C dans l'air

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast 🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

  1. Fabienne Delahaye - "Made in France": Oui, mais à quel prix?

    4 HR AGO

    Fabienne Delahaye - "Made in France": Oui, mais à quel prix?

    C dans l'air l'invitée du 9 novembre : Fabienne Delahaye, fondatrice et présidente du salon du Made in France, dont la 12e édition se tient à la porte de Versailles, à Paris, jusqu'à lundi.Le salon du Made in France a ouvert ses portes hier, dans un contexte économique plutôt morose. Avec 1.000 entreprises venues exposer la qualité et le savoir-faire du "fabriqué en France", le salon mise sur l'international. Cette année, des acheteurs étrangers sont conviés pour aider nos fleurons et pépites français à s'exporter, qu'il s'agisse de marques de mode, de décoration, de cosmétiques ou alimentaires. Si le salon connait un succès grandissant, le contexte économique est des plus moroses. Le déficit commercial de la France est abyssal, et les annonces de faillites d'enseignes et de fermeture d'usines s'enchainent. Ces derniers jours, Michelin annonçait la fermeture prochaine de deux sites, à Cholet et à Vannes. Le défi est donc de taille, alors que la réindustrialisation de la France est une priorité affichée du gouvernement. Une conjoncture incertaine en France, mais aussi à l'international, avec l'élection du président Trump aux Etats-Unis, qui a promis d'augmenter les droits de douane de 10%. Or, l'attente de "Made in France" est grande dans le monde. Selon une enquête OpinionWay pour CCI France parue le mois dernier, 96% des Chinois et 78% des Américains aimeraient consommer davantage de produits français. Fabienne Delahaye, fondatrice et présidente du salon du Made in France, reviendra sur le succès du salon du Made in France, qui pour sa 12è édition accueille 1.000 exposants et attend 100.000 visiteurs en quatre jours. Un salon qui se tient dans un contexte difficile. "Je crois que cette année l'enjeu est encore plus considérable", affirme Fabienne Delahaye, pour qui les entreprises françaises doivent être encore plus aidées lorsqu'elles veulent exporter. "Importons moins en consommant français, et exportons plus français, un produit fabriqué en France crée trois plus d'emplois qu'un produit 'made in ailleurs'", affirme-t-elle, en appelant à entrer dans un "cercle vertueux". 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    11 min
  2. Guerre en Ukraine : que va faire Trump ? - L'intégrale -

    16 HR AGO

    Guerre en Ukraine : que va faire Trump ? - L'intégrale -

    C dans l'air du 9 novembre - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ?Tous les regards se portent sur l'Ukraine depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Les conséquences de son retour à la Maison blanche devraient en effet être grandes. Durant sa campagne, le milliardaire a affirmé que la guerre, avec lui, serait « réglée en 24h ». Trump a notamment menacé de supprimer l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine. Zelensky a toutefois salué sa victoire tout en espèrant une paix « juste ». Les deux dirigeants et Elon Musk se sont appelés jeudi. Mais la crainte reste de voir Donald Trump forcer l’Ukraine à négocier avec la Russie dans des conditions très favorables à Moscou. De son côté, Vladimir Poutine a finalement félicité Donald Trump alors qu'il n'avait pas prévu de le faire au vu des relations tendues depuis le début de la guerre. En attendant la guerre continue et, en Ukraine, des lycées militaires ouvrent un peu partout le territoire. De nombreux jeunes intègrent ces établissements pour se préparer à la guerre. C dans l'air est allé dans l'un de ces lycées, à Poltava, à l'est du pays. Pendant ce temps, au Moyen-Orient, Benjamin Netanyahou se réjouit du retour de Trump. Le président-élu américain est un allié clé pour Israël et encouragera l'état Hébreu à maintenir la pression sur Gaza et sur le Liban. Les deux dirigeants, qui se sont entretenus cette semaine ont aussi « discuté de la menace iranienne ». Le jour de l'élection américaine, Netanyahou a de surcroît limogé son ministre de la défense pour des raisons politiques, « un calcul millimétré » selon plusieurs commentateurs. Alors, que va faire Trump pour l'Ukraine ? Comment les jeunes Ukrainiens perçoivent-ils la guerre après mille jours de conflit ? Quelles conséquences aura l'élection de Trump dans la situation au Moyen-Orient ? Les experts :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesNICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie / NEI – IFRI (Institut Français des Relations Internationales) PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    1h 4m
  3. Patricia Allémonière - Supporters agressés: Israël sous tension

    1 DAY AGO

    Patricia Allémonière - Supporters agressés: Israël sous tension

    C dans l'air l'invitée du 8 novembre avec Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ Patricia Allémonière, est grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.Hier à Jérusalem, un incident diplomatique a eu lieu en marge d'une visite du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Selon lui, des policiers israéliens sont entrés "armés" et "sans autorisation", sur un site religieux appartenant à la France, l'Eléona, situé sur le Mont des Oliviers. "Cette atteinte à l'intégrité d'un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j'étais pourtant venu cultiver avec Israël, dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix", a dénoncé M. Barrot devant la presse. Deux gendarmes français ont été empoignés par les autorités israéliennes, et embarqués, avant d'être relâchés. Une vidéo montre l'un d'eux criant :"ne me touchez pas". L’ambassadeur israélien à Paris a été convoqué.Ce n'est pas la première fois que des situations tendues ont lieu dans ces domaines nationaux français. On se souvient de Jacques Chirac, en octobre 1996, qui s'en était pris aux forces de l'ordre israéliennes. "Do you want me to go back to my plane and to my country (Voulez-vous que je retourne dans mon avion et dans mon pays)", avait-il lancé aux forces de l'ordre israéliennes, sur le chemin le menant à l'église Sainte-Anne, dans une scène de rue très tendue. Nouvelle situation conflictuelle entre un président de la République française et les autorités israéliennes en janvier 2020, lorsque la visite d'Emmanuel Macron avait été marquée par une bourculade devant la basilique Sainte-Anne, et un coup de sang du président. Ce nouvel incident a lieu alors que les relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou sont tendues, dans le contexte du conflit au Proche-Orient. Des tensions qui pénètrent le monde du football. Alors que la France doit accueillir la match France -Israël jeudi prochain, le député Louis Boyard demande l'annulation de la rencontre, tout comme des associations pro-Palestine. Le match aura bien lieu au Stade de France, a annoncé Bruno Retailleau. Hier soir, cette fois-ci lors d'un match de Ligue Europa entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv, à Amsterdam, des supporteurs israéliens ont été violemment agressés. 5 personnes ont été blessées et 62 interpellées, des avions ont été affrétés par Israël pour rapatrier les supporters.Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem, reviendra sur le statut des enclaves françaises en Israël. Elle nous expliquera l'origine des tensions qui y ont eu lieu, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, jusqu'à l'incident diplomatique d'hier. Elle analysera aussi les relations actuelles entre la France et Israël, marquées par les conflits à Gaza et au Liban. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    11 min
  4. Michelin, Auchan… la vague des plans sociaux ? - L'intégrale -

    1 DAY AGO

    Michelin, Auchan… la vague des plans sociaux ? - L'intégrale -

    C dans l'air du 8 novembre - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ Qui est responsable du dérapage des finances publiques ? C’est la question à laquelle vont tenter de répondre les membres de la commission des finances du Sénat qui ont lancé une mission d'information, avec une série d'auditions d'anciens ministres. Elles ont débuté jeudi 7 novembre avec Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie pendant sept ans, parti de Bercy le 21 septembre dernier en laissant derrière lui un déficit public bien plus grave qu’annoncé. En 2024, le déficit de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale devait en effet initialement revenir à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB). Il risque en réalité d’atteindre 6,1 % du PIB. Soit un décalage équivalent à plus de 50 milliards d’euros. Alors que s’est-il passé ? Devant les sénateurs, Bruno Le Maire a réfuté toute dissimulation ", ni "volonté de tromperie" sur les comptes publics. Il y a eu "une grave erreur technique d'évaluation des recettes dont nous payons le prix " a affirmé l’ex-patron de Bercy, assurant qu’à compter du moment où il l’a su il a été alerté, proposé et procédé aux corrections nécessaires : gel et annulation de crédits, hausse des tarifs d’électricité, etc… Mais quand au printemps il a réclamé un collectif budgétaire, à savoir une loi rectificative, pour 15 milliards d’euros d’économies supplémentaires, il s’est heurté au refus d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal. L’ancien ministre de l’Économie a également accusé le Premier ministre, Michel Barnier, de ne pas avoir pris les décisions nécessaires depuis son arrivée à Matignon. "Si toutes les mesures que nous avions préparées avec Thomas Cazenave avaient été mises en œuvre sans délai (…) elles auraient permis de contenir le déficit pour 2024 à 5,5 % sans augmentation d'impôts" a affirmé Bruno Le Maire.Auditionné ce vendredi, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a défendu son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, jugeant "scandaleux" le "procès politique, médiatique" qui lui est fait et saluant son "obsession de désendetter la France". Il a également affirmé avoir pris des "décisions fortes" quand il était à Matignon pour juguler le dérapage du budget. Toutefois, ses déclarations n’ont pas plus convaincu la commission des finances du Sénat que Bruno Le Maire et Thomas Cazenave. Ainsi Jean-François Husson, le rapporteur général du budget au Sénat, n’a pas adhéré à la version de l’ancien Premier ministre, pointant du doigt une série d’annonces sur des "dépenses nouvelles" pour "l’agriculture", "la santé", sur "les aides d’urgences à la filière bio", "le versement du chèque énergie", "sur l’Ukraine"… "Ça part complètement en sucette, a-t-il lancé. Quand il y a un écart de 50 milliards en 9 mois, c’est une forme d’indigence et un manque de rigueur dans la tenue de nos comptes".Les auditions vont se poursuivre au Sénat mais aussi à l’Assemblée nationale où la commission des finances va également changer, pour un temps, de dimension et enquêter pendant plusieurs semaines sur "les causes" de "la variation" et des "écarts des prévisions fiscales et budgétaires". Parallèlement dans l’hémicycle les députés poursuivent l’examen du Budget 2025, qui prévoit de ramener le déficit public à 5 % du PIB, alors que plusieurs voyants sont au rouge pour l’économie française et que les mauvaises nouvelles se multiplient sur le front de l’emploi. Ainsi les groupes Auchan et Michelin viennent tous les deux d’annoncer des plans sociaux particulièrement importants. Le géant français du pneu a en effet indiqué à ses salariés la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1 254 salariés. Quand chez Auchan, ce sont pas moins de 2 400 emplois qui

    1h 4m
  5. Europe, Iran, Russie... Que va faire Trump? - L'intégrale

    2 DAYS AGO

    Europe, Iran, Russie... Que va faire Trump? - L'intégrale

    C dans l'air du 7 novembre - Europe, Iran, Russie... La bascule TrumpÉlu 47e président des États-Unis, Donald Trump va faire son retour à la Maison-Blanche en janvier prochain, grâce à une victoire sans appel face à Kamala Harris. Hier soir, devant des militants en larmes à Washington, la candidate démocrate a reconnu sa défaite et a promis "d'aider" le républicain et son équipe pour réaliser "une transition pacifique du pouvoir". Joe Biden a également appelé Donald Trump pour le féliciter pour sa victoire et préparer la transition, ce que le milliardaire n’avait pas fait il y a quatre ans. Le président démocrate "s'adressera à la nation" ce jeudi 7 novembre, à 17 heures, heure de Paris. Il devrait délivrer un message d’apaisement après une campagne très violente qui a laissé un pays fracturé et de nombreux Américains inquiets. À l’étranger, l’élection de Donald Trump a été saluée par la plupart des chancelleries dans le monde, tout en suscitant également de nombreuses inquiétudes notamment en Europe, devant les menaces formulées par le milliardaire ces derniers mois. Au cours de cette campagne, marquée par la violence verbale et les excès, Donald Trump a montré qu’il n’a pas changé de personnalité, qu’il entendait être imprévisible mais aussi qu’il allait relancer la guerre la commerciale en renforçant le protectionnisme américain. Donald Trump a notamment promis de lancer un plan visant à imposer des droits de douane généralisés sur tous les produits fabriqués à l'étranger et entrant aux États-Unis. Il entend également favoriser les industries nationales de combustibles fossiles et se retirer (à nouveau) de l'Accord de Paris alors que l’année 2024 sera certainement l’année la plus chaude jamais enregistrée selon les prévisions de l’observatoire européen Copernicus.Mais ce sont surtout les questions de défense, l'Ukraine et l'OTAN qui sont cœur des préoccupations des Européens aujourd’hui. Donald Trump a ouvertement menacé de revoir, voire de supprimer, l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine et s'est vanté d'"encourager" la Russie à faire "ce qu'elle veut" avec les membres de l'OTAN qui n'atteignent pas les objectifs de dépenses dans l’Alliance. C’est dans ce contexte que les dirigeants européens, dont la plupart des membres de l'Union européenne, sont réunis ce jeudi à Budapest pour une réunion dominée par une question : comment faire face à Donald Trump ? Un sujet qui pourrait susciter bien des divisions dans une Europe déjà fragilisée et divisée, où les dirigeants issus des droites nationales et d’extrême droite ne cachent pas leur satisfaction de voir Donald Trump revenir à la Maison-Blanche, à commencer par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’un de ses interlocuteurs privilégiés.En ouverture de ce sommet européen, Emmanuel Macron a évoqué ce jeudi un moment "décisif" pour les Européens. "Ce moment, c'est celui où l'on décide d'agir, de défendre nos intérêts nationaux et européens en même temps, de croire dans notre souveraineté et autonomie stratégique", a affirmé le président de la République, appelant les Européens à ne pas "déléguer pour l'éternité" leur sécurité aux Américains. "Au fond, la question qui nous est posée : 'Voulons-nous lire l'histoire écrite par d'autres, les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois en termes technologiques ou commerciaux ? Ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?'", a interrogé le chef de l’Etat.Alors Donald Trump va-t-il mettre l’Europe en difficulté ? Quelles conséquences pour l’Union européenne, l’Ukraine et le Proche-Orient ? Critiquant régulièrement l'administration Biden pour sa gestion du conflit, Donald Trump espère la fin de la guerre au Proche-Orient d'ici la date de son investiture, le 20 janvier 2025. Une situation qui, sel

    1h 4m

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast 🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

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