36 solutions contre l'épuisement

Alicia Mimm
36 solutions contre l'épuisement

Découvrez ici les podcasts du site 36 Solutions Contre l'Épuisement dans lequel Alicia (psychologue et psychothérapeute) propose chaque semaine des informations et des techniques concrètes pour que chacun puisse trouver ses propres ressources pour un mieux être au quotidien ;) Musique du Podcast: Swell - On a train

Episodes

  1. 08/07/2021

    l’AI-CNV une écoute au service de nos émotions

    Table des matières * La CNV face à l’épuisement * L’AI-CNV Dans cet article de la rubrique des techniques à piocher, je vous propose de découvrir de quelle manière la pratique de la CNV et l’écoute de nos émotions avec une oreille avisée, peut permettre de trouver l’apaisement. Voici une technique possible parmi les nombreuses présentes sur ce blog. Libre à vous de vous sentir attiré ou non par cette approche. Cela est en fonction de votre sensibilité et de votre cheminement personnel. La CNV face à l’épuisement La CNV peut être un outil et/ou un art de vivre. Elle peut jouer un rôle de prévention de la survenu: * du Burn-out professionnel, * du Burn-out parental * et de tout autre type d’épuisement émotionnel tel que les épuisements par accumulation. La Communication NonViolente (CNV) comme « manière d’être en relation » a été créée par le Docteur en psychologie et Psychologue Clinicien Marshall B. Rosenberg dans les années 70. Elle demeure aujourd’hui une référence pour comprendre et résoudre la plupart de nos conflits (internes ou relationnels). Lors de l’une de mes spécialisations (dans l’accompagnement au Burn-out Parental) j’ai vécu la belle surprise de voir préconiser cette approche par des spécialistes du domaine (Profs. Isabelle Roskam & Moïra Mikolajczak) pour soutenir la récupération de nos ressources. Il en va de même dans l’accompagnement du Burn-out Professionnel dans lequel la mise en évidence des besoins, la compréhension des émotions et l’accueil de ce qui se vit en nous, s’avèrent de précieux alliés accessibles grâce à la CNV. « Quand nous nous sentons mal, la présence d’une personne en contact avec notre souffrance n’a pas de prix. Il est d’ailleurs étonnant de constater l’effet qu’elle produit sur nous. Cela ne résoudra pas notre problème, mais, ce type de lien rend plus doux notre cheminement vers une solution. »« Etre vraiment soi, aimer pleinement l’autre ! » de Marshall B. Rosenberg. La CNV peut nous permettre de résoudre des conflits, d’apprendre à mieux se connaitre, à mieux se comprendre. Nous allons le voir maintenant, lorsque ce processus est accompagné par un professionnel spécialisé en accompagnement individuel, la CNV peut aider à apaiser des blessures du présent et du passé. L’AI-CNV L’AI-CNV est une manière d’utiliser la CNV qui vise à offrir: * une écoute sincère et bienveillante, * un espace où déposer ce que l’on a sur le coeur, * recréer une relation de soi à soi plus respectueuse et harmonieuse, * explorer les possibilités de développer des relations à autrui qui nourrissent nos propres besoins tout en tenant compte de ceux des autres. « Avec le processus CNV les critiques, accusations, jugements sont traduits en faits, sentiments et besoins afin de permettre, au delà des mots, de clarifier les intentions, d’être entendu dans les besoins fondamentaux, de trouver par soi-même des solutions,

    34 min
  2. 08/03/2021

    Connaître le besoin d’alimentation, d’hydratation et d’élimination

    Table des matières * Besoin d’alimentation, d’hydratation et d’élimination, pourquoi y veiller ? * Ces besoins au regard de la fatigue émotionnelle * Des illustrations pour conscientiser nos besoins d’alimentation, d’hydratation et d’élimination * les stratégies de l’alimentation, de l’hydratation et de l’élimination * Observez comment vous vivez ces besoins * A vous de jouer ! Aujourd’hui, dans la rubrique « les besoins en bref » je vous propose de découvrir quelques notions sur les besoins d’alimentation, d’hydratation et d’élimination à travers la prévention de l’épuisement. Une introduction pour identifier nos besoins, apprendre à les conscientiser et être à leur écoute pour prendre soin de soi. Et pour la suite … rendez-vous dans mes accompagnements en ligne ! 😉 Besoin d’alimentation, d’hydratation et d’élimination, pourquoi y veiller ? Manger sainement et s’hydrater suffisamment sont des besoins nécessaires à notre survie: * Notre organisme a besoin d’un apport suffisant pour se réchauffer et avoir de l’énergie pour nous mettre en mouvement.* En parallèle nous avons nécessité d’éliminer régulièrement les déchets qui résultent du fonctionnement de notre organisme. C’est ce que l’on appelle le besoin d’élimination. Il est important de veiller à ces besoins indépendamment d’une situation de fatigue ou d’épuisement.  * Il est intéressant, lorsqu’on évoque cette notion de besoin d’alimentation, d’hydratation et d’élimination, d’avoir en conscience que le stress et la fatigue influencent nos capacités digestives. Ces besoins au regard de la fatigue émotionnelle Plus il y a de stress et de fatigue plus notre digestion est difficile. Ainsi il est important de veiller à garder une alimentation saine, c’est-à-dire celle qui va apporter des vitamines et des éléments bénéfiques à notre corps, de veiller à ce que ce soit des produits de qualité, frais, et d’éviter les aliments trop complexes à digérer. Il est important de garder cela à l’esprit également sachant que notre stress et notre fatigue nous pousse à nous jeter sur des aliments riches en sucre et en graisse.  Des illustrations pour conscientiser nos besoins d’alimentation, d’hydratation et d’élimination Voici les illustrations que j’utilise pour m’entraîner à rester consciente de ces besoins.  J’ai deux types de cartes inspirantes pour illustrer ces besoins :

    11 min
  3. 10/05/2020

    Mon syndrome de l’imposteur

    Vous arrive-t-il de vous dire que vous ne méritez pas telle ou telle réussite ? Que vous n’êtes pas à votre bonne place parce que vous pensez ne pas être légitime ? Que vos proches ou vos collègues de travail finiront un jour par découvrir que vous n’êtes pas aussi fort ou aussi intelligent que ce qu’ils pensent ? Cet article vous intéressera si vous pensez ou avez pensé cela à un moment de votre vie … car il est possible que vous ayez développé un syndrome de l’imposteur. Pour découvrir en quoi cela consiste, comment savoir si c’est votre cas et comment y remédier je vous propose de lire ce qui suit : C’est quoi le syndrome de l’imposteur ? Lorsqu’on emploie généralement le terme « imposteur » on admet qu’il correspond à un individu qui trompe ceux qui l’entourent (sa famille, ses amis ou ses collègues). L’imposteur use potentiellement d’une ou plusieurs fausses identités et met des qualités et des capacités en avant alors qu’il ne les possède pas réellement. L’usage courant de ce terme rapproche donc l’imposteur du manipulateur ou du menteur. Toutefois, lorsqu’on parle de syndrome de l’imposteur, il n’est pas du tout question de cela ! Ce syndrome a été identifié par les psychologues Pauline Rose CLANCE et Suzanne Ament IMES en 1978. Il a ensuite été défini par P. R. CLANCE (psychologue clinicienne et professeur de psychologie clinique à la Georgia State University) dans les années 80. Définition du terme Selon les chercheurs dans ce domaine, ce syndrome se définit par : * Une impression de tromper; * Attribuer sa réussite à des causes externes (comme la chance, le hasard, les relations, …) et nos échecs à nous même; * La peur d’être démasqué. Le syndrome de l’imposteur amène la personne à vivre dans le doute quant à ses capacités, à sous-estimer les valorisations d’autrui à son égard ainsi que tout autre signe extérieur qui soulignerait sa valeur. Avec ce syndrome on a l’impression de vivre avec une sorte de «masque » comme l’explique P. R. CLANCE (1985): « le masque d’une identité en opposition avec ce qu’ils ont l’impression de vivre ». De ce fait on vit dans la crainte d’être démasqué ! « On dirait que plus je m’améliore, plus mon sentiment d’inadéquation augmente et je me dis: n’importe quand, quelqu’un pourrait se rendre compte que je suis une totale imposture et que je ne mérite rien de tout ce que j’ai fait ».Emma WATSON, Actrice. Citation in « Traiter la dépréciation de soi » par Kevin Chassangre et Stacey Callahan. Syndrome de l’imposteur, une maladie ? Le syndrome de l’imposteur n’est pas une maladie au sens clinique et diagnostique du terme. Cependant c’est un syndrome réel considéré par les psychologues comme « un obstacle au bien-être ou à l’expression de son véritable potentiel ». En France, il existe un très grand nombre d’appellations différentes pour nommer le syndrome de l’imposteur (exemples : sentiment d’imposture, de fraude perçue, imposteur névrotique, complexe de l’imposteur, syndrome de l’imposteur, etc…). Cela crée du flou malgré le fait que sa description soit claire. De ce fait la notion nous paraît vague et reste méconnue . « 62 à 70 % de la population générale douterait un moment ou un autre au cours de sa carrière de la légitimité de son statut, de son succès ».Pauline Rose CLANCE. D’après les recherches,

    48 min
  4. 29/03/2020

    Ce bon vieux journal !

    Vous pouvez aussi écouter cette article via le podcast du blog en cliquant simplement sur « play » dans le lecteur ci-dessus 😉 Il y a des personnes qui confient chaque jour la moindre de leur pensée, leur expérience de vie, dans les pages de leur journal quand d’autres n’auront sans doute jamais osé écrire une ligne de crainte d’en perdre leur virilité: « Tenir un journal ? C’est pour les petites filles ! ». Et puis il y a ceux et celles qui en ont tenu un, quelques jours, quelques années, avant de le laisser prendre la poussière sur une étagère ou au fond du tiroir de leur table de nuit. Je me rappelle bien ! Les miens ont eu des couvertures enfantines, un champ de tournesol, un clown pastel dans le décor d’une chambre d’enfant, puis plus sobre en avançant en âge, en cuire et relié. Ensuite est venu le temps des écrans, une application qui ne m’a pas inspiré longtemps et finalement des pages de notes. Quelques feuilles volantes par moment. Je n’ai jamais réussi à m’y astreindre régulièrement et en y repensant je donnerais beaucoup pour recommencer de zéro et tout noter ! Et vous ? Avez vous déjà tenu un journal ? A quoi ressemblait-il ? Des effets bénéfiques Si vous avez suivi la semaine 2 du défi du cordonnier, vous avez pu lire les effets bénéfiques engendrés par l’écriture et la prise de note. J’avais en effet abordé la puissance de ces notes pour alléger l’esprit et éviter une partie de la charge mentale. Cette semaine on va parler de l’une des formes d’écriture: le journal. Avec cette technique ancestrale, nous avons la possibilité de susciter chez nous un allègement de l’esprit mais également des opportunités de réflexion, davantage de clarté, la possibilité de se replonger dans notre passé, des pistes de compréhension, etc … Après quelques points d’histoire et d’apports scientifiques afin de mieux comprendre comment l’utilisation d’un journal fonctionne, nous verrons ensemble comment nous l’approprier, ou nous le réapproprier, afin d’en faire, à notre tour, notre compagnon de route. Chers diaristes Le diariste est le nom que l’on donne aux personnes qui tiennent un journal personnel. Ce terme on le retrouve à la fois de l’ancien mot français « diaire » (registre des évènements de la vie quotidienne d’une institution religieuse) et du terme anglais « diarist » (auteur d’un journal intime). L’utilisation d’un journal provient de divers domaines (diaire pour l’institution religieuse, journal de bord pour la navigation, journal de guerre, …) c’est donc un outil très ancien qui revêt, de près ou de loin, plusieurs utilisations et objectifs différents. L’utilisation dont je vais vous parler aujourd’hui ressemble d’avantage à la forme du journal tel qu’il se développait à la fin du XIXème siècle. Après une période où l’on utilisait le journal comme un outil éducatif ou spirituel (journal de bon comportement, de bonnes actions), certaines personnes ont commencé à l’utiliser sous sa forme actuelle: un recueil daté de pensées, de réflexions et d’évènements du quotidien. Il existe également un journal dont l’objet est « littéraire » ou « artistique ». Un support à travers lequel leur auteur transmet ces mêmes éléments personnels et créatifs mais avec l’intention que d’autres le lisent. On parle alors de journal « extime » ou de « journal personnel ». Cet article concerne le journal « intime ». Celui qui est caché ou secret.

    32 min
  5. 22/03/2020

    Quand ça chamboule tout

    Cette semaine comme les autres, j’ai à cœur de transmettre de l’espoir, de la bienveillance et des pistes de ressources. En situation de crise on est tous à flux tendu, on est peut être déjà éreinté, on part au quart de tour à la moindre étincelle, bref nos émotions ont souvent le dessus. Je n’ai toujours pas la solution idéale et générale puisque cela n’existe pas, ou qu’il en existe parfois 36 et que cela dépend de qui nous sommes et de ce que nous vivons. Pour autant, je fais ma part comme le ferait le colibri de l’histoire (à voir en fin d’article). Dans ce que je transmets ici chacun de nous saura de quoi il pourra et voudra se saisir. On essayera ici de comprendre quel impact ce type de crise peut avoir sur notre psychisme, puis je vous laisserai piocher parmi quelques réflexions et techniques de bien-être. Si l’article est trop long pour vous, écoutez le podcast ci-joint. Comment une crise nous impacte Une crise est définie en psychologie comme « un changement brusque et décisif dans le cours d’un processus » (Cf. biblio de fin d’article). Cela peut être, par exemple, une maladie individuelle ou une perte brutale, ou encore une crise d’ampleur générale comme l’effondrement d’une institution, une crise sanitaire, une guerre, etc… La crise est vécue comme un point de rupture et peut aussi être associée à la sensation d’une menace vitale. Cette sensation est différente d’une personne à l’autre. Cette crise peut nous laisser quelques temps dans la sidération, comme sans mot et sans pensée. C’est une fois que l’on reprend nos esprits que l’on peut y reconnaitre la sensation de perturbation, le sentiment de dépression, etc… Lorsqu’il y a crise, il y a aussi pour nous, mise en place de moyens d’actions visant à notre survie … ça vous dit quelque chose ? Lorsqu’on observe, soi ou les autres, ayant des comportements inhabituels et souvent démesurés (agressivité et assaut des magasins d’alimentation, …) faisant bondir notre représentation du civisme. Et oui, la crise induit en nous le déclenchement d’une alarme qui agit sur notre cerveau archaïque (reptilien) car la crise génère de l’angoisse. Face à cette angoisse nous ne réagissons pas tous de la même manière. Pour éviter le chaos ce sont alors les ressources externes (environnement proches, êtres chers, institutions, société, … ) qui permettront de réguler les débordements. La crise est difficile à vivre car nous sommes des êtres qui ne pouvons vivre sans équilibre. Tout bouleversement amène notre corps et notre cerveau à rechercher de l’équilibre en tout moment et pour cela nous allons puiser dans nos ressources internes et externes les moyens d’y arriver (physiologie, psychologie et sociologie). C’est insupportable à vivre ? Si la crise dépasse les limites de notre personne (par exemple lors d’une crise sanitaire ou sociale) alors nous avons la difficulté supplémentaire de ne pas trouver facilement nos repères directes ou nos ressources habituelles et le vécu en est alors décuplé. Il nous faudra alors mobiliser les ressources adéquates pour réguler notre état et retrouver un certain équilibre. Pour cela, l’être humain a divers actions possible: modifier son comportement, utiliser ses systèmes de défenses (le recourt à l’humour et le fait de transformer la situation en occasion de créer du beau ou de s’ouvrir à l’altruisme en font partie), s’extraire de la situation, … dans tous les cas la crise amènera le changem...

    1 hr
  6. 26/01/2020

    Arrêtons de lutter !

    Cette semaine on fait une pause ! Une étape nécessaire au sujet de la fatigue. Mon article est volontairement court même si l’on pourrait faire des tartines bien consistantes sur ce sujet. J’ai décidé de faire un texte concis et de vous proposer une technique qui ne vous demande pas d’outil particulier et qui ne prend pas de temps de mise en place. Dormir comme un bébé J’observe ce matin Valentin, 6 mois, dans la section des bébés de la crèche. Visiblement il est très fatigué … que croyez-vous qu’il a fait ? Je précise qu’il venait de boire son biberon. Il est donc reput … Il est entouré de personnes avec lesquelles il a créé un lien de confiance et un sentiment de sécurité. Va-t-il essayer de lutter contre la fatigue ? Est-il en train de se dire qu’il n’est pas bon de ressentir de la fatigue? Pourrait-il penser qu’il lui faut lutter ou dépasser ses limites ? Croit-il qu’il y a un intérêt à ne pas se laisser emporter dans les bras de Morphée ? Aucun suspense : il reste sur son tapis douillet, allongé sur le dos. Il respire le doudou que l’auxiliaire de puériculture lui a posé près de l’épaule. Il bouge encore légèrement ses petits bras, puis laisse ses yeux se fermer, et il s’endort. Regarder aussi le chat: il a chassé toute la nuit et a certainement réussi à attraper quelques souris. Ou bien s’est-il simplement amusé à sauter d’arbre en arbre ou de visiter quelques balcons. Quoi qu’il en soit, le chat fatigué s’endort, lui également. Dans quel cas le bébé et le chat ne s’endormiraient-il pas lorsqu’ils sont fatigués ? Certes, dans les situations où ils se sentent menacés dans leur intégrité, en situation d’insécurité ? Mais en sécurité et apaisés, ils dorment ! Arrêter de lutter contre sa fatigue c’est accepter ses signaux et apprendre à en tenir compte pour ménager sa santé physique et psychologique. Un grand nombre de situations d’épuisement est dû à la méconnaissance des signes de la fatigue ou au comportement de déni par rapport à celle-ci. Fatigue : des signaux à entendre Le message de cette semaine est qu’il n’y a rien d’autre à faire que de vivre la vérité de notre fatigue dans le moment présent. Que nos ressentis soient agréables ou désagréables, ce sont eux qui doivent nous permettre de prendre mieux soin de nous. J’en ai parlé dans l’article sur les émotions que vous trouverez ici, les émotions et ressentis désagréables sont des sortes d’alarmes qu’il est important d’écouter. Les signes de la fatigue (psychologique et physique) sont à entendre de la même façon. A vous de jouer ! Ce qui me semble important aujourd’hui c’est de mettre en lumière la tendance que nous avons parfois à occulter ce qui se passe en nous. A taire ce que l’on ressent de désagréable, quitte à être dans le déni complet de notre tristesse, notre colère, ou notre fatigue. Car pour lutter contre la fatigue émotionnelle il est crucial d’accepter qu’elle puisse exister. Par exemple, il est nécessaire … * d’éprouver le ressenti désagréable de perte de nos moyens, * de sentir et d’accepter que l’on ne trouve plus nos mots parce que notre cerveau crie sa saturation, * ou de sentir et d’accepter nos pertes de mémoire, notre frustration ou notre abattement à ne pas nous s...

    11 min
  7. 12/01/2020

    De bonnes résolutions sans fatigue

    J’ai reçu un mail d’Olivier Roland du blog « Devenez meilleur » (dont voici un article intéressant Qu’est-ce que le respect ?) m’invitant à participer à un événement inter-blogueurs sur les résolutions de début d’année: « Votre meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions« . J’avoue que ce rituel de culture populaire, qui veut que chacun choisisse une liste de décisions pour chaque début d’année afin de reprendre motivation et contrôle de sa vie, m’a toujours assez fasciné. C’est à la fois une coutume qui m’a été léguée par ma mère et pour laquelle j’ai toujours porté de l’attention, mais c’est également un acte qui m’a toujours apporté beaucoup de fil à retordre. Table des matières * Avantages et inconvénients * Des résolutions adaptées à soi * En finir avec les listes interminables * Prioriser en fonction des choix de vie * Dédramatiser au maximum * Une réalisation visible * L’écrire * Le tableau de réalisation * A vous de jouer ! Avantages et inconvénients Je ne sais pas pour vous, mais il me semble qu’écrire ou formuler ses résolutions pour la nouvelle année peut être une grande bouffée d’inspiration et de bien-être : cela permet de se pencher sur notre vie, son sens, nos priorités, nos choix, … C’est une occasion de susciter du renouveau et faire le bilan de l’année écoulée. Mais en contrepartie, il peut y avoir un deuxième effet « Kisscool »: une motivation qui baisse dans le mois qui suit, créant une chute de la confiance en soi concernant notre capacité à tenir les engagements et donc des ruminations, désolations, reproches et autres victimisations en tout genre. Bref, plus les années passent et plus ma manière de me réapproprier ce rituel s’améliore. En fait je ne fais rien de compliqué, j’adapte ce rituel à ma singularité. Je le modèle en fonction de qui je suis. Je vous livre ici où j’en suis de cette réflexion et de quelle manière je vous propose de vivre cette période de formulation des résolutions. Nous verrons ensemble de quelle manière nous pourrions continuer à y penser au long de l’année. Des résolutions adaptées à soi La première astuce est pour moi d’adapter précisément nos résolutions à notre personnalité. Par exemple, sachant que je peux avoir tendance à ruminer si je ne tiens pas mon engagement, je formule ma résolution de manière qu’elle ne puisse pas me donner cette occasion de ruminer : Je formule donc une résolution qui semble facile à tenir et qui ne comporte pas d’enjeu majeur sur la confiance en soi. Par exemple: « cette année je penserai davantage à prendre du repos ». Dans cet exemple, le fait de ne pas y parvenir certains jours ne serait pas vécu comme un échec. Donc elle pourra continuer de m’accompagner tout au long de mon année comme une petite voix d’un petit Jiminy Cricket. De plus, j’évite les résolutions qui ont une échéance ou des mesures fixes sur lesquelles je pourrais avoir tendance à vouloir m’évalue...

    14 min
  8. 04/08/2019

    Pourquoi ce blog a failli ne pas exister ?

    Découvrez cet article sous forme de Podcast en cliquant ci-dessus sur Play. Vous pouvez aussi faire un clic droit ici et cliquer sur « télécharger » pour écouter directement le Podcast sur votre appareil 😉 D’où vient ce blog ?   C’est important dans un blog d’écrire quelques lignes sur les raisons de l’existence de ce dernier. C’est important car vous avez besoin de comprendre la démarche pour vous intéresser à ce que j’écris et pour faire confiance dans ce que je raconte. C’était donc évident que cet article ferait partie des premiers.   Je suis psychologue clinicienne, je rencontre des personnes soumises à la fatigue et à l’épuisement à différents degrés, sous toutes ses formes. Un jour en crèche, j’ai rencontré une mère, pour un rendez-vous qui devait concerner son enfant. Il s’est avéré qu’on a parlé essentiellement d’elle durant une heure et demie. Cette jeune maman était visiblement au bout de ses forces. Elle était en bataille juridique avec un ex compagnon, en conflit avec ses propres parents. Elle menait de front, travail et éducation de ses deux jeunes, très -très- jeunes enfants.   À la fin de l’entretien elle me dit : “ça m’a fait du bien de vous parler. Mais maintenant je vais rentrer chez moi, qu’est-ce que je dois faire pour arriver à m’en sortir ?”   Dans le cadre de la crèche, je peux seulement rencontrer des parents deux ou trois fois, pour faire le point. Ça fait partie du “deal” avec la direction. Je peux orienter ces personnes vers un professionnel à l’extérieur, pour qu’elles puissent avoir un suivi psychologique si besoin. Pour cette maman bien sûr, l’orientation vers l’extérieur était nécessaire. La suite était donc logique, mais pour moi, une chose manquait malgré tout dans ce déroulement.   Des situations trop fréquentes   Ces dix dernières années, j’ai reçu plusieurs dizaines de témoignages de personnes et de professionnels (de l’aide à la personne, en crèche, en maison de retraite, en établissement médicosocial, …) qui présentaient la même détresse : la fatigue, émotionnelle et/ou physique, l’épuisement, les prémices d’un Burn-out parfois, professionnel ou parental.   Très touchée par ces situations je me suis documentée davantage, sur la fatigue sous toutes ses formes, les symptômes, les syndromes, les causes, les facteurs aggravants, etc. Nombre d’ouvrages existent sur le sujet et les études le montrent, dans notre société l’épuisement touche un nombre de personnes considérables:   L’étude de “l’institut national du sommeil et de la vigilance” montre en 2017 que la moitié des Français déclarent ressentir du stress avec un retentissement sur leur sommeil et, selon eux, les plus touchées seraient les femmes “chez lesquelles le stress ressenti est accru”.  Chez les jeunes 88% des 15-24 ans ressentent de la fatigue durant la journée. Il n’y a pas à ce jour de statistiques officielles concernant le Burn-out ou l’épuisement émotionnel en France, mais on peut lire de nombreuse études alarmantes concernant les facteurs favorisant cet épuisement (stress, troubles du sommeil, …) : Par exemple, une étude Malakoff Médéric en 2016 écrit que 43 % des salariés se sentent stressés et 67 % considèrent leur travail comme nerveusement fatigant. Offrir un peu plus   A la petite échelle de mon travail, au contact des personnes victimes d’épuisement émotionnel, je peux faire mon possible pour les écouter, les accompagner le temps qu’il m’est accordé, les orienter si nécessaire vers leur médecin généraliste, un psychothérapeute, un psychologue ou un psychiatre selon leur degré de fatigue. Toutefois, je reste frustrée de ne pas pouvoir aider davantage que lors d’un simple entretien.

    22 min
  9. 26/07/2019

    3 livres qui ont changé ma vie

    Des livres qui peuvent changer une vie ? Dans cet article, je partage avec vous trois des livres qui ont contribué à changer ma vie. Ils ont modifié ma façon de percevoir mon métier, ma relation aux autres et la vie en générale. Pour commencer, l’initiative de cet article provient de l’évènement inter-blogueurs “Les 3 livres qui ont changé votre vie” proposé par le site Des livres pour changer de vie sur lequel on peut trouver beaucoup de résumés de livres divers et très enrichissants. J’ai ajouté pour vous, pour deux de mes partages ci-dessous, le lien direct vers leur résumé plus complet sur le site d’Olivier Roland. Bonne lecture ! Il faut dire, j’ai un peu hésité sur le choix final car je lis beaucoup, et plusieurs ouvrages m’ont permis de « changer », d’évoluer. J’ai choisi de vous présenter trois livres qui ont impacté à la fois ma vie personnelle et mon travail: * Un livre qui renverse les pratiques d’une des plus grandes institutions françaises. * Un autre qui bouscule nos habitudes: celles que l’on prend sans s’en rendre compte, emporté dans le tourbillon du métro, boulot, dodo. * Le dernier qui bouleverse ma manière de vivre avec les autres et avec moi-même au quotidien. Voici donc ces ouvrages, que je vous propose ici de découvrir par le filtre de mon expérience. Le mieux étant de vous faire votre propre idée de votre côté. En effet je suis d’avis qu’un même livre ne parle pas de la même façon à tout un chacun. Selon moi cela dépend de notre vécu, nos expériences, nos connaissances préalables, notre disponibilité à entendre, notre fatigue, … Un même livre, lu à des moments différents de notre vie n’aura pas la même saveur, ni le même impact.  Il a bouleversé ma manière de vivre avec les autres et avec moi-même au quotidien. “les mots sont des fenêtres, ou bien ce sont des murs” : L’auteur, Marshall Rosenberg est un psychologue américain qui a vécu de 1934 à 2015. Il a été sensibilisé au cours de sa vie à la violence entre les êtres humains. Lui-même victime de violence depuis son enfance, il s’est astreint à en comprendre l’origine. Ainsi, au fil de ses découvertes et de son parcours, il a créé une approche de la communication qui permet aux hommes de mieux vivre ensemble. La Communication Non Violente. Une méthode qui assure une écoute des besoins et des émotions de soi et de l’autre. Dans cette façon de communiquer, personne ne se sent lésé, tout le monde y trouve son compte. D’ailleurs j’ai moi-même découvert ce livre à une période de ma vie personnelle et professionnelle où j’avais besoin de mettre du sens sur la violence de certaines interactions avec mon environnement. Je l’ai relu plusieurs fois depuis. Il est devenu un pilier de ma compréhension de la communication et des relations. Dans ma recherche de lutte contre l’épuisement émotionnel, il offre une grille de compréhension des échanges vécus comme désagréables, agressifs, voire violents. Il aide à nous comprendre nous-même, dans nos ressentis et notre manière de les exprimer. Enfin, sans en dévoiler davantage, je peux ajouter que les principes de la Communication Non violente (CNV) offre de multiple manière de créer du lien, là où parfois on le pensait impossible, mais aussi de restaurer des relations abîmées par le temps et les épreuves, et que l’on croyait à jamais perdues. Un formidable outil dans les gestions des conflits. Cliquez ici pour lire plus de commentaire de lecteurs sur ce livre. Il bouscule mes habitudes. Celles que je prends sans m’en rendre compte, prises dans le tourbillon du métro, boulot, dodo. a href="https://amzn.

    17 min

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