Studio 56

Avec le dérèglement climatique et l’impact des activités humaines, de plus en plus de personnes vont voir leur environnement familier changer radicalement.  Dans Solastalgie, nous partons à la rencontre de celles et ceux qui vivent déjà ces bouleversements.  Dans des lieux d’une grande beauté, accessibles ou reculés. Des endroits vulnérables, abîmés, mais aussi résilients.  Dans cette série documentaire de la journaliste et documentariste Flora Trouilloud, nous racontons ces lieux magiques et aimés, pour en garder la trace, avant qu’ils ne disparaissent.

C’est le coup de fil que l’on redoute. “Papa est à l’hôpital, il ne va pas bien du tout”. L’appel qui pétrifie car il nous rapproche d’une de nos plus grandes craintes : celle de la mort. Dans le podcast “Mortel”, Taous Merakchi (plus connue sous le pseudo de Jack Parker) brise le tabou qui entoure la faucheuse en partant de sa propre fascination pour le sujet et de son histoire personnelle. "Mortel" est une production Nouvelles Écoutes.

Juliette vient de fêter ses 40 ans. Elle vient aussi de se faire virer de son job d'animatrice de supermarché, dernier d'une longue liste de "petits boulots temporaires" qui ont finalement duré vingt ans. Le moment est venu de faire le bilan peu glorieux de sa vie : un mari perché, deux ados sans pitié, un bébé pas vraiment désiré et pas beaucoup d’euros dans la tirelire. Bon. Soyons honnête, ses rêves de gosse sont très très loin. Elle aimerait se dire qu'il est temps d'accomplir quelque chose, mais il est surtout temps de trouver de l’argent. Tout bascule lorsque, au pied du mur, Juliette postule auprès d’une entreprise de téléphone rose. Et si c’était l’aventure de sa vie ?

Dans « Juste Avant », un documentaire en 7 épisodes, sortie le 1er décembre 2019, Ovidie questionne la façon dont on éduque une adolescente quand on est mère et féministe, à travers une série de conversations avec sa fille de 14 ans. Les échanges mère-fille s’entrecroisent avec les témoignages des proches et les réflexions sur sa propre construction.

Si vendre des photos de vos pieds pouvait remplir votre frigo, est-ce que vous sauteriez le pas ? Des millions de posts accompagnés du hashtag #feetpic inondent Instagram quotidiennement. Une multitude d'internautes proclame avoir trouvé un filon d’or et gagner des milliers d’euros en vendant simplement des photos de leurs pieds. Sur le papier, comment résister ? Mais peut-on vraiment devenir riche en faisant commerce de ses pieds ? Angèle Marrey et Jennyfer Arduin, deux amies de longue date, ont décidé de se lancer dans l’aventure. Mais ce qui n'était au départ qu'une expérience anodine a rapidement pris une tournure beaucoup plus sombre. Naviguant entre le fétichisme et le harcèlement en ligne, "On a vendu des photos de nos pieds" est une exploration immersive, signée Nouvelles Écoutes, qui entraîne dans les profondeurs insoupçonnées d'internet.

Presque 10 ans après la première Manif pour tous, Rozenn Le Carboulec raconte dans « Au Nom du fils » l’histoire d’Augustin, 19 ans, qui se qualifie lui-même de « rescapé ». Alors qu’il était enfant, Augustin a été conduit par ses parents à plusieurs rassemblements de ce mouvement s’opposant à l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. Il ignorait, à ce moment-là, qu’il manifestait contre ses propres droits. Après deux séries "Quouïr" consacrées respectivement au coming out et à l’homoparentalité, ce nouveau podcast « Au Nom du fils » explore à travers six épisodes documentaires le cheminement d’Augustin et décrypte les impacts d’une éducation catholique, homophobe et hétéronormée sur l’enfant et l’ado qu’il a été, avec une saison qu’il entrevoit comme une thérapie. La sienne, celle d’autres « rescapé·e·s ». Celle de sa famille, aussi, que l’on entendra à travers les voix de sa mère et de ses sœurs. Et celle de nombreuses autres personnes LGBTQI+, dont certain·e·s interviendront pour donner leur vision d’une période qui les a marqué·e·s.