No. 90 — Sandra Volny, Karen Trask & Gabo Champagne
Vous pouvez télécharger l’émission ici! Entrevue Nous parlons avec l’artiste sonore Sandra Volny. Vous pouvez en apprendre davantage sur la pratique de Sandra Volny grâce à son site Internet. Vous pouvez réécouter l’émission No. 66 — 25 novembre 2019 pour en apprendre davantage sur l’exposition Les nouveaux états où Sandra Volny présentait son œuvre In-ouïe. Sonja Zlatanova parlait avec la commissaire Aseman Sabet et le professeur Vincent Couture. Chroniques Une chronique d’Élisabeth Recurt sur le texte au cœur de pratiques en arts visuels. Cette semaine, elle reçoit l’artiste Karen Trask Vous pouvez en apprendre davantage sur la pratique de Karen Trask grâce à son site Internet ou sur celui de Produit rien.Voici des images d’œuvres mentionnées lors de l’entretien. Karen Trask. Cette nuit, Défaire installation – performance, lecture à haute voix d’Ulysse, écrit par James Joyce, ruban magnétique 1/4 de pouce, tête de lecture modifié, moteur de machine à coudre modifier, système de sonKaren Trask. Où vont les mots, sculpture pages de dictionnaires en fil de papierKaren Trask. Do Undo Redo, performance 2017Karen Trask. Noeuds d’écoute, performance, filet de pêche – fil de dictionnaires dans la Baie de FundyKaren Trask. Écouter avec mes doigts, performance pendant l’exposition, Noeuds d’écoute Question d’Élisabeth Recurt à Karen Trask… (qui n’a pas trouvé de place dans notre entrevue avec l’artiste….) On laisse ici l’artiste y répondre en citant un passage de son livre d’artiste « Riens », passage écrit en 2008 à Paris : E. R. : Karen, tu t’es intéressée à la construction graphique de la poésie de Mallarmé dans laquelle les blancs sont aussi significatifs que les mots imprimés. Tu as exposé des moulages, donc des formes laissées par un vide. Est-ce que ces œuvres font partie de la tentative de donner au vide une consistance aussi forte que le plein? Paris, octobre 2008 La poésie de Stéphane Mallarmé fait partie de ce qui m’a poussée à séjourner à Paris. Surnommé le « poète du néant » par Jean-Paul Sartre, il a influencé la façon de voir les mots et les espaces entourant les mots de plusieurs générations d’artistes. Lorsque je visitais sa maison de campagne à Vulaines-sur-Seine, j’ai appris que nous avions vécu une expérience similaire. La mère de Mallarmé est décédée lorsqu’il avait sept ans. Lui et sa sœur ont été élevés par leur grand-mère, une femme qui les aimait profondément. Mais ce qui m’étonne surtout, c’est le trou dans les marches en pierre de sa porte d’entrée. Comme en témoignent les photos dans le musée, ce trou était présent lors de son vivant. Conséquemment,lorsqu’il séjournait là-bas, il passait par-dessus ce trou plusieurs fois par jour. J’imagine un vide blanc et un vide noir,