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Bienvenue sur Radio printemps, des outils et des idées concrètes pour contribuer à la transition écologique dans le monde du travail. Printemps écologique est un éco-syndicat visant à accélérer la transition écologique des entreprises grâce au dialogue social.

Episodes

  1. Comprendre #4 - Qu'est ce que la Neutralité carbone ? Avec César Dugast de Carbone 4

    13/06/2021

    Comprendre #4 - Qu'est ce que la Neutralité carbone ? Avec César Dugast de Carbone 4

    A quoi renvoie le terme de "neutralité carbone", employé tour à tour par des entreprises, des régions, des Etats ? « Il y a un critère absolument nécessaire à prendre en compte quand on parle de climat c’est les critères de justice sociale et de réduction des inégalités. Si on ne regardait que l’indicateur Co2, On pourrait très bien atteindre une France neutre en carbone mais qui soit extrêmement inégalitaire et invivable. Ce que l’on veut c’est une transition juste, d’où l’intérêt de se doter d’indicateur qui ne soit pas uniquement du Co2 à réduire, mais aussi des indicateurs qui viennent regarder la manière dont les revenus sont distribués au sein de la société, et dont on accompagne les plus vulnérables dans leur transition. » César Dugast, consultant chez Carbone 4, nous éclaire sur ses définitions, son emploi et les éventuelles dérives associées.  Il nous invite à sortir du triptyque "mesurer, réduire, compenser", sur lequel se base une grande partie des entreprises, et propose une méthodologie pour permettre à chaque acteur de contribuer au mieux à la neutralité carbone mondiale. > Lien vers le référentiel Net Zéro de Carbone 4 : http://www.carbone4.com/publication-referentiel-nzi/ > Film recommandé : L’homme a mangé la terre, de Jean Robert Viallet --------------------------------------------- Au montage : Maud Wambergue Interview & réalisation : Chloé Durantis

    40 min
  2. [Comprendre #3] - Quels liens entre finance et énergies fossiles ? Avec Lucie Pinson de Reclaim Finance

    19/04/2021

    [Comprendre #3] - Quels liens entre finance et énergies fossiles ? Avec Lucie Pinson de Reclaim Finance

    Vous avez ouvert un épisode de la série « Comprendre ». On y décode un aspect de la transition écologique. Aujourd’hui ? on se penche sur les liens entre finance et énergies fossiles, avec Lucie Pinson, directrice générale de Reclaim Finance.  « Concernant l’encadrement des acteurs financiers, on a beaucoup d’autorégulation. Les acteurs se dotent de leur propre politique, les ONG s’en font les gendarmes. Il n’y pas de gendarme du greenwashing aux dénominations qui peuvent être accolées ici à des produits d’épargne ou là à toute une stratégie (…) ou des objectifs. La montée en puissance des engagements en faveur de la neutralité carbone en 2050 est peut être le plus flagrant exemple de greenwashing. » Depuis les Accords de Paris, les banques françaises ont presque doublé leur financement des énergies fossiles, avec un montant total de $295 milliards d’investissement en 2016 et 2020. Les banques françaises occupent 1ère place en Europe et la 4ème place mondiale du classement en 2020 en termes de soutien aux énergies fossiles. Cf Banking on climat Chaos, 2021 Selon Reclaim Finance, 16 acteurs financiers français ont adopté des politiques robustes de sortie du charbon, en excluant notamment de leurs investissements les entreprises qui prévoient de nouveaux projets de mines de charbon. Pour suivre les engagements des acteurs financiers français pour encadrer leurs services au secteur du charbon, Reclaim Finance a mis en place le Coal Policy Tool : https://reclaimfinance.org/site/coal_policy_tool_fr/

    42 min
  3. [Agir #3] Allonger la durée de vie de nos équipements électroniques avec Commown

    30/03/2021

    [Agir #3] Allonger la durée de vie de nos équipements électroniques avec Commown

    Vous avez ouvert un épisode de la série « Agir » - On y présente une initiative écologique et solidaire pour vous inspirer dans votre passage à l’action. Aujourd’hui ? On parle d'électronique responsable avec Adrien Montagut de Commown. « Trop souvent, on va avoir tendance à sensibiliser ou culpabiliser les utilisateurs et les citoyens par rapport aux enjeux du numérique, alors que les mesures qui sont à mettre en place sont davantage des mesures structurantes, qui visent à limiter l’impact en amont de la chaîne de production, et donc pour allonger au maximum la durée de vie des produits. » Quelques chiffres clefs : >> 53 millions de tonnes – c’est la quantité de déchets électronique générés chaque année, soit l’équivalent de 5 300 Tour Eiffel >> Seulement 20% des déchets électroniques sont recyclés. Le reste n’est soit pas collecté (chez les particuliers par ex) ou non traité (incinération, enfouissement, envoi dans des pays du Sud) >> Le numérique représente 4% des émissions mondiales de Co2. Le prisme carbone cache la pression qu’exerce la fabrication des équipements numériques sur les autres ressources. Ex : tension sur l’eau douce très forte associée à la production des produits électroniques, notamment pour l’extraction et le raffinage des métaux ; pollution des écosystèmes liée à l’extraction des métaux et à la fin de vie des produits. >> La fabrication des équipements numériques a aussi des conséquences sociales, en amont de la production (ex : métaux issus des minerais de sang au Congo pour la fabrication de smartphone) et en aval, liées aux dépôts sauvages de déchets électroniques issus d’Europe dans des pays du Sud. Lectures recommandées par Adrien :  >> Les Furtifs, d'Alain Damasio Podcast réalisé par Chloé Durantis

    28 min
  4. [Comprendre #2] Exemple de politique d'achat responsable - chez un opérateur télécom

    23/03/2021

    [Comprendre #2] Exemple de politique d'achat responsable - chez un opérateur télécom

    Vous avez ouvert un épisode de la série « Comprendre ». On y décode un aspect de la transition écologique.  Aujourd’hui ? on se penche sur la politique d’achat responsable dans le secteur des télécoms avec Delphine Jegoudez, en charge des achats responsables au sein du groupe ORANGE. A noter : cet épisode s'inscrit dans une série dédiée au secteur du télécom & du numérique. Prochains épisodes : échange avec Adrien Montagut-Romans de la coopérative Commown et rediffusion d'un entretien avec Frédéric Bordage de GreenIT.fr. >> Les chiffres clefs de cet épisode - Un peu moins de 50% du chiffre d’affaire d'ORANGE est dédié aux achats : Orange a dépensé en 2019 18 milliards d’euros pour ces achats, pour un chiffre d’affaire annuel total de 42 milliards d’euros (~43%) - Les trois principaux postes des achats sont les achats d’équipements pour les réseaux, l’achat d’énergie pour alimenter les réseaux, et les équipements à destination des utilisateurs (ex : smartphone, box) - 85% des émissions carbone en Scope 3. Le Scope 1 (consommation d’énergie, comme le véhicule pour les carburants) et 2 (consommation d’électricité) ne représente que 15% de l’empreinte carbone d’Orange. Le scope 3 en représente 85%, dont 80% en amont (fabrication des équipements pour les réseaux et les smartphones) >> Qui sont les fournisseurs ?  o Fournisseurs mondiaux, pour les achats d’équipements pour les infrastructures réseaux (ex : Ericson, Huawei) et des terminaux pour les utilisateurs (ex : Apple, Samsung). A noter : Orange a créé uneJoint Venture avec Deustche Telecom pour négocier les achats avec ces fournisseurs. o Fournisseurs en France, à destination du marché français (ex : accessoires, prestations, équipements). A noter : le marché français représente 50% du chiffre d’affaire d’Orange. o Fournisseurs locaux, selon les besoins des zones (ex : prestations de centre d’appel, prestations d’installations ou de maintenance réseaux). A noter : Orange est particulièrement présent en Afrique et en Europe de l’Est.

    34 min
  5. 17/01/2021

    [Se Former #2] Devenir élu.e CSE, pour quoi faire ?

    Bienvenue sur Radio printemps, des outils et des idées concrètes pour contribuer à la transition écologique dans le monde du travail. Vous avez ouvert un épisode de la série « Se former » On y découvre pas à pas l’outil syndical. Aujourd’hui ? Devenir Elu.e CSE, pour quoi faire ? Comme expliqué dans notre précédent épisode, il existe dans les entreprises deux types d’Instances de Représentation du Personnel (IRP) : le CSE (Comité Social Économique) et les délégués syndicaux. Aujourd’hui, on fait un zoom sur le CSE dans le secteur privé. Depuis les Ordonnances de 2017, Le CSE ou Comité Social et Economique regroupe les anciennes instances qu’étaient le Comité d'Entreprise (CE), le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et les délégués du personnel (cf Ordonnance Macron, 2017). Qui sont les membres du CSE ? Les membres du CSE sont des salariés de l’entreprise ; Ils sont élus pour 4 ans par l’ensemble des salariés de l’entreprise, lors d’élections professionnelles. Les élus du CSE, ils font quoi concrètement ?  Le CSE représente les salariés lors des dialogues avec la direction (3 consultations obligatoires a minima chaque année) ; Il est dans ce cadre consulté sur : les orientations stratégiques de l’entreprise, la situation économique et financière, la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi ; Les CSE peut alerter l'employeur en cas d’atteinte au droit des personnes, à leur santé physique ou mentale ou aux libertés individuelles ; Enfin, le CSE gère les activités sociales et culturelles dont peuvent bénéficier les salariés (cartes cadeaux, chèques vacances, places de cinéma, conférences etc). De quels moyens disposent-ils ? Un budget de fonctionnement, égale à 0,22% de la masse salariale. Il est principalement utilisé pour la formation des élus et l’appel à des expertises externes ; Un budget consacré aux activités sociales et culturelles des salariés et leurs familles (non obligatoire, le montant est fixé par l'employeur) ; Des heures de délégations, réservées sur votre temps de travail ; Une base de données rassemblant les informations sur les grandes orientations économiques et sociales de l'entreprise, la base de données économiques et sociales (BDES) ; Un statut protégé, pour prémunir tout abus de l’employeur. Quel lien avec le délégué syndical ? Un élu CSE peut devenir délégué syndical et participer aux négociations annuelles pouvant déboucher sur la signature d'accords contraignants pour l’entreprise.  Deux conditions à remplir :  D’abord, être membre d'un syndicat représentatif dans l’entreprise (concept traité dans un prochain podcast) Avoir recueilli à titre personnel au moins 10% des suffrages au 1er tour des élections.  Vous savez tout ! Prochain épisode pour vous permettre de vous présenter : Comment fonctionne les élections du CSE ?

    7 min
  6. 15/11/2020

    [Se Former #1] Qui représente les salariés ?

    Bienvenue sur Radio printemps, des outils et des idées concrètes pour contribuer à la transition écologique dans le monde du travail.  Vous avez ouvert un épisode de la série « Se former » On y découvre pas à pas l’outil syndical pour accélérer la transition écologique de son organisation. Aujourd’hui ? Qui représente les salariés ? Qu’est-ce que ça veut dire, concrètement, IRP ? L'accronyme IRP renvoient aux Instances Représentatives du personnel. Dans les entreprises de plus de 11 salariés, ce sont les membres élus du Conseil Social & Economique (CSE) qui représentent les salariés. Ce CSE est composé de salariés, élus tous les 4 ans.  Ce sont ces membres élus du CSE qui portent auprès de votre employeurs vos réclamations et l'alerte en cas d'atteinte à vos droits, à votre santé physique ou mentale ou vos libertés individuelles.  Et du coup c’est quoi les relations entre les élus du CSE et mon employeur ? Les membres du CSE sont régulièrement consultés par l’employeur, sur un panel de sujets très large : les conditions de travail des salariés bien sûr, mais aussi la situation économique et financière de l’entreprise, et ses orientations stratégiques.  Ces réunions ont lieu en principe une fois par mois, cela peut varier selon l’effectif de l’entreprise et par accord d’une entreprise à l’autre Pour résumé, c’est les élus du CSE qui portent vos réclamations auprès de l’employeur. Et qu’en est-il des délégués syndicaux ? Est-ce qu’il me représente aussi ? Dans les entreprises de plus de 50 salariés et/ou un syndicat est représentatif, on peut rencontrer des délégués syndicaux. C’est lui qui sont en charge de négocier avec l’employeur.  Ces négociations ont lieu chaque année dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), et les thèmes sont définis en avance. Les 3 thèmes obligatoires sont :  l'Egalité professionnelle et la QVT (Qualité de Vie au Travail), le Salaire et le partage de la VA (Valeur Ajoutée) et la Formation et la GPEC (Gestion Prévisionnel de l'Emploi et des Compétences) Le délégué syndical est donc la personne à privilégier si vous avez des questions ou des revendications concernant votre épargne salariale, votre salaire, votre plan de carrière et de formation. A noter : c’est aussi lui ou elle qui est le plus pertinent.e pour vous assister en cas d’entretien de sanction disciplinaire en vue d’un éventuel licenciement. Pour résumé, ce sont les délégués syndicaux qui sont en charge des négociations avec l’employeur.

    5 min

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