
78 episodes

Vet'o micro Sophie Wilford & Marine Slove
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- Business
Vet'o micro, c'est le podcast qui rend la parole aux vétérinaires et nous permet enfin de livrer notre propre regard sur la profession, même s’il diffère parfois de la version idéalisée bien ancrée dans l’imaginaire collectif. Vous entendrez ici à nos micros (Sophie Wilford et Marine Slove) des consœur.frère.s, praticien.nes ou non, se confier sur une tranche de leur existence et interroger leur quotidien professionnel. Nous avons voulu ici nous raconter tels que nous sommes, parler de notre rapport au métier bien sûr mais aussi et avant tout de notre rapport à la vie.
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Épisode #57 - Annabelle Orszag : Se nourrir de diversité
Annabelle Orszag, rédactrice en chef et praticienne en médecines complémentaires (ENVT 2006), au 🎤 de Marine.
A 6 ans, Annabelle voulait déjà soigner les chevaux. Pourtant bonne élève, elle ne s’épanouit pas en prépa, à tel point qu’elle fait le deuil du métier de vétérinaire avant même les résultats du concours et se rêve en grande reporter 🌍. Passé le petit moment de déception (incongru il faut l’admettre 😉) quand elle apprend qu’elle a réussi, Annabelle intègre l’école de Toulouse, pour le meilleur semble-t-il ! Puis, parasitée malgré elle par l’idée que l’équine n’est pas faite pour les filles 😠, elle complète ses études par un Master marketing et stratégie à Dauphine.
➢ Puis, elle rejoint l’industrie pharmaceutique malgré une culpabilité omniprésente d’avoir pris une place au concours et de ne pas faire de pratique. Cette expérience variée et enrichissante de treize années lui permet de mobiliser ses connaissances et d’étancher sa soif d’apprendre. Mais un déménagement de l’entreprise qui augmente ses temps de trajet, associé à un passage en open space auront raison de sa santé.
➢ Annabelle sent alors qu’il est temps de prendre un nouveau départ même si elle ne sait pas exactement vers quoi s’orienter. Alors, elle se laisse du temps et finit par écouter la petite voix intérieure qui lui dit qu’elle pourrait trouver un moyen de revenir à la pratique 🩺 autrement que par la médecine allopathique. C’est par le biais de formations en médecines manuelles : ostéo, physiothérapie, cinésiologie qu’elle renoue avec sa vocation initiale de vétérinaire et finalement, elle se met à son compte en 2021, dès qu’elle se sent à l’aise. Elle dit qu’on est meilleur véto quand on revient, car on l’a pleinement choisi 😊. Parallèlement à ça, elle accepte un poste de rédactrice en chef 🖊️ pour la revue Cheval Santé et intègre l’équipe de Témavet pour lancer les fiches cliniques Ronéos / Ronéaux’ en presse digitale (pour notre plus grand bonheur). Est-ce le rêve de grande reporter qui refait surface 😉?
➢ Aujourd’hui, Annabelle considère que ses activités se nourrissent l’une l’autre et surtout la nourrissent, elle ! Pour elle, « il n’y a pas une seule bonne façon d’être vétérinaire », il y a plusieurs chemins qu’il ne faut pas voir comme des impasses ou des détours. Elle nous explique que cette richesse et cette diversité doivent nous enrichir et développer notre confraternité. D’ailleurs, pour Annabelle, c’est clair : l’inspiration vient des autres et c’est pour ça qu’elle adore écouter les parcours des consœur·frères sur le podcast 🥰!
🔗 Liens de l'épisode :
– Linkedin : https://www.linkedin.com/in/annabelle-orszag-7b260528/
– Les Ronéos (lancement prévu courant décembre 2023).
– Newsletter : les Glorieuses 2023 : https://lesglorieuses.fr/6novembre11h25-cp-2023/
– Article : « Égalité de salaires vétérinaires entre ♀︎ et ♂︎ : il y a encore du boulot ! » :
https://www.temavet.fr/presse-veterinaire/egalite-de-salaires-veterinaires-entre-et-il-y-encore-du-boulot-703482.php
Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Hôte : Marine Slove - Enregistrement : Marine Slove - Montage : Stéphanie Patiny - Textes : Marine Slove - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jone -
Épisode #56 - Yessenia Alves : Danse ta vie
Yessenia Alves, vétérinaire danseuse cheffe d’entreprise (ENVA, 2011) au 🎤 de Sophie.
Une fois n’est pas coutume, vétérinaire est une vocation tardive pour Yessenia qui se voyait médecin, dans l’unique but de venir en aide aux enfants qui souffrent. Issue d’une famille modeste dont les parents sont réfugiés politiques, elle cumule les petits boulots après le bac pour se payer ses études. Non prioritaire par rapport aux bacheliers de l’année, elle se voit refuser l’inscription en fac de médecine 💔. Elle entre alors en licence de bio pour essayer de passer quand même le concours d’entrée en médecine et en profite pour préparer aussi véto/agro. Elle réussit les 2 concours 🥳mais préfère la place en école véto 🩺 plutôt qu’un simple passeport pour la 1ère année de médecine.
Là encore son parcours est atypique car au lieu d’un premier poste ou d’un internat à la sortie de l’école, Yessenia préfère intégrer une prestigieuse école de danse 🩰. Mais elle ne tire pas un trait pour autant sur la pratique vétérinaire. Pendant 3 ans, sa vie est rythmée par les cours de danse la semaine, les gardes le WE et les remplacements pendant les vacances scolaires. Cet équilibre parfait entre corps💃 et intellect 🧠 lui procure force et plénitude, malgré l’intensité de ce quotidien hors norme. La danse lui permet de se ressourcer, d’évacuer son stress et de s’exprimer autrement. D’ailleurs elle a toujours su qu’elle ne serait pas « que » vétérinaire.
En 2018, elle devient maman et décide de partir à l’aventure, en famille. Tout comme son conjoint, elle quitte son travail, n’hésitant pas à sacrifier leur confort à la découverte. Sans itinéraire précis mais avec une (longue !) liste de destinations à visiter sur plusieurs continents 🌏 et la volonté de découvrir, d’échanger et de s’imprégner d’autres manières de vivre. En 2020, le Covid 😷 met un coup d’arrêt à cette frénésie de voyages. Qu’à cela ne tienne, Yessenia en profite pour poursuivre sa réflexion entrepreneuriale débutée 3 ans plus tôt. Vet’Eden voit le jour en 2021 et propose un accompagnement de fin de vie à domicile pour les animaux de compagnie 🐕🐈, grâce à une prise en charge globale de l’animal mais aussi de son entourage humain. Créée avec le cœur 🧡, cette entreprise répond à un besoin existant et identifié de longue date. Elle a d’ailleurs tout de suite rencontré ses clients, séduits par l’authenticité de la démarche et la qualité des services proposés.
Dans sa vie perso aussi, Yessenia est une femme de convictions. Elle choisit de faire l’école à la maison à sa fille pendant 2 ans, revendiquant l’instruction en famille comme un véritable acte militant de la défense des droits de l’enfant. Car elle est intimement convaincue de la nécessité de respecter leurs besoins physiologiques (notamment de sommeil) et leur rythme d’apprentissage. Loin de vouloir se marginaliser, elle souhaiterait que le système scolaire évolue pour laisser aux enfants la liberté d’être qui ils sont, sans être formatés trop tôt dans un schéma qui ne leur convient pas.
👉 C’est un double accouchement qui l’attend en 2024 😉 puisqu’elle va accueillir un deuxième enfant et publier un livre ✍️ sur l’accompagnement de la fin de vie. Aujourd’hui Yessenia se sent parfaitement à sa place, alignée. Mais pour cela, elle a osé changer quand c’était nécessaire, marcher en dehors des sentiers battus et s’affranchir du jugement des autres. Finalement sa réussite et son épanouissement illustrent bien le fait que lorsque l’on a confiance en la vie, elle nous offre de merveilleux cadeaux 🎁 🎁 🎁.
🔗 Liens de l'épisode :
– Linkedin.com
– https://yesseniaal.wixsite.com/danse
– https://www.veteden.fr/
– Livre : « Les 5 regrets des -
Épisode #55 - Audrey Chevalier : Rien de moins grand que l’océan
Audrey Chevalier, vétérinaire halieute exaltée (Lyon VetAgro Sup, 2020) au 🎤 de Sophie.
Fillette introvertie, Audrey était plus à l’aise avec les animaux qu’avec les gens… mais elle a bien changé, aujourd’hui comme un poisson 🐠dans l’eau lorsqu’elle doit prendre la parole à l’ONU !
Son attrait pour la faune marine 🐟 date de son enfance insulaire à La Réunion. Dès la 2ème année d’école à Lyon, elle tente de concilier (réconcilier ?!) ses études de vétérinaire et sa volonté farouche d’œuvrer pour la protection des animaux marins. Mais ses notes ne lui permettent pas de partir en Erasmus et elle envisage alors sérieusement d’interrompre son cursus. Son directeur d’études lui tend la main au moment opportun et lui apporte le soutien nécessaire pour ne pas abandonner. Elle redouble son année mais avec seulement 2 matières à valider. Audrey met donc à profit cette année hybride pour retrouver la motivation : stage à l’Ifremer de La Réunion🤿, investissement associatif, inscription à Normale Sup… Les années se suivent et ne se ressemblent pas, un stage à la FAO par-ci, un master 2 d’ingénieur agronome spécialité Gestion des pêches⚓️ par-là 😉mais avec toujours la protection des espèces marines comme fil conducteur !
C’est d’ailleurs un autre stage, à l’ONU, qui va lui permettre de prendre conscience de ses capacités et des opportunités qui existent dans son domaine de prédilection qu’on lui décrivait pourtant comme « saturé et sans perspectives ». Elle se découvre alors une grande facilité à prendre la parole en public et une soif d’apprendre décuplée par ces sujets qui la passionnent 😍. Stage et thèse sont impactés par le covid 😷 ; elle découvre l’échelle internationale depuis sa chambre, ce qui la frustre ! Audrey est incontestablement une femme de terrain. Pour garder un filet de sécurité, elle fait des gardes en canine 🐱🐶 mais pas de quoi la faire dévier de son cap et finalement c’est avec un certain soulagement qu’elle renonce à la pratique.
Audrey a plus d’une carte dans sa manche puisqu’elle se découvre la fibre entrepreneuriale pendant ses études. Elle crée C & Cie, un cabinet de conseil en gestion des littoraux, avec un co-promo de Rennes. Et les résultats sont au-delà de leurs espérances, tant en termes de visibilité que d’entrée dans la vie active. Coupée dans son élan vers le Pacifique par l’épidémie de covid, elle rejoint ses parents en Guyane et devient Responsable « Océans » au sein d’une ONG environnementale qui travaille main dans la main avec l’industrie de la pêche 🎣. Et clairement, c’est le job de ses rêves ! Avoir carte blanche pour monter des projets de protection de l’écosystème marin 🐢🐬et les mettre en place sur le terrain, que demander de plus ? Et tout ça avec la crédibilité et la légitimité que confère le Panda (WWF 😉).
Si Audrey mange du poisson et des produits de la mer 🦐🦀? Oui, mais durables. Elle a banni de nombreux produits de son alimentation (comme le saumon, le thon et les crevettes) mais s’approvisionne en poissons en circuit ultra-court (presqu’à la barque !). C’est un message qui lui tient à cœur de faire partager : raisonner la consommation de produits de la mer et limiter au maximum l’usage de plastique car cette pollution voyage partout, y compris dans l’océan 🌊.
👉 Même si elle n’exerce pas, les compétences acquises pendant ses études lui servent au quotidien, tant la démarche diagnostique que la capacité d’analyse à différentes échelles. Véritable sésame, le diplôme de vétérinaire 🩺 est un passeport scientifique (amplement mérité !) qui ouvre des portes dans une multitude de domaines alors ne nous bridons pas, explorons le champ des possibles !
🔗 Liens de l'épisode :
– https://www.linkedin.com/in/aud -
Épisode #54 - Océane Sorel : Chercheuse Insta -Gram+ -euse
Océane Sorel, vétérinaire chercheuse Instagrameuse (Liège, 2011) au 🎤de Sophie.
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Océane a toujours voulu faire un métier en lien avec la biologie, mais surtout pas médecin ! Ça sera donc vétérinaire, en Belgique, et pas seulement pour les frites et les gaufres 🍟🧇. Six années incroyables placées sous le signe de l’amitié. Elle se réjouit d’ailleurs que les liens tissés pendant cette période soient indéfectibles, malgré le temps qui passe et la distance😉. Relativement indécise quant à la suite de son parcours professionnel une fois son diplôme en poche, c’est un stage au labo d’Immuno en dernière année qui va éclaircir son avenir.
En pratique, elle avait souvent l’impression qu’il lui manquait quelque chose, peut-être la pleine compréhension des mécanismes sous-jacents. Le système immunitaire l’ayant toujours fascinée, elle obtient une bourse très sélective pour faire une thèse au sein du département d’Immunologie-Virologie 🦠 à Liège. Ces 4 années de doctorat n’ont pas émoussé sa motivation, malgré les échecs et les remises en question qui jalonnent tout processus de recherche. L’obtention de son PhD en 2016 marque alors un nouveau départ, sur un autre continent !
Une fois à Roissy-CDG 🛫 avec mari, enfant et animaux dans les valises, plus question de faire marche arrière. Océane poursuit son parcours avec un post-doc, passage obligé du cursus académique. Mais aux US, tout est différent et le dévouement à l’extrême (voire la dévotion !) est le seul moyen de réussir. Alors en 2019, 2 post-doc et 2 enfants plus tard, elle quitte la recherche pour le secteur privé et rejoint une biotech, toujours dans le domaine des maladies infectieuses. Ce nouveau poste aux Affaires médicales en full télétravail correspond davantage à ses aspirations de Docteure & Maman.
En 2020, en plein COVID, effarée par les réactions de dénigrement à l’encontre des vaccins 💉 même au sein des professionnels de santé, elle entreprend de rétablir un certain équilibre, d’abord en répondant aux nombreuses interrogations de ses amis français au sujet de la pandémie puis en étendant le concept à l’ensemble des maladies infectieuses. Avec « The french virologist », Océane démolit les fake news sur la santé 🩺, mais toujours avec humour. Son crédo ? Vulgariser la science de façon déjantée 🤪. Son compte Insta est suivi par près de 160 k followers. Si le fond reste sérieux, elle est persuadée que le gag est un excellent moyen mnémotechnique ! Ce parti-pris lui a d’ores et déjà ouvert d’autres portes, comme la collaboration avec d’éminentes institutions (Institut Pasteur, ANSM) ou encore la parution récente d’un livre.
👉 De passage à Paris ce mois-ci pour une conférence à l’Académie de médecine, Océane ne peut pas nier que la France lui manque parfois… souvent ; c’est la dure loi des expats, qui ont le courage de partir à l’aventure mais qui ratent mariages des amis et noëls 🎄en famille. Malgré les réussites professionnelles, le syndrome de l’imposteur subsiste ; ce sentiment contre lequel il faut sans cesse lutter pour parvenir à se convaincre que l’on est légitime, à sa place. Même si certaines remarques blessent et restent, même si d’autres s’appliquent à nous décourager, même si on finit par devenir son propre ennemi. Finalement, son conseil pour avoir une vie pro épanouie est emprunté à la sagesse toltèque : ne pas prendre les choses personnellement. Parfois plus facile à dire qu’à faire… 😉
🔗 Liens de l'épisode :
– Livre : « Virus, bactéries, microbes tout savoir pour y échapper »
– https://www.linkedin.com/in/oceanesorel/
– https://www.instagram.com/thefrenchvirologist/
Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Hôte : Sophie Wilford - Enregistrement : -
Épisode #53 - Guillaume Autissier : V.É.T.O Police Scientifique
Guillaume Autissier, un vétérinaire à la PTS (Liège, 2008) au 🎤 de Sophie.
Comparativement à l’astronomie, le métier de vétérinaire (même son image fantasmée !), parait plus accessible ; voir et soigner des animaux sympas tous les jours, que demander de mieux ?? Pour cela, Guillaume préfère prendre les chemins de traverse, passant par la Bio à Liège puis l’équivalence pour intégrer véto en 2ème année. Comme la plupart de nos invités ayant fait leur cursus en Belgique 🥳, il parle d’ailleurs avec tendresse et nostalgie de ses années d’études. Conscient que ses problèmes de dos pourront entraver une carrière en rurale 🐮 ou en faune sauvage 🦅, il se tourne alors vers la canine. Après une année d’internat privé auprès de chiens, de chats et surtout de NAC, Guillaume ne souhaite pas s’enfermer dans une spécialisation plus poussée et se met en quête d’un premier rempla.
Le projet initial était de faire des remplacements pendant 4-5 ans, pour découvrir différentes manières de travailler et aussi (et surtout !) pour voyager ✈️. Trouvant que ce système lui correspond bien, il reste finalement sur sa lancée : 14 années de rempla aux 4 coins de la planète 🌎, parfois pour quelques semaines, parfois pour plusieurs mois… D’ailleurs s’il devait définir son environnement de travail de prédilection, son choix irait, sans hésitation aucune, à la Nouvelle-Calédonie. C’est le COVID 😷 qui, indirectement, met fin à cette vie de véto globe-trotter. Rapatrié en urgence d’Amérique du Sud, le contraste avec la salle de consultation sans fenêtres, les longues nuits d’hiver et les restrictions sanitaires est brutal et sans appel. Il est temps pour Guillaume de se poser les bonnes questions.
Un bilan de compétences lui ouvre des perspectives insoupçonnées de reconversion. Malgré la résonance de certains métiers notamment dans l’Environnement 🌳, il choisit de ne pas se relancer dans de longues études sans certitude de poste à la clé. Il préfère passer le concours avant la formation plutôt que l’inverse et se tourne donc (pas vraiment naturellement !) vers la Police scientifique. Carton plein pour le concours d’entrée ✍️ puisqu’il obtient le grade de technicien principal à la PTS, un succès synonyme d’affectation immédiate et de formation accélérée.
Propulsé à la tête d’une équipe de 6 agents sans avoir lui-même d’expérience sur le terrain, il découvre avec une légère fébrilité les contours de ses nouvelles responsabilités. Et le management est une heureuse surprise ! Au quotidien, pas de routine : impossible de prévoir ce qui va se passer dans la journée. Rechercher 🔍 indices et empreintes 🐾, préserver la scène délictuelle ou criminelle, procéder à des prélèvements… Guillaume et son équipe sont d’indispensables aides à l’enquête et contribuent à la résolution de nombreuses affaires. Il souligne d’ailleurs l’analogie avec la méthodologie vétérinaire.
👉 Fort de cette trépidante expérience multi-carrière, Guillaume ne peut que nous délivrer un message optimiste : rester soi-même et profiter de chaque opportunité ! Il ne nourrit d’ailleurs aucun regret sur son parcours. Vétérinaire 🩺 fait partie de son cheminement et cette formation lui a permis de s’épanouir pendant des années et d’acquérir des compétences transférables à de nombreux autres domaines, pour son plus grand plaisir encore aujourd’hui.
🔗 Liens de l'épisode :
- https://www.linkedin.com/in/guillaume-autissier-ab0667134/
- https://www.facebook.com/guillaume.autissier.1
Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Hôte : Sophie Wilford - Enregistrement : Sophie Wilford - Montage : Stéphanie Patiny - Textes : Annabelle Orszag - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jone -
Épisode #52 - Alexis Leps : Avoir une dent contre l’échec
Alexis Leps, 1er français titulaire (bientôt !) du Collège européen de dentisterie équine (Liège, 2016) au 🎤 de Sophie.
Si les animaux ont toujours fait partie de sa vie, sa préférence va indéniablement aux chevaux. Il délaisse d’ailleurs rapidement la lubie de devenir cavalier pro pour entreprendre des études vétérinaires, métier qui lui semble concilier parfaitement la fascination exercée par les animaux 😍 et l’acquisition de compétences enviées à son papa, chirurgien de la main. A cause d’un parcours scolaire chaotique, il préfère s’orienter vers la Belgique, sans passer par la case « Prépa » et intègre Namur en 2004. Après 2 années sans anicroche 🥳, Alexis perd pied suite à une rupture difficile. Et là c’est la descente aux enfers… Il ne valide pas sa 3ème année, redouble à Liège, triple sa 4ème année et finit par être renvoyé de l’université.
Le retour en France n’a rien de celui qu’il avait imaginé. Pourtant, en attendant d’être autorisé à repostuler à Liège, il entame une formation courte d’ostéopathe animalier qu’il autofinance grâce à des petits boulots. Comme il ne se voit pas faire autre chose que vétérinaire 🩺, il parvient à revenir à Liège et à finir son cursus. Une dernière année en équine le conforte sur la connexion particulière qu’il a avec les chevaux. Son diplôme en poche après 12 ans, il choisit un internat privé en équine 🐴 qui se révèle être une super expérience à tous points de vue.
Souhaitant poursuivre sa quête de connaissances, il cherche une résidence en chir mais ne trouve ni poste ni véritable projet pro. Grâce à Vétojob (et oui ! 😉) il obtient un premier poste dans le sud-ouest puis un second en région parisienne qui lui convient davantage. Mais lorsqu’un assistanat en chir s’ouvre à Nantes avec une résidence potentielle à la clé, Alexis saute sur l’occasion. Cette 1ère année est d’ailleurs un rêve éveillé : apprendre quelque chose de nouveau chaque jour, travailler en équipe, aller au bout de la prise en charge de chaque patient… Malheureusement la place de résident ne s’ouvre plus et Alexis se retrouve à nouveau dans l’impasse. Mais c’est sans compter sur la rencontre providentielle 🍀 avec un expert en dentisterie anglo-saxon venu opérer un cheval à Nantes.
Alexis prend un poste de résident en dentisterie équine 🦷 à Gent avec un objectif clair : revenir exercer en France en référé comme stomatologue équin itinérant. Si la dentisterie est un pan de la médecine vétérinaire qui a été quelque peu délaissé, ça reste de la médecine et il faudrait selon lui changer de paradigme et replacer le vétérinaire au cœur de la prise en charge des affections de la bouche (et donc des dents) du cheval !
👉 A partir de 2024, Alexis va donc relever de nouveaux défis 🚙 et partir d’une feuille blanche pour faire évoluer ce domaine de la médecine vétérinaire en France et faire progresser la compréhension et le respect du BEA car il est intimement convaincu que l’avenir de la profession est étroitement corrélé à cette notion.
🔗 Liens de l'épisode :
– https://www.linkedin.com/in/alexis-leps-690256103/
– https://www.facebook.com/LepsVetDent
Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Hôte : Sophie Wilford - Enregistrement : Sophie Wilford - Montage : Stéphanie Patiny - Textes : Annabelle Orszag - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jone