Hors-Texte La Voix du Nord

Alors que nous n’avons pas encore atteint la moitié de l’année 2024, elle est déjà l’une des plus meurtrières dans La Manche. Depuis le mois de janvier, 15 candidats à l’exil sont morts en tentant la traversée en bateau vers le Royaume-Uni depuis la Côte d’Opale.
Des drames humains qui se multiplient depuis plusieurs années déjà. Le 24 novembre 2021, La Manche a connu son naufrage le plus meurtrier avec 27 morts et on estime que… de 2014 à fin 2022, au moins 205 migrants sont morts ou portés disparus en traversant La Manche sur des embarcations de fortune. En avril dernier, cinq personnes, dont une fillette de 7 ans, ont été ramenées inanimées sur la digue de Wimereux.
Selon des associations internationales, entre 2014 et 2023, la noyade est devenue la deuxième cause de décès des candidats à l’exil au Royaume-Uni après les accidents de la route.

Et ce malgré les politiques répressives, ou les efforts financiers déployés par la France et la Grande-Bretagne pour tenter de stopper cette immigration. Ceux qui rêvent de traverser les 33 kilomètres qui séparent la France de l’Angleterre sont de plus en plus nombreux et les passeurs en profitent pour charger encore plus les small boats, ces embarcations de fortune parfois dégonflées et à peine propulsées par un petit moteur. Les chiffres sont vertigineux, on parle de +600 % de traversées en bateau depuis 2019 avec un record de 45 755 personnes passées en 2022.
Mais alors, comment en est-on arrivé là ? Qui sont ces candidats à l’exil et pourquoi sont-ils prêts à risquer leurs vies et celles de leurs enfants pour rejoindre le Royaume-Uni ? Comment pourrait-on éviter les drames ? Les politiques s’emparent-ils suffisamment de ce sujet à l’heure où l’immigration est pourtant au cœur des débats ? On en parle avec Florent Caffery, journaliste à la rédaction de Boulogne-sur-Mer.

La série HPI pour Haut potentiel intellectuel c’est l’histoire de Morgane – jouée par Audrey Fleurot – 38 ans, 3 enfants (bientôt 4), 5 crédits, 160 de QI, un caractère bien trempé et un look extravagant, qui devient consultante pour la police, malgré son… léger problème avec l’autorité.
Une série policière et rafraîchissante qui ne se déroule pas n’importe où car oui, Morgane travaille pour la police judiciaire de Lille, auprès du commandant Karadec joué par Medhi Nebbou. Le programme se déroule à 100 % dans notre région, essentiellement dans la métropole lilloise.

Et c’est à chaque fois un carton d’audiences ! La fiction est la plus regardée depuis 15 ans en France, elle s'est exportée dans des centaines d'autres territoires, en Europe, en Amérique latine ou encore au Japon et en Nouvelle-Zélande et le remake américain vient même d’être tourné !
Mais alors comment expliquer un tel succès et pourquoi peut-on considérer qu’il s’agit aussi d’une belle victoire pour la région Nord ? Comment se déroulent les tournages et quels secrets peut-on révéler ? Pourquoi la série ne sera pas diffusée en une seule fois cette année ? On vous dit tout sur la série phénomène avec Natalie Grosskopf, notre spécialiste télé.

Encadrer l’usage des écrans pour les enfants. C’est un souhait d’Emmanuel Macron prononcé lors d’une conférence de presse en début d’année. Dans la foulée, une commission de dix experts a été installée et, trois mois plus tard, elle vient de remettre son rapport de 125 pages. Et les conclusions sont assez effrayantes.
Il se dégage un consensus très net sur les effets négatifs des écrans sur le sommeil, sur la progression de la myopie ou la sédentarité qui favorise le surpoids et l’obésité. La santé mentale et le développement du cerveau des enfants les plus jeunes sont aussi au cœur de l’étude.

Les Hauts-de-France mauvais élèves
Et en termes de temps passé devant les écrans, les Hauts-de-France sont clairement les mauvais élèves ! Que ce soit à 2 ans, 3 ans et demi ou 5 ans et demi, ce sont les enfants de la région qui passent le plus de temps devant les écrans, jusqu’à 1h43 par jour pour les petits de 5 ans et demi.
Alors, les experts recommandent de ne pas exposer les enfants de moins de 3 ans, d’attendre 11 ans pour un téléphone portable et 13 ans pour un smartphone avec un accès Internet mais que peut-on lire d’autre dans ce rapport alarmant ? Quelles sont les préconisations des experts ? Et quelles mesures peuvent réellement être mises en place ? Qu’en pensent les familles et quels sont leurs trucs pour éviter les dérives ?

On en parle dans le nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte, avec Laurent Decotte, journaliste au service régional de la rédaction et Béatrice Quintin, cheffe du service interactivité.

Voilà un siècle que la France n’avait pas accueilli de Jeux Olympiques d’été. 100 ans plus tard, Paris s’apprête à vivre un événement inoubliable du 26 juillet au 11 août puis du 28 août au 8 septembre pour les jeux paralympiques… Un événement unique qui n’est pas sans défi. Sécurité, accessibilité, écologie, transports… Les enjeux sont majeurs, d’autant plus dans un contexte où le risque terroriste est présent, où l’inflation est au centre des préoccupations et la modification du quotidien des Parisiens au cœur des crispations.

Mais alors, les polémiques sont-elles arrivées jusqu’aux Hauts de France ? Car la région aussi va accueillir deux épreuves phares des JO : les compétitions de handball et de basketball. Les matchs se dérouleront au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq mais c’est tout un territoire qui devrait vivre à l’heure des JO pendant deux semaines. Et même bien plus que ça puisque le Nord et le Pas-de-Calais vont accueillir du beau monde avant le grand événement mondial grâce à ses lieux d’entraînement privilégiés.
Alors, comment Lille et sa région se prépare à vivre cette aventure inédite ? A quelles retombées économiques peut-on s’attendre ? Et à quel prix ? Quel impact pour la population qui sera sur place ? Comment accueille-t-on des équipes internationales ? Et côté sportif, les Nordistes peuvent-ils ramener des médailles ?

On en parle avec Yann Duploye et Gregory Lallemand, journalistes du service des Sports de La Voix du Nord.

Dans un précédent épisode, nous vous parlions de la guerre en Ukraine et de ses enjeux alors que le conflit avec la Russie dure depuis plus de deux ans déjà.
Les attaques se poursuivent et le bilan humain ne cesse de s’alourdir. On a donc décrypté la situation avec nos journalistes pendant une vingtaine de minutes.
Et parce que nous suivons cette guerre depuis le début, il nous semble aussi primordial de vous expliquer comment la rédaction s’organise pour vous informer. C’est donc le sujet de ce deuxième épisode consacré à la guerre en Ukraine.
Comment couvrir la guerre quand on est un média régional ? Pourquoi La Voix du Nord a décidé d’envoyer ses journalistes sur place ? Qu’a-t-on découvert sur place et quelles traces de tels reportages peuvent-ils laisser ? Comment suit-on le conflit depuis notre siège à Lille ?
On vous raconte tout avec notre grand reporter, Éric Dussart, Félix Pennel, journaliste à Lille et Pascal Bonnière, photojournaliste pour la rédaction.

Le 24 février 2022 restera une date historique. Elle marque le début de la guerre à grande échelle entre la Russie et l’Ukraine. Après avoir soufflé le chaud et le froid dans la nuit du 23 au 24 février, Vladimir Poutine, le président russe, envahit finalement massivement son voisin ukrainien. Frappes aériennes, colonnes de blindés qui s’enfoncent dans le pays, dizaines de villes bombardées… l’invasion est violente et vise le peuple ukrainien dans sa chair.

Et voilà deux ans que la guerre fait rage à quelques milliers de kilomètres à peine de chez nous. Mais le conflit, lui, a débuté il y a bien plus longtemps. Il faut évidemment se souvenir de 2014 et l’annexion de la Crimée, péninsule ukrainienne, par la Russie, voire remonter carrément à la guerre froide des années 90 pour comprendre les enjeux qui entourent le combat qui se déroule sous nos yeux.

Mais alors, pourquoi pensait-on à tort que ça n’allait pas durer ? Quel bilan humain peut-on dresser deux ans après le début de l’invasion russe ? Que se passe-t-il à l’heure actuelle sur la ligne de front ? Comment se positionne le monde vis-à-vis du conflit ? Que deviennent les réfugiés ? Combien de temps peut encore durer la guerre ?

Parce que la situation est complexe et parfois insaisissable étant donné la difficulté à vérifier certaines informations, nous vous résumons les faits dans ce premier épisode consacré à l’Ukraine avec Félix Pennel, journaliste au service d’actualité en continu et Éric Dussart, notre grand reporter. La semaine prochaine, retrouvez un nouvel épisode consacré à la couverture de la guerre par notre rédaction.