18 episodes

Début 2022 - Paris - France.
On en est à presque 2 ans de pandémie COVID, et à quelques mois de l’élection présidentielle.
Dans le bruit des conversations publiques, peu de choses : du sanitaire, du sécuritaire.
Rien, ou si peu, sur notre Avenir.
Alors j’ai décidé de découvrir pourquoi on nous avait kidnappé notre avenir. C’est le moment d’enquêter sur ce qui se passe et qu’on ne comprend pas, ou mal. De recueillir des témoignages de ceux qui se projettent dans un autre demain.
Bienvenue dans Enquête d’avenir, le podcast qui décrypte comment nous fabriquons aujourd’hui les futurs de demain.

Enquête d'avenir Ariane Cronel

    • Society & Culture

Début 2022 - Paris - France.
On en est à presque 2 ans de pandémie COVID, et à quelques mois de l’élection présidentielle.
Dans le bruit des conversations publiques, peu de choses : du sanitaire, du sécuritaire.
Rien, ou si peu, sur notre Avenir.
Alors j’ai décidé de découvrir pourquoi on nous avait kidnappé notre avenir. C’est le moment d’enquêter sur ce qui se passe et qu’on ne comprend pas, ou mal. De recueillir des témoignages de ceux qui se projettent dans un autre demain.
Bienvenue dans Enquête d’avenir, le podcast qui décrypte comment nous fabriquons aujourd’hui les futurs de demain.

    Épisode 16 : La publicité sauvera-t-elle le monde ?

    Épisode 16 : La publicité sauvera-t-elle le monde ?

    Dans cette enquête, la question de nos imaginaires et de nos désirs revient très régulièrement : comment se fait-il que nous ne changions pas nos comportements (ou si peu) alors que nous savons, rationnellement, que nombre d'entre eux ont un impact désastreux sur l'environnement ? Pourquoi achetons-nous des voitures toujours plus grosses et plus lourdes, alors que leur tonnage et leur faible aérodynamisme augmentent leur consommation d'énergie ? Pourquoi la marque de fast-fashion SHEIN représente-t-elle 22% du bilan carbone d'une adolescente, alors qu'elle repose sur un business model d'hyperconsommation à bas coût que l'on aimerait croire dépassé ?
    Une partie de la réponse est peut-être à chercher dans la publicité : omniprésente dans nos vies sous de multiples formes, elle diffuse une certaine idée de ce que doit être le bonheur, en reliant de façon plus ou moins explicite la consommation et la satisfaction.
    Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi la publicité valorise-t-elle le "toujours plus" ? Si elle influence autant nos imaginaires et nos désirs, peut-on la "retourner" pour qu'elle nous incite désormais à la sobriété ? Peut-on attendre des entreprises et des marques qu'elles endossent la responsabilité de faire pivoter notre modèle économique, basé  sur l'équation "prix x volume" ?
    Alors, la publicité peut-elle nous sauver de nous-mêmes ?

    • 37 min
    Épisode 15 : Plus Bio l'Avenir ?

    Épisode 15 : Plus Bio l'Avenir ?

    Dans l'épisode précédent, j'ai découvert la complexité de la chaîne logistique qui conduit du champ de l'agriculteur vers l'assiette du consommateur.

    Dépendance aux transports (donc aux énergies fossiles), poids des intermédiaires, impact du changement climatique sur les cultures, difficultés pour passer à un système agro-écologique majoritaire... les défis ne manquent pas.

    J'ai donc voulu aller à la rencontre d'une agricultrice qui s'est lancée depuis 3 ans dans la conversion de son exploitation en agriculture biologique : pourquoi avoir choisi de renoncer aux pratiques agricoles conventionnelles ? Quels sont les avantages, les inconvénients ? A qui vend-elle sa production ? Ou part-elle ? Le changement climatique impacte-t-il déjà ses cultures ? Quel est l'état d'esprit des agriculteurs de son voisinage ?

    Autant de questions auxquelles Céline Carneiro, qui a repris dans le Gers l'exploitation de son père, a essayé de répondre avec son regard de jeune agricultrice en conversion - et, toujours, avec un grand sourire.

    • 45 min
    Épisode Hors Série : Pas d'Avenir dans la rue !

    Épisode Hors Série : Pas d'Avenir dans la rue !

    Pour cet épisode caritatif réalisé dans le cadre du Podcasthon 2023, j'ai choisi de mettre en avant une association qui cherche à redonner des perspectives d'avenir à ceux qui en sont privés dès le plus jeunes âge : les enfants en situation de rue.

    Le Centre d'Action Sociale Protestant (CASP) se bat depuis plusieurs années pour que des solutions d'hébergement pérennes soient trouvées afin d'accueillir les familles qui n'ont que les trottoirs pour dormir. En visitant l'accueil de jour de l'association, situé 9 rue Thorel à Paris, j'ai pu mesurer la détresse de ces femmes et de ces très jeunes enfants, privés du réconfort de base qui consiste à avoir un toit sur la tête. J'ai aussi vu leur dignité : elle me ressemblent, elles vous ressemblent. Ces familles sont invisibles, leur précarité ne se voit pas. On est loin de l'image d'Epinal du clochard ou des tziganes.

    Au CASP, les familles sont accueillies toute la journée - mais pas encore le week-end. Elles trouvent sur place des repas chaud, une salle de jeux, une buanderie, des douches, mais aussi des soins et de l'aide pour les démarches administratives. Pas une des familles que j'ai croisées n'avait de solution pour le soir. Pas même les femmes enceintes ou avec des nourrissons.

    Dans cet épisode, que j'ai choisi d'animer avec l'aide de mes deux filles, vous découvrirez l'action "Zéro enfant à la rue" menée par le CASP depuis le premier février, et les solutions qu'imagine sa directrice, Aurélie El-Hassak-Marzorati, pour sortir durablement ces familles de la précarité et offrir à ces enfants un avenir digne de ce nom.

    Si vous souhaitez faire un don au CASP, devenir bénévole, participer aux actions, c'est ici : https://casp.asso.fr/

    • 34 min
    Episode 13 : La fin du Voyage ?

    Episode 13 : La fin du Voyage ?

    La décarbonation impérative du secteur des transports fait-elle peser une menace sur le Voyage ?

    En effet, l'essor du voyage d'agrément à partir de l'après-guerre est directement lié à la disponibilité en énergie fossile (le carburant) et aux progrès techniques des moyens propulsés par cette énergie, à savoir la voiture et l'avion.

    Aujourd'hui, partir en week-end à Vienne ou Budapest, faire un saut à New York pour la Toussaint, traverser la France pour aller à la mer, sont autant de pérégrinations devenues habituelles pour notre société moderne. L'une des questions les plus répandues au bureau est d'ailleurs : "Et tu pars où pour les vacances ?"

    L'industrie touristique rivalise d'imagination pour nous vendre lieux idylliques, prestations sur mesure, dépaysement garanti, le tout pour un prix toujours moins cher. Mais le modèle est-il viable si l'accès à l'énergie devient plus difficile, si le coût du carburant augmente ? 

    Nous avons pris l'habitude de nous déplacer pour pas cher, profitant de tarifs qui ne reflètent absolument pas les externalités négatives dues à la combustion des carburants fossiles.  Le tourisme a même longtemps fait l'objet d'un certain consensus sur son caractère bénéfique : amélioration du niveau de vie des populations locales y trouvant emplois et revenus, découverte d'autres modes de vie et donc ouverture sur l'Autre, la Différence, protection des espaces ayant une certaine valeur paysagère touristique...

    Oui mais. 

    Outre que certaines destinations commencent à sérieusement pâtir du surtourisme, l'utilisation de l'avion et de moyens motorisés, la marchandisation des pratiques, la standardisation des offres et l'empreinte écologique globale des méga resorts posent aujourd'hui question.



    Alors, la transition écologique implique-t-elle la fin du Voyage ? Le renchérissement du transport reviendra-t-il à réserver l'Ailleurs à une minorité de privilégiés aisés ? Faudra-t-il renoncer volontairement à nos vacance lointaines pour préserver la planète ? Ou serons-nous contraints arbitrairement de le faire ? Faudra-t-il demain voyager sans bouger ou presque ? Ou accepter de redonner du temps au trajet ?

    • 46 min
    Episode 14 : L'Avenir est dans le Pré

    Episode 14 : L'Avenir est dans le Pré

    Que mangerons-nous demain ?

    Après un (petit) siècle d'industrialisation et de mécanisation, qui ont fait exploser les rendements agricoles, éliminé les pénuries, et permis à tous les Français de se nourrir pour toujours moins cher, l'agriculture se retrouve au coeur des enjeux de transition.

    Ses pratiques sont remises en question, parfois de façon violente, comme destructrices de la biodiversité. On pointe du doigt les agriculteurs et leurs pesticides, on les accuse d'atteinte à la santé publique, on réclame une production plus respectueuse des réalités naturelles.

    Qui, "on"? Ecologistes militants, médias, parfois même élus, qui surfent sur les inquiétudes (légitimes) d'une population urbanisée habituée depuis trop longtemps à tout trouver, en toute saison, dans les supermarchés. Archi-minoritaires désormais dans la population, les agriculteurs sont confrontés à l'ignorance quasi générale du rapport à la terre, à l'animal, et des manières de produire.

    Si l'agriculture n'est certainement pas la seule responsable des atteintes à l'environnement (on oublie un peu trop facilement le rôle de la pollution atmosphérique, des micro-plastiques et autres perturbateurs endocriniens), elle reste un secteur fortement émetteur de GES, que ce soit dans ses pratiques (par l'utilisation d'intrants chimiques et de machines consommant beaucoup de carburant), dans ses productions (en particulier les rejets de méthanes liés à l'élevage) ou dans l'organisation de sa chaîne de valeur.

    En effet, secteur agro-alimentaire s'est structuré depuis l'après-guerre autour d'une chaîne logistique optimisée, performante, mais ultra dépendante des transports aériens, maritimes, et surtout routier.

    Alors, comment revoir ces pratiques et cette organisation pour décarboner le secteur ?

    Les circuits courts sont-ils la panacée ?

    L'ensemble du secteur doit-il se convertir à l'agriculture biologique ? Quels seraient les impacts sur les rendements, sur la disponibilité des produits et donc sur leur coût pour le consommateur ?

    Alors que la crise énergétique s'invite dans les scénarios de transition, la question de l'équilibre entre auto-suffisance alimentaire et préservation de l'environnement se pose plus que jamais.

    • 45 min
    Épisode 12 : Se transporter dans l'Avenir

    Épisode 12 : Se transporter dans l'Avenir

    En 1959, lorsque Khrouchtchev a été accueilli par Eisenhower, ce dernier l’a emmené survoler la banlieue de Washington en hélicoptère, pour admirer les files de voitures sur les routes de la ville. Eisenhower voulait montrer la réussite du modèle américain, et cela passait par la valorisation de l'automobile individuelle et donc... des embouteillages.

    Paradoxal ? Pas tant que cela si l'on considère la place que les transports ont prise dans nos vies quotidiennes depuis le début du XXè siècle et, encore plus, depuis les années 1950. Voiture, autobus, bateau, avion, camion, train, nous avons pris l'habitude de nous déplacer tous les jours, sur des distances qui n'ont fait qu'augmenter depuis un siècle. Nous habitons souvent loin de chez nos parents, à plusieurs (dizaines de) kilomètres de notre travail. L'aménagement urbain mais aussi celui du territoire reflète parfaitement notre capacité à la mobilité : zones commerciales, zones pavillonnaires, zones de chalandise, le tout relié par des routes et des parkings. Sans même évoquer les produits que nous achetons chaque jour, fabriqués à l'autre bout du monde, transportés par camion puis par bateau (ou parfois avion), puis de nouveau par camion puis camionnettes du dernier kilomètre.

    Pas étonnant que les transports représentent aujourd'hui 1/3 des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et que ces émissions continuent de croître (+1,8% par an sur la dernière décennie) alors qu'il faudrait les diviser par 5 ou 6 d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés.

    La question est donc simple : décarboner les transports est-il possible ? Réaliste ? Peut-on compter sur les avancées technologiques (hydrogène, électrification, biocarburants etc.) ou faut-il admettre qu'il est impératif de changer, aussi, nos habitudes et nos comportements ?

    • 49 min

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