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    Les guerres modifient-elles la migration des oiseaux ?

    Les guerres modifient-elles la migration des oiseaux ?

    Comme tout conflit, la guerre en Ukraine a des conséquences désastreuses pour les hommes. Mais elle n'est pas non plus sans effet sur les animaux.
    Des chercheurs britanniques ont ainsi remarqué que la guerre perturbe la migration de certains oiseaux. C'est notamment le cas de l'aigle criard, un rapace migrateur qui passe l'hiver dans le sud-est de l'Europe, au Moyen-Orient ou en Afrique.
    Puis il regagne des contrées plus septentrionales à partir de février ou mars. Quant à la période de reproduction, elle a lieu entre avril et août.
    Pour atteindre les zones de reproduction, qui se situent, pour la plupart, dans le sud de la Biélorussie, ces aigles passent au-dessus de l'Ukraine. Or, depuis le début du conflit, en février 2022, les oiseaux ont modifié leur itinéraire.
    Ils sont en effet contraints d'éviter ces zones dangereuses, où, du fait d'une altitude de vol assez basse, des projectiles peuvent les atteindre à tout moment. Les aigles criards empruntent donc un autre trajet, beaucoup plus long. En effet, ils doivent parcourir 85 kilomètres de plus pour contourner les lieux du conflit. Ce qui représente de nombreuses heures de vol supplémentaires.
    Si, malgré tout, ils sont amenés à survoler les zones en guerre, certains oiseaux réduisent leurs temps d'arrêt et de repos. Mais la plupart des aigles ne marquent plus de pause dans ces zones de repos, qui se trouvent surtout en Ukraine.
    Ainsi, les chercheurs ont constaté que, entre mars et avril 2022, seuls 19 aigles avaient traversé l'Ukraine pour rallier leurs zones de reproduction en Biélorussie.
    Les aigles criards volent donc plus longtemps et se reposent moins et, de ce fait, prennent moins le temps de se nourrir. Les experts craignent que ces oiseaux plus fatigués, et moins bien nourris, aient plus de mal à se reproduire.
    En effet, leur cycle de reproduction pourrait être reporté à une période où, faute de proies suffisantes, il sera plus difficile de nourrir les oisillons.
    Ce qui ne pourrait qu'avoir de graves conséquences sur la survie de ces rapaces, les aigles migrateurs faisant déjà partie des espèces considérées comme vulnérables.

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    • 1 min
    Quelle est la différence entre pesanteur et gravité ?

    Quelle est la différence entre pesanteur et gravité ?

    Il n'est pas toujours facile de faire le distinguo entre la gravité et la pesanteur, des phénomènes parfois confondus. Ils ont, de fait, des rapports étroits, l'un étant même la conséquence de l'autre.
    La théorie de la gravité est due à Newton, qui l'a élaborée à la fin du XVIIIe siècle. Elle stipule que, sur Terre, un objet est attiré par un autre objet plus massif. Ainsi, la pomme tombant sur la tête de Newton, dont la légende prétend qu'elle lui donna l'idée de sa théorie, est attirée par la Terre. Et non l'inverse.
    Cette gravité est partout la même sur notre planète. Newton a étendu sa théorie pour l'appliquer aux mouvements des planètes, mettant ainsi au point ce qu'on appelle depuis la gravitation universelle.
    Dans sa fameuse théorie de la relativité générale, Einstein décrit la gravitation, non plus comme une force, qui attire un corps vers un autre, mais comme l'action de corps massifs déformant l'espace-temps.
    La pesanteur est le phénomène par lequel tout corps doté d'une masse tombe à la verticale. Cette chute est liée à la gravité. La pesanteur est donc en partie l'effet de la gravité.
    Si l'on veut être plus complet, la pesanteur est bien le résultat de la gravitation, mais aussi celui des forces qui s'exercent quand le corps est en mouvement.
    La force verticale qui entraîne l'objet vers le bas peut être assimilée au poids de cet objet. Tous les objets tombent à la même vitesse, quelle que soit leur masse.
    Contrairement à la gravité, la pesanteur n'est pas toujours la même sur Terre. En effet, elle est légèrement plus élevée à l'équateur et aux pôles. En ces deux endroits, l'effet de la rotation de la Terre explique ces légères différences.
    La gravité et la pesanteur ne sont pas seulement présentes sur Terre. Elles existent aussi sur la Lune, où elles sont toutefois beaucoup plus faibles. Dans l'espace, les cosmonautes sont même en apesanteur, mais toujours soumis aux effets de la gravité terrestre.

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    • 1 min
    Pourquoi la Corée du sud a-t-elle créé un « soleil artificiel » ?

    Pourquoi la Corée du sud a-t-elle créé un « soleil artificiel » ?

    Plusieurs projets de réacteurs nucléaires sont actuellement à l'étude pour reproduire le processus de fusion nucléaire qui se déroule au cœur des étoiles, et donc du Soleil. D'où le nom de "soleils artificiels" donnés à ces réacteurs.
    Si l'homme maîtrise la fission nucléaire, qui consiste à casser les noyaux de certains atomes, il n'est pas encore parvenu à opérer la fusion nucléaire, dans laquelle des noyaux d'atomes fusionnent. Comme la fission, la fusion nucléaire libère une énergie considérable.
    Mais le processus est en bonne voie. Les ingénieurs sud-coréens viennent de franchir, dans ce domaine, une étape décisive. Pour comprendre de quoi il s'agit, il faut rappeler que la meilleure manière de réaliser cette fusion nucléaire, c'est de créer un plasma.
    Il s'agit d'un état de la matière dans lequel les électrons sont libres. Dans ce cas, les noyaux des atomes peuvent circuler sans entraves et se rencontrer plus facilement.
    Mais, pour obtenir ce résultat, le plasma doit être chauffé à des températures extrêmes. C'est que viennent de réussir les Sud-Coréens, en maintenant à 100 millions de degrés Celsius, durant 48 secondes, le plasma présent dans leur réacteur expérimental, KSTAR, construit en 2008.
    Cette température phénoménale est sept fois plus élevée que celle qui règne dans le noyau du Soleil. Il s'agit là d'une réussite majeure, mais qui ne suffit pourtant pas à assurer la fusion nucléaire.
    Pour y parvenir, il faudrait maintenir la température atteinte pendant au moins cinq minutes. Le Soleil n'a pas besoin de telles températures pour assurer la fusion nucléaire. En effet, la très forte densité de son noyau favorise les chocs, et la fusion, entre les noyaux d'atomes.
    La technique humaine, qui ne bénéficie pas de cet avantage, doit y suppléer par le maintien d'une chaleur très élevée du plasma durant quelques minutes.
    Si la science parvient à maîtriser la fusion nucléaire, elle permettra la production d'une énorme quantité d'énergie propre. Elle est par ailleurs pratiquement sans limites et ne génère pas de déchets radioactifs.

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    • 2 min
    Qu'est-ce que le phénomène météo de la « goutte froide » ?

    Qu'est-ce que le phénomène météo de la « goutte froide » ?

    Depuis le début du mois de mars, le temps est très perturbé sur la France. Cette météo maussade est notamment marquée, sur une bonne partie du pays, par des pluies soutenues et des orages à répétition. Comment expliquer que le printemps tarde autant à s'installer dans notre pays ?
    Le responsable de ce temps dégradé est un phénomène météorologique appelé "goutte froide". Comme son nom l'indique, il s'agit d'une poche d'air froid, qui se maintient au-dessus de nos têtes, à une altitude d'environ 5 400 mètres. Il y règne des températures très basses, comprises généralement entre -20 et -36°C.
    Cette zone d'air froid se détache de la masse nuageuse à laquelle elle appartient, se séparant en quelque sorte de la circulation d'air générale. D'où son nom de "goutte". Sa présence entraîne un conflit de masses d'air entre le sol er les courants d'altitude. C'est dans ce conflit qu'il faut rechercher, en partie, l'origine du mauvais temps qui stagne sur une partie du pays.
    Par ailleurs, ces "gouttes froides" sont des zones de basse pression, associées à un temps très perturbé. Elles attirent les nuages, qui s'enroulent autour de ces poches d'air froid et s'immobilisent. Ainsi bloquées, ces masses d'air génèrent des orages et de fortes précipitations.
    La goutte froide peut surplomber des secteurs très vastes ou s'immobiliser sur une zone beaucoup plus limitée. En fonction de son altitude et de son étendue, ce phénomène peut perturber le temps quelques jours ou plusieurs semaines.
    Le déplacement très aléatoire de ces masses d'air froides rend les prévisions très difficiles. En effet, leur circulation dépend largement du comportement des courants d'air chaud qui les environnent.
    Les habitants des régions concernées ne sont donc pas forcément avertis de la survenue de phénomènes climatiques brefs mais destructeurs, comme de puissantes rafales de vent ou des averses de grêle.
    Même en l'absence de tels événements, une goutte froide peut provoquer d'importants dégâts. En effet, Si elle se maintient longtemps au-dessus d'une région, elle peut se traduire par d'intenses précipitations et même des inondations.

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    • 2 min
    Pourquoi parle-t-on d'un « événement Miyake » ?

    Pourquoi parle-t-on d'un « événement Miyake » ?

    On sait que la Terre est régulièrement frappée par des tempêtes solaires qui se manifestent par l'expulsion de particules se propageant dans l'espace à des vitesses impressionnantes.
    Mais notre planète a été touchée, dans un passé lointain, par des tempêtes cosmiques beaucoup plus puissantes. On les appelle des "événements Miyake", du nom de l'astronome japonais qui les a découvertes.
    Six tempêtes de ce type se seraient abattues sur notre planète au cours des derniers milliers d'années. D'après les scientifiques, un "événement Miyake" pourrait se produire chaque millénaire.
    Des tempêtes cosmiques d'une grande intensité auraient ainsi touché la Terre en 775 et 994 après J.-C. De fait, les scientifiques en ont trouvé les traces dans les glaces de l'Antarctique, mais aussi dans les cernes de croissance des arbres.
    Mais comment se forment ces "événements Miyake" ? Selon les scientifiques, les particules cosmiques émises lors de ces tempêtes pénètrent dans l'atmosphère terrestre et y rencontrent les nombreux atomes d'azote qui sont l'un de ses composants.
    Cette interaction entraîne la transformation de chacun de ces atomes en isotope du carbone, appelé radiocarbone ou carbone 14 (C 14). Rappelons que l'isotope d'un élément chimique, ici le carbone, est un atome contenant autant de protons mais un nombre différent de neutrons.
    Cette collision a lieu dans la haute atmosphère. Le carbone 14 se diffuse ensuite dans l'air et se dépose dans les océans et sur les plantes. Il se fixe également en plus grande quantité sur les arbres, et se retrouve dans les cernes, le carbone 14 servant alors de marqueur pour la datation de ces tempêtes.
    Pour l'heure, les scientifiques ignorent les causes exactes de ces tempêtes. Beaucoup pensaient que leur origine était à rechercher dans les éruptions solaires. Mais il semble que leur source soit beaucoup plus lointaine.
    Si ces tempêtes se produisaient aujourd'hui, elles auraient des conséquences catastrophiques. Elles pourraient en effet gravement endommager les câbles Internet et sous-marins, les lignes électriques à longue distance et d'autres systèmes de communication.

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    • 1 min
    Qu'est-ce que la théorie du satellite Chevalier noir ?

    Qu'est-ce que la théorie du satellite Chevalier noir ?

    Les chercheurs de soucoupes volantes passent une partie de leur temps à scruter le ciel, à la recherche de vaisseaux ou d'objets célestes d'origine extraterrestre.
    Ils ont cru en trouver un dans la photographie d'un curieux objet, en orbite autour de la Terre. Pour les ufologues, aucun doute n'était permis : ce "black knight" ou "chevalier noir", comme ils nomment cet objet céleste, ne pouvait venir que des "aliens". Certains ont même réussi à le dater : cet objet, témoin de l'avance technologique des extraterrestres, aurait environ 13 000 ans.
    Ils sont d'ailleurs persuadés que certaines personnes ont reçu des messages de ce "black knight". À commencer par l'inventeur Nikola Tesla, qui prétendait avoir reçu de curieuses communications en provenance de Mars. Les scientifiques expliquent aujourd'hui qu'il s'agissait sans doute d'un pulsar ou d'ondes émises par un objet en orbite.
    À la fin des années 1920, un ingénieur norvégien, Jorgen Hals, recevait une sorte d'écho immédiat après avoir envoyé des messages radio. Pour certains ufologues, là encore, l'origine de cet écho était toute trouvée : il provenait du "chevalier noir".
    Les amateurs de soucoupes volantes rappellent également la découverte faite par un des premiers chasseurs d'ovnis, en 1954, qui prétendait que l'US Air Force avait repéré des satellites en orbite autour de la Terre, alors qu'aucun pays n'en avait encore lancé. L'un d'entre eux n'était-il pas, déjà, le mystérieux "chevalier noir" ?
    En fait, la réponse apportée par l'agence spatiale américaine est plus prosaïque. Ce mystérieux objet serait une banale couverture thermique. Elle devait être installée sur la navette Endeavour, lors d'une mission de la Nasa, en 1998.
    La couverture devait être mise en place pendant une sortie du vaisseau. Mais l'astronaute qui la tenait l'a laissé échapper. Ses collègues ont voulu garder une trace de cet objet avant qu'il ne se consume en entrant dans l'atmosphère terrestre.
    Ils ont donc pris cette couverture thermique en photo. Un cliché qui continue d'entretenir les fantasmes des ufologues. Considéré comme un débris spatial, l'objet a depuis été classé dans une base de données spécifique.

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    • 1 min

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