Les 4 Vérités

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Les 4 Vérités

Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

  1. 2 HR AGO

    Relations USA/Europe : et si Trump gagnait ? - Jean-Noël Barrot est l'invité des 4V du 05 novembre 2024

    C’est le jour J aux États-Unis. La bataille électorale aux US touche enfin à sa fin, laissant derrière elle des mois d’attaques cinglantes, de débats houleux, et de promesses enflammées. D'un camp à l'autre, les discours se sont durcis, les accusations se sont multipliées, et le pays entier a retenu son souffle. Désormais, l'Amérique se retrouve face à elle-même, à panser les plaies d’une division politique toujours plus marquée. Ce marathon de discours et de sondages laisse place à l’incertitude, tandis que les Américains, las et divisés, scrutent l'avenir avec autant d'espoir que d'appréhension. Reste à savoir si les vainqueurs, autant que les vaincus, sauront transformer les promesses en actes et restaurer la confiance. En Europe, le match serré entre Kamala Harris et Donald Trump déchaîne les passions. Et la possibilité de revoir l’homme d’affaires reprendre du service à la Maison Blanche est loin d’enchanter la France. Au ministère des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot s’interroge. En effet, le ministre de l’Europe souhaite pérenniser les relations diplomatiques entre ces deux nations. Quelque soit l’issue du scrutin, ce dernier affirme que le continent « survivra à la 60e élection des États-Unis […] c’est un choix souverain du peuple américain et nous prendrons le président que les Américains nous donneront ». Rompu à l’exercice de 2016 à 2020, Donald Trump avait renoncé à certains traités notamment celui de Paris sur le climat en tournant le dos à l’OTAN. Depuis sa défaite face à Joe Biden en 2020, l’ancien producteur de télévision est allé encore plus loin dans ses déclarations en affirmant en début d’année qu’il ne viendrait pas en aide aux Européens s’ils étaient attaqués. « Je crois qu’il faut que l’Europe sorte de son complexe d’infériorité, qu’elle se réveille et qu’elle se muscle sur le plan militaire, sur le plan industriel et sur le plan commercial. Cette idée simple, la France la porte avec force depuis sept ans maintenant par la voix du président de la République. Il est plus que temps de la mettre en place avant maintenant » affirme notre invité au micro de Jeff Wittenberg. Pour l’Ukraine, la victoire de Donald Trump pourrait marquer un virage décisif et donner un avantage considérable à la Russie dans ce conflit qui perdure depuis maintenant deux ans. Jusqu’à aujourd’hui, l'aide américaine à l'Ukraine s'est imposée comme un soutien essentiel pour le pays dans sa résistance face à l'agression russe. Depuis le début de l'invasion, les États-Unis ont fourni une assistance massive en armes, équipements militaires, et aides financières, visant à renforcer les capacités de défense ukrainiennes. Ce soutien inclut des systèmes d'armement avancés, comme les missiles anti-chars et les drones, ainsi que de l'entraînement militaire pour les soldats ukrainiens. Parallèlement, une aide humanitaire importante a été déployée pour soutenir la population civile, avec des fonds destinés à l'approvisionnement alimentaire, les soins médicaux, et l'accueil des personnes déplacées. Alors, Donald Trump pourrait-il avantager Vladimir Poutine ? « Je ne crois pas que Donald Trump voudra avaliser la plus grande annexion territoriale depuis 75 ans. Ce serait oublier qu’aucune paix juste et durable ne peut être conclue dans le dos des Ukrainiens et par-dessus la tête des Européens. Mais ce serait surtout consacrer la loi du plus fort ce qui entraînerait des conséquences très lourdes pour le reste du monde » nuance le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Pourtant, Donald Trump a clairement induit l’idée qu’il réduirait, le cas échéant, l’aide américaine. « Nous venons de signer et les États-Unis y ont contribué, un prêt de 50 milliards consentis à l’Ukraine […] la Russie est au bord de l’asphyxie » déclare Jean-Noël Barrot. K.Harri

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  2. 1 DAY AGO

    Mettre en place une écologie punitive avec les riches - Mathilde Panot est l’invitée des 4 vérités du 4 novembre 2024 

    Plus de 217 morts en Espagne suite aux inondations qui ont touché le nord-est du pays, le roi Felipe VI hué lors d’un déplacement dans les zones sinistrées ce dimanche 3 novembre 2024… Alors que le pays méditerranéen pleure le lourd bilan humain et les pertes matérielles liées à la catastrophe naturelle qui l’a frappé, la colère monte. Une réaction normale pour Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne et présidente du groupe NFP à l’Assemblée nationale. Invitée sur le plateau des 4 vérités, elle met en avant sa stratégie d’écologie punitive contre les riches. Pour elle, les inondations en Espagne ne sont pas le résultats du changement climatique mais bien de choix politiques : « ce sont les riches qui détruisent la planète, le capitalisme qui est responsable de la destruction du seul écosystème compatible avec la vie humaine et toutes les espèces », assène-t-elle face à Jeff Wittenberg. Elle insiste sur l’importance de « rompre drastiquement avec le modèle de consommation et de production que nous avons aujourd’hui. » Selon elle, la justice sociale permettrait de rendre une société plus « résiliente en termes écologiques », en favorisant la solidarité. « Il est impératif de faire en sorte que les riches paient pour qu’il y ait une atténuation du changement climatique », confirme-t-elle, argumentant que certaines grandes fortunes se sont déjà montrées favorables à la hausse de leurs impôts, à l’instar de Luc Besson. « En janvier 2024, il y a 260 millionnaires et milliardaires qui avaient dit être prêts à payer plus d’impôts », rappelle-t-elle. Puis d’ajouter : « Un des premiers impôts qu’a supprimé Emmanuel Macron au début de son premier mandat s’appelle l’impôt de solidarité sur la fortune. C’est le fait de dire que chacun doit contribuer à l’effort national, encore plus dans un moment où il y a 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays. » Pour Mathilde Panot, il s’agit d’une preuve que tous les riches ne sont pas égoïstes et que certains sont prêts à aider à éponger la dette publique. Le budget proposé par la gauche Le Nouveau Front populaire a proposé plusieurs amendements au budget présenté à l’Assemblée par le Premier ministre. Les élus de gauche sont favorables à une taxation des plus grandes fortunes du pays : « on parle de 150 personnes qui seraient taxées à hauteur de 2% de leur patrimoine quand elles ont plus d’un milliard d’euros de patrimoine », explique notre invitée. Elle continue en démontrant qu’il est possible de trouver les 60 milliards d’économies cherchés par le gouvernement, « ce qui correspond peu ou prou au manque de recettes par an qu’a fait Emmanuel Macron depuis qu’il est arrivé au pouvoir, qui est surtout dû aux cadeaux faits aux plus riches et aux multinationales », dans les poches des plus riches. « Ce n’est pas au peuple de payer », martèle l’Insoumise. Le bras droit de Jean-Luc Mélenchon entrevoit déjà que le budget proposé par la majorité sera rejeté par l’opposition, et qu’il sera adopté grâce au 49.3, qui représente selon elle, un « déni de démocratie. » Les jeux d’alliances et d’opposition semblent geler toute possibilité d’avancée dans l’hémicycle, à l’image de l’abrogation de la réforme des retraites proposée par le Rassemblement national ce jeudi 31 octobre 2024 à l’occasion de leur niche parlementaire, qui n’a pas été votée par les députés de gauche. Mathilde Panot se défend d’avoir mis un frein au débat parlementaire : selon elle, le texte présenté par l’extrême droite n’était pas l’abrogation de la réforme des retraites, mais seulement quelques rapports. Elle rappelle que le parti de Marine Le Pen n’est pas autant dans l’opposition qu’il voudrait le faire croire : « en plus d’être une arnaque, le Rassemblement nati

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  3. 3 DAYS AGO

    J-3 pour la présidentielle américaine - Christine Ockrent est l’invité des 4 vérités du samedi 2 novembre 2024 

    Le temps se resserre avant que ne soit scellé le sort des Américains pour les quatre prochaines années. Ce samedi 2 novembre 2024, à J-3 du vote pour la présidentielle qui déterminera qui de Donald Trump ou Kamala Harris sera élu 47 Président ou Présidente de la première puissance mondiale, Christine Ockrent, journaliste spécialiste des États-Unis, est notre invitée sur le plateau des 4 vérités. Pour elle, tout va se jouer sur la « détermination de deux groupes cristallisés comme jamais. » Elle voit d’un côté les supporters de Trump motivés comme jamais à voir le retour de leur candidat à la Maison Blanche, et les démocrates, qui, s’ils ne sont pas forcément fans de leur candidate, sont « déterminés à ne plus voir Donald Trump. » Elle ajoute également son analyse de la spécificité sociologique des deux groupes de votants : « côté démocrate, vous avez une majorité de femmes diplômées, du côté de Trump, vous avez une majorité d’hommes non diplômés [...] C’est la première fois qu’on voit une telle inégalité entre les genres. » La journaliste ajoute qu’une escalade des violences en violence physique est à craindre, surtout que Trump n’a jamais admis avoir perdu les élections d’il y a quatre ans. « Il y a un risque de chaos », suggère Christine Ockrent. Elle ajoute que le Républicain est différent aujourd’hui parce qu’il a vieilli, ce qui aggraverait « un certain nombre de traits de caractères que nous avons pu déplorer. » Selon elle, l’entrepreneur serait encore plus violent verbalement que lors de sa première campagne présidentielle, et est mieux préparé et « déterminé à se venger. » Quel impact pour le reste du monde ? Quant à Kamala Harris, Christine Ockrent avoue que le goût de sa politique est plus « flou », sachant qu’elle a été ralentie dans sa campagne par son affiliation à Joe Biden. Celle qui sera vice-présidente jusqu’à la mi-janvier 2025 « ne peut pas critiquer Biden parce que sans lui, elle n’aurait jamais été là, mais ça a été un handicap, jusqu’à la dernière gaffe de Biden quand il a parlé des électeurs de Trump en les traitant de déchets (“trash”). » De plus, notre invitée ajoute qu’il n’est pas sûre que Kamala Harris soit une grande fervente des relations avec l’Europe, contrairement à un Joe Biden « vieux de la vieille » et « atlantiste convaincu » : « ce qui préoccupe au premier chef les décideurs américains, c’est la Chine », précise-t-elle. Si Harris a dit qu’elle continuerait son soutien à l’Ukraine, c’est plus délicat avec Trump qui a une « détestation particulière pour Zelensky » et pour qui les « relations personnelles sont très importantes », selon Christine Ockrent. Une position vis à vis de l’actualité internationale qui pourrait bien être déterminante dans le résultat de cette élection, puisque les sondages indiquent que c’est l’économie qui intéresse le plus les votants, juste avant les enjeux internationaux. Pour la première fois, les électeurs américains considèrent que « ce qui se passe en Ukraine, au Proche Orient, et ce qui peut se passer avec la Chine à Taïwan, ça compte. »

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  4. 4 DAYS AGO

    L’urbanisation augmente les dégâts des catastrophes naturelles - Sandrine Rousseau est l’invitée des 4 vérités du 1er novembre 2024 

    Le bilan humain suite aux inondations dans le nord-est de l’Espagne ne fait que s’alourdir. Le pays parle de 158 morts ce jeudi 1er novembre 2024. Députée écologiste au sein du Nouveau Front populaire, Sandrine Rousseau critique les politiques d’urbanisation qui aggravent la situation. « Ces inondations n’ont rien d’une catastrophe naturelle », annonce-t-elle face à Guillaume Daret. Selon elle, les dégâts de ces phénomènes naturels extrêmes sont exagérés par l’urbanisation. Elle cite notamment l’artificialisation des sols, qui empêche l’eau d’être absorbée par la terre. « Nous ne prenons absolument pas le tournant du changement climatique et des efforts que nous devons faire », insiste-t-elle, en précisant que la situation que nous voyons sur la péninsule ibérique aurait pu se dérouler pareillement chez nous, car nous construisons des villes de la même manière que nos voisins. Notre invitée critique directement la politique menée par le Premier ministre qui s’oppose au plan de Zéro Artificialisation Nette : « on prépare les morts de demain », dénonce Sandrine Rousseau. Puis d’ajouter : « notre absence de volonté de faire des efforts et de se priver de quelques biens de consommation et de quelques éléments de confort fait qu’on se prépare à plus de risques. » Une étude du Monde sortie ce mercredi 31 octobre 2024 montre qu’il y a de plus en plus de climatosceptiques en France. La députée de Paris répond à cela que ce n’est pas à son groupe de changer de discours pour convaincre les climatosceptiques : selon elle, « on a tendance à accuser le messager plutôt que le message. » Elle trouve une explication au mécanisme de défense de ceux qui refusent de croire au dérèglement climatique : « il y a cette idée que, comme ils ne peuvent rien faire, mieux vaut ne pas y croire, c’est presque un ressort psychologique. » Au risque de mener une politique parfois impopulaire, Sandrine Rousseau assume l’importance de « prendre des mesures fortes et courageuses. » Puis de conclure que c’est notre « incapacité à penser que notre système économique » qui est « la source de notre problème. » Une égalité sociale et une radicalité écologique Ce mercredi 31 octobre, alors que le Rassemblement national était le maître des discussions à l’Assemblée dans le cadre de sa niche parlementaire, la coalition de gauche a rejeté la proposition d’abrogation de la réforme des retraites des élus d’extrême droite. Sur le plateau de Télématin, Sandrine Rousseau assume cette décision : « le Rassemblement national n’a aucune espèce de volonté d’abroger la réforme des retraites ; le Rassemblement national avait une volonté, c’était de piéger l’Assemblée nationale. » Elle ajoute : « Je ne participe pas à ce genre de jeu. C’est soit on a une conviction et on la tient, on a une ligne politique politique, on l’affirme et on la tient jusqu’au bout et c’est ce que nous faisons sur les retraites », indiquant qu’elle ne demande pas le vote du Rassemblement national sur leur proposition d’abrogation des retraites. « Nous voulons l’égalité sociale et la radicalité écologique, nous voulons préserver la santé et l’avenir des personnes, et nous avons besoin de mesures fortes qui seront parfois impopulaires mais qui changeront l’avenir des gens », martèle l’écologiste. Questionnée au sujet de l’appel au boycott du match de foot France/Israël qui sera disputé le 14 novembre prochain de son confrère des Insoumis Louis Boyard, Sandrine Rousseau affirme que « ça ne se joue pas sur un match de foot. » Pour elle, l’action d’Israël ne respecte pas le droit international, au point de « virer l’ONU de son pays. » Une situation qu’elle juge inquiétante en termes de droits humains et qui pourrait faire chuter tout l’Occident.

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  5. 5 DAYS AGO

    La France prête à aider l’Espagne - Nicolas Daragon est l’invité des 4 vérités du jeudi 31 octobre 2024

    Suite aux violentes inondations qui ont touché le nord-est de l’Espagne et fait plus de 100 morts ce mercredi 30 octobre 2024, notamment sur la région de Valence, le ministre délégué chargé de la Sécurité du quotidien, Nicolas Daragon affirme que « toute la sécurité civile se tient prête. » Celui qui est aussi maire de Valence, dans la Drôme, ajoute qu'environ 200 sapeurs-pompiers « sont prêts à partir » dès que le pays ibérique demande de l’aide. Il n’y aurait pour l’instant « pas de demande formalisée » par l’Espagne, mais une demande que notre invité considère « imminente ». Il en profite pour envoyer un « message de compassion et de soutien à nos voisins et amis Espagnols », ainsi qu’aux populations françaises qui ont été touchées. Il rassure les sinistrés des zones françaises en promettant que les dégâts seront remboursés par l’État, avec plus de 80% des communes touchées reconnues victimes de catastrophes naturelles, ce qui va permettre de débloquer des indemnités. Il ajoute que le fonds Barnier va augmenter pour pouvoir venir en soutien aux communes, et qu’une « grande solidarité sera mobilisée », tant « au niveau départemental qu’au niveau de l’État ». Selon Nicolas Daragon, « notre modèle de sécurité est reconnu à travers l’Europe et le monde », mais devient de plus en plus obsolète. « Les choses ont beaucoup évolué. Le réchauffement climatique fait que les incendies touchent des régions beaucoup plus largement le vieillissement de la population, les missions ambulancières données aux sapeurs-pompiers… Tout cela fait que le modèle a beaucoup évolué », explique-t-il. Sur le plateau de Télématin, il annonce le lancement d’un beauvau de la sécurité civile, le 25 novembre prochain, en Normandie. « On doit tout remettre à plat, repenser le système pour qu’il reparte pour une trentaine d’années », précise le Républicain. Le remaniement de la police Interrogé au sujet de la police, le ministre évoque une police municipale qui a changé depuis la dernière loi qui lui est consacrée, datant de 1999. « Depuis, les effectifs ont été multipliés presque par trois, juste sur les dix dernières années, il y a eu une augmentation de 40% des effectifs et 10 000 postes non pourvus », ajoute-t-il, avant de conclure : « on n’a pas affaire à la même police municipale. » Face à ce constat, Nicolas Daragon se montre favorable à ce que les policiers puissent ouvrir des coffres de voiture, ou que leurs contrôles d’identités soient facilités lorsqu’ils travaillent la nuit. Il insiste sur le fait que chaque maire décide des libertés accordés aux forces de l’ordre en ce qui concerne la police municipale, tout en précisant qu’à « titre personnel, [il] n’imagine pas mettre un policier sur le terrain en uniforme sans qu’il soit armé, compte tenu de l’évolution de la délinquance. » Il tempère en disant qu’« il faut s’adapter », qu’« il y a des endroits où ce n’est sûrement pas nécessaire d’armer la police », que « c’est aux maires de décider. »

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  6. 6 DAYS AGO

    « Il faut renverser le gouvernement » - Manuel Bompard est l’invité des 4 vérité du mercredi 30 octobre 2024

    Ce mardi 29 octobre 2024, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a envoyé une circulaire aux préfets afin de reprendre le contrôle de l’immigration. Une écran de fumée pour Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise et député des Bouches-du-Rhône, invité sur le plateau des 4 vérités ce mercredi 30 octobre 2024. Selon lui, « Monsieur Retailleau est un spécialiste en termes de communication », mais « à part la communication, il n’y a pas grand chose. » Il ajoute que le Républicain n’a « rien d’autre à proposer sur le sujet. » Toujours au sujet de l’immigration, le ministre voudrait rétablir le délit de séjour irrégulier, une proposition que notre invité estime « scandaleuse. » « Quand quelqu’un arrive sur le territoire national, ce n’est pas un délinquant ou un criminel, c’est une personne qui cherche refuge, qui fuit généralement une situation de misère économique, une situation de guerre, et qui demande la protection de la France », explique l’Insoumis. Avant d’ajouter : « Il faut changer de politique en matière migratoire, arrêter de pointer du doigt les gens qui fuient une situation de misère et se poser la question de savoir comment ils devraient ne pas avoir besoin de partir. » Mettant en avant le programme du Nouveau Front populaire, cet ingénieur affirme qu’il souhaite « régulariser l’ensemble des travailleurs et des travailleuses sans papiers, [...] c’est-à-dire toutes les personnes qui sont indispensables à la vie de la Nation, qui occupent un emploi. » Évoquant les métiers éprouvants le plus souvent accomplis par les travailleurs immigrés, il insiste : « Vous les connaissez comme moi, vous les voyez tous les matins dans les métiers les plus pénibles. Je pense que plutôt que de les stigmatiser à longueur de journée, il faut les applaudir, les remercier et les régulariser. » Le NFP dans l’opposition Fier représentant d’un parti opposé au gouvernement, Manuel Bompard fait honneur à la réputation de sa famille politique. Sur le plateau de Télématin, il critique tour à tour les mesures proposées par le Premier ministre, à commencer par sa volonté d’instaurer 3 jours de carence pour les fonctionnaires. Selon notre invité, « ce n’est pas une mesure de bon sens, c’est une mesure qui est scandaleuse, absurde et dangereuse. » Il précise qu’il ne s’agit pas d’un alignement sur le privé, contrairement à ce que voudrait faire croire que le gouvernement, car la majorité des employés du privé n’auraient selon lui pas accès à ces jours de carences. De plus, cette mesure participerait aussi à stigmatiser les fonctionnaires : « ça pointe du doigt les fonctionnaires en disant en quelque sorte qu’il ne sont pas vraiment malades quand ils sont absents. » Puis de conclure : « il faut arrêter de vouloir faire des économies en faisant peser la responsabilité sur les fonctionnaires. » Même son de cloche au sujet de la vente de la filiale de Sanofi produisant le Doliprane à une entreprise américaine : Manuel Bompard estime la participation du gouvernement de 1 à 2% dans le capital de l'entreprise « ridicule ». « Comme si ça allait donner un quelconque poids au gouvernement pour peser dans les décisions qui vont être prises par le groupe », ajoute-il. Il exprime également ses peurs quant aux suppressions d’emplois et aux pénalités financières qui ne sont pas suffisamment conséquentes pour dissuader les entreprises de fermer des postes. À propos de l’épineux sujet du budget proposé par Michel Barnier qui est loin de faire consensus, le député Insoumis menace le Premier ministre d’une motion de censure s’il faisait voter son budget par 49.3. « On a profondément changé le budget pour mettre à contribution les plus riches », explique-t-il, évoquant les 10 milliards d’économies trouvées en faisant participer les 147 milliardaires franç

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  7. 29 OCT

    Une taxe sur le sucre efficace ? - Michel-Édouard Leclerc est l'invité des 4 vérités mardi 29 octobre 2024 

    Un rapport publié fin octobre 2024 par Bloom qui a testé près de 150 boîtes de thon en Europe a mis en lumière la présence de mercure dans ces conserves. En association avec Foodwatch, les deux ONG révèlent que 57% des boîtes de thon seraient contaminées et appellent la grande distribution à prendre des mesures d'urgence. Michel-Édouard Leclerc, président du groupe E. Leclerc est l'invité des 4 vérités mardi 29 octobre 2024. Il se dit ouvert à la discussion et au retrait de produits dangereux mais n'a reçu encore aucune alerte de la part des ONG citées. La question de l'alimentation est au cœur de l'actualité et du débat budgétaire. En effet, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq s'est montrée favorable à l'instauration d'une taxe sur les produits les plus sucrés. Est-ce une bonne idée pour inciter les Français à manger plus sainement tout en trouvant de l'argent pour les finances publiques ? Pour Michel-Édouard Leclerc , « se battre contre l'obésité, le diabète suppose qu'on développe tous les moyens nécessaires » mais la taxation n'est peut-être « pas la meilleure arme ». Les consommateurs ont été durement frappés par l'inflation pendant trois ans et ce supplément de taxe pourrait être mal perçu dans le contexte actuel. Michel-Édouard Leclerc déclare qu'il y a « trop de taxes », qu'il n'est pas pour les taxes « morales », « punitives » mais qu'il faudrait investir dans « l'éducation » et la mobilité sur la durée. La suppression d'un jour férié a également été évoquée pour augmenter les recettes de l'État, en tant que chef d'un groupe de grande distribution il affirme qu'il faut « calmer le jeu ». « Ce n'est pas un bon contexte pour dire aux gens qu'il faut qu'ils travaillent plus ». Il questionne en outre l'intérêt de cette suppression et s'interroge quant à son efficacité, une telle journée de solidarité existant déjà. Inflation, la fin de la crise ? Selon l'INSEE l'inflation poursuit son ralentissement, comment se traduira cette baisse des prix dans son enseigne ? « Cela fait 6, 7 mois que l'on est dans une vraie désinflation » « sur deux ans aujourd'hui on est à 8% ». Le président de l'enseigne E. Leclerc explique que si l'inflation baisse, pour certains produits pour lesquels elle a été très importante comme les pâtes, le prix de ces denrées ne baissera pas. Il affirme que son enseigne va prochainement entrer dans un « round de négociation » avec pour objectif « d'aller chercher des baisses ». Pour autant, la tâche ne s'avère pas aisée car les entreprises, dans le contexte budgétaire actuel et avec la peur d'une augmentation des taxes ne sont pas favorables à une baisse de prix. Le contexte social n'est pas favorable, les ONG et la banque alimentaire chiffrent à environ 1 million l'arrivée de « nouveaux pauvres » depuis 3 ans qui n'achètent que des prix bas. Cela se traduit par des consommateurs qui achètent des premiers prix, sautent des repas ou font l'impasse sur des soins. Les Français sont aujourd'hui « pris par les dépenses contraintes » et la partie arbitrable « se réduit ». Interrogé sur une autre crise qui semble remonter, celle des agriculteurs, Michel-Édouard Leclerc rappelle qu'il n'y a pas eu de réponse politique. Pour la partie distributeur qui le concerne, il déclare être d'accord pour fonctionner selon les deux principes proposés par les agriculteurs mais il faut que les industriels soient transparents.

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  8. 28 OCT

    Budget, un 49-3 incontournable ? - Jordan Bardella est l'invité des 4 vérités du Lundi 28 octobre 2024

    Le gouvernement confirme ce lundi 28 octobre qu'il doit trouver 5 milliards d'euros supplémentaires d'économies. Parmi les pistes évoquées pour y parvenir : la suppression d'un jour férié. Jordan Bardella, président du Rassemblement national est l'invité des 4 vérités ce lundi 28 octobre 2024, il dénonce un budget "profondément injuste". Ce budget selon lui ne s'attaque pas aux "économies de bon sens qui sont attendues par les Français". Il cite pour exemple l'augmentation de la contribution au budget de l'Union européenne et des taxes sur l'électricité. Lors des discussions à l'Assemblée nationale, il affirme que les députés de son groupe ont été les "seuls avocats de la France du travail". Il déplore un "simulacre de démocratie", la majorité a selon lui déserté les bancs de l'Assemblée nationale en attendant l'activation d'un 49-3 pour venir imposer "un budget qui ne correspond pas à une majorité de français". La Gauche quant à elle, fait preuve d'un "sadisme fiscal sans nom" qui "rivalise d'inventivité" pour augmenter les taxes sur "les bouteilles d'eau" ou les "chaudières à gaz". En cas de 49-3 quelle serait la position du Rassemblement National ? Le groupe voterait-il une motion de censure ? Notre invité affirme ne pas avoir tranché sur cette décision mais n'exclut pas cette possibilité. Il dénonce des choix "cyniques" de la part du gouvernement qui ne permettent pas de faire des économies comme l'augmentation de l'AME. Sur la suppression d'un jour férié pour faire des économies "ce n'est pas le sujet" pour Jordan Bardella qui rappelle que l'enjeu de cette discussion budgétaire c'est de "lutter contre le gaspillage" mais surtout "relancer la croissance". Les fonctionnaires sont également dans le viseur du gouvernement, en effet, le ministre en charge propose de passer leur jour de carence de un à trois. Une mesure à laquelle le président du Rassemblement national est favorable à condition que les potentiels 900 millions d'euros qui seraient ainsi économisés puissent être utilisés pour "financer des mesures en faveur du pouvoir d'achat". Maroc, visite d'État d'Emmanuel Macron Le président de la République et le ministre de l'Intérieur sont en visite d'État au Maroc. Bruno Retailleau a exprimé vouloir contraindre le Maroc à reprendre ses ressortissants qui ont été arrêtés en situation irrégulière. Jordan Bardella s'exprime en faveur de cette mesure et du rétablissement de liens diplomatiques avec des pays du Maghreb. Des liens rompus selon lui par le président de la République depuis 7 ans. Le Maroc est "un grand pays" et dans le cadre de "la maîtrise des flux migratoires nous aurons besoin de passer des accords avec des pays du Maghreb". La difficulté aujourd'hui c'est que certaines nations ne veulent pas "récupérer leurs ressortissants". Avec ces pays il faut utiliser des "leviers diplomatiques" pour permettre de faciliter le retour de "délinquants et criminels étrangers qui n'ont rien à faire sur notre sol". Interrogé sur la possibilité de faire payer l'entrée de la cathédrale de Notre Dame pour financer la restauration des autres églises, notre invité se dit favorable à cette mesure. Les églises sont le patrimoine de tous les Français et il est utile de mobiliser "toutes les forces vives de la nation pour permettre cette reconstruction". Si cette proposition va à l'encontre du principe de gratuité du diocèse, il ne se résous pas à voir notre "ruralité tomber en ruine" et "tout ce qui doit être entrepris pour rénover notre patrimoine doit être fait".

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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

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