Choses à Savoir SCIENCES

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  1. -4 H

    L’élevage des coquillages absorbe-t-il vraiment du CO2 ?

    On sait que les arbres et les plantes absorbent du CO2, ce qui contribue à limiter le réchauffement de la planète. Si l'on en croit certaines études, d'autres organismes vivants pourraient en faire autant. En effet, les coquillages pourraient capter une partie du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère. Cette théorie s'est répandue, dans la communauté scientifique, à partir d'une étude chinoise publiée en 2011. Elle s'appuyait sur la présence de CO2 dans les coquilles des huîtres ou des moules. Selon les auteurs de l'étude, il avait dû être puisé dans l'atmosphère. Cette opinion était suffisamment admise pour qu'il soit question d'accorder des "crédits carbone" aux conchyliculteurs. Rappelons qu'il s'agit de sommes d'argent attribuées à des entreprises réduisant l'émission de gaz à effet de serre. Cependant, cette théorie est loin de faire l'unanimité dans le monde scientifique. Pour certains chercheurs, en effet, ces coquilles ne seraient pas fabriquées à partir du CO2 contenu dans l'atmosphère, mais contiendraient du bicarbonate, issu de l'érosion des roches. Loin de capter une partie du CO2 atmosphérique, les coquillages en émettraient. Cette opération aurait lieu au cours du processus de fabrication de la coquille. Cependant, la conchyliculture rejette dans l'atmosphère une moindre quantité de gaz à effet de serre que d'autres formes d'élevage. Pourtant, d'après certains scientifiques, les coquillages peuvent participer à la lutte contre le réchauffement de la planète. On l'a vu, cela ne se fera pas durant la fabrication des coquilles, mais à l'occasion de leur destruction. En effet, quand les coquilles se dissolvent dans l'eau de mer, elles absorbent du CO2. Les chercheurs préconisent donc de rejeter à la mer les coquilles des mollusques consommés au lieu de les incinérer. Une opération d'autant plus fructueuse que cette incinération entraîne l'émission dans l'atmosphère de gaz à effet de serre. Une autre piste est explorée : la culture conjointe de coquillages et d'algues. En effet, les algues absorbent le CO2 contenu dans l'eau. Elles pourraient donc capter une partie du dioxyde de carbone émise par les coquillages durant le processus de fabrication des coquilles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  2. -1 J

    Pourquoi les cafards peuvent-ils survivre à des niveaux élevés de radiation ?

    Les cafards sont réputés pour leur capacité à survivre à des niveaux élevés de radiation, une caractéristique qui découle de plusieurs facteurs biologiques et physiologiques uniques. Voici une analyse scientifique de cette résistance.   1. Cycle de Vie et Reproduction Les cafards ont un cycle de vie relativement long avec des stades de mues où ils se développent de larves à adultes. La reproduction et le développement des cellules chez les cafards sont moins fréquents que chez les humains, par exemple, ce qui diminue les risques de mutations causées par la radiation. La radiation ionisante endommage principalement les cellules en division rapide, car elle affecte l'ADN lors de la duplication cellulaire. Chez les cafards, la division cellulaire se produit de manière sporadique, notamment chez les adultes, ce qui leur confère une certaine protection contre les effets immédiats de la radiation.   2. ADN et Réparation Cellulaire Les cafards possèdent des mécanismes robustes de réparation de l’ADN. La radiation provoque des cassures de l’ADN, et bien que cela soit dommageable, les cafards peuvent réparer efficacement ces lésions grâce à des enzymes de réparation cellulaire qui réparent les ruptures des brins d'ADN. Cette capacité de réparation de l'ADN permet de limiter les effets des dommages subis par les cellules exposées à des radiations.   3. Carapace Externe et Système Nerveux Les cafards ont un exosquelette protecteur, composé de chitine, qui aide à réduire l'exposition directe de leurs tissus internes aux radiations. Bien que cette carapace ne bloque pas la radiation, elle permet de protéger certaines structures essentielles contre l'exposition directe. De plus, leur système nerveux est plus résistant que celui des mammifères et peut mieux tolérer des niveaux élevés de radiation. Les cafards possèdent un système nerveux décentralisé, ce qui signifie que même si une partie de leur corps est endommagée, ils peuvent encore fonctionner partiellement, augmentant leur résilience.   4. Métabolisme Lent et Résistance au Stress Les cafards ont un métabolisme relativement lent, ce qui signifie qu'ils produisent moins de radicaux libres, des molécules instables qui peuvent endommager les cellules sous l'effet de la radiation. Cette faible production de radicaux libres réduit les dommages cellulaires potentiels. En outre, les cafards possèdent des protéines qui les aident à se protéger contre le stress oxydatif, un des principaux effets des radiations. Les protéines antioxydantes limitent les dommages au niveau cellulaire en neutralisant les radicaux libres.   5. Adaptation Évolutive Enfin, les cafards ont évolué sur des millions d'années, développant des adaptations pour survivre dans des environnements extrêmes, y compris des zones à fortes radiations naturelles. Leur long historique évolutif leur a permis de développer des mécanismes biologiques qui améliorent leur survie face à divers stress environnementaux, y compris l'exposition aux radiations.   En conclusion, la capacité des cafards à survivre à des niveaux élevés de radiation est due à une combinaison de facteurs biologiques et évolutifs, incluant un cycle cellulaire lent, des mécanismes de réparation de l'ADN, un métabolisme efficace, et des adaptations uniques qui les rendent résistants au stress oxydatif et aux dommages cellulaires causés par la radiation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  3. -2 J

    Quel moine a, le premier, évoqué l’existence d’exoplanètes ?

    Né en 1548, près de Naples, et issu d'un milieu modeste, Giordano Bruno poursuit des études classiques et devient un moine dominicain. Mais sa réflexion, nourrie de lectures innombrables, et son goût de l'occultisme, le détournent peu à peu de l'orthodoxie catholique et de la pensée officielle de son temps.   En 1576, la rupture est consommée. Déjà accusé d'hérésie, il passe d'une ville à l'autre, en Italie puis en France, vivant de leçons de grammaire et d'astronomie.   Durant cette période d'errance, qui dure jusqu'en 1592, Giordano Bruno écrit des livres novateurs. Dans l'un d'eux, il s'oppose à la théorie d'Aristote, qui proclamait l'immobilité de la Terre.   Une autre vision du monde   Un autre de ses ouvrages, "Le banquet des cendres", est encore plus en avance sur son temps. Il y reprend la thèse de l'héliocentrisme, défendue par Copernic dès le début du XVIe siècle. Une position dangereuse, qui fait encore condamner Galilée en 1633.   Mais Bruno va encore plus loin. Il ne se contente pas d'affirmer, comme Copernic, que la Terre tourne autour du Soleil et que celui-ci est le centre de l'univers.   Pour le moine dominicain, en effet, l'univers est infini et dépourvu de circonférence. Il n'a donc pas de centre. De ce fait, le Soleil n'est plus au cœur de l'univers, mais il domine seulement un ensemble de planètes.   Dans un univers infini, ce "Système solaire", comme on l'appellera plus tard, ne peut pas être le seul. Giordano Bruno l'imagine peuplé d'autres étoiles, semblables au Soleil, autour desquelles tournent d'autres planètes.   Il est donc bien le premier à évoquer la présence de planètes situées en dehors du Système solaire, ce que nous nommons aujourd'hui des exoplanètes.   De pareilles idées ne pouvaient que susciter la colère de l'Église catholique, qui le suspectait déjà d'hérésie. Elle lui reproche sa critique des thèses de Ptolémée, sur le géocentrisme, et d'Aristote, sur l'immobilité de la Terre. Mais son intérêt pour la magie et ses idées sur la réincarnation ou sur l'humanité de Jésus, dont il réfute le caractère divin, expliquent également la sévérité de ses juges, qui le condamnent à périr sur le bûcher, en février 1600. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  4. -5 J

    Peut-on récupérer l'énergie des éclairs ?

    Un éclair dispense une immense quantité d'énergie. Il produit, en moyenne, un milliard de joules, une unité de mesure correspondant à 1 400 kilowattheures. Beaucoup plus énergétiques, certains éclairs contiennent plusieurs milliards de joules.   La température régnant autour d'un éclair est énorme. Elle est de l'ordre de 30 OOO kelvins, alors que celle de la surface du Soleil est d'environ 5 800 kelvins.   Une fois l'orage terminé, cette gigantesque quantité d'énergie est donc perdue. Certains se demandent s'il ne serait pas possible de mettre fin à ce gaspillage. En d'autres termes, ne pourrait-on pas récupérer l'énergie produite par les éclairs ?   Une telle opération se heurte cependant à plusieurs obstacles. Il faudrait d'abord concevoir des installations pouvant supporter l'émission d'une énergie d'une très forte intensité.   Par ailleurs, l'énergie dispensée par un éclair se produit et se dissipe en un temps extrêmement court. Le stockage de cette énergie devrait donc être très rapide.   Or, il existe des composants électroniques, appelés "supercondensateurs", capables d'emmagasiner de l'énergie très rapidement. Cependant, même s'ils ont une très grande capacité de stockage, elle ne leur permet pas, et de loin, de capter toute l'énergie d'un éclair.   Par ailleurs, il est difficile de savoir où la foudre va se déclencher. Il est en effet impossible, à l'heure actuelle, de prévoir avec certitude les endroits où les éclairs vont se produire.   Il faudrait donc multiplier, de manière assez aléatoire, les installations destinées à en recueillir l'énergie. On pourrait imaginer, par exemple, de construire, dans des régions plus propices aux orages, des réseaux de paratonnerres, associés à un lieu de stockage de l'énergie. Ce qui supposerait tout de même des investissements notables et pas toujours rentables.   Et ce d'autant moins que les équipements conçus pour capturer cette énergie peuvent être endommagés par des éclairs parfois très puissants. De toute façon, il n'est pas sûr que la quantité d'énergie recueillie soit suffisante pour compenser les risques courus et les coûts de construction et d'entretien des équipements nécessaires. Ce qui n'empêche pas la recherche de progresser, notamment dans la mise au point de systèmes de stockage de l'énergie plus performants.     Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  5. -6 J

    Quel objet ralentit la rotation de la Terre ?

    Les Hommes peuvent influer sur la rotation de leur planète. En effet, certains de leurs ouvrages sont si lourds qu'ils peuvent affecter, de manière minime, le mouvement de la Terre.   C'est notamment le cas du barrage des Trois-Gorges. Cet ouvrage hydroélectrique, qui se dresse dans la province chinoise du Hubei, a été achevé en 2012. C'est, à l'heure actuelle, le plus grand barrage du monde.   Haut de près de 185 mètres et s'étendant sur plus de 2 kilomètres, cette immense construction a été conçue pour retenir 39 milliards de m3 d'eau. Sa production annuelle, de près de 100 milliards de kilowattheures, peut alimenter en électricité des millions de foyers chinois.     ...Ralentit la vitesse de rotation de la Terre     On conçoit que ce barrage hors normes puisse influencer la rotation de la Terre. En effet, cette énorme masse d'eau, équivalente à 42 milliards de tonnes, semble infléchir la vitesse de rotation de notre planète, estimée à quelque 1 670 km/h.   Bien sûr, elle ne le fait pas de manière très marquée. Cette influence est même infime, mais elle existe. En effet, les scientifiques estiment que la présence de ce gigantesque barrage ralentit bien la rotation de la Terre.   Du fait que cette rotation s'effectue, comme on sait, en 24 heures, ce ralentissement tend à rallonger nos journées. Pas de manière perceptible bien sûr. Si l'on en croit les scientifiques, la modification de la vitesse de rotation liée à la présence du barrage des Trois-Gorges ajouterait 0,06 microseconde à nos journées.   Rappelons qu'une microseconde vaut un millionième de seconde. Un laps de temps supplémentaire dont personne ne pourra profiter. Ajouté à la fonte des glaces, aux pôles, la présence de cet immense barrage entraîne un certain déséquilibre, avec davantage de poids à l'équateur.   Un phénomène qui finit donc par influer sur la rotation de la Terre. Selon les scientifiques, il faudra le prendre en compte, notamment en modifiant la durée des minutes. Tous les 4 ans, en effet, l'une d'entre elles ne durerait que 59 secondes au lieu de 60.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    1 min
  6. 15 OCT.

    Pourquoi les Hommes préhistoriques avaient moins de caries que nous ?

    Les Hommes préhistoriques n'avaient ni dentifrice ni brosse à dents. Et pourtant ils avaient beaucoup moins de caries que nous. L'étude de molaires récemment découvertes en Irlande, et datant du début du deuxième millénaire avant notre ère, nous en apprend davantage à cet égard.   L'analyse de ces dents remontant à l'âge du bronze a révélé la présence, en grande quantité, de la bactérie responsable des caries dentaires. Une découverte assez insolite, car on la retrouve rarement sur des dents aussi anciennes.   Ce qui a surtout frappé les chercheurs, c'est l'aspect de l'émail dentaire. En effet, il paraissait intact.   Aux yeux des scientifiques, cet émail inentamé prouve que la bactérie n'agissait pas de la même façon qu'aujourd'hui sur les dents. Au fil du temps, elle serait devenus beaucoup plus active.   Cette plus grande virulence s'expliquerait surtout par la transformation de notre régime alimentaire. Aux légumes, viandes et céréales non raffinées consommés par nos ancêtres auraient succédé des aliments transformés et du sucre raffiné, qui aurait pris une place toujours plus grande dans notre alimentation.   Or, c'est ce sucre qu'utilisent les bactéries pour produire les acides qui s'attaquent à l'émail des dents. Cette alimentation de plus en plus sucrée est donc responsable, en grande partie, de la formation des caries dentaires.   Par ailleurs, la flore buccale des hommes préhistoriques semble avoir été plus diversifiée. Cet appauvrissement du microbiome buccal nous rendrait plus vulnérables aux infections.   La comparaison de ces dents préhistoriques avec les nôtres ouvre de nouvelles perspectives de recherche sur la santé dentaire. De fait, cette analyse comparative pourrait déboucher sur de réelles améliorations en la matière.   En partant des pratiques alimentaires de nos lointains ancêtres, on pourrait mettre au point un régime moins propice au développement des caries. Sur le modèle des probiotiques améliorant le confort digestif, on pourrait également en développer d'autres, propres à la flore buccale.   Autant de stratégies qui naissent de l'étude du régime alimentaire et de l'hygiène bucco-dentaire de ces hommes de l'âge du bronze. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  7. 14 OCT.

    Quelle est la taille des vagues scélérates ?

    Une vague scélérate, également appelée « vague géante » ou « vague rogue », est un phénomène océanographique rare, mais extrêmement puissant, caractérisé par des vagues exceptionnellement grandes et imprévisibles. Ces vagues sont nettement plus grandes que celles environnantes et peuvent atteindre des hauteurs impressionnantes, causant des dommages importants aux navires et aux structures côtières.   Origine scientifique Les vagues scélérates sont principalement générées par des phénomènes physiques complexes, tels que l'interférence constructive, la focalisation des vagues et des courants océaniques spécifiques. L'interférence constructive se produit lorsque plusieurs vagues se superposent en phase, amplifiant ainsi leur hauteur. Cela peut entraîner une vague de taille exceptionnelle, même si les vagues d'origine sont de dimensions normales. Un autre mécanisme est la concentration d'énergie dans certaines zones en raison des courants océaniques, qui peuvent comprimer les vagues et augmenter leur hauteur.   Ces vagues ne doivent pas être confondues avec les vagues de tempête ou les tsunamis. Les vagues scélérates peuvent survenir dans des conditions de mer relativement calme, sans aucune corrélation directe avec les phénomènes météorologiques. Leur caractère aléatoire et leur apparition soudaine les rendent particulièrement redoutables.   Taille et fréquence Traditionnellement, une vague scélérate est définie comme étant au moins deux fois plus grande que la hauteur significative des vagues environnantes (la hauteur significative étant la hauteur moyenne du tiers des plus hautes vagues dans une mer donnée). Cela signifie que si la hauteur significative des vagues dans une zone est de 5 mètres, une vague scélérate serait d'au moins 10 mètres de haut.   Cependant, des vagues scélérates bien plus grandes ont été enregistrées. Par exemple, la vague la plus haute documentée par des instruments a été observée en 1995 par la plate-forme pétrolière Draupner, en mer du Nord. Cette vague mesurait environ 25,6 mètres de haut. Une autre vague géante a été mesurée à 29,1 mètres en 2000 par la plate-forme pétrolière de l'USS Ramapo dans l'océan Pacifique.   Encore plus fou, des chercheurs de l’Université d’Oxford viennent de découvert que ces vagues pourraient être beaucoup plus grandes que les estimations précédentes, atteignant potentiellement la hauteur d’un immeuble de dix étages, soit environ 120 mètres. Ces recherches ont été réalisées en 2024 dans un bassin circulaire utilisant 168 générateurs de vagues, permettant des simulations en 3D plus réalistes que les précédentes études en 2D. Impacts Les vagues scélérates constituent un grave danger pour les navires, même les plus grands, et peuvent provoquer des naufrages soudains. Elles ont longtemps été considérées comme des mythes marins avant d’être scientifiquement prouvées grâce à des observations modernes et des technologies de mesure océanographiques, comme les bouées, les radars et les capteurs installés sur des plates-formes offshore. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    3 min
  8. 13 OCT.

    A quoi sert de verser de l’eau sur la banquise ?

    On le sait, les conséquences du réchauffement climatique se font sentir sur la banquise, et notamment dans l'Arctique. Si rien n'est fait, la glace pourrait disparaître de cette région dès la prochaine décennie.   Mais une entreprise britannique a peut-être trouvé la parade. Il s'agirait de perforer la banquise et de puiser l'eau qu'elle cache. Elle serait ensuite déversée à la surface, où elle comblerait les bulles d'air de la neige et gèlerait sous l'effet de la température.   De la théorie on est passé à la pratique. En effet, des tests ont été effectués sur l'île Victoria, au nord du Canada.   De l'aveu des scientifiques qui l'ont menée, pour le compte de l'entreprise, l'expérience semble concluante. En 5 mois, l'eau épandue s'est transformée en une couche de glace d'une épaisseur d'environ 50 centimètres.   Un résultat qui a de quoi satisfaire les chercheurs. En effet, la preuve est faite qu'on peut augmenter la quantité de glace à partir de l'eau de mer prélevée sur place. Et il s'agit d'une glace solide, capable de consolider la banquise.   Elle n'a d'ailleurs pas seulement conquis la surface, mais s'est aussi développée en profondeur. Si l'on en croit les experts, cette recongélation de la banquise permettrait de conserver un volume de glace suffisant durant toute la saison estivale, où la fonte est la plus accélérée.   Désormais, l'entreprise à l'origine de ces tests compte passer la vitesse supérieure. L'expérience devrait être menée sur une zone beaucoup plus vaste. Pour faire jaillir l'eau à la surface de la banquise, on emploierait des appareils sous-marins, capables de percer la glace.   Il en faudrait environ 500 000 pour donner l'ampleur nécessaire à l'opération. Ce qui suppose un budget de l'ordre de 6 milliards de dollars. Une somme qu'il ne sera sans doute pas facile de réunir. Si les responsables de la startup arrivent à convaincre les investisseurs, ils parviendront peut-être à sauver la banquise.   Ils estiment en effet qu'en étendant la glace sur plus de 10 % de l'Arctique, ils parviendront à inverser le mouvement de fonte qui, pour l'instant, paraît inexorable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min

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