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Épisode 6 - Je n'aurai qu'un enfant Boobz Ta Maternité

    • Kids & Family

J’ai grandi avec l’idée que j’aurais plusieurs enfants. Minimum 2.




Ainée d’une fratrie de trois enfants, je ne me voyais pas sans enfant.




Le conditionnement a débuté dès lors avec l’idée qu’un enfant unique était forcément solitaire, malheureux, pourri-gâté, n’avait pas la notion de partage.




Je me construis avec cette image, en me disant qu’une famille épanouie passait par le nombre également.




Je ne me suis remise en question sur cette vision de la famille qu’après avoir eu mon premier enfant.




Quand il a fallu que je fasse le choix de garder ou pas l’embryon qui c’était logé en moi.




La décision d’avorter ou pas me revenait en définitive, mais a été largement facilitée en discutant avec mon partenaire.




J’ai pris du recul sur les deux premières années passées avec mon fils, j’ai pensé à l’investissement émotionnel que cela impliquait d’élever un enfant en maternage proximal, dans une société où rien n’est fait pour aider à le faire dans des conditions optimales. 




Je me suis dis que si je devais avoir un second enfant, je me devais de lui offrir le même temps et la même proximité qu’à mon premier : cela voulait dire un allaitement non écourté et à la demande, sachant que j’ai allaité mon premier exclusivement 22 mois, du cododo dans le même lit, du portage… Je l’aurais fait sans hésiter, parce que je vois les effets bénéfiques que cela a sur mon enfant actuellement. Mais en avais-je l’envie ?




J’ai aussi pensé au temps que je n’avais plus pour me retrouver moi et moi-même et à mes projets professionnels en cours et que je n’avais pas envie de repousser encore avec une seconde grossesse et un second maternage. 




J’ai également repensé à ma première grossesse idyllique et sans complication, vécue dans une certaine candeur de ce qu’était la maternité et tous ses aléas et ses charges. 




Ce nouveau début de grossesse n’était absolument pas vécu de la même façon, j’avais également mon expérience et le rappel d’un accouchement traumatique et non respecté qui me revenait en tête et que je ne voulais surtout pas prendre le risque de revivre.




Toutes ces raisons et questionnements m’ont conduit à interrompre cette seconde grossesse, sereinement et sans aucune culpabilité. 




Sans culpabilité à l’égard de mon partenaire, qui était d’un soutien

J’ai grandi avec l’idée que j’aurais plusieurs enfants. Minimum 2.




Ainée d’une fratrie de trois enfants, je ne me voyais pas sans enfant.




Le conditionnement a débuté dès lors avec l’idée qu’un enfant unique était forcément solitaire, malheureux, pourri-gâté, n’avait pas la notion de partage.




Je me construis avec cette image, en me disant qu’une famille épanouie passait par le nombre également.




Je ne me suis remise en question sur cette vision de la famille qu’après avoir eu mon premier enfant.




Quand il a fallu que je fasse le choix de garder ou pas l’embryon qui c’était logé en moi.




La décision d’avorter ou pas me revenait en définitive, mais a été largement facilitée en discutant avec mon partenaire.




J’ai pris du recul sur les deux premières années passées avec mon fils, j’ai pensé à l’investissement émotionnel que cela impliquait d’élever un enfant en maternage proximal, dans une société où rien n’est fait pour aider à le faire dans des conditions optimales. 




Je me suis dis que si je devais avoir un second enfant, je me devais de lui offrir le même temps et la même proximité qu’à mon premier : cela voulait dire un allaitement non écourté et à la demande, sachant que j’ai allaité mon premier exclusivement 22 mois, du cododo dans le même lit, du portage… Je l’aurais fait sans hésiter, parce que je vois les effets bénéfiques que cela a sur mon enfant actuellement. Mais en avais-je l’envie ?




J’ai aussi pensé au temps que je n’avais plus pour me retrouver moi et moi-même et à mes projets professionnels en cours et que je n’avais pas envie de repousser encore avec une seconde grossesse et un second maternage. 




J’ai également repensé à ma première grossesse idyllique et sans complication, vécue dans une certaine candeur de ce qu’était la maternité et tous ses aléas et ses charges. 




Ce nouveau début de grossesse n’était absolument pas vécu de la même façon, j’avais également mon expérience et le rappel d’un accouchement traumatique et non respecté qui me revenait en tête et que je ne voulais surtout pas prendre le risque de revivre.




Toutes ces raisons et questionnements m’ont conduit à interrompre cette seconde grossesse, sereinement et sans aucune culpabilité. 




Sans culpabilité à l’égard de mon partenaire, qui était d’un soutien

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