Choses à Savoir SANTE

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  1. -10 H

    Pourquoi les airfryers seraient-ils dangereux pour la santé ?

    Les friteuses à air, ou airfryers, ont gagné en popularité en offrant une alternative à la friture traditionnelle, permettant de cuire des aliments avec moins de matières grasses. Cependant, des études récentes suggèrent que ce mode de cuisson pourrait entraîner la formation accrue d'acrylamide, un composé chimique potentiellement cancérogène. Qu'est-ce que l'acrylamide ? L'acrylamide est une substance chimique qui se forme lors de la cuisson à haute température (au-dessus de 120 °C) d'aliments riches en amidon, tels que les pommes de terre, les céréales et le café. Ce processus, connu sous le nom de réaction de Maillard, est responsable du brunissement et du développement des saveurs des aliments cuits. Cependant, il conduit également à la formation d'acrylamide. Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé l'acrylamide comme "probablement cancérogène pour l'homme" (groupe 2A), en raison de son potentiel à augmenter le risque de cancer. Étude récente sur les airfryers et l'acrylamide Une étude menée par des chercheurs de l'Université de Gazi à Ankara, Turquie, publiée en janvier 2024, a examiné la teneur en acrylamide de pommes de terre cuites selon trois méthodes : à l'airfryer, à la friture traditionnelle et au four. Les résultats ont révélé que les pommes de terre cuites à l'airfryer contenaient en moyenne 12,19 µg/kg d'acrylamide, contre 8,94 µg/kg pour la friture traditionnelle et 7,43 µg/kg pour la cuisson au four.  Pourquoi l'airfryer produit-il plus d'acrylamide ? Plusieurs facteurs peuvent expliquer la formation accrue d'acrylamide lors de l'utilisation d'un airfryer : - Température élevée : Les airfryers cuisent souvent les aliments à des températures supérieures à 200 °C, favorisant la formation d'acrylamide. - Absence d'huile : La cuisson sans huile peut entraîner une déshydratation plus rapide des aliments, augmentant la concentration des précurseurs de l'acrylamide. Réduire les risques associés à l'acrylamide Pour minimiser l'exposition à l'acrylamide lors de l'utilisation d'un airfryer, il est recommandé de : - Tremper les pommes de terre : Faire tremper les pommes de terre coupées dans l'eau pendant 15 à 30 minutes avant la cuisson peut réduire la formation d'acrylamide. - Contrôler la température : Cuire à des températures inférieures à 175 °C et éviter une cuisson excessive pour limiter le brunissement excessif. - Choisir des variétés appropriées : Utiliser des variétés de pommes de terre à faible teneur en amidon peut également aider à réduire la formation d'acrylamide. Conclusion Bien que les airfryers offrent une méthode de cuisson réduisant l'utilisation de matières grasses, ils peuvent entraîner une formation accrue d'acrylamide, un composé potentiellement cancérogène. Il est donc essentiel d'adopter des pratiques de cuisson appropriées pour minimiser les risques pour la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  2. -1 J

    Qu’est-ce que le syndrome de « canitie subite » ?

    Le syndrome de canitie subite, ou syndrome de Marie-Antoinette, désigne une situation où les cheveux d’une personne deviennent gris ou blancs en très peu de temps, parfois du jour au lendemain. Bien que ce phénomène ait souvent été considéré comme une légende ou une exagération, des cas historiques et des études récentes suggèrent qu'il pourrait être lié au stress extrême. Les chercheurs ont longtemps débattu des mécanismes sous-jacents. La canitie subite n'est pas une perte de pigments préexistants, mais plutôt une explication plausible liée à la chute massive des cheveux pigmentés en raison d'un stress important, laissant place aux cheveux gris ou blancs déjà présents. Le stress et les cheveux gris : des preuves scientifiques inédites Une étude récente publiée dans Nature (2020) a apporté des preuves concrètes liant le stress au grisonnement des cheveux. Des chercheurs de l’Université de Harvard ont démontré que le stress active le système nerveux sympathique, libérant une hormone appelée noradrénaline. Celle-ci affecte les cellules souches mélanocytaires, responsables de la production de mélanine, le pigment qui colore les cheveux. Sous l'effet du stress, ces cellules souches s'épuisent prématurément, entraînant une repousse de cheveux gris ou blancs. Identification des protéines responsables Une étude complémentaire publiée en 2021, relayée par Science Post, a identifié les protéines jouant un rôle clé dans ce processus. Les chercheurs ont constaté que le stress modifie l'expression de protéines spécifiques dans les follicules pileux, altérant ainsi la production de mélanine. Parmi ces protéines, celles impliquées dans la régulation des cellules souches et des réponses au stress, comme la protéine p38 MAPK, semblent particulièrement importantes. La possibilité d’une inversion Une découverte révolutionnaire de cette même étude est que, dans certains cas, la réduction du stress pourrait inverser le grisonnement des cheveux. Des tests ont montré que lorsque les niveaux de stress diminuaient, certains cheveux retrouvaient leur pigmentation d’origine. Ce phénomène est encore mal compris et dépend de la préservation des cellules souches dans le follicule. En conclusion Le syndrome de canitie subite est une manifestation extrême du lien entre stress et cheveux gris, désormais étayée par des preuves scientifiques. Ces recherches ouvrent la voie à de nouvelles approches pour prévenir ou même inverser ce phénomène, notamment par la gestion du stress ou des thérapies ciblant les mécanismes cellulaires impliqués. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  3. -2 J

    Combien de temps peut-on vivre sans dormir ?

    Le sommeil est une fonction biologique essentielle, et sa privation prolongée peut entraîner des conséquences graves sur la santé physique et mentale. Bien que des individus aient tenté de repousser les limites de l'éveil, les études scientifiques et les observations cliniques mettent en garde contre les dangers d'une telle privation. En 1964, Randy Gardner, un lycéen de 17 ans, a établi un record en restant éveillé pendant 264 heures, soit 11 jours consécutifs. Sous surveillance médicale, Gardner a manifesté divers symptômes au fil des jours, notamment des troubles de la mémoire à court terme, de la désorientation, des sautes d'humeur et des hallucinations. Cependant, après une période de récupération, ses fonctions cognitives sont revenues à la normale, suggérant que les effets de la privation de sommeil peuvent être réversibles à court terme.  Des expériences menées sur des animaux offrent un aperçu des conséquences potentielles d'une privation totale de sommeil. Dans les années 1980, des chercheurs de l'Université de Chicago ont privé des rats de sommeil en les plaçant sur des plateformes rotatives au-dessus de l'eau, les forçant à rester éveillés. Après quelques jours, les rats ont présenté une perte de poids, des ulcères cutanés et, en l'espace de trois semaines, tous sont décédés, suggérant que la privation de sommeil peut être plus létale que le manque de nourriture.  Chez l'humain, une maladie rare, l'insomnie fatale familiale, illustre les effets dévastateurs de l'absence de sommeil. Cette affection génétique entraîne une réduction drastique du temps de sommeil, accompagnée de symptômes tels que l'hypertension, des troubles cognitifs et moteurs, et conduit inévitablement au décès en 12 à 16 mois. Bien que cette maladie soit exceptionnelle, elle souligne l'importance vitale du sommeil.  La privation de sommeil affecte également le système immunitaire, rendant l'organisme plus vulnérable aux infections. Une étude a démontré que des individus privés de sommeil après une vaccination produisaient moins d'anticorps, indiquant une réponse immunitaire affaiblie.  Ainsim bien qu'un être humain puisse théoriquement survivre jusqu'à une ou deux semaines sans dormir, la privation de sommeil complète entraîne des symptômes graves bien avant cette limite. Ces symptômes incluent des hallucinations, des troubles cognitifs sévères, un effondrement immunitaire, et à terme, un risque de décès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  4. -3 J

    Pourquoi existe-t-il trois types de larmes différentes ?

    Les larmes, bien qu'elles puissent sembler anodines, jouent un rôle crucial dans la santé et les émotions humaines. Elles se déclinent en trois types principaux : les larmes basales, les larmes réflexes et les larmes émotionnelles, chacune ayant une fonction distincte. Les larmes basales : les gardiennes de nos yeux Produites en continu par les glandes lacrymales, les larmes basales sont essentielles à la santé oculaire. Elles forment une fine couche protectrice sur la surface de l'œil, appelée le film lacrymal, qui remplit trois fonctions principales. Tout d’abord, elles hydratent la cornée et la conjonctive, évitant leur dessèchement. Ensuite, elles agissent comme une barrière protectrice, prévenant l’entrée de bactéries et d'autres agents pathogènes grâce à leur composition en enzymes antibactériennes comme le lysozyme. Enfin, elles facilitent la vision en formant une surface lisse qui permet à la lumière de se concentrer correctement sur la rétine. Les larmes réflexes : la réponse d'urgence Les larmes réflexes sont produites en grande quantité en réponse à une irritation externe, comme la fumée, les gaz irritants ou même une poussière dans l’œil. Leur fonction principale est de laver rapidement l’œil pour éliminer ces substances irritantes. Contrairement aux larmes basales, elles ne sont pas produites en continu, mais plutôt sur commande lorsque l’œil détecte une menace. Ce mécanisme est un exemple de réflexe de protection destiné à préserver la sensibilité et la fonction visuelle de l’œil. Les larmes émotionnelles : une signature humaine Les larmes émotionnelles, propres aux humains, sont déclenchées par des émotions intenses, qu'elles soient de tristesse, de joie ou même de frustration. Leur rôle exact demeure partiellement mystérieux, mais plusieurs hypothèses émergent. Biologiquement, elles contiennent des niveaux plus élevés d’hormones de stress, comme l’adrénocorticotrope, suggérant qu’elles pourraient jouer un rôle dans la régulation émotionnelle en éliminant ces substances du corps. Psychologiquement et socialement, pleurer semble favoriser la communication non verbale et renforcer les liens avec autrui. Les larmes émotionnelles déclenchent souvent de l’empathie chez les autres, encourageant le soutien et le réconfort. Ainsi, chaque type de larme remplit une fonction spécifique : protéger, réparer ou exprimer. Leur diversité illustre la complexité de l’être humain et le subtil équilibre entre la physiologie et l’émotion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  5. -6 J

    Comment le sport affecte la taille du cerveau ?

    L'exercice physique régulier a des effets bénéfiques notables sur la structure et le fonctionnement du cerveau. Des études scientifiques ont démontré que l'activité physique peut augmenter le volume de certaines régions cérébrales, notamment l'hippocampe, essentiel pour la mémoire et l'apprentissage.   Augmentation du volume cérébral   La pratique régulière d'exercices aérobiques, tels que la marche rapide, la course ou le cyclisme, est associée à une augmentation du volume de la matière grise dans diverses zones du cerveau. Cette croissance est particulièrement marquée dans l'hippocampe, une région clé pour la formation et la consolidation des souvenirs. Une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences a révélé que chez des adultes âgés, un programme d'exercices aérobiques sur un an a entraîné une augmentation significative du volume de l'hippocampe, améliorant ainsi la mémoire spatiale des participants.   Mécanismes sous-jacents   L'exercice physique stimule la production de facteurs neurotrophiques, notamment le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Le BDNF favorise la survie des neurones, la croissance de nouvelles synapses et la neurogenèse dans l'hippocampe. De plus, l'activité physique améliore la circulation sanguine cérébrale, augmentant l'apport en oxygène et en nutriments essentiels au bon fonctionnement neuronal.   Prévention du déclin cognitif   Avec l'âge, le cerveau subit un rétrécissement naturel, particulièrement dans l'hippocampe, ce qui peut conduire à des troubles cognitifs et à des maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. L'exercice régulier contribue à ralentir ce processus en préservant le volume cérébral et en améliorant les fonctions cognitives. Selon une étude mentionnée par Futura-Sciences, des volumes cérébraux plus importants, résultant de l'activité physique, peuvent aider à retarder le déclin cognitif associé au vieillissement.   Amélioration de la santé mentale   Outre les bénéfices cognitifs, l'exercice physique a un impact positif sur la santé mentale. Il réduit les niveaux de stress en diminuant la production de cortisol et en augmentant la libération d'endorphines, procurant une sensation de bien-être. De plus, l'activité physique régulière est associée à une diminution des symptômes de dépression et d'anxiété, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie.   Conclusion   En somme, l'exercice physique régulier joue un rôle crucial dans le maintien et l'amélioration de la santé cérébrale. Il favorise la neurogenèse, augmente le volume de régions clés du cerveau, prévient le déclin cognitif lié à l'âge et améliore la santé mentale. Intégrer une activité physique modérée à intense dans sa routine quotidienne est donc une stratégie efficace pour préserver et optimiser les fonctions cérébrales tout au long de la vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  6. 8 JANV.

    Pourquoi perd-on l’appétit quand on est amoureux ?

    L’amour, en particulier à ses débuts, provoque des bouleversements majeurs dans le cerveau, qui se répercutent sur le corps. Parmi les effets les plus marquants figure la perte d’appétit, un phénomène expliqué par des mécanismes neurobiologiques liés à l’émotion et au stress.    Le rôle des neurotransmetteurs   Lorsque nous tombons amoureux, le cerveau libère une cascade de substances chimiques, notamment la dopamine, l’adrénaline et la sérotonine. Ces neurotransmetteurs sont associés à l’excitation, au plaisir et à la concentration. La dopamine, souvent appelée « hormone du plaisir », crée un sentiment d’euphorie qui détourne notre attention des besoins fondamentaux comme manger. La sérotonine, quant à elle, joue un rôle dans la régulation de l’appétit. Lorsqu’elle est perturbée par l’amour passionnel, elle peut entraîner une diminution de l’envie de se nourrir.    L’activation du système de récompense   Le système de récompense du cerveau, situé dans les structures comme le striatum ventral, est fortement activé lorsque nous pensons à l’être aimé. Cette suractivation peut entraîner une focalisation quasi exclusive sur cette personne, au point de reléguer d’autres besoins, comme manger, au second plan. En d’autres termes, l’amour agit comme une « addiction », où l’attention est absorbée par la source de plaisir et de récompense.    L’effet du stress et de l’adrénaline   L’état amoureux est également associé à une montée d’adrénaline, une hormone liée au stress. Cette substance, produite par les glandes surrénales, prépare le corps à l’action en augmentant le rythme cardiaque et en réduisant temporairement les fonctions non essentielles, comme la digestion. Cela peut expliquer la sensation de nœud à l’estomac ou de perte d’appétit. Ce phénomène est similaire à ce qui se produit en cas de stress aigu, où l’organisme privilégie les mécanismes de survie.    Une attention détournée   Enfin, être amoureux occupe énormément notre esprit. Cette concentration sur l’autre, soutenue par l’activité accrue du cortex préfrontal, peut simplement détourner notre attention de sensations physiques comme la faim. On « oublie » de manger, car on est trop absorbé par ses émotions et pensées.    En conclusion   La perte d’appétit due à l’amour est donc un mélange de réactions chimiques, émotionnelles et cognitives. Ce phénomène montre à quel point l’état amoureux peut réorganiser les priorités du cerveau, plaçant la connexion émotionnelle au-dessus des besoins physiques fondamentaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min

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