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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.
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    Des mini-réacteurs nucléaires écolo sans eau ?

    Des mini-réacteurs nucléaires écolo sans eau ?

    Depuis sa fondation en 2020, Naarea, une entreprise pionnière dans le domaine de l'énergie, dévoile une avancée technologique sans précédent : les mini-réacteurs nucléaires de quatrième génération. D'une capacité à produire une chaleur extrême de 700°C et de l'électricité à la demande, ces réacteurs révolutionnaires ont le potentiel de changer la donne dans le secteur énergétique mondial.
    Ces réacteurs, fonctionnant à base de sels fondus et dépourvus d'eau, offrent une sécurité accrue, éliminant ainsi tout risque d'explosion. De plus, leur taille ultra-compacte, équivalente à un semi-remorque, permet de les installer au plus près des besoins industriels, offrant une flexibilité sans précédent. Mesurant seulement 12 mètres de long sur 3 mètres de large, ces mini-réacteurs peuvent être implantés dans n'importe quel environnement, que ce soit en extérieur, en intérieur ou même en souterrain. Ne nécessitant qu’un périmètre de sécurité de seulement 100 mètres sur 100 mètres, ces installations répondent aux normes les plus strictes en matière de sécurité nucléaire.
    L'une des caractéristiques les plus remarquables de ces mini-réacteurs est leur capacité à fonctionner sans eau, ce qui constitue un avantage écologique majeur. Naarea a développé un système d'échange thermique avec l'air pour évacuer la puissance résiduelle, rendu possible par la petite taille des réacteurs. Avec une capacité de 80 mégawatts thermiques ou 40 mégawatts électriques, ces mini-réacteurs peuvent alimenter une ville de 250 000 habitants, comme Bordeaux, en électricité. En termes d'autonomie, une charge devrait durer environ 5 ans en moyenne, tandis que les conteneurs ont été conçus pour une durée de vie de 100 ans, avec 50 ans de fonctionnement effectif. Naarea prévoit de lancer un premier prototype en 2027, suivi d'un prototype nucléaire en 2028, et enfin, d'un prototype commercial en 2029-2030. Avec cette innovation révolutionnaire, Naarea se positionne comme un acteur majeur dans la transition vers une énergie nucléaire sûre, propre et durable.

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    • 1 min
    Une mini-machine solaire pour transformer l’air en eau potable ?

    Une mini-machine solaire pour transformer l’air en eau potable ?

    Avez-vous déjà imaginé pouvoir obtenir de l'eau potable à partir de l'air que nous respirons ? C'est l'incroyable promesse de la société DrinkingMaker, dont le projet ambitieux a été révélé via une campagne sur Indiegogo, relayée par New Atlas le 7 juin dernier. L'idée est aussi simple qu'innovante : au lieu de laisser l'eau extraite de l'air par les déshumidificateurs finir dans les égouts, DrinkingMaker propose un dispositif révolutionnaire pour la rendre potable. Le "distributeur d’eau atmosphérique 3 en 1 de nouvelle génération", de la taille d'une machine à expresso et fonctionnant à l'énergie solaire, filtre l'humidité de l'air à travers un système ingénieux. Composé de charbon actif, de coton et de fibres, ce système élimine les contaminants, tandis qu'une lumière ultraviolette détruit les microbes restants. Cerise sur le gâteau : un filtre à air intégré assure également la purification de l'air ambiant.
    Selon les fabricants, ce dispositif garantit un taux de purification de 99,9 % et peut produire jusqu'à 19 litres d'eau potable par jour. Mais ce n'est pas tout ! En option, des cartouches filtrantes enrichies en minéraux permettront aux utilisateurs de personnaliser leur eau, tandis qu'un système de refroidissement rapide fournira de l'eau glacée à la demande. Grâce à une technologie avancée de graphène, DrinkingMaker affirme que son dispositif fonctionnera même dans les régions les plus arides, offrant ainsi un accès illimité à une source d'eau potable, même dans les zones de conflit. Les prix annoncés pour la première édition s'élèvent à 329 $, tandis que l'édition Pro est disponible pour 339 $ sur Indiegogo, avec une livraison prévue dès septembre prochain.
    Bien que novateur, ce dispositif n'est pas sans précédent. D'autres distributeurs air-eau, comme le Kara Pure de Kara Water, sont déjà sur le marché, rappelle Interesting Engineering. Avec DrinkingMaker, l'avenir de la production d'eau potable semble prometteur et accessible à tous, où que vous soyez sur Terre.

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    • 2 min
    Fabriquer du papier grâce à des feuilles mortes ?

    Fabriquer du papier grâce à des feuilles mortes ?

    Connaissez-vous Valentyn Frechka ? Ce jeune ukrainien de 23 ans installé à Paris depuis l'invasion de son pays par la Russie en 2022, à tout simplement mis au point un procédé capable de transformer les feuilles mortes en papier recyclable via sa société Releaf Paper, ce qui a attiré l'attention de l'Office européen des Brevets (OEB) qui vient en effet de le sélectionner parmi 550 candidates et candidats pour le Prix du Jeune Inventeur Européen.
    À l'aide d'un traitement à la fois chimique – sans sulfates, sulfites ni chlore – et mécanique (broyage, haute pression et vapeur), Valentyn Frechka est parvenu à produire une tonne de cellulose à partir de 2,3 tonnes de feuilles mortes. À titre de comparaison, dans l'industrie du papier, cette quantité de matière première nécessite l'abattage d'environ 17 arbres d’après l'OEB. De son côté, le Fond Mondial pour la Nature indique que l'industrie papetière exerce une influence considérable sur les forêts de la planète, représentant entre 13 et 15 % de la consommation totale de bois. Ainsi cette solution semble être une alternative tout à fait viable et soutenable pour l’environnement. D’ailleurs, Releaf Paper s’approvisionne auprès des municipalités, et ainsi préserve les arbres, et évite les émissions de gaz à effet de serre liées à la décomposition des feuilles mortes. La société envisage de recueillir prochainement les déchets agricoles tels que les feuilles d'ananas, de bananier ou de manioc, là encore pour produire du papier.

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    • 1 min
    Un champignon dévoreur de plastique dans le Pacifique ?

    Un champignon dévoreur de plastique dans le Pacifique ?

    Et si les champignons et bactéries étaient nos meilleurs alliés pour dépolluer l'océan ? C’est sur cette piste que travaillent un certain nombre de scientifiques, qui ont en effet identifié des micro-organismes capables de consommer certains types de plastique. La dernière découverte en date s'appelle Parengyodontium album. Il s'agit d'un champignon vivant dans le milieu océanique, comme beaucoup d'autres, sauf que celui-ci semble avoir développé un goût prononcé pour le polyéthylène. En y regardant de plus près, des scientifiques ont découvert que ce micro-organisme était là pour une bonne raison : il se nourrit en fragmentant le polyéthylène, soit le type de plastique le plus abondant aujourd'hui dans les océans.
    En laboratoire, les chercheurs ont même pu quantifier ce processus de dégradation. Ce champignon en question serait ainsi capable de déconstruire les chaînes polymères du polyéthylène et de les minéraliser sous forme de CO2 à une vitesse de 0,05 % par jour, qui à en croire les scientifiques, est un taux de minéralisation plutôt important compte tenu de la taille de ces micro-organismes. Cela signifie-t-il que nous serons bientôt débarrassés de ces masses de déchets qui flottent dans les océans ? Pas vraiment.
    Premièrement parce que la quantité de déchets est bien trop énorme pour que ces minuscules champignons en arrivent à bout dans un temps raisonnable. Rien qu'à lui seul, le vortex du Pacifique Nord représente en effet 80 000 tonnes de plastiques. Deuxièmement, parce que tous les plastiques ne sont pas concernés. Seulement le PE. A noter que pour que cela soit efficace le plastique doit être exposé au soleil, puisque d’après les scientifiques, les UV dégradent déjà partiellement le plastique et aident les champignons à terminer le travail et à métaboliser le carbone issu de la fragmentation. Seuls les plastiques flottant en surface sont donc concernés dans ce processus.

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    • 2 min
    Des plantes biotechnologiques dépolluantes ?

    Des plantes biotechnologiques dépolluantes ?

    Connaissez-vous Neo Px ? Il s’agit d’une plante dite « biotechnologique » capable de purifier l'air intérieur, aussi appelé « végétal à super pouvoirs ». D’après Lionel Mora, cofondateur de la start-up Neoplants que je cite « c'est l'équivalent de 30 plantes d'intérieur ordinaires. Elle capture, élimine et recycle certains des polluants les plus nocifs que l'on peut trouver chez soi » fin de citation.
    Pour l’historique, c’est il y a environ 5 ans que Lionel rencontre Patrick Torbey, docteur en édition du génome, lequel rêvait de créer des organismes vivants je cite « avec des fonctions ». La collaboration semblait alors évidente. Je cite, « il y avait des plantes autour de nous, et on s'est dit que la fonction la plus puissante qu'on pourrait leur ajouter, c'est de purifier l'air » fin de citation. Et clairement, le produit trouve rapidement du succès. Je cite, « on fait le maximum pour envoyer le plus de plantes possibles toutes les semaines, mais ce n'est pas assez pour répondre à la demande pour l'instant » fin de citation. La start-up implantée près de Paris a commencé fin avril à commercialiser son premier produit aux États-Unis, où elle a obtenu l'agrément des autorités. Un premier marché particulièrement propice puisque de nombreux Américains ont déjà des purificateurs d'air chez eux.
    À noter que même sans vivre dans une ville à la circulation automobile dense, l'air intérieur peut être deux à cinq fois plus pollué que l'air extérieur selon l'agence américaine de protection de l'environnement, essentiellement à cause des composés organiques volatiles, ces polluants émis lors de la combustion du bois ou du pétrole par exemple. Et d’après la start-up, ouvrir les fenêtres ne suffit pas, car ces molécules sont émises en continu par de nombreux solvants comme les colles et peintures, meubles et murs des maisons et bureaux où l’on passe la grande majorité de notre temps.
    Alors concrètement, Neo Px n'absorbe pas elle-même les COV. Elle est vendue -- minimum 120 dollars -- avec des sachets de poudre, suffisamment pour six mois, qui contiennent un microbiome qui colonise les racines de la plante, son terreau et ses feuilles. C'est ce microbiome qui « absorbe les COV, afin de s’en servir pour faire grandir la plante, qui elle est essentiellement là pour créer un habitat naturel indispensable. Par la suite, Neoplants compte produire des plantes génétiquement modifiées, dont le métabolisme ferait directement le recyclage. Et à plus long terme, elle espère s'attaquer à des problèmes liés au réchauffement climatique, en augmentant la capacité des arbres à capter le CO2, et en développant des semences résistantes à la sécheresse. Une vision qui a déjà séduit Google, aujourd’hui l’un des principaux investisseurs de la start-up.

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    • 2 min
    Quels impacts pour l’arrivée du phénomène La Nina ?

    Quels impacts pour l’arrivée du phénomène La Nina ?

    La Nina est le phénomène qui succède à El Nino. Si ce dernier provoque des records de chaleur, la Nina elle, devrait provoquer des baisses de températures entre août en novembre d’après l’organisation météorologique mondiale (OMM). Dans le détail, El Niño et La Niña sont des phénomènes océaniques à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la température de la mer et les précipitations. Plus précisément, La Nina a d'abord pour conséquence le refroidissement à grande échelle des températures de surface des océans dans le centre et l'est du Pacifique. Ce refroidissement influe ensuite sur les températures à l'échelle mondiale.
    D’après Météo France que je cite, La Nina « favorise des conditions plus sèches sur le Moyen-Orient et le sud des États-Unis tandis que l’Indonésie, l’Australie orientale, le nord de l'Amérique du Sud et l'Inde subissent généralement un excédent de précipitations » fin de citation. De son côté, la NOAA l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique a déjà incorporé la Nina dans ses prévisions pour la saison 2024 des ouragans dans l'Atlantique nord, qui doit commencer début juin. Une saison qui s'annonce "extraordinaire", avec quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus, selon la NOAA. L'OMM rappelle aussi que les neuf dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, malgré l'effet de rafraîchissement engendré par une longue présence de La Nina, qui s'est étalée de 2020 au début de 2023. Clairement, le réchauffement climatique engendré par les activités humaines ne se résoudra pas uniquement avec l’apparition de ces phénomènes naturels comme La Nina.

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    • 1 min

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