En pratique | Comment traduire sans trahir
Comment travaillent les traductrices et traducteurs ? Pour l’ouvrage de Nii Ayikwei Parkes, « Tail of the blue bird », Sika Fakambi a fait face à plusieurs défis. Ce récit, proche du roman policier, situé dans un village ghanéen, se caractérise par une grande diversité linguistique et narrative. Dans cet épisode pratique, Laélia Véron décortique, avec Sika Fakambi et la traductologue Claire Placial, ce travail de traduction récompensé par plusieurs prix. Quel est le rapport entre les maisons d’éditions et les traductrices·eurs? Quelles idées Sika Fakambi a-t-elle voulu transmettre avec la traduction du titre ? Comment s’adapter, quand on traduit, à des nouveautés et des différences de langue dans un même texte ? LES INVITÉES Sika Fakambi, traductrice littéraire (fiction, poésie, théâtre), lauréate des prix Baudelaire et Laure Bataillon 2014 pour “Notre quelque part” (Zulma, 2014) traduction de “The Tail of the blue bird” de Nii Ayikwei Parkes. Claire Placial, maîtresse de conférence en littérature comparée, spécialiste d’histoire et de théorie de la traduction et la voix de Nii Ayikwei Parkes LES RECOMMANDATIONS La reco de Claire Placial : la filmographie de la réalisatrice franco-israélienne Nurith Aviv et en particulier “Traduire”, sorti en 2011. La reco de Sika Fakambi : le film “La Femme aux cinq éléphants” de Vadim Jendreyko, sorti en 2010. La reco de Laélia : le livre en quatre tomes “Histoire des traductions en langue française”, collectif (éd. Verdier, 2019) RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE Les travaux de Claire Placial Le blog “Langues de feu” https://languesdefeu.hypotheses.org/ (les traducteurs et l'esprit des langues. Tours de Babel et glossolalies) “‘Je suis noire mais/et belle’ : parcours d’une métraduction biblique dans l’exégèse et la littérature”, Quaderna, 4, 2018, https://quaderna.org/wp-content/uploads/2018/12/PLACIAL-Je-suis-noire-maiset-belle-DEF-1.pdf Avec Ch. Chaudet, article-manifeste sur l'enseignement de la littérature en traduction en littérature comparée https://www.fabula.org/colloques/document6611.php “Notre quelque part, un roman de Nii Ayikwei Parkes traduit par Sika Fakambi : la multiplication des lieux romanesques contre le ‘point de vue de nulle part’” https://sflgc.org/acte/claire-placial-notre-quelque-part-un-roman-de-nii-ayikwei-parkes-traduit-par-sika-fakambi-la-multiplication-des-lieux-romanesques-contre-le-point-de-vue-de-nulle-part/ Les travaux de Sika Fakambi Gail Jones, Pardon, traduit par Sika Fakambi, (Mercure de France, 2008) Zora Neale Hurston, Mais leurs yeux dardaient sur Dieu, traduit par Sika Fakambi (Zulma, 2018) Sonia Sanchez, Prochain arrêt le Bronx, traduit par Sika Fakambi (L'Arche, 2019) Rebecca Elson, Devant l'immense, traduit par Sika Fakambi (L'Arbre de Diane, 2020) Autres références Tiphaine Samoyault, Traduction et violence, (Seuil, 2020) Henri Meschonnic, Poétique du traduire, Verdier, (Lagrasse, 1999) Laure Bataillon, Traduire, Ecrire, (Arcane 17, 1991) Entretien de... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.