Decideo - Data Science, Big Data, Intelligence Augmentée

Philippe Nieuwbourg
Decideo - Data Science, Big Data, Intelligence Augmentée Podcast

Decideo est la communauté d’information et d’échange autour des outils et meilleures pratiques d’analyse de données (Machine Learning, Business Intelligence, Big Data, Science des Données, Entrepôts de données…). Véritable réseau social des professionnels de la donnée, Decideo est disponible en français www.decideo.fr et en espagnol www.decideo.com. Opinions d’experts, actualités, agenda, offres d’emploi, sont disponibles en ligne et sur les applications mobiles gratuites. Decideo is the leading user community of Business Intelligence, Data Science, Big Data and Analytics professionals. Decideo is a real social network of data driven economy, available in French www.decideo.fr, and Spanish www.decideo.com. User stories, best practices, news, software reviews, agenda, job board… are available online, and through podcast and mobile applications.

  1. #5.2 IA ? Et si nous parlions français !

    11 SEPT

    #5.2 IA ? Et si nous parlions français !

    Vous en avez assez d’entendre parler de LLM, de prompt, de text token, ou de adversarial machine learning ? Ça tombe bien, le 6 septembre dernier, le Journal Officiel de la République Française a publié, pour la rentrée des classes, la liste relative au vocabulaire de l’intelligence artificielle. La commission d’enrichissement de la langue française a retenu quatorze termes ; elle les a traduits, et définit.   Ainsi, vous pourrez parler de Grands Modèles de Langage, les GML ; d’instructions génératives pour les prompts, de jeton textuel pour les text token, et d’apprentissage antagoniste pour l’adversarial machine learning. Plus aucune excuse pour truffer vos textes et vos vidéos de ces anglicismes qui ne rendent pas hommage à notre langue. Ça fait plus chic ? C’est plus court ? Tout le monde le dit ? Toutes ces excuses sont valables, mais avec un petit effort, vous verrez que vos textes en ressortiront de meilleure facture. Et ne devenez pas ces directeurs marketing que je rencontre régulièrement et qui commencent leur présentation en s’excusant des mots anglais qu’ils utiliseront… sous prétexte que, vous savez, je vis aux States depuis plusieurs années, et je ne sais plus comment on dit en français. Cinq pages du JO du 6 septembre à imprimer donc, et à garder bien visible sur votre bureau. Ah tiens d’ailleurs, il y en a un qui manque ! Je n’ai pas trouvé la traduction de RAG, Retrieval Augmented Generation. Il va falloir continuer l’enrichissement du dictionnaire. J’ai trouvé sur Internet une traduction sous forme de Génération Augmentée de Récupération. Pourquoi pas. Qu’en pensez-vous ? A tiens, amis québécois qui nous écoutez, vous qui êtes si prompts à défendre la langue française, montrez l’exemple ! Le problème c’est que nous ne sommes pas toujours d’accord sur les traductions… Ainsi l’Office Québécois de la Langue Française recommande d’utiliser le terme de « requête » pour désigner les prompts. Alors requête ou instruction générative ? Qu’en pensez-vous ?

    3 min
  2. #5.1 Le MIT classe 777 risques potentiels liés à l'IA

    1 SEPT

    #5.1 Le MIT classe 777 risques potentiels liés à l'IA

    Le MIT a recensé 777 risques potentiels liés à l’IA dans une base de données partagée gratuitement Cet été, le MIT nous a fait un cadeau ! Le prestigieux organisme de recherche américain a publié un référentiel complet des risques liés à l’intelligence artificielle. L’objectif : vous aider à cartographier l’ensemble des risques qui pèsent sur votre entreprise afin de les mesurer, les quantifier et les mitiger par la suite. Si vous suivez mes contenus sur le thème de la gouvernance des données et de l’intelligence artificielle, vous avez déjà été sensibilisé au fait que la mise en place d’un cadre de gouvernance passe par l’identification et la cartographie des risques. Comment en effet atténuer quelque chose que l’on n’a pas référencé et mesuré ? Première tâche donc, l’identification et la cartographie des risques en matière d’intelligence artificielle. Risques liés aux données, aux modèles, aux usages, les risques sont nombreux. Et l’IA Act européen prévoit d’ailleurs l’obligation de les identifier et de les suivre, afin de classifier les modèles d’IA en fonction des risques encourus. Mais partir d’une feuille blanche et se gratter la tête en faisant le tour des bureaux n’est pas la méthode la plus efficace. Or il n’existait pas jusqu’à présent un référentiel unique, mais plusieurs référentiels, tous incomplets, et orientés. Ces derniers mois, les équipes du MIT ont réalisé un travail de compilation et d’organisation de l’ensemble des référentiels qu’ils ont pu identifier ; regroupant l’ensemble des risques dans une taxonomie commune. The AI Risk Repository est donc un travail de synthèse des risques en provenance de 43 taxonomies différentes. Au total, 777 risques ont été identifiés, regroupés et ordonnés dans la taxonomie du MIT. Ce travail de synthèse est fourni sous forme d’un fichier Excel ou Google Sheets. Avec 777 risques décrits, c’est évidemment beaucoup trop pour la très grande majorité des entreprises, et un important travail de compréhension et de sélection reste à faire. Par ailleurs chaque entreprise devra évaluer le degré de survenance de ce risque dans sa propre organisation ; ainsi que les impacts de cette survenance sur son métier. Personne ne peut faire ce travail à votre place. Mais bien sûr, remercions le MIT pour cette synthèse qui permet de partir de quelque chose, d’envisager à peu près tous les cas possibles, et ainsi de progresser dans cette cartographie des risques liés à l’IA. Le framework à déployer est donc le suivant : -              Commencez par prendre connaissance de la base de données des risques du MIT ; -              Sensibilisez la direction générale à l’importance, et parfois à l’obligation, de connaitre le niveau d’exposition de l’entreprise ; -              Programmez des ateliers avec les différentes personnes concernées, métier et informatique, afin de sélectionner dans la base du MIT les risques applicables à l’entreprise ; -              N’hésitez pas à vous faire accompagner dans cette phase afin de démarrer correctement ; un consultant spécialisé peut être un booster et un garde-fou ; -              Pour chacun de ces risques, évaluez leur probabilité de survenance, et les impacts, financiers et autres, de cette survenance éventuelle ; -              Reportez tout cela dans un outil spécialisé de gestion de risques ou à défaut dans une feuille Excel ; -              Mettez en place les stratégies de modération de ces risques ; -              Ne pas oublier de répéter ce processus, lorsque les risques changent ou au minimum une fois par an, afin de maintenir à jour cette cartographie. Alors je vous entends déjà critiquer ! Jamais je n’aurai le temps de faire cel

    5 min
  3. #4.24 Gagner aux JO, est-ce une question de data ?

    2 AUG

    #4.24 Gagner aux JO, est-ce une question de data ?

    Vous avez 23 ans, vous mesurez 1 mètre 77, et vous pesez 72 kilos ? Vous avez, contrairement à moi, le profil idéal pour remporter le 100 mètres, épreuve reine de l’athlétisme aux jeux olympiques. Si en revanche vous avez plus de 27 ans… désolé, vous êtes déjà disqualifié par l’analyse statistique. Cependant, si vous êtes un peu en surpoids, jusqu’à 108 kilos, vous pouvez tenter le lancer de poids. Les grands triompheront au lancer de disque, quant aux plus petits qu’un mètre soixante… ils n’ont que peu de chance d’obtenir une médaille en athlétisme. Non, mesdames, je ne vous oublie pas. Et les statistiques semblent se rejoindre. Si vous avez 22 ans, que vous mesurez 1 mètre 66, et que vous pesez 57 kilos, la médaille du 100 mètres est à votre portée, mathématiquement. Là encore, quelques kilos supplémentaires vous permettront de tenter le lancer de poids. Les plus grandes lanceront le disque tandis que les plus petites triompheront au 10 000 mètres et au marathon. Commandité par JeffBet, un site de paris en ligne, l’étude porte sur les données de 222 500 athlètes olympiques, collectées depuis 120 ans. Pour JeffBet, remporter une épreuve dépend certes du courage, de la volonté, de l’entrainement, mais également de caractéristiques purement physiques. Et c’est l’idée de la société de paris en ligne, qui tente de convaincre que l’on peut améliorer ses probabilités de miser sur le gagnant, sans le connaitre, mais en étudiant uniquement ses données. Le livre Money Ball de Michael Lewis, publié en 2003, nous contait déjà l’histoire controversé d’un sélectionneur de baseball qui utilisait les données pour compenser le manque de moyens de son équipe, et identifier statistiquement les meilleurs joueurs. Alors que vous soyez pro-statistiques, persuadés que le monde est régi par la mathématique et les probabilités ; ou que vous soyez convaincu que les statistiques ne sont en aucun cas déterministes, oubliez un peu les data pendant quelques semaines, passez de bonnes vacances, et retrouvez de nouvelles émissions de votre podcast Decideo dès la rentrée de septembre pour une nouvelle saison, la cinquième !

    3 min
  4. #4.23 Gouvernance des données orientée métier, quelques prérequis

    9 JUL

    #4.23 Gouvernance des données orientée métier, quelques prérequis

    Gouvernance des données : quelques prérequis organisationnels Ayant l’opportunité d’accompagner de nombreuses entreprises dans la mise en place d’une gouvernance des données orientée métier, je voudrais partager avec vous aujourd’hui quelques prérequis organisationnels. Eloignés des habituels conseils sur les outils à déployer, je constate que les premiers pas à réaliser, et pas les plus faciles, sont liés aux personnes et à l’organisation. Trois questions ! Qui ? Cela peut paraitre évident, mais dans la réalité, la nomination claire et affirmée de la personne chargée de coordonner la gouvernance des données dans l’entreprise n’est pas toujours une priorité. Or, sans bénéficier de l’onction de la direction générale sur le sujet, la personne en charge rencontra sur sa route toutes les embuches posées ça et là par les personnes qui ne voient pas dans leur intérêt qu’une gouvernance vienne fixer des bonnes pratiques là où ils préfèreraient que personne ne vienne mettre son nez. Donc, la première des choses à faire est de désigner une personne, de lui donner un titre de poste qui reflète cette fonction de mise en place des actions liées à la gouvernance, et de communiquer en interne sur le sujet. Récemment, un client m’expliquait que sa direction générale ne souhaitait pas envoyer un email pour indiquer à tous les employés que cette personne était maintenant en charge de mettre en place une gouvernance des données. Je lui souhaite bonne chance dans sa mission quand même la direction générale ne lui donne pas ses lettres de crédit ! Où ? La position de cette personne dans l’organisation est beaucoup plus importante que son titre. Je peux être nommé Data Governance Manager, mais si je suis au troisième sous-sol de l’organigramme dans une sous-direction, dépendant de la direction informatique… je n’aurai jamais l’oreille du comité de direction pour arbitrer les litiges qui apparaitront ; ni la crédibilité pour imposer aux métiers un code de conduite et des bonnes pratiques qui modifieront leurs habitudes. Les Américains ont choisi de placer la gouvernance des données, et de l’intelligence artificielle, directement au sein du comité de direction, en créant le poste de CIGO — Chief Information Governance Officer. Pas toujours facile dans les pays francophones de réunir le budget, la personne compétente, et la volonté de la direction générale pour créer ce niveau de poste. Du fait de mon expérience, je déconseille toute organisation dans laquelle le responsable de la gouvernance des données serait à plus d’un échelon du comité de direction. Je déconseille également — à quelques rares exceptions près — que la gouvernance des données orientée métier soit rattachée à l’informatique. Si elle ne peut pas être autonome, elle devrait être rattachée à l’audit, à une direction data ou digital. Le plus important est que le supérieur hiérarchique du responsable de la gouvernance puisse directement porter les messages au comité de direction, et obtenir sa validation ou son arbitrage. Là encore, il faut organiser et communiquer clairement en interne sur l’organisation, afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Comment ? Qu’il s’agisse de la charte de gouvernance des données, du code de conduite de l’IA, de la classification des données sensibles, du catalogue des data products, de l’ontologie d’entreprise… la gouvernance des données passe par la formalisation d’un certain nombre de livrables. Outre ses qualités relationnelles, le responsable de la gouvernance doit faire preuve d’un excellent formalisme. Rédiger, expliquer, illustrer, présenter… est son quotidien. Outre l’indispensable traitement de texte qu’il utilisera quotidiennement, il a besoin d’un outil de diffusion du contenu qu’il produit. Tout sauf des classeurs qui resteront dans une étagère

    5 min
  5. #4.21 IBM se lance dans le data mesh avec Data Product Hub

    26 JUN

    #4.21 IBM se lance dans le data mesh avec Data Product Hub

    IBM se lance à son tour dans le data mesh et les data products. L’entreprise l’a annoncé cette semaine, à l’occasion d’un séminaire de présentation de son offre appelée IBM Data Product Hub. Cette tendance, le « shift left », consiste à transférer peu à peu la responsabilité des data aux utilisateurs métiers, et l’autonomie qui va avec. Que vous appliquiez à la lettre les principes du data mesh ou si vous créez simplement des data products pour remplacer vos entrepôts de données centralisés, vous allez passer par la recherche et l’installation d’une plateforme de jeux de données. Amazon, SAP, Microsoft mais également des éditeurs spécialisés comme Zeena, Meta-Analysis ou Orkestra Data se sont lancés dans la course. Nous en avons déjà parlé ici. Signe que le sujet du data mesh devient incontournable, IBM se lance à son tour. Difficile de remettre en question ses habitudes de centralisation ! IBM annonce Data Product Hub, une plateforme, centralisée, pour stocker les data products. Les sources de données sont des entrepôts de données ou des lakehouses – 57 connecteurs sont annoncés. Les jeux de données peuvent ensuite être analysés avec Tableau, Watsonx de IBM ou encore en Python via la librairie Pandas. Le plan de développement prévoit l’incorporation d’IA générative dans les prochaines versions, fin 2024 et début 2025. Les consommateurs de données peuvent envoyer des requêtes, demandant à accéder aux données qui les intéressent. Les producteurs de données peuvent personnaliser les formats de génération des jeux de données, pour s’adapter aux besoins de leurs consommateurs. La gouvernance de l’ensemble est bien sur facilitée. Si vous utilisez le catalogue de données IBM Knowledge Catalog, le Data Product Hub pourra s’y connecter. Une intégration avec Informatica est prévue fin 2024. Les jeux de données peuvent être générés et stockés, ou pourront être virtualisés à partir de fin 2024. La génération et la mise à jour des data products sera automatisée dans la version de début 2025. Point très important, des data contracts et des niveaux de service peuvent être implémentés afin de gouverner les échanges de données. Un tableau de bord de suivi est même prévu. Ces contrats « lisibles par la machine » permettront dans la version de début 2025, de mettre en place un suivi automatisé de la gouvernance. Le Data Product Hub de IBM sera disponible en version on-premise, à l’achat ou à la location, ainsi qu’en version SaaS hébergée dans le cloud IBM, ou dans d’autres grands clouds. Une version d’essai de 60 jours sera proposée par l’éditeur. La version perpétuelle sera proposée à partir de 250 000 $, ou en location à partir de 100 000 $ par an. Le Data Product Hub est un nouveau composant ajouté à la Data Fabric de IBM. Préparant le futur, et la monétisation des données, IBM inclut une fonction de place de marché – on appelle également cela un Data Space. Mais dès maintenant, les consommateurs de données peuvent l’utiliser pour rechercher un jeu de données répondant à leurs besoins. Avec toutes les difficultés que l’on constate lors des tentatives de création de catalogues de données métier, on peut espérer que les catalogues de jeux de données seront adoptés, par les producteurs et les consommateurs, et seront alors correctement catalogués !

    4 min
  6. #4.20 Cinq ans de prison, si vous tentez de prévoir les décisions d'un juge

    17 JUN

    #4.20 Cinq ans de prison, si vous tentez de prévoir les décisions d'un juge

    5 ans de prison, si vous tentez de prévoir la décision d’un juge … mais comme toujours, les lignes jaunes sont contournables, pour peu que l’on prenne le temps de comprendre la loi. Je vous parle ici d’une disposition liée à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le cadre de procédures judiciaires, tentant de prédire quel sera le comportement de tel ou tel juge dans une affaire, et pour les parties prenantes d’adapter leur stratégie. Aux Etats-Unis, vous l’avez certainement vu dans de nombreuses séries criminelles, la technologie est utilisée pour analyser le profil de jurés, et tenter de prévoir leur positionnement, mais également pour analyser les décisions prises par chaque juge. Rien de bien nouveau, car les prétoires ont toujours été le berceau de rumeurs et de bruits de couloir : untel donne plutôt raison aux femmes, untel n’aime pas les hispaniques, untel est contre l’autodéfense, etc. Depuis toujours, les avocats ont imaginé améliorer leur stratégie, persuadés que les juges sont biaisés… tout simplement parce qu’ils sont humains. Un peu comme on commentait au lycée les professeurs qui nous étaient affectés en début d’année, les avocats commentent les juges qui leur sont affectés en début de procès. Mais au fait, les juges qui portent des lunettes sont-ils plus sévères que ceux qui ont une bonne vue ? Et les juges aux cheveux blancs sont-ils plus tolérants avec les jeunes majeurs ? Quand aux juges qui conduisent une peugeot, sont-ils plus sévères que ceux qui conduisent une Audi, dans les cas de violence conjugale ? Questions absurdes ? Peut-être. Mais si l’apprentissage machine nous apprenait le contraire. Que l’âge, la vue, la couleur des cheveux, la voiture qu’ils conduisent présentaient une corrélation avec leurs décisions. Si cela était mathématiquement prouvé, qu’est-ce que cela prouverait justement ? Que la justice est humaine, et donc biaisée. Dans ce cas, pourquoi ne pas l’analyser, et en utiliser les résultats ? Peut-être mais avec des limites très claires. Une loi publiée en 2019 précise en effet que les données nominatives des juges ne peuvent pas être utilisées. Il est donc interdit de prévoir la décision d’un juge en particulier dans une affaire. Mais elle ne peut empêcher la prédiction basée sur des caractéristiques, tant que celles-ci ne permettent pas de remonter à la personne, au juge. Alors, les juges qui se savent analysés gardent-ils le même comportement ? Où cela va-t-il les inciter modifier leurs décisions ? Les études menées depuis 2019 semblent montrer que globalement ces caractéristiques interviennent très peu dans les décisions. En revanche, les tribunaux, par le profil des affaires qu’ils jugent et leur volume, prennent clairement des sanctions différentes. Entre Bobigny et Versailles, les peines appliquées sont clairement différentes dans certains types d’affaires ? En viendra-t-on à préférer une justice artificielle, un algorithme qui appliquerait la loi, rien que la loi, sans aucune humanité ? Un film espagnol, Justicia Artificial, devrait d’ailleurs sortir en septembre prochain sur le sujet.

    4 min

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