Les 4 Vérités

Les 4 Vérités Podcast

Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

  1. 1 DAY AGO

    Gouvernement Barnier, hausse des impôts, tensions avec l'Elysée... Olivier Marleix est l'invité du 19 septembre 2024

    Toujours pas de nouveau gouvernement et la situation se tend de plus en plus. Mercredi 18 octobre, la réunion qui devait se tenir à Matignon entre Michel Barnier et les ténors de la droite a finalement été reportée. De l’auto côté, les machinistes ne cachent pas leurs réserves et demandent des clarifications quant à la ligne politique de Michel Barnier. « Je fais confiance à Michel Barnier. Ce qui fait sa force, c'est d'être au-dessus des partis », réagit, Olivier Marleix, député droite républicaine d’Eure-et-Loir, invité des 4 Vérités, jeudi 19 septembre 2024, sur France 2. Et les tensions seraient également vives avec l’Elysée. Dans la même journée, une rumeur, depuis démentie, annonçait même une démission du nouveau Premier ministre. « La saison pour laquelle il a été choisi par le Président de la République, c’est sa capacité d’écoute pour tous les Français, son envie de respecter le suffrage des Français. Il essaye de constituer un gouvernement qui traduit cette volonté de respect, d’écoute. Je l’invite à ne pas être l’otage des chefs de partis », précise l’élu. Toujours selon les rumeurs, le président de la République aurait refusé une première liste de noms proposée par Michel Barnier. En cause ? Une liste trop à droite pour l’Elysée composé principalement des ténors des Républicains. Une situation qui fait mouche quand LR n’a remporté que 47 députés lors des dernières élections législatives. « Cela ne m’a pas échappé que les Républicains n’ont pas gagné ces élections législatives. (…) Je fais confiance à Michel Barnier pour faire un gouvernement équilibré qui exprime à la fois sa détermination et son ouverture. Il a montré que la porte était ouverte, malheureusement à gauche, certains sont toujours les otages de Monsieur Mélenchon », précise-t-il qui alerte sur la « crise politique » que traverse la France. « Le but est de trouver un gouvernement qui puisse tenir ». Impôts, budget, immigration… Michel Barnier doit-il clarifier ? Parmi les points de litige : l’augmentation des impôts suggérée par Michel Barnier lors de sa prise de fonction. Il se dit favorable à plus de « justice fiscale ». Invité sur France 2, mercredi 18 septembre, Gérald Darmanin a été clair: « hors de question d’appartenir à un gouvernement qui augmente les impôts ». La veille, l’ex Premier ministre, Gabriel Attal avait également demandé en urgence une réunion à Matignon pour avoir plus de précisions sur le sujet. « C’est une rumeur lancée par Gérald Darmanin pour lui permettre de la commenter », affirme Olivier Marleix. « Tout le monde est ouvert à plus de justice fiscale mais on a bien compris que les impôts c’était le problème et non la solution ». Un nouveau gouvernement pourra-t-il être trouvé d’ici la fin de la semaine ? « Je ne sais pas. C’était le calendrier annoncé par le Premier ministre. Je lui fais confiance », réaffirme Olivier Marleix.

    11 min
  2. 1 DAY AGO

    Possibilité d’une hausse d’impôts ? Gérald Darmanin est l’invité du 18 septembre 2024

    Depuis sa nomination, le 5 septembre 2024, Michel Barnier le nouveau Premier Ministre, rencontre différents partis afin de composer son gouvernement. Les Républicains, le groupe parlementaire dont il est issu, fera forcément partie du choix, ainsi que les partis du centre. A priori, aucune personnalité de gauche n’a souhaité participer à ce nouveau gouvernement situé à droite, en dehors de Ségolène Royal. Mercredi 18 septembre, Gérald Darmanin doit rencontre le nouveau Premier ministre avec Gabriel Attal. Suite à leur rencontre précédente, samedi 14 septembre, Gérald Darmanin aurait déclaré : « Michel Barnier m’a dit qu’il allait augmenter les impôts. », ce qui avait été démenti par Matignon. Ce matin, dans les 4V, le ministre démissionnaire réfute cette version : « Je n’ai pas l’habitude de raconter mes échanges avec qui que ce soit. » Avant cette rencontre, le camp présidentiel s’est mis d’accord. « Nous avons un certain nombre de demandes. », indique l’ex-occupant de l’hôtel Beauvau. Celui qui va redevenir député se positionne contre un gouvernement qui augmenterait les impôts. Gérald Darmanin rappelle que depuis sept ans, le camp de la majorité n’a pas cessé de les baisser. « Moi, j’ai supprimé la taxe d’habitation. », rappelle-t-il. La Macronie a également supprimé mes cotisations, les impôts sur les sociétés et l’impôt sur la fortune. Néanmoins, le bilan économique est mitigé. Le gouvernement sortant laisse une dette record : 110,6 % du produit intérieur brut (PIB). La dette publique française a particulièrement augmenté depuis 2007, où elle ne représentait que 66 % du PIB. « On n’a pas tout fait bien dans la majorité du président de la République, c’est sûr », reconnait le ministre démissionnaire. Toutefois, Gérald Darmanin est formel : « Il ne faut pas casser cette machine économique ». Même si ça ne concerne surtout que les grandes entreprises ? « L’impôt, c’est la facilité », martèle l’élu du nord. Quelle place pour le camp présidentiel dans le gouvernement de Michel Barnier ? Interviewé dans Le Parisien le 17 septembre, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, soutient le contraire : « Il faudra lever le tabou sur les hausses d’impôts ». Pour réduire, la dette de la France, il faut « combiner réduction des dépenses et certaines mesures fiscales », certifie-t-il. Malgré tout, Gérald Darmanin, ainsi que tous les députés du camp du président et des LR, se sont engagés à ne pas augmenter les impôts. Le député de Tourcoing assure que la baisse d’impôts a permis de faire baisser le chômage dans sa ville. Bien que des dissensions existent entre les LR et le camp présidentiel, Emmanuel Macron a demandé à Michel Barnier d’être un Premier ministre de rassemblement, « et je sais qu’il va réussir à le faire », indique l’ancien de l’hôtel Beauvau. « Nous nous sommes prêts à rentrer dans cette union pour le pays. », affirme l’ancien ministre de l’Intérieur. Mais fera-t-il partie de ce gouvernement ? Gérald Darmanin est formel : « Je souhaite retourner au Parlement.(...) Je ne suis pas candidat à un poste ministériel. »

    11 min
  3. 2 DAYS AGO

    Gouvernement Michel Barnier, retour à Bercy... Eric Woerth est l'invité du 17 septembre 2024

    Plus de 10 jours après la nomination de Michel Barnier à Matignon, la composition du nouveau gouvernement se fait attendre. Et les rumeurs vont bon train. David Lisnard, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez… Les ténors de la droite ne cachent pas leurs ambitions. « Il y a toujours plein de rumeurs dans ce domaine là », souligne Eric Woerth qui assure de son côté que « personne ne l’a contacté ». Invité des 4 Vérités ce mardi 17 octobre sur France 2, le député Ensemble pour la République de l’Oise se dit favorable à un gouvernement « assez large et équilibré ». L’ancien ministre des Finances et du budget pourrait-il faire son retour à Bercy ? Son nom circule en tout cas parmi les prétendants. « Aujourd’hui il faut passer à l’opérationnel », affirme l’ancien ministre qui « regrette le refus des socialistes de discuter sur certains sujets ». Selon les prévisions, le déficit public pourrait atteindre les 5,6 % du PIB en fin d'année, très loin des prévisions initiales. Un défi de taille attend donc le prochain gouvernement. « La crise est passée par là mais l’économie est repartie. On est sur un bon chemin dans le domaine de l’économie, la réindustrialisation et de l’emploi », explique l’élu. « Le pays doit se transformer et cela passe notamment par l’investissement tout en maîtrisant la dette ». Selon lui, cela passe ainsi par la maîtrise de la « dépense publique ». « On a plein de pistes mais il faut passer à l’acte », assure-t-il. « Ce n’est jamais simple ». Sur la réforme des retraites qui prévoit le départ de l’âge légal à 64 ans, Michel Barnier a dit qu’il était prêt à rouvrir le débat. « Il fallait le faire. Il y a eu beaucoup d’efforts pour faire ça. Mais il faut faire très attention à conserver une trajectoire de carrière et de formation », souligne Eric Woerth. Gouvernement : la droite fait monter les enchères Lundi 16 septembre, le nouveau Premier ministre a reçu trois ténors des Républicains : Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez et Gérard Larcher. Avec seulement 47 députés élus aux dernières élections législatives, les Républicains pourraient bien prendre les rênes du futur gouvernement. « LR a toute sa place au gouvernement et il aurait dû l'avoir depuis deux ans. C’est un parti charnière. Il joue un rôle fondamental. S’il n’y pas LR, il n’y a pas de coalition », affirme le député, qui souhaite des « gens d’expériences qui soient capables de faire fonctionner leur ministère tout de suite, et être capables d’arbitrer les projets suffisamment transformateurs et bien pour les Français ».

    10 min
  4. 4 DAYS AGO

    Budget : l'ultimatum de E.Coquerel et C.de Courson - Éric Coquerel est l'invité des 4V du 16 septembre 2024

    L’installation de Michel Barnier à Matignon n’est pas une mince affaire. En effet, le nouveau Premier ministre doit faire preuve d’une extrême prudence et de beaucoup de diplomatie pour parvenir à réconcilier les forces politiques du pays. Affilié au ministère des Affaires étrangères sous Jacques Chirac, ancien négociateur en chef du Brexit… C’est un tout autre défi qui attend désormais le favori d’Emmanuel Macron. Ce dernier se heurte à la résistance de la gauche, qui voit sa nomination comme un affront supplémentaire, une rupture définitive avec le gouvernement. La pression est montée d’un cran sur le nouveau Premier ministre, sous le coup d’un ultimatum lancé par Éric Coquerel. Le président de la commission des Finances a bien l'intention d’aller toquer à la porte de Matignon pour se procurer les lettres plafonds, des documents extrêmement sensibles pour constituer le budget. Et le député LFI ne ménage pas ses efforts pour mettre le gouvernement devant ses responsabilités : « Il faut qu’on ait ses lettres de plafond, il faut qu’il nous dise aujourd’hui le budget. C’est aujourd’hui qu’on lui demande sa réponse sinon, avec Charles de Courson, nous irons demain à Matignon » alerte notre invité. Une décision sans appel suivie de part et d’autre de l’échiquier politique : « Il y a une loi organique constitutionnelle qui fixe le fait que nous ayons le document budgétaire fin juillet. Rendez-vous compte du nombre de semaines de retard. Je sais qu’Emmanuel Macron a tendance à s’essuyer sur la représentation nationale » assène le député LFI. Pour le président de la commission des Finances qui a le nez dans les comptes, la situation présentée est alarmante pour la Cour des comptes. Avant la dissolution, l’ancien ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, demandait 15 voire 20 millions d’euros de ratification sur le budget. Une chasse aux économies drastiques sur laquelle ne s’aligne pas Éric Coquerel qui refuse de tailler dans le budget pour redresser la situation. « Quand vous avez une période de reflux de l’activité économique comme c’est le cas aujourd’hui […] quand vous baissez les dépenses publiques, ça a un effet récessif. C’est une question d’équilibre. Les dépenses publiques c’est aussi des recettes » explique notre invité. Ce dernier déplore la politique macroniste qui « profite aux plus riches » : « Les 500 plus grandes fortunes de France ont vu, sous Emmanuel Macron, leur patrimoine passer de 20 à 45% du PIB ». Et si la solution se trouvait dans les recettes des super-profits comme le scande depuis des années La France Insoumise ? C’est en tout cas le parti d’Éric Coquerel : « Si on reprend cet argent, on peut réduire à terme le déficit mais en plus on pourra investir en matière de bifurcation écologique, d’éducation, de santé. Beaucoup de domaines où l’on sait que la France pâtit aujourd’hui » poursuit notre invité.Impôt, retraite… Quid de la reprise de Michel Barnier ?La nomination de Michel Barnier à Matignon divise. Pas un jour ne s’écoule sans que la gauche n’étrille le nouveau Premier ministre, pourtant rodé à l’exercice, dont les débuts semblent plus difficiles qu’il y a quelques années. Après s’être attiré la foudre des Écologistes en faisant campagne pour la chasse, Michel Barnier continue de faire l’objet de toutes les crispations. Capable de rassembler pour les uns, stricte prolongement de la politique macroniste pour les autres… Le programme de cet ancien négociateur en chef est loin de faire l’unanimité. Pourtant, ce dernier tente de se rapprocher de la gauche en faisant quelques appels du pied à certaines personnalités à l’instar du maire de Saint-Ouen ou Olivier Le Foll. Tous sans exception sont restés sourds à ses avances. « C’est un grand gouvernement de perdants […] ce qui m’intéresse c’est le programme et c’es

    9 min
  5. 5 DAYS AGO

    L’après JO en Seine-Saint-Denis : Stéphane Troussel est l’invité du 14 septembre 2024

    Y aura-t-il un avant et un après JO dans le 93 ? tout au long de l’été, la Seine-Saint-Denis a été le territoire hôtes de jeux, accueillant de nombreuses épreuves olympiques et paralympiques. Membre du parti socialiste, dont il est porte-parole, président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis depuis 2012, et invité des 4 vérités, Stéphane Troussel se réjouit que le département limitrophe de Paris ait pu se montrer « tel qu’il est, loin des caricatures habituellement déversées sur ce territoire et ses habitants. » À la suite de cette période intense, la Seine-Saint-Denis gardera en héritage nombre de souvenirs, mais aussi d’infrastructures installées pendant les Jeux, comme le village Olympique. Existe aussi une volonté de rééemploi de certains matériaux. Le sable des épreuves de beach volley sera par exemple récupéré afin de contribuer à la construction d’un parc des sports à la Courneuve, les ballons du cécifoot sera réutilisé dans les équipements du parasports, etc. Début septembre, Anne Hidalgo, maire de Paris, a annoncé le maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel. Malgré la polémique engendrée, Emmanuel Macron lui a donné raison, félicitant sa décision dans une interview accordée au Parisien le 13 septembre. De son côté, la Seine-Saint-Denis est également candidate à la récupération de ces anneaux. Sur France 2, Stéphane Troussel a ainsi révélé être « en discussion » pour récupérer ces anneaux. Réponse bientôt ! La Seine-Saint-Denis s’apprête-t-elle à de grandes transformations ? Malgré cette vitrine extraordinaire dont la Seine-Saint-Denis a bénéficié pendant deux mois, la région ne soufrerait-elle pas encore de certains maux non résolus : transports difficiles, délinquance plus élevée que dans d’autres départements ? L’invité des 4 vérités indique en effet que les Jeux n’ont pas non plus fait de miracle et que persistent en effet certains problèmes. « Pour nous, les Jeux sont un moment de bascule, pas un aboutissement », souligne Stéphane Troussel. Le but ? Aller vers un nouveau rôle de la Seine-Saint-Denis dans l’Ile de France, aussi bien au niveau du sport, que des transports, que des établissements scolaires. « On est devant une décennie de transformations ! » se réjouit l’élu. Pour lui, les Jeux Olympiques ont aussi pu être l’illustration que la présence d’une forme de police de proximité qui « renseigne, rassure, prévient » est efficace. À l’heure actuelle, les milliers de policiers mobilisés pour les JO ne sont pas restés mais sont la preuve que « ça peut fonctionner quand on y met les moyens. » Après des mois d’atermoiements, Emmanuel Macron a nominé Michel Barnier comme premier Ministre de la France. Si un temps, le nom de Bernard Cazeneuve avait été évoqué, Stéphane Troussel n’est pas surpris que l’homme de gauche n’ait finalement pas accédé à Matignon. « Il n’était pas dans la continuation de la politique économique d’Emmanuel Macron », résume-t-il. Comme élu local, le membre du Parti socialiste a l’habitude de « travailler avec tous les gouvernements. » Mais ça ne m’empêche de contester la politique si je pense qu’elle est inefficace et injuste, et je crains malheureusement, compte tenu des orientations de Michel Barnier, que ce ne soit le cas », déclare-t-il.

    8 min
  6. 13 SEPT

    Gouvernement Michel Barnier, cap à droite, Bernard Cazeneuve... Roland Lescure est l'invité du 13 septembre 2024

    Une semaine après sa nomination à Matignon, le Premier ministre Michel Barnier s’est rendu jeudi 12 septembre à la rentrée des Républicains, à Annecy (Haute-Savoie). « Vous êtes maintenant les bienvenus à Matignon » et « Matignon sera votre maison », a-t-il confié aux parlementaires LR. « Si on veut appeler à une majorité républicaine avec la gauche et de droite, il va falloir parler à tout le monde », souligne Roland Lescure, ministre démissionnaire de l’Industrie et de l’Energie, invité des 4 Vérités ce vendredi 13 septembre 2024, sur France 2. Celui qui est également vice-président de l’Assemblée nationale a déjà annoncé qu’il ne souhaitait pas participer au prochain gouvernement et que sa confiance ne serait pas automatique. Michel Barnier prendra-t-il un virage à droite ? La ligne rouge selon lui, la création d’un ministère de l’immigration, comme il se murmure depuis quelques jours. « Ce qui est important d’avoir un gouvernement équilibré. (…) Je me suis engagé il y a plus de huit ans, pour une France ouverte à l’autre, ouverte sur le monde, une France pour laquelle l’efficacité économique est un gage de prospérité qui permette de financer notre modèle social et la transition écologique, je serai extrêmement vigilant », affirme le ministre démissionnaire. « Je sais pourquoi je me suis engagé, ce n’est pas pour aller faire des emplettes dans le programme du Rassemblement national. Nous ne sommes pas majoritaires, mais je souhaite que cette ligne politique soit intégrée ». Quant aux cadres de la droite, ils ne cachent pas leur ambition d’intégrer les ministères régaliens. Parmi eux ? Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez seraient pressentis à l’Intérieur. « Il faut qu’on ait des personnalités de tout bord », souligne Roland Lescure. Un gouvernement sans la gauche ? De son côté, Emmanuel Macron a estimé mercredi 10 septembre devant le Conseil d’Etat qu’il fallait prendre en compte le « suffrage du peuple », entraînant une nouvelle fois les foudres de la gauche qui y voit une provocation. Pour l’heure aucune personnalité de gauche n’a souhaité vouloir participer au gouvernement de Michel Barnier, excepté l'ancienne ministre Ségolène Royal. « Je comprends l'amertume des électeurs, je comprends beaucoup moins l’amertume des dirigeants qui sont en partie responsables de cette situation », affirme l’élu, pointant du doigt notamment le refus d’Olivier Faure et Boris Vallaud de soutenir l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, pressenti à Matignon, avant Michel Barnier. « Balayez devant votre porte, on aurait peut être pu faire les choses autrement », fustige-t-il. Il regrette un « rendez-vous manqué » avec Bernard Cazeneuve. « Michel Barnier est capable de rassembler, il faut qu’il montre qu’il peut le faire », conclut-il.

    10 min
  7. 12 SEPT

    Prix de l’électricité, budget, candidats problématiques… Jean-Philippe Tanguy est l’invité du 12 septembre

    C’est une bonne nouvelle pour le porte-monnaie des Français : le prix de l’électricité va diminuer d’au moins 10% en février, a annoncé la Commission de régulation de l'énergie. Depuis deux ans, les prix de l’électricité avaient augmenté de plus de 43% malgré le bouclier tarifaire mis en place par l'État. Une baisse saluée par Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme invité des 4V ce jeudi 12 septembre. Toutefois, celui-ci remet en cause le marché et les règles de l’Union européenne. “La baisse pourrait être d’au moins 25% avec les règles que Jordan Bardella avait proposées”, affirme-t-il. L’élu du nord espère que Michel Barnier prendre en compte la proposition du Rassemblement nationale qui consiste à baisser la TVA sur les énergies de 20% à 5,5%. Car le nouveau premier ministre, toujours en train de composer son gouvernement, doit rapidement présenter le budget, qui doit être voté le 1ᵉʳ octobre. Une question urgente sur laquelle le RN se positionne clairement contre une augmentation d’impôts. Dans ce cas-là, le parti d’extrême droit votera une motion de censure. Ce matin, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie depuis 2017, a fait ses adieux puisqu’il ne souhaite pas être reconduit. À l’heure du bilan, le député de la Somme ne mâche pas ses mots : “Sincèrement, je ne vois pas de bonnes mesures prises par Bruno Le Maire en sept ans”. Néanmoins, Bercy signale que la France dénombre 500 usines de plus en 2023 qu’en 2016 et que le chômage est descendu à 7,5%. Des chiffres “très critiquables” pour Jean-Philippe Tanguy. “Ça ne sert à rien de compter en nombre d’usines”, pointe l’élu RN, qui rappelle que selon la taille de l’usine, le nombre d’emplois proposé peut varier considérablement. Le grand ménage au sein du Rassemble national Le député du parti crée par Jean-Marie Le Pen s’est exprimé quant au grand ménage des candidats qui ont posé problème pendant la campagne au sein du Rassemblement national. La priorité du groupe ? “Être à la hauteur des Français”. Jordan Bardella a reconnu avoir fait des erreurs “et nous le reconnaissons tous collectivement”, avoue Jean-Philippe Tanguy. “Nous aurions dû être plus attentifs aux candidats que nous présentions, nous allons faire plus attention”, ajoute-t-il. Des fautes qui ont valu au Rassemblement national des critiques induisant que le parti n’était pas prêt à gouverner. Un avis que ne partage pas l’élu de la Somme “Ce qui compte pour les Françaises et les Français, ce sont les propositions qu’on fait et la réalité de notre diagnostic” Un nouveau cas a été dévoilé par Médiapart : Christine Engrand, députée RN depuis 2022, a utilisé son enveloppe parlementaire pour des dépenses personnelles comme : les frais de garde de ses deux chiens, un abonnement mensuel à un site de rencontre et des frais d’obsèques. Plus de 10 000 euros d’argent public déboursé. Des dépenses qu’elle affirme avoir remboursées. Pour Jean-Philippe Tanguy, c’est “une nouvelle députée qui n’avait pas compris certaines règles et qui a amendé son erreur”. Une nouvelle bévue allant dans le sens des critiques opposées au parti de Marine Le Pen.

    10 min
  8. 11 SEPT

    Gouvernement Michel Barnier, Bernard Cazeneuve, congrès du PS... Carole Delga est l'invitée du 11 septembre 2024

    Toujours pas de nouveau gouvernement. Depuis sa nomination, Michel Barnier poursuit les discussions avec la classe politique. « Ça ne sera pas seulement un gouvernement de droite », a-t-il déclaré lors de sa première interview à TF1. Il a également évoqué la possibilité de compter dans son gouvernement des personnalités issues de la gauche. « Je souhaitais que ce soit un Premier ministre de gauche, conformément au vote des Français, donc je ne participerai pas à un gouvernement qui ne respecte pas le vote des Français et qui ne va pas répondre à l’urgence sociale et à la nécessité d’accélérer la transition écologique », réagit Carole Delga, présidente socialiste du Conseil Régional d’Occitanie, invitée des 4 Vérités, mercredi 11 septembre 2024, sur France 2, en maintenant que ce gouvernement était « soutenu par l’extrême droite ». Parmi les sujets de discorde ? La réforme des retraites à 64 ans, que la gauche souhaite révoquer. Dans ses premières prises de parole, le nouveau locataire de Matignon a notamment déclaré qu’il était ouvert à l’idée de rediscuter de certains aspects notamment pour les plus fragiles ou encore qu’il était favorable à une plus grande justice fiscale. « Il y a eu un déni, un irrespect du vote des Français par le président de la République », affirme Carole Delga. « Je ne remets pas en cause la personnalité de Michel Barnier mais nous devons avoir une clarté. Les Français ont envoyé un message au président de la République », renchérit-elle, ajoutant qu’elle aurait voté la motion de censure si elle était députée. Premier ministre de droite : la faute au PS ? À gauche, les cadres socialistes comme Olivier Faure ou Boris Vallaud, refusent de se rendre à Matignon pour échanger avec le Premier ministre. « Je pense qu’il vaut mieux toujours avoir la volonté de dialogue et surtout d’apporter des solutions. Nous avons la nécessité, nous socialistes, de transformer la vie des gens. II est nécessaire d’être dans la discussion respectueuse mais surtout dans la proposition de solutions », tempère l'intéressée. Pourtant, avant la nomination de Michel Barnier, l’ancien Premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve, avait été consulté par le chef de l’Etat, mais cette candidature n’aurait finalement pas été soutenue par son propre camp à gauche. « Au sein du parti socialiste, je défendais qu’il y ait un affichage très clair à la candidature de Bernard Cazeneuve, un homme de gauche. Cela n’a pas été décidé par la direction du parti socialiste », regrette Carole Delga. Un congrès du PS est-il nécessaire ? « On doit avoir une position claire. On ne peut pas accepter que Jean-Luc Mélenchon et d’autres soutiennent des terroristes, on doit avoir une position très claire de priorité dans la lutte contre l’antisémitisme. On doit être cette gauche qui fait des services publics une arme pour lutter contre le désespoir et cette gauche qui aime l’entreprise ».

    9 min

About

Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

To listen to explicit episodes, sign in.

Stay up to date with this show

Sign in or sign up to follow shows, save episodes and get the latest updates.

Select a country or region

Africa, Middle East, and India

Asia Pacific

Europe

Latin America and the Caribbean

The United States and Canada