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À l’occasion des Jeux de Paris 2024, et dans le cadre de l’Olympiade culturelle, les élèves de l’École du Louvre vous proposent un podcast quotidien durant 100 jours pour découvrir des sites, des œuvres, des artistes qui mêlent art, sport et olympisme.
Un projet original, un exercice pédagogique inédit, une performance pour 100 jeunes historiens et historiennes de l’art en herbe, étudiants et étudiantes de l’École du Louvre, devenus apprentis-reporters pour partager chaque jour, en 3 minutes chrono, leurs découvertes et leur passion !
À écouter tous les jours à 18h55 à partir du 18 avril 2024 et en rediffusion le lendemain à 11h55, sur Radio Campus Paris et sur les plateformes de streaming.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et du Comité national olympique et sportif français. Toutes les informations sur ecoledulouvre.fr.

À vos arts, prêts... Partez ! - Radio Campus Paris À vos arts, prêts... Partez !

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À l’occasion des Jeux de Paris 2024, et dans le cadre de l’Olympiade culturelle, les élèves de l’École du Louvre vous proposent un podcast quotidien durant 100 jours pour découvrir des sites, des œuvres, des artistes qui mêlent art, sport et olympisme.
Un projet original, un exercice pédagogique inédit, une performance pour 100 jeunes historiens et historiennes de l’art en herbe, étudiants et étudiantes de l’École du Louvre, devenus apprentis-reporters pour partager chaque jour, en 3 minutes chrono, leurs découvertes et leur passion !
À écouter tous les jours à 18h55 à partir du 18 avril 2024 et en rediffusion le lendemain à 11h55, sur Radio Campus Paris et sur les plateformes de streaming.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et du Comité national olympique et sportif français. Toutes les informations sur ecoledulouvre.fr.

    Alix Mielle - Le Lawn Tennis, Roger-Joseph Jourdain

    Alix Mielle - Le Lawn Tennis, Roger-Joseph Jourdain

    Bonjour, je m’appelle Alix. Aujourd'hui, je vais vous parler de tennis, d’aristocratie anglaise et de mode.

    Dans les années 1880, dans son œuvre Le Lawn Tennis, Roger-Joseph Jourdain représente une femme assise sur un tabouret en bois, avec une raquette sur ses genoux, se reposant après une partie de lawn tennis. Elle porte une robe blanche à col en dentelle, un tablier à pois rouge avec une poche avant pour y ranger les balles, un chapeau rond et des chaussures à lacets.  
    Au-dessus de cette femme se trouve une banderole dans laquelle vous pouvez lire “lawn tennis”, vous retrouvez tous les éléments liés à la pratique de ce sport, balles, raquettes, filet, dans le cadre décoratif qui entoure la composition. Le lawn tennis veut dire “tennis sur gazon”, dérivé du jeu de paume pour en faire un sport en extérieur. Ancêtre du tennis moderne, ce sport élitiste se développe dans la sphère bourgeoise anglaise.  
    Pas de représentation des mouvements du corps ni de la course effrénée de la balle jaune au-dessus du filet. L’attention porte sur la tenue vestimentaire de la femme. Pourquoi porter une robe longue quand on peut porter une jupe-short et un débardeur ? En réalité, les joueurs amateurs portent leurs vêtements de ville. Grand rendez-vous mondain, l’élégance sur les courts reste la priorité, le coton blanc est à l’honneur. Les femmes viennent habillées comme si elles allaient à une garden party.  
    Les tenues des femmes sont particulièrement contraignantes et limitent leurs mouvements, notamment par le port du corset, pièce indispensable dans une garde-robe féminine. Pour le sport, les femmes portent un corset-ruban, composé de baleines métalliques verticales, recouvertes de tissu et reliées entre elles par des rubans de coton. Jusqu’en 1910, les corsets sont obligatoires et lors des tournois, les baleines en métal du corset cisaillent le buste des joueuses jusqu'au sang. Par comparaison, la tenue masculine est plus confortable, mais peu adaptée : les hommes se contentent d'enlever leur veston et de retrousser leurs manches. 
    Cette œuvre est pour moi un témoignage précieux de l'évolution des choix vestimentaires dans le monde du tennis. Aujourd'hui, alors que sa professionnalisation est admise, le choix des tenues de certaines joueuses reste fortement critiqué. Je pense à celle de Serena Williams à Roland-Garros en 2018 : une combinaison conçue pour stimuler la circulation sanguine après sa grossesse, décriée pour son absence de jupe et sa couleur noire. Finalement, le tennis est autant une histoire de balle et de filet que de mode.  
    Le Lawn Tennis, Roger-Joseph Jourdain, années 1880, huile sur toile, Paris, Musée des Arts Décoratifs.  

    Texte et voix : Alix Mielle
    Enregistrement : Margot Page
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Rachel Morin - Le judo, Maurice Guillaume

    Rachel Morin - Le judo, Maurice Guillaume

    Je m’appelle Rachel et je vais vous parler aujourd’hui de judo, de légèreté et d’équilibre.

    La sculpture qui se trouve devant vous, se nomme Le judo, et a été réalisée par l’artiste français Maurice Guillaume en 2001. En bronze, de couleur rouille, elle représente le combat de deux judokas. Sur un pied, l’un soulève l’autre dans un mouvement presque chorégraphique voulant le mettre au sol, c’est l’instant avant la chute qui est capturée. 
    Leurs membres rugueux facilement lisibles semblent être des branches, et leur corps comme déconstruits et noués, finissent par se confondre, créant ainsi presque un tronc d’arbre. Particulièrement géométrique, la forme globale de l’œuvre ressemble alors à celle d’une équerre. C’est l’instabilité dans un équilibre parfait qui est ici représentée. 
    Malgré la voltige précédant la chute d’un des deux sportifs, pouvant faire ressentir une sensation de brutalité dans l’acte effectué, la légèreté demeure, comme si la pensée psychique du judoka était retranscrite.  
    « Voie de la souplesse » est ce que signifie le mot judo en japonais. Créé en 1882 par Jigorō Kanō et s’inspirant du ju-jitsu à vocation guerrière, le judo est un art martial à pédagogie physique, mentale et morale, et au raisonnement particulièrement poétique. 
    La légende veut qu’en hiver, le maître remarqua que les branches des cerisiers se cassaient sous le poids de la neige alors que les roseaux se pliaient simplement pour s’en débarrasser. L’art du judo consiste donc à amener avec souplesse son adversaire au sol comme le fait le roseau avec la neige. 
    Particulièrement influencé par l’art abstrait et le sport, Maurice Guillaume, ancien étudiant à l’école des beaux-arts à Paris transforme ces deux judokas en végétaux, nous rappelant alors l’origine lyrique de cette discipline qui a fait sa première apparition aux Jeux Olympiques à Tokyo en 1964. Aujourd’hui, la France est le deuxième pays médaillé dans ce sport après le Japon.  
    Avec ses quatre dimensions, la sculpture occupe l’espace et donne, selon l’artiste, le sentiment d’éternité. Dans son immobilité, elle doit donner l’illusion du mouvement. Comme emprisonnée dans la lave, l’instant est ici suspendu et une sensation de flottement envahit l’espace. La chute du judoka survenant bientôt, nous, spectateurs, ressentons toutes les émotions comme si nous assistions au combat. Pensez-vous qu’il va réussir à s’en sortir ? Et qui donc va gagner ?  
    J’aime cette œuvre car elle invite le spectateur dans son univers mouvementé. Je l’aperçois comme une danse contemporaine où la grâce des figures se mêle à la puissance et à la force qui émanent de l’œuvre. Elle est une valse de personnages associant une approche plastique occidentale à un art martial asiatique.  
    Le judo, Maurice Guillaume, 2001, bronze, 44 cm de hauteur, Nice, Musée national du Sport.  

    Texte et voix : Rachel Morin
    Enregistrement : Colin Gruel
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Raphaëlle Billerot-Mauduit - Athlète forain, Camille Bombois

    Raphaëlle Billerot-Mauduit - Athlète forain, Camille Bombois

    Bonjour, je m’appelle Raphaëlle. Peut-être que comme moi, vous n’avez pas de gros bras, mais je suis certaine que vous apprécierez l’œuvre dont je vais vous parler aujourd’hui mêlant cirque, haltérophilie et peinture naïve.

    Il s’agit d’une huile sur toile du peintre français Camille Bombois, datée vers 1930. Elle représente une scène de spectacle forain en extérieur, où une foule est amassée. Celle-ci regarde un athlète à la musculature exacerbée, en train de soulever de sa main droite seulement un haltère composé de deux sphères noires colossales. Elles sont si énormes qu’elles semblent plus grosses que le buste de l’athlète lui-même. 
    Comment cet homme arrive-t-il à soulever une telle masse d’une seule main ? Ici, l’athlète est en pleine exhibition de force et cherche à distraire la foule. Ce qui surprend tout de suite, c’est l’absence totale d’effort et de souffrance chez notre athlète. On dirait même qu’il s’amuse de nous, en prenant un petit air désinvolte. Aucune contraction musculaire, une posture improbable, une taille de l’haltère démesurée : absolument rien de réaliste ici.  
    Pourtant, une scène de ce genre, Camille Bombois en a souvent vu. Avant d’être peintre, notre artiste a longtemps travaillé comme forain dans un cirque et s’inspire de sa propre vie pour peindre ses œuvres, avec un goût tout particulier pour la monumentalité des personnages et les couleurs vives. Avec les peintres naïfs, pas besoin de représenter une réalité parfaite ni de respecter la perspective, les couleurs d’origine et les proportions !  
    Mais ne vous y trompez pas ! L’haltérophilie est un sport bien difficile et très technique aussi pratiqué loin du monde du cirque. Présent dès l’Antiquité, il intègre les Jeux Olympiques modernes dès leur première organisation en 1896 à Athènes. C’est certainement une des épreuves les plus impressionnantes.  
    Amusez-vous à comparer ce tableau avec une photographie d’un ou d’une haltérophile en pleine compétition et vous serez saisi par la force et l'entraînement nécessaires pour arriver à un tel exploit, contrairement à ce que notre œuvre voudrait nous faire croire.  
    A titre personnel, je préfère tout de même la version naïve qui me semble beaucoup moins fatigante et plus amusante à regarder.  
    Athlète forain, Camille Bombois, huile sur toile, 1m30 x 89 cm, vers 1930, Senlis, Musée d’art et d’archéologie.  

    Texte et voix : Raphaëlle Billerot-Mauduit
    Enregistrement : Margot Page
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Cyndy Marie-Joseph - Piscine municipale Alfred Nakache, Jean Montariol & Charles Baruteaud

    Cyndy Marie-Joseph - Piscine municipale Alfred Nakache, Jean Montariol & Charles Baruteaud

    Bonjour à tous, je m'appelle Cyndy, et je vais vous parler de piscine, d’Art déco et d’architecture.

    La piscine Nakache doit sa création à l’architecte Jean Montariol et à l’ingénieur Charles Baruteaud. Cette piscine, véritable chef-d’œuvre architectural, inscrite au titre des Monuments historiques, a une histoire fascinante.  
    Elle se niche sur l’île du Ramier en bord de Garonne à Toulouse. Érigée dans les années 1930, elle incarne le style Art déco qui connaît son apogée dans les années vingt. L'Art déco, c'est, après l’exubérance ornementale de l’Art nouveau, le retour à une esthétique plus classique, élégante, sobre. L'association de la simplicité géométrique des lignes et des surfaces à la richesse des couleurs et des matériaux, en fait un style à la fois moderne et populaire. 
    Imaginez, deux piscines extérieures, l’une dédiée aux compétitions et l’autre aux loisirs s’étirant sur 150 m de long, agrémentées d’une île et de cascades pour un air de vacances. Il y a également une piscine intérieure avec des gradins pour 800 spectateurs. Cette piscine est un témoignage des politiques socialistes du début du XXe siècle, portées par des idées progressistes et la vision d’un avenir meilleur pour tous. Le Parc municipal des Sports toulousain, où se trouve la piscine, a, en effet, été conçu comme un lieu de loisirs et d’agrément de cinquante hectares, à proximité des quartiers populaires, c’est un véritable palais d’éducation physique, d’hygiène et de sport accessible à tous.  
    Jean Montariol, l'architecte, a introduit à Toulouse une modernité architecturale lumineuse et fonctionnelle, tout en préservant les traditions de la région. Par exemple, les colonnes de marbre rouge, autrefois visibles à l'intérieur, incarnent le style Art déco mais également l’architecture antique de l’ancienne cité romaine. Cette piscine par son nom, rend hommage à Alfred Nakache, champion toulousain de natation mondialement reconnu qui a survécu à la déportation à Auschwitz. Ayant eu la chance de la visiter, ce qui m’a le plus marqué, c’est l’atmosphère et la possibilité d’imaginer la restauration de ce décor exceptionnel, alors n’hésitez pas à la découvrir par vous-même.  
    Piscine Municipale Alfred Nakache, Jean Montariol (architecte) & Charles Baruteaud (ingénieur), Toulouse, 1931.  

    Texte et voix : Cyndy Marie-Joseph
    Enregistrement : Sibylle Buloup
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Suzanne Gilles - Pugiliste, Paul Landowski

    Suzanne Gilles - Pugiliste, Paul Landowski

    Je m’appelle Suzanne, aujourd’hui je vais vous parler de boxeur, d’idéal et de plâtre.  

    L’œuvre que je vais vous présenter est une statue illustrant un athlète. C’est une œuvre monumentale, plus grande que nature, de deux mètres quarante de haut, qui représente un pugiliste, un boxeur. Il est debout, nu. Je vous laisse imaginer ses deux jambes bien ancrées dans le sol, son buste particulièrement travaillé, avec ses pectoraux et sa poitrine dont le volume se dessine grâce à l’éclairage. Ses bras, aux muscles saillants, sont le long du corps et accompagnent le mouvement de sa tête, qui est légèrement penchée vers la gauche. 
    Le modèle de cette œuvre est d’ailleurs bien connu ! Il s’agit du boxeur français Georges Carpentier, un ami de l’artiste. 
    Mais pourquoi cette œuvre associe-t-elle sport et art ? Car celle-ci fut présentée au concours de sculpture des Jeux Olympiques en 1924 et lui a valu la première place au concours d'art lors du tournoi olympique d'athlétisme d'Amsterdam en août 1928. Les Jeux Olympiques ont accueilli des épreuves artistiques jusqu’en 1948. 
    D’ailleurs, le Pugiliste devait faire partie d'un ensemble de quatre sculptures sur la boxe : un Boxeur tombé, un Boxeur mettant ses bandelettes et un Combat. Les deux dernières œuvres ne furent pas réalisées. 
    Une autre version du Pugiliste fut aussi faite, en bronze de dimension réduite, et il est intéressant de voir les similarités et différences entre les deux œuvres. L’œuvre en plâtre fut présentée au Salon de 1920, mais la statue choqua à cause de sa nudité que l’artiste promis de couvrir, pour le format réduit. Promesse qui ne sera finalement pas tenue.  
    Personnellement, j’ai été marquée par l’effet sculptural et froid du plâtre qui rend avec justesse une anatomie idéale du corps humain et qui rappelle les sculptures antiques. En parlant du modèle, Landowski dit d’ailleurs : « Carpentier a posé ce matin. C’est vraiment une magnifique machine humaine. J’ai encore des erreurs d’aplomb. La beauté des antiques réside dans les aplombs juste ». 
    Pugiliste, Paul Landowski, 1920, plâtre, deux mètres quarante, Musée Paul Landowski à Boulogne Billancourt 

    Texte et voix : Suzanne Gilles
    Enregistrement : Suzanne Saint-Cast
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Naïma Lozano - Le Lancement du disque, Étienne-Jules Marey

    Naïma Lozano - Le Lancement du disque, Étienne-Jules Marey

    Bonjour, je m’appelle Naïma, et je vais vous parler de photos, de mouvement et de lancer de disque.

    Je me trouve ici devant une planche d’Étienne-Jules Marey, comprenant deux séries en noir et blanc de seize petites photographies, disposées dans la hauteur, en frise. On y voit un lanceur de disque quasi nu, en pleine action dont le mouvement est décomposé sur ces trente-deux clichés. Il tourne sur lui-même en tenant fermement le disque dans sa main droite. En équilibre sur une jambe, le bras droit tendu, il lâche le disque qui disparaît du cadrage de la dernière photo de la série.  
    Bien avant l’invention des GIF, ces images numériques animées, qu’on retrouve sur les réseaux sociaux, Étienne-Jules Marey invente un procédé à partir d’un fusil photographique qui lui permet de décomposer le mouvement en plusieurs photographies.  
    Il s’agit d’un appareil muni d’une crosse, semblable à celle d’un fusil traditionnel, qui lui permet de prendre plusieurs photographies. C’est l’invention de la chronophotographie. Ce qui en fait aussi l’un des pionniers du cinéma. Les frères Lumière doivent partager le mérite ! 
    Mais si Marey est aujourd’hui surtout connu pour ses photographies, c’est avant tout un médecin et chercheur, passionné par l’étude du mouvement animal et humain. Il incorpore la photographie à son travail scientifique afin d’enregistrer ce que l’œil ne voit pas. À la même époque aux États-Unis, Eadweard Muybridge décompose lui aussi le mouvement de chevaux au galop grâce à des procédés similaires.  
    Les compétitions sportives de l’Exposition Universelle de 1900 lui offrent un vaste champ d’expérimentation. Il y observe des athlètes en situation dynamique pour étudier les caractéristiques physiologiques de leur performance. En 1900, l’année où Marey réalise cette épreuve, le contexte des Jeux Olympiques est un peu différent. Les concours sportifs de l'Exposition Universelle qui a lieu cette année-là à Paris, font office de Jeux Olympiques.  
    Bien qu’elles participent avant tout d’une ambition scientifique, ces séquences photographiques sont pour moi porteuse d’une force poétique, qui me touche particulièrement. En arrêtant le temps et le mouvement, Marey nous donne à voir l’invisible. Malgré elles, ces images célèbrent la beauté éphémère du geste humain dans une esthétique qui transcende leur intention scientifique initiale.  
    Le Lancement du disque, Étienne-Jules Marey, 1900, quatre chronophotographies sur pellicules souples, 35 par 5,6 centimètres par bande, Paris, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. 

    Texte et voix : Naïma Lozano
    Enregistrement : Colin Gruel
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

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