C dans l'air

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast 🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

  1. Allemagne : un nouveau chancelier... Face à Trump - L'intégrale -

    11 HR. AGO

    Allemagne : un nouveau chancelier... Face à Trump - L'intégrale -

    C dans l'air du 21 février 2025 - Allemagne : un nouveau chancelier... Face à TrumpJ-2 avant les élections. Les Allemands sont appelés aux urnes ce dimanche pour élire leurs 630 représentants au Bundestag lors des élections législatives anticipées. Le Parti social-démocrate (SPD) du chancelier sortant Olaf Scholz s’achemine vers une débâcle, crédité de seulement 15 % des intentions de vote. Face à lui, les conservateurs de la CDU-CSU font largement la course en tête. Sûrs de leur victoire, ils sont donnés à 30% dans les sondages. Leur chef de file, Friedrich Merz, ancien rival d'Angela Merkel, appelle les Allemands à lui donner un mandat fort. Objectif : un score sans appel pour imposer leur ligne dure sur l’immigration. Car derrière les conservateurs, l’extrême droite d'Alternative pour l’Allemagne (AfD) est en embuscade. Le parti emmené par Alice Weidel est en pleine ascension. Il compte 20% d'intentions de vote, soit le double de son score obtenu quatre ans plus tôt seulement. Et il est désormais soutenu par l’entourage du président américain, Donald Trump. Depuis décembre, le milliardaire Elon Musk s'implique personnellement dans la campagne. L'homme le plus riche du monde multiplie les appels à voter pour le parti d'Alice Weidel, à base de messages sur son réseau social X, de tribunes dans la presse et de déclarations polémiques. Le vice-président américain J. D. Vance lui-même a lancé un appel implicite en faveur du parti. Lors de son intervention à la Conférence sur la sécurité à Munich, il a en effet enjoint les dirigeants européens à travailler avec l’extrême droite.Mais le très probable futur chancelier Friedrich Merz a, à plusieurs reprises, exclu tout scénario de coalition avec l’AfD après les élections, au nom de la doctrine du cordon sanitaire qui prévaut en Allemagne depuis l’après-guerre.Quelque soit le résultat du scrutin, la montée de l'AfD en sera très probablement l'un des faits marquants. Le parti d'extrême droite promet notamment la "fermeture des frontières" et l'expulsion de milliers d'immigrés.Un programme qui inquiète fortement les entreprises outre-Rhin. Celles-ci sont confrontées à un problème majeur : le vieillissement de la population. Le déclin démographique allemand entraine une pénurie de main-d'œuvre, qui constitue le plus grand défi du pays, selon le ministre de l'Economie Robert Habeck. Or, ce manque est aujourd'hui largement compensé par l'immigration de travail. Pas moins de 14 millions d'étrangers travaillent aujourd'hui en Allemagne. Mais malgré cela, les entreprises peinent à recruter. Dans une profession sur six, il y a une pénurie de travailleurs qualifiés. Selon l'IAB, l'institut de recherche pour le travail et l'emploi, 2 millions de postes sont vacants, un record absolu dans l'histoire du pays.L'agence pour l'emploi estime à 400 000 arrivées par an le besoin d'immigration. Certaines entreprises se mobilisent et sont ainsi entrées en campagne contre l'AfD, qui menace, selon elles, l'économie du pays.L'économie est déjà dégradée, après deux ans de récession. Un secteur symbolise les difficultés actuelles de l'Allemagne : l'industrie, qui pèse près d’un quart du PIB. C’est notamment l’avenir de l’automobile, secteur numéro un du pays, qui inquiète. Il se heurte aujourd’hui au risque de délocalisations massives.En quelques années, les dirigeants des groupes automobiles allemands se sont en effet retrouvés brutalement concurrencés par les géants des logiciels, côté américain, et par les spécialistes des batteries, côté asiatique. Ils n'étaient pas préparés. Le constructeur Volkswagen va ainsi supprimer 35 000 emplois d’ici à 2030 outre-Rhin, soit près d’un tiers de ses effectifs. Son concurrent Mercedes-Benz a vu ses bénéfices fondre l'an passé et s'attend à une année 2025 également difficile. De son côté, l'équipementier pneumatique Continental a annoncé le 30 janvier dernier la fermeture de cinq usines en Allemagne, avec 580 nouveaux emplois menacés, en raison de la faiblesse du secteur.Quel sera le verdict des urnes en Allemagne ?Le programme de l'AfD s'oppose-t-il aux intérêts de l'industrie allemande ?Le secteur automobile allemand peut-il remonter la pente ?Les experts :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV - Spécialiste des questions internationales- RICHARD WERLY - Journaliste - Correspondant à Paris du média suisse Blick.ch- BERTRAND GALLICHER - Grand reporter – Ancien correspondant à Berlin- GERALDINE SCHWARZ - Journaliste Franco-Allemande - Auteure de « D'où nous venons, ce qui nous unit, ce qui nous divise » 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    1h 4m
  2. Trump attaque le "dictateur" Zélensky - L'intégrale -

    1 DAY AGO

    Trump attaque le "dictateur" Zélensky - L'intégrale -

    C dans l'air du 20 février 2025 - Trump attaque le "dictateur" ZélenskyL’escalade continue. Hier, Donald Trump franchit une nouvelle limite et traite Volodymyr Zelensky de "dictateur". Pour lui, le président ukrainien est "un dictateur sans élection", faisant référence à la fin de son mandat expiré en mai 2024 puis prolongé par la loi martiale. Sur sa plateforme Truth Social, le président américain poursuit : Volodymyr Zelensky "devrait se dépêcher ou il ne va pas lui rester de pays". Ces attaques choquent et provoquent de fortes réactions sur la scène internationale.Tout au long de la semaine, Donald Trump a multiplié ses critiques à l’égard de Volodymyr Zelensky. Mardi, il lui reproche d’être à l’origine de la guerre. Dans la même journée, il évalue sa cote de popularité à 4 % au lieu de 57 % (selon un sondage réalisé au début de février par l’Institut international de sociologie de Kiev et publié mercredi). Donald Trump utilise fake news et mensonges pour fragiliser son homologue. Volodymyr Zelensky répond et accuse le président américain de vivre dans "un espace de désinformation russe". Cette escalade de tensions plonge les Ukrainiens dans l’inconnu. Les invectives de Trump surviennent dans un contexte de rapprochement russo-américain qui rend de plus en plus incertain l’espoir d’une paix juste. L’Ukraine est seule au monde. Ces alliés européens s’inquiètent aussi. Aujourd’hui, Emmanuel Macron reçoit les chefs de partis afin de discuter de la situation en Ukraine. Il est attendu à Washington la semaine prochaine.Dans les prisons russes, la propagande est une arme de guerre. À Lougansk, un ancien détenu et militant pour les droits de l’homme dénonce l’usage de la violence par les officiers de l’armée russe. Les prisonniers sont torturés. Les droits humains sont bafoués. Entre ces murs, l’Ukraine est dépeinte comme un État nazi. Ces établissements pénitenciers laissent des traces indélébiles sur cette population. Dimanche dernier, Donald Trump a annoncé une rencontre très prochaine avec Vladimir Poutine. Pour Maksym BoutKevitch, il ne peut pas y avoir de négociations pour la paix sans la présence de l’Ukraine.À Kherson, le traumatisme de l’occupation russe est toujours présent. Tombée aux mains des Russes au début de la guerre, la ville est libérée par la contre-offensive ukrainienne. La population est encore très marquée par cette sombre période. Dans cette région, tout le monde est agriculteur. Ces derniers sont devenus la cible privilégiée de l’armée. Leurs entrepôts sont visés, leurs récoltes sont détruites. Même les marchés de la ville sont désormais la cible de frappes. Dans un reportage, nous suivons un couple d’agriculteurs qui nous raconte la difficulté de leur quotidien.Dans ce contexte de tensions avec le président américain, quel avenir pour l’Ukraine ? Que peut-on attendre de cette future rencontre Trump-Poutine ?Les experts :- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter / Chroniqueuse - L’Express, auteure de Le piège Nord Stream- PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, auteur de Dans la forge du monde- TATIANA KASTOUEVA JEAN - Directrice du Centre Russie-Eurasie à l'Institut français des relations internationales. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    1h 4m
  3. Caroline Pigozzi - Santé du pape, l'inquiétude monte

    1 DAY AGO

    Caroline Pigozzi - Santé du pape, l'inquiétude monte

    C dans l'air l'invitée du 19 février avec Caroline Pigozzi, vaticaniste et écrivaine. Le pape François, dont l'hospitalisation à 88 ans ravive les inquiétudes, est atteint d'une pneumonie touchant les deux poumons, mais respire sans assistance, peut se lever et a un coeur qui "résiste très bien", a indiqué mercredi une source vaticane. Le pontife, hospitalisé depuis vendredi à l'hôpital Gemelli de Rome, affiche un tableau clinique "complexe" nécessitant "un traitement médicamenteux supplémentaire", selon son dernier bulletin de santé.Le jésuite argentin a une fragilité respiratoire, suite au retrait du lobe supérieur du poumon droit dans sa jeunesse. L'annonce de cette pneumonie a ravivé mardi soir l'inquiétude autour du chef de l'Eglise catholique, dont la santé déclinante est très éprouvée par un agenda surchargé. Depuis son élection en 2013, le pape a toujours laissé ouverte la possibilité de renoncer à sa charge si sa santé l'empêchait d'exercer ses fonctions, à l'image de son prédécesseur Benoît XVI. Caroline Pigozzi, vaticaniste et écrivaine, est notre invitée. Elle décryptera avec nous la communication du Vatican sur l'état de santé du pape, et nous racontera l'émoi que son hospitalisation suscite. Elle reviendra aussi sur la personnalité du Pape François, et sur ses différentes prises de position. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    11 min
  4. Bayrou s'embourbe... Retailleau s'envole - L'intégrale -

    2 DAYS AGO

    Bayrou s'embourbe... Retailleau s'envole - L'intégrale -

    C dans l'air du 19 février 2025 - Bayrou s'embourbe... Retailleau s'envoleL’affaire Bétharram ne quitte plus l’Assemblée nationale. Pour la troisième fois, ce mardi, François Bayrou a été questionné par la gauche pendant les questions au gouvernement, sur l’affaire des violences au sein cette école catholique des Pyrénées-Atlantiques, situé à proximité de son fief de Pau. Le chef du gouvernement, maire de Pau et ancien ministre de l’Education, est accusé d’avoir menti lorsqu’il a affirmé n’avoir jamais été informé de ces faits et d’être intervenu dans la première enquête ouverte fin 1997 concernant le père Carricart, ex-directeur de l’institution.Le parquet de Pau mène une nouvelle enquête depuis un an sur une centaine de plaintes visant des faits présumés de violences, agressions sexuelles et viols commis dans cet établissement privé catholique du Béarn pendant des décennies. Le chef du gouvernement, originaire de la région, a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cette institution et son épouse y a enseigné le catéchisme.Questionné sur son éventuelle intervention après la diffusion des témoignages d’un gendarme et d’un juge en charge de l’enquête en 1998, le Premier ministre a affirmé n’être "jamais" intervenu dans l’affaire, "ni de près ni de loin". En revanche, ceux qui savaient à partir de 1998 auraient dû faire et n'ont rien fait, a-t-il affirmé, renvoyant à la responsabilité de trois anciens ministres socialistes qui lui ont succédé quand il a quitté le ministère de l’Education nationale en mai 1997. À la veille d'une motion de censure socialiste, qui ne devrait pas aboutir ce mercredi en fin de journée, faute d’avoir le soutien du Rassemblement national, François Bayrou a donc décidé de contre-attaquer. Mise en cause nommément, Élisabeth Guigou a déploré une "misérable polémique politicienne". "Dans cette affaire, le gouvernement au sein duquel j’ai eu l’honneur d’assumer les fonctions de ministre de la Justice (...) a fait son travail et l’institution judiciaire a fait le sien, en toute indépendance", a-t-elle réagi. "Scandalisée par les attaques du Premier ministre", l'ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire Ségolène Royal a publié une circulaire prise en août 1997 contre les violences sexuelles sur les enfants. Elle a également confirmé examiner un dépôt de plainte pour "diffamation" et "dénonciation calomnieuse" contre François Bayrou. La création d’une commission d’enquête "sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires" a été votée à l’unanimité ce mercredi matin, par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale.Parallèlement, la candidature de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel a été approuvée à une voix près en fin de matinée. La gauche et LR ont dénoncé l’abstention des députés RN, qui a joué en la faveur du candidat de l’Elysée. La cheffe des députés "insoumis" Mathilde Panot a notamment fustigé un "accord secret" entre le RN et Emmanuel Macron, tandis que celui des députés de droite, Laurent Wauquiez, estime que les seize députés RN se rendent "complices" de la nomination de Richard Ferrand.Le groupe Les Républicains a "décidé à l'unanimité de s'opposer à la nomination de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel", avait déclaré un peu plus tôt Laurent Wauquiez, déterminé à revendiquer son indépendance vis-à-vis de l’exécutif, à la différence du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui a indiqué qu’"en raison de la séparation des pouvoirs, il ne peut pas s’exprimer sur le sujet". Tous deux candidats, le ministre de l’Intérieur et le patron des députés LR, sont lancés dans la bataille pour l’élection du prochain président du parti LR les 17 et 18 mai. Trois mois de campagne qui font redouter aux LR une nouvelle guerre des chefs dévastatrice alors qu’à gauche Jean-Luc Mélenchon a acté la rupture entre LFI et le PS, deux partis alliés sous l'égide du Nouveau Front populaire. "Nous devons tourner la page d'une alliance toxique avec les socialistes" a-t-il affirmé dans un long entretien accordé à l'hebdomadaire La Tribune Dimanche du 16 février. Les experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Info TV- Stéphanie DEPIERRE - Journaliste politique – LCP- Bernard SANANÈS - Politologue – Président du cabinet d’études et de conseil Elabe 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast 🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

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