temps sont encore rudimentaires. John Belville décide d’utiliser un chronomètre de poche de haute précision, fabriqué par le célèbre horloger John Arnold, pour synchroniser l’heure avec celle de l’Observatoire royal de Greenwich, considéré comme le point de référence temporelle. Chaque jour, il apporte cette heure exacte à ses clients.   Après la mort de John en 1856, sa femme, Maria Belville, reprend l’activité, avant de la transmettre à leur fille, Ruth Belville, qui perpétue le service jusqu’à sa retraite en 1940.    Un service précis et itinérant   Ruth Belville utilisait le chronomètre, affectueusement surnommé « Mr. Arnold », pour garantir une précision irréprochable. Chaque matin, elle se rendait à l’Observatoire royal de Greenwich, où elle synchronisait son chronomètre avec l’heure officielle. Elle parcourait ensuite Londres à pied pour visiter ses clients – principalement des horlogers, mais aussi des institutions comme les banques – et leur donnait l’heure exacte en échange d’un paiement.    Un défi face à la modernité   Au fil des décennies, le service de Ruth a dû s’adapter à l’émergence de nouvelles technologies, comme les horloges électriques et les transmissions télégraphiques de l’heure. En 1908, les entreprises comme le service de l’horloge télégraphique commençaient à rendre ce type de service obsolète. Cependant, Ruth a su conserver une clientèle fidèle grâce à son charme, son service personnalisé, et la précision inégalée de son chronomètre.    Une fin honorable   Ruth a continué son activité jusqu’en 1940, à l’âge de 86 ans, malgré les bouleversements technologiques. Son service incarne une époque où l’exactitude du temps dépendait davantage d’un chronomètre et d’une marche quotidienne que des outils numériques modernes.   L’histoire de Ruth Belville illustre l’évolution des rapports humains avec le temps, mêlant ingéniosité, persévérance, et une touche d’authenticité dans un monde en pleine transformation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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