Choses à Savoir GASTRONOMIE

Choses à Savoir GASTRONOMIE

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  1. 19 FEB

    Le café a-t-il vraiment meilleur goût dans une tasse en céramique ?

    Beaucoup affirment que le café a un goût supérieur lorsqu’il est bu dans une tasse en céramique plutôt que dans un gobelet en plastique, en verre ou en métal. Cette impression n’est pas qu’une question de préférence personnelle : des raisons physiques, thermiques et psychologiques expliquent cette différence. 1. La neutralité du matériau La céramique est un matériau non poreux, ce qui signifie qu’elle n’absorbe pas les arômes ni ne libère de substances pouvant altérer le goût du café. Contrairement à certains plastiques qui peuvent libérer des composés comme le bisphénol A (BPA) ou à l’inox qui peut donner une légère saveur métallique, la céramique préserve l’intégrité des arômes du café. Une étude publiée dans le Journal of Food Science (2014) a montré que la perception du goût d’un liquide peut être influencée par le matériau du contenant. Les tests sensoriels ont révélé que les participants trouvaient le café plus équilibré et plus doux lorsqu’il était bu dans une tasse en céramique, comparé à un gobelet en plastique ou en métal. 2. La rétention thermique La céramique a une meilleure inertie thermique que le verre ou le plastique. Elle retient mieux la chaleur, permettant au café de rester chaud plus longtemps. Cela évite les variations de température qui peuvent affecter l’extraction des arômes et modifier la perception des saveurs. À l’inverse, un gobelet en plastique ou en papier est souvent trop fin et ne retient pas bien la chaleur, ce qui entraîne un refroidissement rapide et peut altérer la dégustation. 3. L’impact psychologique de la couleur et du toucher Selon une étude de Van Doorn et al. (2016), publiée dans Food Quality and Preference, la couleur du contenant influence la perception des saveurs. Une tasse blanche, par exemple, accentue les notes amères du café, tandis qu’une tasse plus foncée mettrait en avant les notes douces et sucrées. De plus, le toucher d’une tasse en céramique, plus agréable et plus isolant, contribue à une expérience sensorielle plus plaisante, renforçant la perception de qualité du café. Conclusion Oui, le café a objectivement un meilleur goût dans une tasse en céramique en raison de la neutralité du matériau, de la rétention thermique et de l’impact psychologique sur la perception des saveurs. Pour une expérience optimale, privilégiez une tasse en céramique épaisse et préchauffée avant de servir votre café ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  2. 17 FEB

    Le croissant contient-il vraiment moins de calories que le pain au chocolat ?

    La question de savoir si un croissant est moins calorique qu’un pain au chocolat revient souvent, notamment chez ceux qui surveillent leur alimentation. À première vue, ces deux viennoiseries semblent similaires en termes d’ingrédients, mais des différences notables existent en termes de composition nutritionnelle et d’apport calorique. Comparaison calorique : croissant vs pain au chocolat Un croissant nature de 60 g apporte environ 270 kcal, selon la table Ciqual de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Il est principalement composé de farine, de beurre, d’eau, de sucre, de levure et de sel. Le beurre représente une part importante des matières grasses, mais il est bien incorporé dans la pâte feuilletée, ce qui le rend moins dense que certaines autres viennoiseries. Le pain au chocolat, quant à lui, pèse généralement 70 g et contient environ 330 kcal. La principale différence réside dans la présence de deux barres de chocolat, qui augmentent non seulement l’apport calorique, mais aussi la teneur en sucres et en matières grasses. En moyenne, le pain au chocolat contient 17 g de lipides et 14 g de sucres, contre 15 g de lipides et 7 g de sucres pour le croissant. Études et analyses nutritionnelles Une étude publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition (2016) souligne l’importance du rapport lipides-glucides dans la perception de la satiété. Bien que le pain au chocolat contienne plus de lipides et de glucides que le croissant, son apport en chocolat peut stimuler la production de dopamine et augmenter le plaisir alimentaire, ce qui pourrait conduire à une consommation plus importante. L’ANSES rappelle également que les viennoiseries, bien que riches en énergie, ont un index glycémique élevé et apportent peu de fibres. Leur consommation régulière peut favoriser une prise de poids si elle n'est pas équilibrée avec une activité physique et une alimentation variée. Conclusion Oui, le croissant est légèrement moins calorique que le pain au chocolat, d’environ 60 kcal pour des portions standards. Toutefois, les deux restent des aliments énergétiques à consommer avec modération dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Pour une alternative plus saine, on peut privilégier un pain aux céréales avec un carré de chocolat noir, qui apporte moins de matières grasses saturées et plus de fibres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  3. 12 FEB

    Quelle était la fonction des fèves de cacao chez les Mayas ?

    Les fèves de cacao occupaient une place essentielle dans la civilisation maya (2000 av. J.-C. - 1500 apr. J.-C.), bien au-delà de leur simple rôle alimentaire. Elles servaient à la fois de monnaie d’échange, d’offrande religieuse et d’ingrédient dans une boisson rituelle, témoignant de leur importance économique, culturelle et spirituelle. 1. Une monnaie d’échange précieuse Les Mayas utilisaient les fèves de cacao comme une véritable monnaie. Des codex et des témoignages archéologiques montrent que ces fèves permettaient d’acheter divers biens et services. Par exemple, un esclave valait environ 100 fèves, tandis qu’un lapin pouvait s’acheter pour 10 fèves et une avocat coûtait environ 3 fèves. Les chroniques espagnoles du XVIe siècle, comme celles de Bernal Díaz del Castillo, confirment que les fèves de cacao étaient acceptées comme moyen de paiement dans les marchés de Mésoamérique, preuve de leur grande valeur. 2. Une boisson rituelle et noble Le cacao était surtout consommé sous forme de boisson amère et épicée, appelée kakaw. Contrairement au chocolat moderne, il ne contenait ni sucre ni lait, mais était mélangé avec de l’eau, du piment, de la vanille et parfois du maïs. Cette boisson était réservée aux élites mayas, comme les souverains, les prêtres et les guerriers, qui la considéraient comme une source d’énergie et un don des dieux. Selon le Codex de Dresde, l’une des rares sources écrites mayas ayant survécu, le cacao était aussi utilisé lors des cérémonies religieuses et des rituels funéraires, pour accompagner les morts dans l’au-delà. 3. Une offrande aux dieux Les Mayas associaient le cacao à la fertilité et au divin. Ils croyaient que le dieu Kukulkan (le Serpent à plumes) leur avait offert le cacao et qu’il était un symbole de prospérité. Des fèves de cacao ont été retrouvées dans des tombes royales, ce qui suggère qu’elles servaient d’offrandes funéraires. Des rituels impliquant du cacao étaient également pratiqués lors des mariages et des sacrifices humains, où le chocolat était versé en offrande aux dieux. Conclusion Chez les Mayas, le cacao n’était pas qu’un simple aliment : il représentait une richesse économique, un symbole social et un élément central des rites religieux. Son importance était telle que son usage s’est poursuivi chez les Aztèques et a ensuite conquis l’Europe après la conquête espagnole. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  4. 7 FEB

    Les fruits se congèlent-ils aussi bien que les légumes ?

    Les fruits peuvent être congelés, mais ils ne se congèlent pas toujours aussi bien que les légumes en raison de leurs caractéristiques spécifiques, notamment leur teneur élevée en eau et leur structure cellulaire délicate. Voici les principales différences et points à considérer pour la congélation des fruits par rapport aux légumes. 1. Teneur en eau et texture Les fruits contiennent généralement plus d'eau que les légumes, ce qui peut poser un problème lors de la congélation : •Cristaux de glace : Pendant la congélation, l'eau contenue dans les fruits forme des cristaux de glace. Ces cristaux peuvent casser les parois cellulaires, rendant les fruits mous ou aqueux lorsqu'ils sont décongelés. •Impact sur la texture : Les fruits délicats comme les fraises, les framboises ou les pêches perdent souvent leur fermeté et deviennent molles après décongélation, contrairement à de nombreux légumes, qui conservent mieux leur structure. 2. Méthodes de congélation adaptées aux fruits Pour préserver au mieux les qualités des fruits, certaines techniques spécifiques sont recommandées : •Congélation à plat : Disposez les fruits en une seule couche sur une plaque de cuisson avant de les transférer dans des sacs hermétiques. Cela évite qu’ils ne collent entre eux. •Ajout de sucre ou sirop : Pour certains fruits (comme les fraises ou les pêches), un enrobage de sucre ou de sirop avant congélation aide à préserver leur texture et leur saveur. •Blanchiment inutile : Contrairement aux légumes, les fruits ne nécessitent pas de blanchiment préalable, car leur structure enzymatique est moins problématique pour la conservation. 3. Utilisations après congélation Les fruits congelés ne sont généralement pas adaptés à une consommation "crue", comme dans une salade de fruits, car leur texture est souvent altérée. Cependant, ils restent excellents pour : •Les smoothies •Les desserts comme les tartes, les crumbles, ou les compotes •Les sauces ou les confitures •Les garnitures pour yaourts ou céréales 4. Les légumes se congèlent mieux Les légumes, notamment après un blanchiment préalable, conservent souvent leur texture, couleur et saveur. Ce processus désactive les enzymes responsables de la dégradation, rendant les légumes plus stables à la congélation. Les fruits ne se congèlent pas aussi bien que les légumes en raison de leur teneur élevée en eau et leur fragilité structurelle. Cependant, avec des méthodes adaptées, il est possible de préserver leur saveur et de les utiliser efficacement dans diverses recettes. La clé est de choisir des fruits frais, de les congeler rapidement, et de les utiliser à bon escient. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  5. 5 FEB

    Pourquoi met-on de la cire sur la queue des poires ?

    La cire appliquée sur la queue (ou pédoncule) des poires est une pratique traditionnelle qui remonte à plusieurs siècles. Elle répond à des besoins pratiques de conservation et d'esthétique. Voici une explication détaillée : 1. Prolonger la conservation des poires Le pédoncule des poires est un point sensible par lequel l’eau et les nutriments peuvent s’évaporer rapidement, ce qui accélère le dessèchement du fruit. En appliquant une fine couche de cire sur la queue : On réduit la déshydratation : La cire agit comme une barrière, empêchant l’évaporation de l’eau contenue dans le fruit.On limite l’entrée des bactéries et champignons : Le pédoncule est une porte d’entrée pour les micro-organismes responsables de la pourriture des fruits. La cire joue un rôle protecteur en colmatant cette zone.2. Préserver l’aspect esthétique Une queue bien conservée et intacte est perçue comme un signe de fraîcheur et de qualité. La cire permet : De garder un aspect soigné : Elle évite que le pédoncule ne se dessèche, noircisse ou casse.De renforcer l'attrait visuel : Dans le commerce, une poire avec une queue brillante et bien formée est plus séduisante pour le consommateur. 3. Une pratique traditionnelle et naturelle Historiquement, on utilisait de la cire naturelle, comme la cire d’abeille, pour protéger les fruits. Aujourd’hui, des cires comestibles dérivées de sources naturelles (cire de carnauba, cire de paraffine alimentaire, etc.) sont souvent utilisées, car elles sont inoffensives pour la santé. Cette méthode est également respectueuse des normes d’hygiène alimentaire. 4. Une méthode complémentaire de protection Outre la cire sur la queue, les poires sont parfois entièrement recouvertes d’une fine couche de cire naturelle pour les protéger des agressions extérieures et prolonger leur durée de vie. Cela est fréquent dans l’industrie agroalimentaire. Mettre de la cire sur la queue des poires est une technique simple mais efficace, utilisée pour ralentir la déshydratation, protéger contre les micro-organismes, et améliorer l’aspect des fruits. Cette pratique garantit une meilleure conservation tout en maintenant un visuel attrayant, satisfaisant à la fois les exigences commerciales et les attentes des consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min

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