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    Quelle est l'origine du bonnet phrygien ?

    Quelle est l'origine du bonnet phrygien ?

    Le bonnet phrygien, qui coiffe la tête de Marianne, est l'un des symboles de la République française. Il se présente comme un couvre-chef recourbé sur sa partie haute. Souvent de couleur rouge, il est accompagné, en France, de la cocarde tricolore, héritage de la Révolution française.
    L'origine de ce chapeau remonte à l'Antiquité. Il était en effet porté par les Phrygiens, un peuple indo-européen qui, au début du premier millénaire avant notre ère, quitte le nord de la Grèce pour s'installer dans la partie occidentale de l'Anatolie. Ils se fixent alors dans une région qui prendra le nom de Phrygie.

    Une origine encore plus ancienne

    Il semble en fait que le bonnet phrygien remonte encore plus loin. Au moins à partir du XVIe siècle avant notre ère, une divinité des anciens Perses est en effet représentée comme un jeune homme coiffé du bonnet phrygien.
    Ce couvre-chef, ou des bonnets de forme conique très semblables, sont également portés par des peuples très anciens, comme les Thraces, qui vivaient dans les Balkans actuels, ou les Scythes, qui ont peuplé une partie de l'Eurasie centrale.
    Mais ce qui a valu au bonnet phrygien sa fortune singulière, et sa signification particulière, c'est le rôle qu'il joue, durant l'Antiquité, dans les cérémonies d'affranchissement.
    À Rome, en effet, quand un esclave est libéré, on l'invite à coiffer le "pileus", un chapeau conique qui symbolise son nouveau statut d'homme libre. Sa ressemblance avec le bonnet phrygien a fini par faire de ce dernier un symbole universel de liberté.
    En effet, il est spontanément adopté par les "bonnets rouges" bretons qui, à la fin du XVIIe siècle, se révoltent contre la pression fiscale. Il traverse même l'Atlantique et devient le symbole des Insurgents américains, en lutte avec la Grande-Bretagne.
    Mais le bonnet phrygien s'est vraiment imposé comme le symbole de liberté qu'il est toujours quand il devint l'emblème des sans-culottes, ces révolutionnaires issus du petit peuple de Paris qui en firent un élément de leur costume.

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    • 1 min.
    Qu'est-ce que la coutume de « l'annonce aux abeilles » ?

    Qu'est-ce que la coutume de « l'annonce aux abeilles » ?

    Les sujets de Sa Gracieuse Majesté ne sont pas les seuls à avoir été informés du décès de la Reine Elizabeth II, en septembre 2022. L'apiculteur royal a aussi averti de sa mort les abeilles de la souveraine.
    Cette coutume peut faire sourire, mais elle est toujours pratiquée au Royaume-Uni et dans d'autres pays, comme l'Allemagne, la Suisse ou la France.
    Cette "annonce aux abeilles" consiste donc à prévenir ces insectes des grands événements, et notamment des deuils, qui peuvent survenir dans la vie de l'apiculteur et celle de sa famille. Faute d'en être informées, les abeilles peuvent quitter les ruches et mourir.
    Un malheur peut aussi s'abattre sur la famille négligente ou sur toute personne qui achèterait les ruches.
    On ne connaît pas vraiment l'origine de cette étrange coutume. Elle vient peut-être du rôle supposé des abeilles comme intercesseurs entre ce monde et un éventuel au-delà. Elle montre en tous cas de quelle manière étroite elles sont associées à celui, ou celle, qui en prend soin.
    L'"annonce aux abeilles" concerne surtout les décès. S'il s'agit de celui de l'apiculteur, la ruche est parfois recouverte d'un drap noir ou orientée dans la direction du cortège funèbre. Les reliefs du repas servi durant les obsèques sont aussi déposés devant la ruche.
    La femme de l'apiculteur peut aussi se rendre à la ruche, en tenue de deuil, et prévenir les abeilles de ce qui est arrivé. Elle peut ajouter quelques paroles, notamment sur son souhait de prendre soin des insectes avec la même diligence que son défunt mari.
    On enterre parfois un vêtement du disparu sous la ruche. Et il est exclu de vendre ou de donner ses abeilles.
    Dans certains pays, il est de tradition que les abeilles soient également informées des naissances ou des mariages. Ainsi, les nouveaux mariés devaient d'abord se présenter aux abeilles avant de gagner leur demeure.
    La ruche est également décorée pour l'occasion et les abeilles ont même droit à une part du gâteau de mariage, déposée devant la ruche.

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    • 1 min.
    Comment les premiers humains sont-ils arrivés en Australie ?

    Comment les premiers humains sont-ils arrivés en Australie ?

    La date de l'arrivée des premiers hommes en Australie, et la manière dont ils y sont parvenus, sont, depuis longtemps, l'objet de nombreux débats entre les spécialistes.
    De nouvelles découvertes, sur le site préhistorique de Madjedbebe, au nord du pays, permettent de reculer le moment où des hommes ont mis le pied en Australie. Cet endroit était déjà considéré comme l'un des sites les plus anciens du pays.
    Les trouvailles qu'on vient d'y faire, notamment de nombreux outils, confirment ce point. La méthode de datation utilisée a en effet révélé que ces objets ont été fabriqués au cours d'une période allant de 60 000 à 50 000 ans avant notre époque.
    Ces découvertes montrent donc que des hommes auraient déjà commencé à peupler l'Australie voilà 50 000 ou 60 000 ans. Certains spécialistes font même remonter l'arrivée de ces premiers aborigènes à 70 000 ans.
    Et ils ne seraient pas venus en bateau, mais à pied ! D'après les spécialistes, en effet, l'Australie n'a pas toujours été une île. Elle aurait fait partie d'un ancien continent, appelé Sahul, qui aurait réuni, par des ponts terrestres, l'Australie, la Tasmanie et la Nouvelle-Guinée, le tout étant relié à l'Asie du Sud-Est.
    L'ensemble de ce continent aurait été émergé durant le Pléistocène. De fait, cette ère géologique, commencée voilà 2,5 millions d'années et terminée il y a 11 700 ans, comprend plusieurs périodes glaciaires.
    Le niveau de la mer étant alors très bas, des hommes ont pu venir d'Asie et gagner à pied les terres connues aujourd'hui sous les noms de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou Australie, des pays à nouveau séparés par la mer.
    Pour mieux découvrir les voies empruntés par ces premiers aborigènes, les scientifiques ont tenu compte de leur rythme de progression, lié à leurs habitudes de chasseurs-cueilleurs, ainsi que des variations climatiques de cette lointaine époque.
    En suivant les côtes ou en longeant les rivières de l'ancien continent Sahul, ils se seraient avancés lentement vers l'Australie, à raison d'un peu plus d'un kilomètre par an.

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    • 1 min.
    Qui fut le tout premier médecin ?

    Qui fut le tout premier médecin ?

    Dès l'aube de l'humanité, les hommes ont cherché à se soigner. Ainsi a-t-on retrouvé des ossements d'hommes préhistoriques attestant de l'existence de certaines techniques de soins, comme la trépanation ou la réduction de fractures.
    De même, la médecine égyptienne était déjà assez élaborée, avec un impressionnant catalogue de remèdes et la pratique de certaines opérations.
    Mais tous ces soins sont restés anonymes. En effet, le premier médecin à avoir laissé son nom à la postérité est Hippocrate, qui est resté associé au serment que les médecins prêtent toujours, aujourd'hui, avant d'exercer leur métier.
    Hippocrate peut donc être considéré comme le premier médecin dont on ait gardé le nom. Né en Grèce, vers 460 avant J.-C., on estime qu'il est le fondateur de la médecine moderne.
    Il est en effet le premier à séparer nettement la médecine d'autres domaines de la connaissance, comme la philosophie ou la théurgie, qui consistait à évoquer les dieux ou d'autres puissances surnaturelles.
    En ce sens, Hippocrate fait de la médecine une science logique, fondée en partie sur l'observation, et totalement distincte de la magie et des superstitions. Il s'agit donc d'une médecine scientifique, basée sur le raisonnement, et exempte de toute influence de la part de la religion.
    Il semble qu'Hippocrate ait enseigné son art à des étudiants, dans le cadre d'une véritable école. Ils adhèrent à des valeurs, dont le fameux serment reflète bien toute la portée éthique.
    Les étudiants recevaient sans doute un enseignement théorique, auquel s'ajoutait probablement une formation pratique, acquise notamment auprès du maître.
    On attribue parfois de nombreux traités médicaux à Hippocrate. Traitant de toutes sortes de sujets, comme les fractures, le cœur, la gestation humaine ou encore le squelette, ces opuscules sont réunis dans le "Corpus hippocratique".
    La datation et la grande disparité de ces volumes, notamment quant à leur style, conduisent aujourd'hui la majorité des chercheurs à penser que ces traités sont plutôt l'œuvre de plusieurs disciples d'Hippocrate, qui meurt lui-même vers 377 avant notre ère.

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    • 2 min
    Pourquoi des strasbourgeois du 16e siècle sont-ils morts à force de danser ?

    Pourquoi des strasbourgeois du 16e siècle sont-ils morts à force de danser ?

    Le roman d'Horace McCoy, "On achève bien les chevaux", dont Sidney Pollack tira, en 1969, un film remarqué, évoque avec force ces marathons de danse organisés pendant la Grande Dépression, qui frappa les États-Unis durant les années 1930.
    Ils voyaient s'affronter des couples de danseurs, qui évoluaient sur la piste jusqu'à épuisement, le dernier couple encore debout étant déclaré vainqueur.
    Or, on ignore souvent que ce type de comportement a eu des précédents en Europe, surtout entre les XIIIe et XVIe siècles. La médecine s'est même intéressée à ces phénomènes, les décrivant sous les termes de "manie dansante" ou d'"épidémie de danse de saint Guy".
    Cet étrange comportement, en effet, a tout d'une épidémie. De fait, dès qu'une personne se mettait à danser de la sorte, elle était aussitôt suivie par des dizaines ou même des centaines d'autres. On peut donc parler d'une sorte de contagion sociale.
    Les personnes concernées dansent alors, dans des rues ou d'autres endroits, pendant plusieurs jours d'affilée, sans faire la moindre pause. Cette activité physique ininterrompue provoque des décès, les danseurs mourant d'une crise cardiaque ou des effets de l'épuisement.
    Les documents rapportent de telles "épidémies de danse" aux XIIIe, XIVe et XVIe siècles, en Allemagne ou aux Pays-Bas. En 1518, l'une d'elles est signalée à Strasbourg, qui fait alors partie du Saint Empire romain germanique. C'est l'épisode le mieux connu.
    Les autorités s'émeuvent, l'Église intervient, mais rien n'y fait : les danseurs semblent possédés d'une véritable frénésie de mouvements.
    Les médecins recommandent d'éviter le vin et conseillent de boire des tisanes à base d'orge. On interdit aussi lez son des tambours, qui pourraient provoquer une sorte d'état de transe.
    Aujourd'hui encore, on ignore les causes exactes de ces étranges sarabandes. Le célèbre médecin Paracelse y voyait une tentative d'émancipation des femmes. D'autres les attribuaient à une intoxication alimentaire provoquée par l'ergot de seigle, un champignon parasite de cette céréale, qui provoque des convulsions.


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    • 2 min
    Qu'est-ce que le « scandale des fiches » ?

    Qu'est-ce que le « scandale des fiches » ?

    L'existence d'une police secrète n'est pas l'apanage des dictatures et des régimes totalitaires. Elle existe aussi en démocratie. Même la Suisse, berceau de la démocratie directe, en a possédé une.
    Son existence a été révélée par le "scandale des fiches". Dans l'immédiat après-guerre, et jusqu'à la fin des années 1980, environ 900 000 personnes ont été surveillées à leur insu, soit 15 % de la population.
    À vrai dire, un tel contrôle n'était pas nouveau. Durant près d'un siècle, de 1850 à 1945, certaines personnes, des étrangers et des apatrides, mais aussi des anarchistes ou des partisans des nazis, ont fait l'objet d'une surveillance. Et certains d'entre eux ont été expulsés du territoire helvétique.
    C'est dans le contexte de la guerre froide que la Suisse a organisé l'espionnage de ses citoyens. Marquée par la coupure du monde en deux camps antagonistes, cette période voit naître une véritable paranoïa dans l'esprit des dirigeants occidentaux.
    Par espions interposés, et par le biais de leurs affidés communistes, on ne doute pas que les Soviétiques vont prendre pied dans les démocraties de l'Ouest. D'où cette surveillance, par les autorités helvétiques, de toutes les personnes susceptibles d'appartenir au parti communiste, d'avoir des liens avec lui ou de manifester des sympathies pour son action.
    Ce contrôle de tous les instants aboutit à la rédaction de fiches, qui décrivent par le menu toutes les activités des personnes surveillées. Cette surveillance n'est pas exercée par une police secrète stricto sensu, mais par la police fédérale et les polices de cantons qui, en l'occurrence, en exercent les activités.
    L'existence de ces fiches est découverte par hasard, en 1989, à l'occasion de la réunion d'une commission d'enquête parlementaire, qui n'a rien à voir avec cette affaire.
    Elle provoque un choc dans l'opinion publique et un véritable scandale. À la suite de ces révélations, environ 300 000 personnes exigent de consulter leurs fiches, soit un tiers des individus concernés.
    L'ensemble des fiches a été remis aux archives fédérales suisses et les activités de la police fédérale sont désormais surveillées par des commissions issues du Parlement.


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    • 2 min

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