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    Fabriquer du papier grâce à des feuilles mortes ?

    Fabriquer du papier grâce à des feuilles mortes ?

    Connaissez-vous Valentyn Frechka ? Ce jeune ukrainien de 23 ans installé à Paris depuis l'invasion de son pays par la Russie en 2022, à tout simplement mis au point un procédé capable de transformer les feuilles mortes en papier recyclable via sa société Releaf Paper, ce qui a attiré l'attention de l'Office européen des Brevets (OEB) qui vient en effet de le sélectionner parmi 550 candidates et candidats pour le Prix du Jeune Inventeur Européen.
    À l'aide d'un traitement à la fois chimique – sans sulfates, sulfites ni chlore – et mécanique (broyage, haute pression et vapeur), Valentyn Frechka est parvenu à produire une tonne de cellulose à partir de 2,3 tonnes de feuilles mortes. À titre de comparaison, dans l'industrie du papier, cette quantité de matière première nécessite l'abattage d'environ 17 arbres d’après l'OEB. De son côté, le Fond Mondial pour la Nature indique que l'industrie papetière exerce une influence considérable sur les forêts de la planète, représentant entre 13 et 15 % de la consommation totale de bois. Ainsi cette solution semble être une alternative tout à fait viable et soutenable pour l’environnement. D’ailleurs, Releaf Paper s’approvisionne auprès des municipalités, et ainsi préserve les arbres, et évite les émissions de gaz à effet de serre liées à la décomposition des feuilles mortes. La société envisage de recueillir prochainement les déchets agricoles tels que les feuilles d'ananas, de bananier ou de manioc, là encore pour produire du papier.

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    • 1 min.
    Un champignon dévoreur de plastique dans le Pacifique ?

    Un champignon dévoreur de plastique dans le Pacifique ?

    Et si les champignons et bactéries étaient nos meilleurs alliés pour dépolluer l'océan ? C’est sur cette piste que travaillent un certain nombre de scientifiques, qui ont en effet identifié des micro-organismes capables de consommer certains types de plastique. La dernière découverte en date s'appelle Parengyodontium album. Il s'agit d'un champignon vivant dans le milieu océanique, comme beaucoup d'autres, sauf que celui-ci semble avoir développé un goût prononcé pour le polyéthylène. En y regardant de plus près, des scientifiques ont découvert que ce micro-organisme était là pour une bonne raison : il se nourrit en fragmentant le polyéthylène, soit le type de plastique le plus abondant aujourd'hui dans les océans.
    En laboratoire, les chercheurs ont même pu quantifier ce processus de dégradation. Ce champignon en question serait ainsi capable de déconstruire les chaînes polymères du polyéthylène et de les minéraliser sous forme de CO2 à une vitesse de 0,05 % par jour, qui à en croire les scientifiques, est un taux de minéralisation plutôt important compte tenu de la taille de ces micro-organismes. Cela signifie-t-il que nous serons bientôt débarrassés de ces masses de déchets qui flottent dans les océans ? Pas vraiment.
    Premièrement parce que la quantité de déchets est bien trop énorme pour que ces minuscules champignons en arrivent à bout dans un temps raisonnable. Rien qu'à lui seul, le vortex du Pacifique Nord représente en effet 80 000 tonnes de plastiques. Deuxièmement, parce que tous les plastiques ne sont pas concernés. Seulement le PE. A noter que pour que cela soit efficace le plastique doit être exposé au soleil, puisque d’après les scientifiques, les UV dégradent déjà partiellement le plastique et aident les champignons à terminer le travail et à métaboliser le carbone issu de la fragmentation. Seuls les plastiques flottant en surface sont donc concernés dans ce processus.

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    • 2 min
    Des plantes biotechnologiques dépolluantes ?

    Des plantes biotechnologiques dépolluantes ?

    Connaissez-vous Neo Px ? Il s’agit d’une plante dite « biotechnologique » capable de purifier l'air intérieur, aussi appelé « végétal à super pouvoirs ». D’après Lionel Mora, cofondateur de la start-up Neoplants que je cite « c'est l'équivalent de 30 plantes d'intérieur ordinaires. Elle capture, élimine et recycle certains des polluants les plus nocifs que l'on peut trouver chez soi » fin de citation.
    Pour l’historique, c’est il y a environ 5 ans que Lionel rencontre Patrick Torbey, docteur en édition du génome, lequel rêvait de créer des organismes vivants je cite « avec des fonctions ». La collaboration semblait alors évidente. Je cite, « il y avait des plantes autour de nous, et on s'est dit que la fonction la plus puissante qu'on pourrait leur ajouter, c'est de purifier l'air » fin de citation. Et clairement, le produit trouve rapidement du succès. Je cite, « on fait le maximum pour envoyer le plus de plantes possibles toutes les semaines, mais ce n'est pas assez pour répondre à la demande pour l'instant » fin de citation. La start-up implantée près de Paris a commencé fin avril à commercialiser son premier produit aux États-Unis, où elle a obtenu l'agrément des autorités. Un premier marché particulièrement propice puisque de nombreux Américains ont déjà des purificateurs d'air chez eux.
    À noter que même sans vivre dans une ville à la circulation automobile dense, l'air intérieur peut être deux à cinq fois plus pollué que l'air extérieur selon l'agence américaine de protection de l'environnement, essentiellement à cause des composés organiques volatiles, ces polluants émis lors de la combustion du bois ou du pétrole par exemple. Et d’après la start-up, ouvrir les fenêtres ne suffit pas, car ces molécules sont émises en continu par de nombreux solvants comme les colles et peintures, meubles et murs des maisons et bureaux où l’on passe la grande majorité de notre temps.
    Alors concrètement, Neo Px n'absorbe pas elle-même les COV. Elle est vendue -- minimum 120 dollars -- avec des sachets de poudre, suffisamment pour six mois, qui contiennent un microbiome qui colonise les racines de la plante, son terreau et ses feuilles. C'est ce microbiome qui « absorbe les COV, afin de s’en servir pour faire grandir la plante, qui elle est essentiellement là pour créer un habitat naturel indispensable. Par la suite, Neoplants compte produire des plantes génétiquement modifiées, dont le métabolisme ferait directement le recyclage. Et à plus long terme, elle espère s'attaquer à des problèmes liés au réchauffement climatique, en augmentant la capacité des arbres à capter le CO2, et en développant des semences résistantes à la sécheresse. Une vision qui a déjà séduit Google, aujourd’hui l’un des principaux investisseurs de la start-up.

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    • 2 min
    Quels impacts pour l’arrivée du phénomène La Nina ?

    Quels impacts pour l’arrivée du phénomène La Nina ?

    La Nina est le phénomène qui succède à El Nino. Si ce dernier provoque des records de chaleur, la Nina elle, devrait provoquer des baisses de températures entre août en novembre d’après l’organisation météorologique mondiale (OMM). Dans le détail, El Niño et La Niña sont des phénomènes océaniques à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. Plus précisément, La Nina a d'abord pour conséquence le refroidissement à grande échelle des températures de surface des océans dans le centre et l'est du Pacifique. Ce refroidissement influe ensuite sur les températures à l'échelle mondiale.
    D’après Météo France que je cite, La Nina « favorise des conditions plus sèches sur le Moyen-Orient et le sud des États-Unis tandis que l’Indonésie, l’Australie orientale, le nord de l'Amérique du Sud et l'Inde subissent généralement un excédent de précipitations » fin de citation. De son côté, la NOAA l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique a déjà incorporé la Nina dans ses prévisions pour la saison 2024 des ouragans dans l'Atlantique nord, qui doit commencer début juin. Une saison qui s'annonce "extraordinaire", avec quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus, selon la NOAA. L'OMM rappelle aussi que les neuf dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, malgré l'effet de rafraîchissement engendré par une longue présence de La Nina, qui s'est étalée de 2020 au début de 2023. Clairement, le réchauffement climatique engendré par les activités humaines ne se résoudra pas uniquement avec l’apparition de ces phénomènes naturels comme La Nina.

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    • 1 min.
    Un ciment « zéro carbone » pour tout révolutionner ?

    Un ciment « zéro carbone » pour tout révolutionner ?

    La production du ciment dans des fours à très haute température est généralement obtenue en brûlant des énergies fossiles comme le charbon. Avec cette méthode utilisée depuis 200 ans environ, le secteur représente environ 8 % des émissions de CO2 de l'humanité, soit plus que le transport aérien et le transport maritime réunis. En réponse, une équipe d'ingénieurs de l'université de Cambridge a publié fin mai dans la revue Nature une méthode permettant selon eux de produire du béton de qualité industrielle à partir de vieux ciment.
    La découverte de ces ingénieurs s'inspire de la méthode de recyclage déjà éprouvée de l'acier, qui utilise des fours électriques. En utilisant du ciment usagé provenant de chantiers de démolition, l'équipe a aussi obtenu du béton de qualité, sans forte pollution. Je cite l’un des coauteurs de cette étude, Julian Allwood, également contributeur des rapports du Giec, « il s'agit d'un projet extrêmement intéressant... Je pense qu'il aura un impact énorme […] C'est une innovation de très faible rupture, qui nécessite peu de changements et peu de coûts supplémentaires pour les entreprises » fin de citation.
    Concrètement, si les fours sont alimentés par des énergies bas carbone, cette technique permettrait de produire du béton sans pollution massive. Le ciment émet du CO2 lors de la combustion destinée à chauffer le calcaire et l'argile à 1 450 °C afin d'obtenir le « clinker », liant essentiel du ciment. La réaction chimique elle-même génère du CO2 en plus, pour le coup difficile à éviter. Au total, environ 14 milliards de mètres cubes de béton sont coulés chaque année dans le monde, et la quantité devrait augmenter avec le développement économique et l'urbanisation de pays. Pour l'heure, les nombreux efforts pour produire du « ciment vert » se sont avérés trop coûteux ou difficiles à déployer à grande échelle.
    Etude : https://www.nature.com/articles/s41586-024-07338-8

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    • 2 min
    Des serveurs informatiques remplacés par des cellules cérébrales ?

    Des serveurs informatiques remplacés par des cellules cérébrales ?

    L’entreprise FinalSpark vient de lancer ce qu’elle appelle sa « neuroplateforme », un service informatique en ligne où les serveurs sont remplacés par des cellules cérébrales humaines. Bon, si l'idée d'utiliser des cerveaux humains comme ordinateurs a été beaucoup explorée dans la science-fiction, elle est aussi de plus en plus étudiée dans le monde réel. Evidemment, il ne s'agit pas de cerveaux complets, mais je cite « d'organoïdes cérébraux », donc des amas de cellules humaines créés à partir de cellules souches.
    Certains ingénieurs avaient déjà tenté de créer des ordinateurs avec ces organoïdes, comme l'université de l'Indiana à Bloomington, ou encore l’université Johns-Hopkins, mais c’est finalement FinalSpark qui est allé le plus loin en créant carrément une offre de cloud computing basée sur ces organoïdes cérébraux. Pour 500 dollars par mois, il est possible d'utiliser le langage de programmation Python pour interagir avec quatre organoïdes, chacune composée d'environ 10 000 cellules cérébrales humaines, sur les 16 organoïdes disponibles.
    Dans une interview datant du mois de décembre 2023, Fred Jordan, l’un des cofondateurs de FinalSpark expliquait utiliser deux méthodes différentes pour la stimulation des organoïdes, avec des électrodes ou de la dopamine. D’après lui, l'avantage des organoïdes cérébraux est d'avoir une consommation beaucoup plus faible que les puces électroniques. Selon l'entreprise, les neurones vivants consomment jusqu'à un million de fois moins d'énergie. Cette bio-informatique est donc mise en avant comme une solution pour lutter contre le changement climatique. Une neuroplateforme pourrait notamment servir à entraîner les intelligences artificielles qui sont de plus en plus complexes et gourmandes en énergie, évitant ainsi la pénurie mondiale d’électricité prédite par Elon Musk. Reste désormais à savoir si les performances sont au rendez-vous.

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    • 2 min

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