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Épisode 7 - Du temps pour moi Boobz Ta Maternité

    • Kids & Family

Le temps seul avec soi-même est ce qui me manque le plus.

Je chérie les moments passés avec mon enfant et mon partenaire, j’en profite autant que je le peux, mais il m’arrive d’avoir ma jauge émotionnelle à ras bord et de n’avoir envie que d’une chose : être seule, ne penser à rien, et déconnecter de tout.

Et il est vrai qu’en 5 ans, presque 6, ces moments de total lâcher prise ont été rares.

Ils le sont beaucoup moins maintenant que mon enfant a grandi et va à l’école.

Je retrouve cette balance qui me convient mieux et qui me permet d’avoir cette soupape de liberté, même si le temps d’une journée passe à une vitesse folle.

On avait portant souhaiter faire l’école à la maison et privilégier la proximité, mais la réalité m’a rattrapé et concilier ma vie de mère travaillant à la maison et la disponibilité dont il faut faire preuve en étant mère au foyer, n’était pas compatible avec qui j’étais vraiment.

Au début, mon fils tétait beaucoup et à la demande, donc ça me faisait m’interroger sur les possibilités de séparation et j’ai finalement pris le partie de ne pas forcer celle-ci en pensant à mon enfant avant tout.

Les années passant, suite à son entrée en collectivité et à une vie sociale retrouvée, le champs des possibles s’ouvraient à moi.

Les temps de séparation étaient plus longs, les tétées uniquement le matin et le soir, j’entrevoyais de nouveau une souplesse dans mes moments à moi.

Ça me faisait drôle au début.

Je me souviens de la toute première fois où mon fils n’a pas été avec moi et que ma belle-mère l’avait pris pour une balade de 20 minutes, quand il avait 2 ans et demi, j’ai pleuré durant toute son absence…aujourd’hui c’est limite si je ne fais pas la danse de la joie !

Et avec mon partenaire c’est pareil, il y a un certain paradoxe, parce qu’on est 24h/24 ensemble, il est père au foyer, on a nos espaces et il ne s’immisce en rien, mais pour autant, j’aime aussi être seule à la maison, sans un bruit, sans une présence ou ce moment où tout le monde dort et que je me lève telle une souris, pour vivre ma meilleure vie avant le lever du jour.

J’apprécie ces moments seule et je ne me considère pas comme une mauvaise personne, égoïste, n’aimant pas son enfant ni son partenaire.

J’ai conscience de mon individualité vis à vis de mon fils et de mes limites émotionnelles.

Je prends en considération ma santé mentale et mes besoins en tant que femme, au delà de mes rôles de mère et compagne.

Si tu ressens le besoin d’avoir du temps pour toi c’est normal, ne culpabilise pas, c’est humain.

N’hésite pas, si tu as la possibilité, de te retrouver toi et toi-même, pour être de mieux en mieux avec tes proches.

Tu sentiras la différence et eux aussi.

Le temps seul avec soi-même est ce qui me manque le plus.

Je chérie les moments passés avec mon enfant et mon partenaire, j’en profite autant que je le peux, mais il m’arrive d’avoir ma jauge émotionnelle à ras bord et de n’avoir envie que d’une chose : être seule, ne penser à rien, et déconnecter de tout.

Et il est vrai qu’en 5 ans, presque 6, ces moments de total lâcher prise ont été rares.

Ils le sont beaucoup moins maintenant que mon enfant a grandi et va à l’école.

Je retrouve cette balance qui me convient mieux et qui me permet d’avoir cette soupape de liberté, même si le temps d’une journée passe à une vitesse folle.

On avait portant souhaiter faire l’école à la maison et privilégier la proximité, mais la réalité m’a rattrapé et concilier ma vie de mère travaillant à la maison et la disponibilité dont il faut faire preuve en étant mère au foyer, n’était pas compatible avec qui j’étais vraiment.

Au début, mon fils tétait beaucoup et à la demande, donc ça me faisait m’interroger sur les possibilités de séparation et j’ai finalement pris le partie de ne pas forcer celle-ci en pensant à mon enfant avant tout.

Les années passant, suite à son entrée en collectivité et à une vie sociale retrouvée, le champs des possibles s’ouvraient à moi.

Les temps de séparation étaient plus longs, les tétées uniquement le matin et le soir, j’entrevoyais de nouveau une souplesse dans mes moments à moi.

Ça me faisait drôle au début.

Je me souviens de la toute première fois où mon fils n’a pas été avec moi et que ma belle-mère l’avait pris pour une balade de 20 minutes, quand il avait 2 ans et demi, j’ai pleuré durant toute son absence…aujourd’hui c’est limite si je ne fais pas la danse de la joie !

Et avec mon partenaire c’est pareil, il y a un certain paradoxe, parce qu’on est 24h/24 ensemble, il est père au foyer, on a nos espaces et il ne s’immisce en rien, mais pour autant, j’aime aussi être seule à la maison, sans un bruit, sans une présence ou ce moment où tout le monde dort et que je me lève telle une souris, pour vivre ma meilleure vie avant le lever du jour.

J’apprécie ces moments seule et je ne me considère pas comme une mauvaise personne, égoïste, n’aimant pas son enfant ni son partenaire.

J’ai conscience de mon individualité vis à vis de mon fils et de mes limites émotionnelles.

Je prends en considération ma santé mentale et mes besoins en tant que femme, au delà de mes rôles de mère et compagne.

Si tu ressens le besoin d’avoir du temps pour toi c’est normal, ne culpabilise pas, c’est humain.

N’hésite pas, si tu as la possibilité, de te retrouver toi et toi-même, pour être de mieux en mieux avec tes proches.

Tu sentiras la différence et eux aussi.

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