L'ivresse vicieuse de Baudelaire - La Mort comme seule issue Trait d'esprit
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- Society & Culture
Avec Les fleurs du mal, Charles Baudelaire entre en 1857 au panthéon des auteurs littéraires français. Bien que très critiqué par la presse de l'époque, l'héritage qu'il laisse inspire après lui toute une génération de poètes. Le trait d'esprit du jour analyse le génie baudelairien au regard de la dernière section du "Voyage", qui est lui-même le dernier poème de ses "fleurs maladives" et qui préfigure, entre autres, "le Bateau ivre" de Rimbaud...
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Avec Les fleurs du mal, Charles Baudelaire entre en 1857 au panthéon des auteurs littéraires français. Bien que très critiqué par la presse de l'époque, l'héritage qu'il laisse inspire après lui toute une génération de poètes. Le trait d'esprit du jour analyse le génie baudelairien au regard de la dernière section du "Voyage", qui est lui-même le dernier poème de ses "fleurs maladives" et qui préfigure, entre autres, "le Bateau ivre" de Rimbaud...
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
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