Les balados du CIRCEM CIRCEM

Cet épisode des balados du CIRCEM de la Série Mauril-Bélanger met les projecteurs sur les particularités de la communauté francophone de l’Ouest de la Ville d’Ottawa. Dans ce balado, Ronald Bisson, Lisa Cohen et Marcel Morin nous présentent l’histoire et la diversité de la communauté. Impliqués dans la Maison de la Francophonie d’Ottawa inaugurée en 2020, ces acteurs et actrice nous expliquent comment cet espace social inclusif est à même de solidariser une communauté plurielle. Interviennent également dans ce balado Luisa Veronis, géographe, et Stéphanie Gaudet, sociologue, toutes deux professeures à l’Université d’Ottawa et membre du CIRCEM.Recherche et développement de contenu : Mélanie Le Boursicot, Alec Pagé et Stéphanie Gaudet.
Le CIRCEM tient à remercier Robert Doyle, Nicole Mondou et la Fondation Famille Bertrand pour leur généreux soutien financier aux Conférences Mauril-Bélanger.

Dans ce balado, Stéphane Vibert s’entretient avec Philippe Chanial au sujet de son nouveau livre « Nos généreuses réciprocités : tisser le monde commun ». Alors
que s’impose une représentation de plus en plus désenchantée des relations humaines – comme si elles ne relevaient plus désormais que de l’intérêt et de ses calculs cyniques, ou de la domination généralisée –, Philippe Chanial a pour ambition de valoriser
leur côté lumineux, de donner toute sa place à notre désir de sociabilité, à notre appât du lien plutôt que du gain. En compagnie de sociologues, philosophes, poètes – et en premier lieu de l’anthropologue Marcel Mauss –, l’auteur met en lumière les réciprocités
généreuses sans lesquelles il n’y a pas de monde commun. 

La question du partage équitable des responsabilités familiales dans les configurations où les mères
sont au foyer, travailleuses autonomes ou aux horaires atypiques est encore peu discutée.

Les rares recherches sur le sujet témoignent surtout de l’invisibilité de ces femmes et de la méconnaissance de
leurs réalités et aspirations familiales et professionnelles.

Comment des mères actuellement au foyer, travailleuses autonomes ou aux horaires atypiques
imaginaient-elles leur vie de famille et professionnelle ? Quels défis ont-elles rencontré ?
Mais aussi, quelles mesures conviendrait-il de mettre en place pour aider les femmes et mères à un meilleure
partage des responsabilités familiales au sein de leur couple ?

Par Laurence Charton, sociologue et professeure à l'Institut national de la recherche scientifique à
Montréal.



Musique: Roxanne Potvin

Avec l’allongement des études et des reconversions de carrière, être étudiante et enceinte ou déjà parent est une situation qui s’observe de plus en plus souvent. Ces étudiantes sont confrontées alors à une double exigence, celle attendue dans le cadre de leur formation et celle associée à leurs (futures) responsabilités familiales. De même, les professeures à l’université sont fréquemment en début de carrière enceintes ou mères de jeunes enfants. Peu d’universités prennent en compte encore aujourd’hui les réalités et aspirations familiales des étudiantes et professeures.
Les universités qui recrutent les professeures se prévalent généralement au moment de leur embauche, d’établir les conditions de travail les plus appropriées pour les soutenir dans la réalisation de leurs diverses activités. Ces conditions tiennent toutefois encore rarement compte des réalités et aspirations familiales de leurs professeures.
Comment des mères étudiantes et professeures à l’université imaginaient-elles concilier une vie de famille et leur formation et travail à l’université ? Quels défis ont-elles rencontré ? Mais aussi, quelles mesures conviendrait-il de mettre en place pour aider les femmes et mères étudiantes et professeures dans la conciliation famille-travail-études ?
Par Laurence Charton, sociologue et professeure à l'Institut national de la recherche scientifique à Montréal.

Musique: Roxanne Potvin

Mères élues : quels enjeux à la conciliation famille, travail, engagement politique ?
La présence des femmes en politique est un marqueur important de l’évolution de l’égalité. Un certain nombre d’obstacles empêchent toutefois encore des femmes d’accéder à la scène politique, en particulier des facteurs liés à la répartition des responsabilités familiales et aux stéréotypes de genre.
Comment des mères élues imaginaient-elles concilier une vie de famille et leur engagement politique? Quels défis ont-elles rencontré ? Mais aussi, quelles mesures conviendrait-il de mettre en place pour aider les femmes et mères élues dans la conciliation famille-travail-engagement politique ?
Par Laurence Charton, sociologue et professeure à l'Institut national de la recherche scientifique à Montréal.

Musique: Roxanne Potvin

Un entretien avec Gilles Chantraine (CNRS, Lille), animé par Isabelle Perreault