58 min

Global Health: Universal Preventive Medical Checkups in Three Modules (in French) - with Jean-Michel Lichtenberger, MD Reinventing Global Health

    • Education

Plus on détecte précocement un problème de santé en devenir, plus son traitement sera facile, voire seulement possible. C’est une évidence.
La médecine de plus en plus s’attache à chercher des « signaux faibles » qui permettent des diagnostics de plus en plus précoces. C’est le cas par exemple dans l’imagerie en utilisant de savants algorithmes. Mais c’est aussi le cas pour des choses aussi simples que de mesurer le taux d’hémoglobine glyquée à la recherche d’un diabète, de TSH à la recherche d’un dysfonctionnement de la thyroïde ou de PSA pour la prostate, voire une simple mesure de la tension artérielle. Bien d’autres examens sont possibles.
Proposer de faire un « bilan de santé » est une fausse promesse car nul ne peut prétendre dresser l’état de la santé d’une personne dans son entièreté. Ce que l’on peut faire est d’explorer le plus probable pour une personne en fonction de ses antécédents personnels et familiaux, et des signes cliniques qu’il présente. Également, on va chercher ce qui est le plus fréquent épidémiologiquement pour sa tranche d’âge ou son genre. Ainsi pourra-t-on approcher un « bilan médical » ciblé qui a le plus de chances d’être pertinent pour une personne donnée.
C’est pourquoi notre Centre Médical International propose des « bilans médicaux modulaires » attachés à une fonction (sommeil par exemple), ou à un organe (cœur par exemple), plusieurs modules pouvant être assemblés pour réaliser ce que d’autres appelleront un « bilan de santé ».
Mais ce n’est pas le tout de dépister, encore faut-il savoir que faire de ce que l’on a trouvé. Après un bilan, on ne se précipite pas toujours sur un traitement médical ou une opération. Surtout lorsque l’on a détecté des signaux faibles ; il suffit parfois juste de mettre en œuvre des mesures de prévention de l’aggravation. Ou alors au moins de mesures accompagnant des traitements qui peuvent en être plus légers.
Car c’est bien joli de faire un bilan pour détecter un sujet à considérer, mais qu’en fait-on ? L’important pour nous, ce sont les suites qu’on donne à un bilan. Certaines conduiront à un spécialiste pour approfondir une recherche parce qu’un résultat questionne. On entre dans la sphère médicale classique.
D’autres conclusions ne conduiront qu’à des recommandations d’hygiène de vie. Elles sont fondamentales. Les déterminants de la santé sont loin d’être entre les mains des seuls médecins. Ils sont avant tout entre les mains de chacun ou de sa destinée. Pour le patrimoine génétique ou les traces laissées de l’enfance, on ne peut que les subir. Pour les facteurs importants conditionnant la santé de tout un chacun comme les facteurs sociaux, économiques ou familiaux, tout comme l’environnement, on ne peut pas faire grand-chose. Il reste toutefois de nombreux domaines sur lesquels on peut agir pour influencer considérablement l’avenir de sa santé. Il s’agit pour l’essentiel de l’activité physique, de l’alimentation, du sommeil, du stress et des addictions à commencer par le tabac.
Notre objet dans le podcast était d’en souligner l’importance et leur place dans la médecine moderne. En effet celle-ci s’efforcera de plus en plus de ne pas être réactive – à savoir attendre la maladie pour agir, mais prospective – à savoir anticiper et prévenir les risques pour ne pas avoir à en traiter les conséquences plus tard.
En ce sens, la prévention ne peut être utile que si elle rencontre le projet de santé d’une personne. Si un fumeur ne veut pas arrêter, un obèse ne pas arrêter de mal manger ou un sédentaire de rester devant sa télévision, une action préventive sur l’addiction, la nourriture ou l’activité physique sera inutile. Par contre, discuter avec son médecin de ses points faibles que l’on veut renforcer, et des moyens que l’on veut se donner pour am

Plus on détecte précocement un problème de santé en devenir, plus son traitement sera facile, voire seulement possible. C’est une évidence.
La médecine de plus en plus s’attache à chercher des « signaux faibles » qui permettent des diagnostics de plus en plus précoces. C’est le cas par exemple dans l’imagerie en utilisant de savants algorithmes. Mais c’est aussi le cas pour des choses aussi simples que de mesurer le taux d’hémoglobine glyquée à la recherche d’un diabète, de TSH à la recherche d’un dysfonctionnement de la thyroïde ou de PSA pour la prostate, voire une simple mesure de la tension artérielle. Bien d’autres examens sont possibles.
Proposer de faire un « bilan de santé » est une fausse promesse car nul ne peut prétendre dresser l’état de la santé d’une personne dans son entièreté. Ce que l’on peut faire est d’explorer le plus probable pour une personne en fonction de ses antécédents personnels et familiaux, et des signes cliniques qu’il présente. Également, on va chercher ce qui est le plus fréquent épidémiologiquement pour sa tranche d’âge ou son genre. Ainsi pourra-t-on approcher un « bilan médical » ciblé qui a le plus de chances d’être pertinent pour une personne donnée.
C’est pourquoi notre Centre Médical International propose des « bilans médicaux modulaires » attachés à une fonction (sommeil par exemple), ou à un organe (cœur par exemple), plusieurs modules pouvant être assemblés pour réaliser ce que d’autres appelleront un « bilan de santé ».
Mais ce n’est pas le tout de dépister, encore faut-il savoir que faire de ce que l’on a trouvé. Après un bilan, on ne se précipite pas toujours sur un traitement médical ou une opération. Surtout lorsque l’on a détecté des signaux faibles ; il suffit parfois juste de mettre en œuvre des mesures de prévention de l’aggravation. Ou alors au moins de mesures accompagnant des traitements qui peuvent en être plus légers.
Car c’est bien joli de faire un bilan pour détecter un sujet à considérer, mais qu’en fait-on ? L’important pour nous, ce sont les suites qu’on donne à un bilan. Certaines conduiront à un spécialiste pour approfondir une recherche parce qu’un résultat questionne. On entre dans la sphère médicale classique.
D’autres conclusions ne conduiront qu’à des recommandations d’hygiène de vie. Elles sont fondamentales. Les déterminants de la santé sont loin d’être entre les mains des seuls médecins. Ils sont avant tout entre les mains de chacun ou de sa destinée. Pour le patrimoine génétique ou les traces laissées de l’enfance, on ne peut que les subir. Pour les facteurs importants conditionnant la santé de tout un chacun comme les facteurs sociaux, économiques ou familiaux, tout comme l’environnement, on ne peut pas faire grand-chose. Il reste toutefois de nombreux domaines sur lesquels on peut agir pour influencer considérablement l’avenir de sa santé. Il s’agit pour l’essentiel de l’activité physique, de l’alimentation, du sommeil, du stress et des addictions à commencer par le tabac.
Notre objet dans le podcast était d’en souligner l’importance et leur place dans la médecine moderne. En effet celle-ci s’efforcera de plus en plus de ne pas être réactive – à savoir attendre la maladie pour agir, mais prospective – à savoir anticiper et prévenir les risques pour ne pas avoir à en traiter les conséquences plus tard.
En ce sens, la prévention ne peut être utile que si elle rencontre le projet de santé d’une personne. Si un fumeur ne veut pas arrêter, un obèse ne pas arrêter de mal manger ou un sédentaire de rester devant sa télévision, une action préventive sur l’addiction, la nourriture ou l’activité physique sera inutile. Par contre, discuter avec son médecin de ses points faibles que l’on veut renforcer, et des moyens que l’on veut se donner pour am

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