Parcours

Parcours, le podcast
Parcours

Des vies qui ont quelque chose à vous dire. Bien souvent « invisibles », « inaudibles », des hommes et des femmes que l’on entend ou que l’on écoute peu, témoignent chaque mois de leur réalité. Ils racontent leur quotidien, leur trajectoire, ils confient leurs difficultés mais aussi leurs engagements et leurs espoirs. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique. Crédits : Reporters : Clarisse Briot, Cécile Leclerc-Laurent, Djamila Ould Khettab, Dimitri Partouche, Benjamin Sèze Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio Vignette : Marc Lafon

  1. « Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (2/2)

    28 AGO

    « Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (2/2)

    Dans Parcours, nous sommes au Burundi. Dans ce deuxième volet de cet épisode qui nous emmène à la rencontre de la jeunesse de ce pays le plus pauvre du monde, nous suivons notre journaliste Cécile Leclerc-Laurent. Dans le centre du pays, en milieu rural, à Mugera plus précisément. Cécile retrouve Annick, qui racontait dans le premier volet sa vie quotidienne entre son petit commerce peu rentable et ses tâches domestiques écrasantes, loin de ses rêves professionnels de jeune diplômée. Cette fois, Annick nous emmène rencontrer un club de jeunes. Le club Justice et Paix, fondé par la Commission diocésaine du même nom. Car au Burundi, les tensions ethniques et politiques sont toujours présentes, et la cohésion sociale un travail de longue haleine. À Mugera, Annick et d’autres jeunes se rassemblent les samedis matins dans un club de jeunes. Ensemble, ils discutent des problèmes de la communauté, ils dansent, chantent et écrivent des sketchs. « Le club a pour but de créer un climat de solidarité, pour voir comment on peut cohabiter ensemble », explique Bosco, l’un des encadrants du club. « Pour rester unis, il faut quelque chose qui nous unisse », dit encore Bosco. Alors, régulièrement, les jeunes jouent leurs sketchs ou dansent devant les habitants des villages environnants, pour gagner un peu d’argent et financer leurs projets de développement économique. Ensemble, les jeunes cultivent un champ de maïs et élèvent des porcs. Tout ceci les aide à lutter contre la pauvreté et entretient la solidarité au sein de la communauté. « Notre village vit mieux grâce au club Justice et Paix », conclut Justin. Tous espèrent ainsi tourner la page des conflits passés et construire la paix du futur. Crédits : Reporter Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio Vignette : Marc Lafon

    17 min
  2. « Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (1/2)

    28 AGO

    « Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (1/2)

    Dans ce nouvel épisode de Parcours, nous quittons la France pour rejoindre le Burundi, en Afrique centrale, dans la région des grands Lacs, où nous resterons également lors de notre prochain épisode. Cécile Leclerc-Laurent s’est rendue dans ce pays, qui est, d'après la banque mondiale, le pays le plus pauvre du monde. Le Burundi est aussi un pays où deux habitants sur trois ont moins de 35 ans. Avec elle, nous prenons la direction de Mugera, une localité rurale située dans le centre du pays. Grâce à l’intermédiaire de la Commission diocésaine Justice et Paix, notre journaliste a pu entrer en contact avec Annick. Dans cet épisode, elle va à la rencontre de cette jeune femme qui tient un petit commerce depuis deux ans. Annick, âgée de 32 ans, est diplômée en commerce. Son mari travaillant à Bujumbura, la capitale, cette jeune mère élève seule ses deux filles âgées de 6 et 4 ans. Elle témoigne de ses difficultés : n’ayant pas trouvé de poste correspondant à ses études, elle a monté, à Mugera, un petit commerce. Mais elle a du mal à en vivre car les clients sont rares. L’argent qu’Annick gagne est directement investi dans l’approvisionnement de la boutique. « Le Burundi est un pays pauvre et la vie y est très difficile. Même l’entrepreneuriat n’est pas rentable », explique-t-elle, soulignant le fait que, comparé aux autres habitants de Mugera, elle peut paraître « riche ». Annick témoigne aussi de sa condition de femme et des tâches domestiques écrasantes qui lui incombent, loin de ses rêves professionnels de jeune diplômée. « Une femme doit s’occuper de tout. C’est comme cela : c’est notre devoir ici au Burundi », note-t-elle. Malgré tout, Annick dit garder espoir pour l’avenir. Crédits : Reporter : Cécile Leclerc-Laurent Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio Vignette : Marc Lafon

    19 min
  3. « La lutte continue ! » (2/2)

    11 JUL

    « La lutte continue ! » (2/2)

    Dans Parcours, nous vous racontons l’histoire d’une lutte. La lutte menée par des habitants de deux immeubles insalubres de Gennevilliers, près de Paris. Dans le premier volet, nous faisions la rencontre de trois habitants, Nodiade, Moussa et Soualiho. Vivre là, en famille, était difficile, mais mieux que la rue. Finalement, nous apprenions qu’un incendie allait sonner le début de leur mobilisation pour améliorer leur sort. Dans ce second volet, toujours au micro de Clarisse Briot, ils font le récit de ce combat : l'incendie qui leur fait prendre conscience de la grande précarité de leur situation, l'union de leurs forces, leurs démarches pour obtenir l'attention des élus locaux et de la Préfecture, les réunions, la peur de l'expulsion du jour au lendemain, puis les premières victoires et les relogements. Ils racontent aussi leur fierté d'avoir participé à ce combat collectif, et ce qu'ils retiennent de cette expérience. Nodiade, que l'on retrouve dans son nouveau "chez elle", un logement social enfin adapté à la taille de son foyer, n'abandonne pas le combat : tant que tout le monde n'a pas retrouvé un toit, la lutte continue ! Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio Vignette : Marc Lafon

    21 min
  4. « La lutte continue ! » (1/2)

    11 JUL

    « La lutte continue ! » (1/2)

    Dans Parcours, voici l’histoire d’une lutte. La lutte menée par des habitants de deux immeubles insalubres situés à Gennevilliers, près de Paris. Pendant des années, ces habitants ont été victimes d’un marchand de sommeil. Considérés comme des squatteurs, ils se sont regroupés pour affronter la menace de l’expulsion et faire entendre leur droit à être relogés dignement. Nodiade, Moussa et Soualiho font partie de ces habitants. Pendant la lutte, qui a duré cinq ans, ils se sont faits leurs porte-parole. Clarisse Briot est allée à leur rencontre, pour qu’ils racontent ce combat. Voici le premier volet de cette histoire en deux épisodes. Dans ce premier volet, direction le quartier populaire des Grésillons, à Gennevilliers. Après un passage par "Ça Grésille", le local du Secours Catholique, lieu ressource pour les habitants, nous faisons la rencontre de Nodiade. Cette mère de trois enfants vit sa dernière nuit dans le logement insalubre qu'elle occupe avec son compagnon depuis dix ans, sans droit ni titre, au 1 Bis, l'un des deux immeubles frappés d'insalubrité. Puis nous rencontrons Moussa, son voisin de palier, qui vit là depuis huit ans. Il se bat contre les fuites d'eau, et n'a pas encore de perspectives de relogement. Enfin, nous rencontrons Soualiho, longtemps habitant du numéro 51, mitoyen au 1 Bis. Il est aujourd'hui hébergé dans un hôtel social à Nanterre, avec sa femme et son fils. Tous trois racontent leur arrivée dans ces immeubles et leur situation de précarité, jusqu'à un incendie qui va sonner le début de leur mobilisation. Crédits : Reporter : Clarisse Briot Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio Vignette : Marc Lafon

    16 min

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Des vies qui ont quelque chose à vous dire. Bien souvent « invisibles », « inaudibles », des hommes et des femmes que l’on entend ou que l’on écoute peu, témoignent chaque mois de leur réalité. Ils racontent leur quotidien, leur trajectoire, ils confient leurs difficultés mais aussi leurs engagements et leurs espoirs. Un podcast documentaire proposé par la rédaction du Secours Catholique. Crédits : Reporters : Clarisse Briot, Cécile Leclerc-Laurent, Djamila Ould Khettab, Dimitri Partouche, Benjamin Sèze Rédaction en chef : Clarisse Briot, Emmanuel Maistre Voix : Charles-Antoine Berthonneau Réalisation : Guillaume Giraud Musique : Melancholy Phone Butler par Jorge Ramirez-Escudero Susaeta © Universal Production Music, remixée par François-Charles Domergue Producteurs exécutifs : wave.audio Vignette : Marc Lafon

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