74 episodes

Plaff, c’est un podcast pour faire entendre et combattre les discriminations dans l’emploi subies par les femmes de ± 50 ans. Dans le dernier tiers de leur vie professionnelle, elles sont confrontées à une double peine, à la fois victimes des préjugés attachés à tous les senior·e·s et vulnérabilisées par les inégalités femmes-hommes plus que jamais persistantes.
Je m’appelle Claire Flury et suis retraitée, bénévole accompagnatrice de chercheurs d’emploi à Solidarités nouvelles face au chômage.
Chaque mois, je choisis une thématique liée à l’emploi que je décline en 3 épisodes de 20 mn.
Le 8, je donne la parole à des femmes confrontées à une situation particulière sur le marché du travail.
Le 18, je mets à l’honneur des personnes salariées, entrepreneurs ou bénévoles engagées pour faciliter l’évolution ou le retour à l’activité des femmes en fin de carrière.
Le 28, j’interroge des expertes ou des militantes afin de comprendre l’environnement culturel, économique, sociologique et politique qui fragilise le maintien ou l’accès à l’emploi des femmes que j’ai choisi de rebaptiser en « majoractives ».  
http://plaffpodcast.fr/  
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    • Science

Plaff, c’est un podcast pour faire entendre et combattre les discriminations dans l’emploi subies par les femmes de ± 50 ans. Dans le dernier tiers de leur vie professionnelle, elles sont confrontées à une double peine, à la fois victimes des préjugés attachés à tous les senior·e·s et vulnérabilisées par les inégalités femmes-hommes plus que jamais persistantes.
Je m’appelle Claire Flury et suis retraitée, bénévole accompagnatrice de chercheurs d’emploi à Solidarités nouvelles face au chômage.
Chaque mois, je choisis une thématique liée à l’emploi que je décline en 3 épisodes de 20 mn.
Le 8, je donne la parole à des femmes confrontées à une situation particulière sur le marché du travail.
Le 18, je mets à l’honneur des personnes salariées, entrepreneurs ou bénévoles engagées pour faciliter l’évolution ou le retour à l’activité des femmes en fin de carrière.
Le 28, j’interroge des expertes ou des militantes afin de comprendre l’environnement culturel, économique, sociologique et politique qui fragilise le maintien ou l’accès à l’emploi des femmes que j’ai choisi de rebaptiser en « majoractives ».  
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    # 74 – Duo for a job, un programme intergénérationnel au profit de jeunes issus de l’immigration

    # 74 – Duo for a job, un programme intergénérationnel au profit de jeunes issus de l’immigration

    Duo est une association créée il y a  + 10 ans en Belgique sur l’idée de mettre en relation des bénévoles de + 50 ans, les mentors, avec des jeunes en recherche d’emploi, les mentees.
    Ce programme intergénérationnel et interculturel a deux objectifs : - aider les jeunes issus de l’immigration qui peinent deux fois plus que les jeunes dont les deux parents sont nés en France à accéder à l’emploi,- valoriser les compétences des personnes de + 50 ans, en activité ou en retraite.

    Je vous inviter à écouter deux femmes qui y interviennent, l’une comme salariée, la seconde comme bénévole.
    - La Directrice de la communication France, Jana El-Assaad, nous présente les clés du succès de Duo qui, aujourd’hui, est présent en France, à Paris, Marseille et Lille. Les bons résultats obtenus en termes d’insertion des mentees et de satisfaction des mentors s’explique par un parcours d’accompagnement en 8 étapes enthousiasmant et professionnel.
    - Gaëlle Bellec, mentore depuis 6 mois, s’est engagée à suivre Tara, jeune femme franco-tibétaine. Elle nous raconte comment elle a vécu cette aventure humaine.
    Je suis très heureuse d’avoir pu mettre à l’honneur cette belle association qui contribue à lutter contre les discriminations en recréant du lien social, de la compréhension et de la solidarité de proximité.

    REFERENCES

    Duo for a job, intergenerationnal coaching

    Les immigrés et leurs descendants surexposés au chômage Observatoire des inégalités - avril 23





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    • 23 min
    # 73 – La voix des femmes, une construction sociale et culturelle

    # 73 – La voix des femmes, une construction sociale et culturelle

    Pourquoi n’entend-on pas les voix des femmes ? Aline Jalliet, coach de voix, répond à cette question complexe et très rarement abordée dans son essai de 350 pages « Une voix à soi », édité 2024 aux Ed. Guy Tredaniel. Ses analyses sont percutantes et documentées. Elle ouvre des perspectives de réflexion et d’action porteuses d’espoir. Après cet épisode, vous écouterez autrement !

    Je l’ai interrogée sur les raisons culturelles et sociales qui façonnent nos oreilles et les empêchent d’écouter les voix féminines. Elle nous en donne plusieurs, parmi lesquelles :
    la norme de voix crédible et légitime est une voix masculine ;
    les femmes sont éduquées à ne pas lever la voix ; entrevent leur prise de parole.

    Quelles sont les conséquences du vieillissement sur la voix des femmes ? Aline ne pense pas que les femmes seraient mieux entendues dès lors qu’elles seraient moins regardées. Au contraire, l’âge semble plutôt les maintenir dans l’obligation de « rester dans le cadre », sous peine d’être cataloguée sorcières ou folles.

    La conclusion renverse la table. Pour Aline, les femmes doivent sortir de la culpabilité d’avoir une voix qu’on entend mal et, au contraire, apprendre à aimer leur voix. D’ailleurs, la voix des femmes, plus respectueuse et plus sensible, ne devrait-elle devenir pas une norme à adopter pour tous ? Je vous laisse découvrir ses arguments. Bonne écoute !  

    REFERENCES
    Le site d’Aline Jalliet 
    Le sketch d’Antonia de Rendinger

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    • 23 min
    #72 – Caroline met en lumière les biais d’âge des IA génératives

    #72 – Caroline met en lumière les biais d’âge des IA génératives

    Caroline Jean-Pierre a contribué à la rédaction du livre blanc de Data for good « Les grands défis de l’intelligence artificielle (IA) générative » avec l’objectif d’analyser les biais algorithmiques âgistes.

    Pour ce faire, elle a demandé à Dall-E de générer des images associées à des adjectifs supposés caractériser des personnes âgées.  
    L’analyse des images produites pour son enquête aboutit aux mêmes conclusions que pour les biais sexistes et racistes qui sont déjà dénoncés par ailleurs.

    Caroline nous explique les raisons.
    Les algorithmes des IA génératives sont bâtis à partir de jeux de données qui ne sont pas représentatifs de la diversité humaine et culturelle.
    Ils reconduisent les stéréotypes qui circulent dans nos sociétés.
    Les développeurs sont en très grand majorité des hommes jeunes.

    Les IA reproduisent les données du passé existantes, sans les questionner. Caroline donne des exemples où ChatGPT produit des résultats, soit complètement inverses de la réalité, soit qui en amplifient les biais.
    Toutes les initiatives qui sont faites pour lutter contre les inégalités et discriminations risquent de passer à l’as.

    Caroline conclut en insistant sur l’importance de comprendre les limites des résultats produits par les IA génératives qu’il faut évaluer et faire valider par des êtres humains.

    REFERENCES

    Les grands défis de l’IA générative

    Harvard Business Review France Lutter contre la discrimination des seniors à l'ère de l'IA, un enjeu économique
    Jeu Bataille de l’intelligence artificielle
    Heetch tacle les clichés sur la banlieue en incitant Midjourney à corriger son IA... avec des cartes postales.

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    • 22 min
    # 71 Odile, 62 ans, accompagnante des élèves en situation de handicap (AESH) depuis 7 ans, témoigne.

    # 71 Odile, 62 ans, accompagnante des élèves en situation de handicap (AESH) depuis 7 ans, témoigne.

    Depuis 2005, l’État garantit l’accès à une scolarité adaptée à tous les élèves, y compris ceux en situation de handicap et, dans ce but, l’Éducation nationale a recruté en grand nombre des AESH qui travaillent dans les classes auprès des enseignants.  

    Je donne la parole à Odile, qui est entrée dans ce métier après une longue période d’interruption dans sa vie professionnelle.

    Elle nous décrit son cadre de travail : la formation initiale limitée à 60 heures, son statut, ses horaires, sa rémunération, ses relations avec les directeurs et professeurs des écoles.

    Au travers de notre conversation, apparaît un « système qui craque » : le nombre d’enfants à accompagner croît plus vite que les moyens financiers et humains dédiés à l’école inclusive.

    Les AESH sont précaires, mal payées, fatiguées.
    Compte tenu des conditions de travail qui leur sont proposées, l’EN peine à recruter des AESH dont le nombre est insuffisant pour couvrir les besoins.
    Les parents se désespèrent ne pas pouvoir scolariser leurs enfants.
    Les enseignants souffrent de devoir aussi accueillir des enfants dont les pathologies très lourdes relèveraient de structures spécialisées elles-mêmes débordées.

    Cet épisode se veut un hommage à toutes ces femmes qui travaillent dans le « care », sans lesquelles notre société ne pourrait survivre et qui, pourtant, ne bénéficient ni de la visibilité, ni de la reconnaissance, ni d’une valorisation suffisante de leur travail.
    Merci à Odile, et aux milliers d’Odile qui, grâce à leur conscience professionnelle et à l’amour qu’elles ont pour leur métier, permettent que le système ne craque pas.

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    • 22 min
    # 70 Ma petite-fille Mila 19 ans m’interroge : dialogue intergénérationnel en direct

    # 70 Ma petite-fille Mila 19 ans m’interroge : dialogue intergénérationnel en direct

    Comment lutter contre l’âgisme, ce raccourci intellectuel qui attribue à toutes les personnes d’une tranche d’âge des caractéristiques identiques ? En faisant l’effort de mieux se connaître, pour découvrir les singularités et les expériences de chacun.
    J’ai proposé à ma petite-fille Mila de répondre aux questions qu’elle pouvait se poser concernant la vie d’une femme née en 1951 qu’elle ne voit que sous l’angle d’une grand-mère.
    Elle s’est prêtée avec enthousiasme à l’exercice et j’ai essayé d’y répondre sans fard.
    - Quelles ont été mes raison personnelles de me lancer dans un podcast il y a 3 ans ? - Est-ce que c’est encore possible d’évoluer à 70 ans ? - Est-ce que j’ai souffert du regard qui se détourne des femmes aux alentours de la ménopause ? - Quelle importance j’accorde à mon apparence physique ? - Quelles sont les valeurs que je voudrais transmettre à mes filles ? - Comment j’étais quand j’avais 19 ans ?

    Bonne écoute !

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    • 24 min
    #69 Claire, 60 ans, sans emploi, face aux réformes du chômage et de la retraite

    #69 Claire, 60 ans, sans emploi, face aux réformes du chômage et de la retraite

    Les propositions du gouvernement, pour diminuer les droits à l'assurance chômage, se multiplient en ce mois de fév. 24 et s'ajouteront à la réforme des retraites du printemps dernier. J'ai voulu faire entendre comment ces politiques se traduisent dans la vraie vie.
    Le témoignage de Claire B. est une illustration :
    des difficultés insurmontables auxquelles sont confrontées les personnes qui recherchent du travail quand elles ont plus de 50 ans en France, et spécialement si elles résident hors de grandes métropoles ;
    de la prorogation à 64 ans de la date d'ouverture des droits : Claire devra attendre 63 ans pour liquider sa retraite, malgré ses 3 filles ;
    à 60 ans, bien qu'ayant travaillé toute sa vie jusqu'à 54 ans, elle se retrouve sans aucune ressource pendant les 3 ans à venir, autre que partager la petite retraite de son conjoint.
    Et pourtant, pourtant ...
    Claire n'a pas baissé les bras et continue de rechercher activement,
    a des compétences certaines et accepterait une rémunération modeste
    fait tout pour garder le moral.
    A l'issue de l'écoute de cet épisode, je forme un vœu : que nos négociateurs et nos dirigeants écoutent cette voix et parviennent à se convaincre que, oui, une chercheuse d'emploi est tout, sauf une "vieille flemmarde".
    Bonne écoute !
    Si cet épisode vous a intéressé, vous pouvez ajouter un commentaire ou le recommander à vos amis : cela m'encouragera !


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    • 20 min

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