39 min

#9 Microbrasseries : l'ubièrisation ? - avec Mike Gilmore POPOTES

    • Society & Culture

"Bonsoir vous avez de l'IPA ?" "de l'I quoi ??" "De l'IPA vous savez la bière amère des hipsters"

Fini la p’tite mousse insipide du PMU du coin ! Aujourd’hui, la bière se veut hyper locale, goûtue et trendy, tout droit sortie de brasseries artisanales et souvent urbaines où cuves en inox et maîtres brasseurs côtoient zinc et beer geeks en quête de cool et de sens.
De sens car les microbrasseries, apparues aux US dans les seventies remettent l’humain au centre, garant d’une qualité et d’une authenticité perdues dans les millions d'hectolitres des géants de la bière.
De sensoriel aussi. Les microbrasseurs sont souvent animés par l’expérimentation, la recherche du goût et la volonté de raconter une histoire, celle de leur terroir !
Dans leur garage,  leur cave ou leur salle de bains, tous les prétextes sont bons pour s’adonner au brassage et créer leur propre bière.
 
Avec un storytelling bien à elles, des méthodes de création/conception/itération hyper agiles et des design de bouteilles ultra stylés, les craft beers disruptent le marché de la bière silicon valley style.
De quoi mettre la pression aux industriels. Gare à vous Heineken,  Budweiser, et autres Carlsberg l’ubiérisation rôde ! Mais comment subsister et prospérer ? En France, les microbrasseries représentent 5% du marché brassicole, c’est peu mais suffisant pour que les géants rachètent ou créent leurs propres marques artisanales. Et inondent le marché à coups de pubs en 4 par 3 pour surfer sur cette nouvelle vague houblonnée.

Microbrasserie > Microbudget et du coup production limitée. Alors même si on est prêt à payer 10 balles notre triple IPA, quelle est la recette du succès ? Recettes artisanales à maîtriser, lignes de production à processer, réseau de distribution à créer voire à contourner… le chemin vers la prospérité est parsemé d’embûches. Mais finalement, est-ce vraiment l’objectif de la houblon generation ?
La bière ainsi réinventée, gagne ses lettres de noblesse et s’éloignent des adeptes de la 3ème mi-temps pour cibler les bistronomes avertis – On ne s’enquille plus des pintes de blonde à gogo : on déguste des accords mets-bières raffinés, au détour d'un dîner étoilé.
De quoi attirer une gente féminine souvent animée d’un « j’aime pas la bière ! »
La bière artisanale peut aujourd’hui rouler des mécaniques et jouer des coudes avec le vin, plus élitiste et parfois… un peu snob.
La bière artisanale revête une dimension communautaire et festive qui la rend + accessible que son cousin raisin. En témoignent les collab entre microbrasseries, toujours plus nombreuses et créatives.
Les microbrasseurs prônent un retour au sens et à l’humain, au local et au goût, et c’est pas pour rien !

Mike Gilmore représente bien cet idéal de vie – ce brew master originaire de Boston, brasse -certainement pas de l’air – depuis plus de 25 ans. D'abord à Boulder, Colorado puis à NYC avant d'atterir à Paris pour mettre son savoir faire au service des Frenchies de Frog Pubs. Il fonde en 2015 Brew Unique, à la fois brewshop, brasserie et atelier de brassage pour apprentis sorciers ou zythologues avertis en quête de Do It Yourself et de nouvelles saveurs.
Il va même jusqu’à concevoir des recettes sur-mesure pour des menus gastronomiques, vraiment uniques 
Mike Gilmore, c’est notre pote et il est sur Popotes !

"Bonsoir vous avez de l'IPA ?" "de l'I quoi ??" "De l'IPA vous savez la bière amère des hipsters"

Fini la p’tite mousse insipide du PMU du coin ! Aujourd’hui, la bière se veut hyper locale, goûtue et trendy, tout droit sortie de brasseries artisanales et souvent urbaines où cuves en inox et maîtres brasseurs côtoient zinc et beer geeks en quête de cool et de sens.
De sens car les microbrasseries, apparues aux US dans les seventies remettent l’humain au centre, garant d’une qualité et d’une authenticité perdues dans les millions d'hectolitres des géants de la bière.
De sensoriel aussi. Les microbrasseurs sont souvent animés par l’expérimentation, la recherche du goût et la volonté de raconter une histoire, celle de leur terroir !
Dans leur garage,  leur cave ou leur salle de bains, tous les prétextes sont bons pour s’adonner au brassage et créer leur propre bière.
 
Avec un storytelling bien à elles, des méthodes de création/conception/itération hyper agiles et des design de bouteilles ultra stylés, les craft beers disruptent le marché de la bière silicon valley style.
De quoi mettre la pression aux industriels. Gare à vous Heineken,  Budweiser, et autres Carlsberg l’ubiérisation rôde ! Mais comment subsister et prospérer ? En France, les microbrasseries représentent 5% du marché brassicole, c’est peu mais suffisant pour que les géants rachètent ou créent leurs propres marques artisanales. Et inondent le marché à coups de pubs en 4 par 3 pour surfer sur cette nouvelle vague houblonnée.

Microbrasserie > Microbudget et du coup production limitée. Alors même si on est prêt à payer 10 balles notre triple IPA, quelle est la recette du succès ? Recettes artisanales à maîtriser, lignes de production à processer, réseau de distribution à créer voire à contourner… le chemin vers la prospérité est parsemé d’embûches. Mais finalement, est-ce vraiment l’objectif de la houblon generation ?
La bière ainsi réinventée, gagne ses lettres de noblesse et s’éloignent des adeptes de la 3ème mi-temps pour cibler les bistronomes avertis – On ne s’enquille plus des pintes de blonde à gogo : on déguste des accords mets-bières raffinés, au détour d'un dîner étoilé.
De quoi attirer une gente féminine souvent animée d’un « j’aime pas la bière ! »
La bière artisanale peut aujourd’hui rouler des mécaniques et jouer des coudes avec le vin, plus élitiste et parfois… un peu snob.
La bière artisanale revête une dimension communautaire et festive qui la rend + accessible que son cousin raisin. En témoignent les collab entre microbrasseries, toujours plus nombreuses et créatives.
Les microbrasseurs prônent un retour au sens et à l’humain, au local et au goût, et c’est pas pour rien !

Mike Gilmore représente bien cet idéal de vie – ce brew master originaire de Boston, brasse -certainement pas de l’air – depuis plus de 25 ans. D'abord à Boulder, Colorado puis à NYC avant d'atterir à Paris pour mettre son savoir faire au service des Frenchies de Frog Pubs. Il fonde en 2015 Brew Unique, à la fois brewshop, brasserie et atelier de brassage pour apprentis sorciers ou zythologues avertis en quête de Do It Yourself et de nouvelles saveurs.
Il va même jusqu’à concevoir des recettes sur-mesure pour des menus gastronomiques, vraiment uniques 
Mike Gilmore, c’est notre pote et il est sur Popotes !

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