Écrire et être Lu

Jérôme Vialleton
Écrire et être Lu

Vous voulez vivre de l’écriture? Ce Podcast peux vous aider à mettre toutes les chances de votre côté. Vous trouverez du contenu issu du blog "Écrire et être lu" grâce auxquels vous trouverez: 1. la motivation pour écrire, 2. des techniques d'écriture, 3. des méthodes de construction de votre roman, 4. des explications sur les différents moyens de publication, 5. des conseils pour l'auto-édition, 6. des méthodes de promotion, 7. des informations sur la réglementation fiscale et sociale mises à jour régulièrement, 8. des techniques de web-marketing, 9. des méthodes de vente directe 10. Bref... tout ce dont vous avez besoin pour prendre en main, votre vie d'auteur. Encore plus d'informations sur le site https://ecrire-et-etre-lu.com/

Episodes

  1. 08/04/2022

    Comment faire connaître son livre (même le premier)

    Un premier roman ne sert jamais à gagner de l’argent, autant vous le dire tout de suite et vous éviter une mauvaise surprise. En revanche, si vous vous débrouillez bien, il est possible de faire connaître son livre et  de se faire un nom à la fois dans la communauté des auteurs et dans celle des lecteurs. Je sais bien que ce n’est pas la gloire qui paie le loyer, mais se forger une réputation, faire connaître son livre est la première étape pour espérer, un jour, dégager un revenu « raisonnable » de votre production littéraire. La seule chose qui est certaine, c’est que cela ne se fait pas en un jour, alors autant s’y mettre tout de suite, dès le premier roman, pour que le second, le troisième et les suivants jouissent de cette renommée. Dans cet article, je vous donne 5 tactiques marketing qui ne feront pas de vous les nouveaux Rockfeller, mais qui vous placeront comme le nouvel auteur sur qui il faudra dorénavant compter. 1 — Lancer une promotion gratuite Kindle Amazon est LA plate-forme par laquelle il est le plus simple de commencer. Vos éventuelles considérations éthiques sur ce géant du capitalisme américain sont compréhensibles, mais n’oubliez pas qu’Amazon représente, à lui seul, plus de 50 % du marché francophone du livre. Donc pour faire connaître son livre, c’est là qu’il faut être. Un choix à faire Lorsque vous publiez votre livre sur la plate-forme KDP, Amazon vous demande si vous voulez entrer dans l’offre KDP Select. Cette offre est un contrat de trois mois que vous signez avec Amazon et dans lequel vous vous engagez à ne pas publier votre ebook sur une autre plate-forme que la leur pendant toute la durée du contrat. En contrepartie, Amazon vous fait rentrer dans son programme, ce qui vous permet de bénéficier de : – la possibilité de lancer une promotion (baisse de prix) une fois tous les trois mois, – la possibilité de rendre votre livre gratuit une fois tous les trois mois, – la possibilité pour les abonnés de KDP Select d’emprunter gratuitement votre ebook. Vous serez alors rémunéré par Amazon en fonction du nombre de pages lues. Beaucoup d’auteurs s’interrogent sur le bien-fondé d’adhérer ou non au programme KDP Select. La possibilité de faire des promotions est très intéressante, mais se fermer les portes des autres plates-formes (Kobo, Lulu, Fnac, etc.) en gêne beaucoup. Pour ma part, je considère que c’est un débat qui a du sens si vous êtes un auteur jouissant déjà d’une solide réputation. Mais si vous vous lancez et que vous n’avez qu’un seul roman à proposer, alors n’hésitez pas plus longtemps et adhérez au programme. Multiplier votre présence sur plusieurs plates-formes implique également une multiplication du travail pour se faire connaître sur chacune d’elle… et croyez-moi quand je vous dis que se faire connaître sur Amazon quand on part de zéro, c’est bien assez de travail comme cela. Un outil magique pour faire connaître son livre Par ailleurs, les outils promotionnels proposés par KDP Select sont de véritables épées magiques pour acquérir une petite réputation qui deviendra grande. Promotion et emprunt de votre ebook sont intéressants, mais l’Excalibur de la renommée reste la promotion gratuite. En proposant votre livre gratuitement pendant une petite semaine, vous vous garantissez deux choses d’importance : – d’être découvert par un maximum de lecteurs qui seront intéressés par votre 2e livre payant s’ils ont aimé le premier, – d’augmenter vos chances d’être proposé par Amazon dans les recommandations qu’ils envoient chaque semaine par email à leurs abonnés. (Lisez l’article « 5 façons de faire partie d’une recommandations Amazon ») Attention ! Une promotion gratuite ne vous fera pas gagner des places dans le classement payant d’Amazon.

    16 min
  2. 08/04/2022

    Vendre son livre en ligne : Cibler ses lecteurs

    Vendre son livre en ligne… Non, vendre UN MILLION d’ebooks en ligne : voilà une promesse qui semble difficile, voire impossible à tenir. Mais c’est pourtant ce qu’a réussi à accomplir John Locke, auteur américain de roman d’espionnage. Une passion qu’il a transformée en une activité louable et commerciale à part entière. John Locke écrit ce que ma grand-mère appelait des romans de gare. Du genre avec une jolie fille dévêtue en couverture sur un pochoir en forme de pistolet. L’équivalent de la collection des romans SAS que l’on trouve en grande quantité au rayon librairie d’Auchan. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ses romans ne laissent pas indifférents. Que ce soit sur Amazon ou booknode, les avis oscillent entre « 5 étoiles : c’est génial » et le « J’ai mis 1 étoile parce que je ne peux pas mettre 0 » avec une moyenne à peine supérieure à 3. Pourtant, John Locke est le premier auteur autoédité à avoir atteint le chiffre de 1 million d’ebooks vendus dans le monde, à avoir atteint la première place du classement général d’Amazon, à avoir occupé la première ET la deuxième place du classement général en même temps… et plein d’autres records du même genre ; et tout cela à temps partiel, sans agent littéraire ni publicité et sans expérience du marketing. Alors comment s’y est-il pris pour vendre ses ebooks en ligne ? Comment a-t-il atteint un tel succès? Un tel volume de vente avec des romans d’une qualité que je qualifierai de litigieuse ? C’est pour répondre à cette question que John Locke a écrit le livre « How I sold 1 millions ebooks in 5 months » (Comment j’ai vendu 1 million d’ebooks en 5 mois) Un livre indisponible en français dont je vous propose une synthèse dans les lignes qui suivent. Pourquoi les autoédités n’arrivent pas à vendre leurs livres en ligne Les méthodes traditionnelles ne fonctionnent pas pour les autoéditer Je passe rapidement sur les éternels chapitres dédiés à asseoir la légitimité de l’auteur dans ce genre de livre pratique (John Locke a fait ceci, a fait cela, blablablabla…) pour marquer un court arrêt sur les méthodes qu’il a employées pour vendre son livre, et qui n’ont pas fonctionné pour lui.  À savoir : * Écouter les autres pour savoir comment vendre son livre : il a tenté toutes les méthodes traditionnelles proposées par les marketeurs et les pros de l’édition, mais aucune n’a fonctionné pour lui, * Vendre son livre en librairie : les librairies ne veulent pas d’auteurs autoédités sur leurs étagères, * Se faire interviewer par des journaux : toutes ses demandes ont été rejetées, car il était autoédité et inconnu. Il en donne aujourd’hui, mais ce sont les journaux qui les lui demandent et non l’inverse. * Embaucher un publiciste : il a engagé le meilleur publiciste du marché, et il reconnaît que ce professionnel a fait un super boulot… mais même ce super boulot n’a pas donné de résultats, * Envoyer des services de presse : il a envoyé plus de 100 000 services presses à tous les médias existants sans résultat. Donner des interviews à la radio, faire de la publicité dans différents médias… toutes ces tentatives n’ont eu pour effet que de lui faire perdre son argent et son temps. La raison principale à cela est son statut d’auto-édité. Souffrant d’une mauvaise presse et d’un manque de soutien patenté de la part du circuit du livre, ce statut seul suffit d’après lui à expliquer pourquoi ces méthodes traditionnelles ne sont pas efficaces dans son cas. Ce que vous faites mal (probablement) Les auteurs autoédités qui ne vendent pas leur livre sont légion, mais les raisons de cette absence de vente, elles, sont au nombre de quatre. Si vous faites partie de cette catégorie d’auteurs qui tentent tout sans arriver à un résultat, vous faites sans doute l’une des erreurs suivantes : * Vous n’avez pas de plan pour écrire votre livre

  3. 08/04/2022

    L’algorithme d’Amazon: comment ça marche?

    Qu’on le veuille ou non, Amazon est devenu plus qu’un revendeur de livres. Le site du géant américain est un véritable moteur de recherche pour tous les lecteurs en quête de livre. C’est pourquoi il est essentiel, pour un auteur qui veut augmenter ses ventes de livres en ligne, de comprendre le fonctionnement de l’algorithme d’Amazon, car c’est lui qui décide quel livre Amazon va recommander à quel lecteur. Aujourd’hui, et malgré le grand nombre de revendeurs de livres en ligne, il n’y a rien de comparable, en termes de visibilité, à la mention de votre ouvrage dans le top 100 d’Amazon ou dans la liste des recommandations qui est envoyée par email à ses milliers (millions ?) d’abonnés. Le temps de lire cet article, mettez de côté votre éventuel ressentiment pour ce géant du capitalisme et ses méthodes managériales douteuses et prenez conscience de ceci : de nos jours, il n’est tout simplement pas possible d’ignorer ce canal de distribution si vous voulez être lu par le plus grand nombre, et encore moins si vous caressez l’espoir de vivre de vos écrits. Cet article est la première partie d’un dossier qui en compte trois. Dans celle-ci, je vous parle du fonctionnement de l’algorithme d’Amazon qu’il est important de comprendre pour la suite. Dans la seconde partie (la semaine prochaine), j’aborderai de plus près les moyens qu’utilise Amazon pour promouvoir les livres qui se vendent. Enfin, dans la troisième partie, nous parlerons de ce qu’il faut savoir pour améliorer votre classement dans ces listes et augmenter votre visibilité. L’algorithme d’Amazon est un sujet qui peut vite devenir très technique, aussi je vous promets de faire de mon mieux pour rendre ce contenu le plus accessible possible à tout le monde. Mais d’abord…   C’est quoi un algorithme ? Il faut comprendre que tout le monde fait une erreur en parlant de l’algorithme d’Amazon au singulier. Nous devrions parler DES algorithmeS d’Amazon, car le site en utilise plusieurs pour classer et recommander les livres qu’il vend. Il s’agit d’une combinaison de plusieurs algorithmes qui, comme des sentinelles bien entraînées, ont chacune la charge d’un secteur du magasin. Donc si vous trouvez sur le web un grand manitou qui affirme avoir trouvé LE secret de l’algorithme d’Amazon et qu’il est prêt à le partager avec vous (en échange des 10 chiffres de votre carte bleue évidemment), remerciez-le pour sa générosité, dites-lui que vous allez y réfléchir et barrez-vous en courant. « Mais nom d’une pipe en bois ! Je ne suis pas mathématicien, moi ! Je suis auteur. Alors, dis-moi ça c’est quoi que c’est qu’un algorithme ». D’abord, calmez-vous. Vous en perdez le sens de la syntaxe et mes yeux saignent. 😉 Quand on parle d’un moteur de recherche (comme Google) ou d’un site marchand (comme Amazon), un algorithme est un ensemble de règles et de calculs complexes fait par ordinateur pour classer et présenter des résultats de recherche et des produits. L’algorithme d’Amazon est donc une espèce de robot informatique qui décide quels livres il va montrer et l’ordre dans lequel il va les montrer quand un de ses clients tape un mot-clé dans la barre de recherche. Par exemple, si je tape les mots « epic fantasy » dans la boutique Kindle, Amazon me propose pas moins de 50 000 titres. Les livres qui apparaissent et leur ordre d’apparition sont décidés par l’algorithme (l’algorithme A9 pour être précis). Mais cela va encore plus loin, car l’algorithme d’Amazon décide également du classement de votre livre dans sa liste des best-seller et son placement (ou non) dans la liste d’ouvrages recommandés par email. Si vous avez déjà été abonné à Kindle Unlimited, vous avez certainement reçu un email pour vous recommander une liste de livres. Sachez que c’est un algorithme qui a choisi ces livres pour vous.

    11 min
  4. 08/02/2022

    Comment finir une histoire : 6 astuces pour une fin idéale

    Que la fin de votre roman soit gravée dans votre tête avant de commencer à écrire ou qu’elle vous vienne au fur et à mesure de l’avancée de votre projet, il y a une chose qu’un auteur doit maîtriser s’il veut laisser une impression durable à ses lecteurs : savoir finir une histoire. La fin d’une histoire a un impact énorme sur comment les lecteurs se souviendront de votre livre. S’ils sont déçus par la fin du dernier chapitre, ils seront moins à même de le relire et encore moins de le recommander autour d’eux. Si le commencement de votre livre va déterminer si le lecteur continue de lire ou non, la fin sera décisive pour transformer un lecteur en fan. Six types de fins (et à quoi elles servent) Bien sûr, il n’existe pas de « bonne » fin universelle. L’écriture est un art et l’art est avant tout subjectif. Chaque lecteur appréciera un film ou un livre pour différentes raisons. Cependant, l’écrivain doit prendre en considération les attentes du lecteur et l’histoire sera meilleure s’il répond à ces attentes (ou s’il n’y répond pas de façon intentionnelle). Ces attentes varient d’un lecteur à l’autre, mais il est possible de les anticiper en tenant compte des éléments suivants : – Le genre, Si vous écrivez une romance, sachez que beaucoup de personnes ne comprendront pas que votre fin sorte du « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » (ou à minima un « ils furent heureux sur le moment »). – la structure de l’intrigue Si vous suivez le voyage du héros de Campbell pour la structure, votre héros se retrouvera à son point de départ, mais transformé par son expérience. – le lectorat cible, Un enfant aura des attentes très différentes d’un adulte. – le thème du livre, Votre thème et l’impression que vous voulez laisser à votre lecteur détermineront si vous voulez répondre à son attente ou, au contraire, la contrarier de façon intentionnelle (si vous la contrariez, assurez-vous quand même qu’elle soit fidèle au personnage, à l’intrigue et au thème que vous avez choisi sinon le lecteur sera complètement perdu). Puisque je n’ai pas la prétention d’avoir inventé l’eau chaude et que d’autres ont déjà fait cela bien mieux que moi, voici une liste des 6 types de fins que l’on peut trouver dans un roman : 1 — Les fins résolues Emballées avec un gros nœud rose. La fin résolue répond à toutes les questions posées dans le roman et dénoue tous les nœuds de l’intrigue. Tout ce qui arrive au personnage principal est clairement explicité au lecteur. Quand faut-il utiliser une fin résolue ? Très souvent utilisée dans les romans « stand alone » pour lesquels aucune suite ou ambition de série n’est pressentie (sauf si c’est le dernier volet de la série). Elle est très utilisée pour les romances (Et ils vécurent heureux…), mais pas que. 2 — Les fins non résolues Ce type de fin soulève plus d’interrogation qu’il ne donne de réponse, et laisse le lecteur avec l’envie de savoir ce qui va se passer après. Cela laisse généralement pensif, on se remémore toutes les épreuves que le héros a traversées et laisse notre imagination inventer la suite non écrite. Tout ne doit pas être non résolu. Il faut répondre à certaines questions ; laisser un os à ronger au lecteur. Mais des questions doivent être en suspens et de nombreuses portes laissées ouvertes. Quand faut-il utiliser une fin non résolue ? L’anticipation et l’excitation qu’une fin non résolue crée la rendent idéale pour une série de livres. Qui n’adore pas (déteste) un bon cliffhanger ? 3 — Les fins ambiguës Les fins ambiguës laissent le lecteur en train de se demander « Et si… ? ». Plutôt que d’écrire explicitement ce qui arrive aux personnages à la fin du roman, la fin ambiguë instille un léger doute qui va laisser la porte ouverte aux spéculations sur ce qui va se passer après. La fin n’est pas non résolue,

    13 min
  5. 08/02/2022

    7 sources d’inspiration pour trouver l’idée de votre roman

    Vous voulez savoir comment on trouve une idée de roman? Je vais vous le dire, mais laissez moi d’abord vous raconter une histoire. Le 2 décembre 2017, je passais un dimanche tranquille avec ma belle-famille. Ma compagne était alors enceinte de plusieurs semaines. Nous savions que ce serait un garçon, et nous savions que nous l’appellerions Charlie. A cette époque, bon nombre des conversations tournaient autour de la grossesse, des bébés et des enfants. Mon adorable belle-mère s’inquiétait à voix haute de l’effet potentiellement néfaste des smartphones et tablettes sur les tout-petits. J’allais dans son sens, et je racontais comment, étant enfant, je passais des heures dans ma chambre à jouer avec mes figurines, à leur inventer des aventures. C’est sans doute grâce à cela que j’avais acquis ce goût et cette « aisance » à raconter des histoires. Si les tablettes avaient existé en ce temps-là, j’aurais probablement passé tout mon temps le nez collé dessus et ma vie aurait été très différente. J’ai toujours placé l’imagination et la créativité très haut sur l’échelle de mes valeurs. Ma compagne enchaîna en se rappelant que, étant petite, elle avait un ami imaginaire qui la suivait partout. Un homme invisible du nom de Harold et… BING !!!! C’est ce qu’il s’est passé dans ma petite tête. Il y a eu une collision, un choc frontal entre deux idées : un enfant imaginatif qui s’invente des histoires et un ami imaginaire invisible. Ainsi est né le concept de « Charlie et le magicien invisible ». Ce phénomène n’est pas rare. Il est même particulièrement fréquent pour tout et n’importe quoi. J’ai des courgettes, j’ai du fromage… BING ! Je fais un gratin de courgettes. C’est également ainsi que bon nombre d’idées d’invention émergent. J’ai une moto, j’ai des skis… BING ! J’invente la motoneige (ou Ski-doo pour les Québécois). D’où vient une idée de roman? Bref, ce que nous appellerons ici l’inspiration peut se manifester n’importe où, n’importe quand et à n’importe quel sujet. Les Grecs de l’antiquité appelaient les muses, Stephen King y fait référence comme au type qui squatte son garage et pille son frigo, Elizabeth Gilbert l’imagine comme des entités magiques qui nous rendent visite… peu importe. Cette inspiration, c’est elle qui décide où, quand et comment elle frappe. « Mais alors, me direz-vous, comment savoir si cette inspiration va un jour me bénir de son touché gracieux et me faire don d’une idée de roman ? Je vais peut-être attendre toute ma vie pour rien ! » Tututut ! Pas de défaitisme prématuré ! L’inspiration est comme un joueur de baseball qui s’entraîne à la frappe. Plus vous lui envoyez de balles, et plus il a de chances de réaliser un home run.   Voici donc des sources d’inspiration connues et reconnues pour leur efficacité qui vous permettront d’approvisionner votre inspiration en matière première. 1 — Sortir Vous l’avez compris avec mon exemple, une idée peut vous venir n’importe où. Stephen King a eu l’idée de la scène d’ouverture du roman Carrie en faisant un petit boulot de nettoyage du vestiaire des filles, dans un lycée. S’il était resté chez lui, le nez collé sur sa machine à écrire, à attendre que l’inspiration vienne, il serait peut-être encore prof de lycée et non l’un des auteurs les plus prolifiques de ce siècle. Il convient donc de sortir, de s’aérer l’esprit. D’abord parce que l’air frais est un excellent stimulant, mais aussi parce qu’observer la vie en 3D qui se déroule devant vos yeux est source d’inspiration. Vous devez donc être attentif à ce qu’il se passe autour de vous. Soyez un spectateur actif, ne vous contentez pas de mettre un pied devant l’autre en attendant que cela se passe.

  6. 01/16/2022

    Vendre son livre en librairies | la méthode

    Vendre son livre en librairies, c’est une consécration pour un auteur. Un peu comme d’être retenu par un éditeur, mais avec une différence notable : avoir son livre présent dans des points de vente comme la FNAC, Cultura, Espace culturel Leclerc ou n’importe quelle librairie française ou francophone ne dépend que de vous. Pour cela, vous avez seulement besoin de temps et de courage, car être référencé dans les catalogues des libraires peut être un parcours semé d’embûches. Comme d’habitude, on n’a rien sans rien, mais c’est possible à condition de bien comprendre comment les livres sont distribués et référencés dans les librairies françaises, la différence entre ces deux notions et les avantages et inconvénients de chaque méthode pour toucher de nouveaux lecteurs potentiels. Vendre son livre en librairies, est-ce que cela en vaut la peine ? Je réponds oui sans hésiter à condition de le faire intelligemment et de ne pas s’attendre à un raz de marée de ventes supplémentaires aussitôt le référencement terminé. Cela ne fonctionne pas comme cela. Tout d’abord, mon expérience m’a plusieurs fois montré que le vente d’un ebook sur le site d’un libraire a peu ou pas d’intérêt (je ne parle évidemment pas des plateformes de drop shipping comme Amazon, iBook ou Kobo). Vendre un ebook sur le site d’une librairie suppose en effet que la librairie bénéficie d’un trafic important, ce qui n’est pas systématique. De plus, les marges des libraires sur les ebooks sont trop importantes pour espérer dégager une rentabilité intéressante. C’est la raison pour laquelle je préfère garder mes ebooks sur Amazon ou, encore mieux, en vente directe et exclusive sur mon site (comme c’est le cas pour « Vendre son livre quand on n’a pas le temps [et pas d’argent] »). Vendre son livre en librairies reste intéressant, mais essentiellement pour les livres papier, car cela place votre roman dans les habitudes d’achat des lecteurs potentiels. Tout le monde n’achète pas ses livres sur Amazon ou Kobo. Une part non négligeable de lecteurs restent fidèles à une librairie que ce soit une chaîne comme la FNAC ou Cultura ou un libraire de quartier. Vous avez donc tout à gagner à être présents dans ses librairies, même si l’opération est moins rentable qu’en vente directe. Faut-il être référencé pour vendre son livre en librairie ? Avant tout, il faut bien comprendre la différence entre le référencement et la distribution. La distribution, c’est amener physiquement votre livre dans une librairie afin que le libraire le pose bien en vue dans ses rayons (ou sur une étagère poussiéreuse au fond). Cela suppose donc toute la partie logistique d’impression, de livraison (par la Poste ou par livreur) et de facturation à la librairie. Le référencement consiste à inscrire son livre sur l’un des catalogues en ligne consultés par les libraires et autres professionnels du livre (médiathèque, collectivité, etc.). En effet, tous ces professionnels ne commandent pas sur Amazon, mais sur des sites spécialisés comme Dilicom ou la Société Française du Livre. En tant qu’autoédité, votre capacité de distribution est donc très limitée. À moins d’investir des dizaines de milliers d’euros dans l’impression, des véhicules de livraison et des démarcheurs commerciaux, votre rayon d’action se limite aux librairies situées dans votre secteur géographique. Avoir votre livre référencé, par contre, permettra à n’importe quel lecteur de demander votre roman à n’importe quel libraire français ou francophone pour qu’il le commande à un fournisseur. Donc, pour la faire courte : oui, vous devez absolument être référencé pour vendre votre livre en librairies. Mais cela ne signifie pas que votre livre apparaitra physiquement sur les rayonnages des librairies. Pour cela,

    20 min
  7. 11/28/2021

    Comment arrêter de douter de soi

    Douter de soi est comme avoir un cancer non diagnostiqué. Alors que nous sommes pressés vers la perfection morale, intellectuelle, le culte de l’apparence tout en devant absolument être soi-même, nous sommes rongés par notre inconscient, nos pensées chaotiques et le regard qu’on porte sur soi. Réfléchissez-y une seconde. Pourquoi les gens intelligents procrastinent ? Pourquoi les gens motivés s’autosabotent ? Pourquoi, malgré le nombre immense d’opportunités que nous saisissons ou le nombre de compétences que nous acquerrons, certains d’entre nous continuent de plafonner en termes de succès ? Comme s’il y avait une espèce de plafond de verre que nous ne savons pas comment briser et qui nous fait douter sur notre capacité à réussir, parfois même sur notre destinée à réussir. Pourtant cela ne peut pas être un problème de ressources ou d’opportunités. Nous vivons une époque ou il n’y en a jamais eu autant. Il suffit d’allumer son smartphone ou son ordinateur pour en trouver à la pelle ! D’un côté, il y a ceux qui ont toutes ces opportunités et ne voient jamais leur rêve décoller. De l’autre côté, il y a ceux qui pataugent dans 20 centimètres de boue et qui rencontrent le succès, la gloire et la richesse. Prenez Albert Einstein par exemple, il a quitté l’école à 15 ans et échoué à l’examen d’entrée de l’école polytechnique de Zurich. Pourquoi restera-t-il dans la mémoire du monde comme l’un des hommes les plus intelligents de la planète, alors que tous les ingénieurs de la Nasa resteront de sinistres inconnus jusqu’à la fin des temps ? Les théories et conseils ci-dessous sont adaptés de ceux donnés par le philosophe et auteur Peter Sage lors du TEDx de Patras. On apprend à douter de soi Un peu de théorie Physiologiquement, on peut dire que notre système nerveux est câblé pour le confort. Il aime la certitude et le calme. En revanche notre esprit, qui fait qui nous sommes, est câblé sur le développement, c’est-à-dire l’incertitude et la mise en danger. Ces deux « organes » cohabitent en chacun de nous et génèrent en nous une frustration. C’est ce qui fait que nous nous disons « Pourquoi je ne me bouge pas pour aller écrire ? » quand nous sommes vautrés dans le canapé, et c’est ce qui nous fait dire « Mais pourquoi je me prends la tête à écrire un livre que personne ne lira ? » quand nous sommes penchés sur notre clavier. C’est cette frustration et la tension entre la zone de confort et la zone de danger qui pousse bon nombre à douter de soi et à continuer de pédaler dans leur roue comme des hamsters. Regardons notre cerveau et ce qui le différencie de celui des animaux : le néocortex du lobe frontal. Il n’est opérationnel que vers l’âge de 7 ans. C’est la raison pour laquelle les bébés dorment autant et pourquoi les plus jeunes vivent une vie faite de jeux et de rêves sans pensées critiques. C’est aussi la raison pour laquelle ils sont aussi impressionnables et faciles à manipuler. « Donnez-moi un enfant pendant 7 ans et je vous rendrai un homme » Aristote Pourquoi est-ce important pour arrêter de douter de soi ? Imaginons une scène (fictive, je vous rassure) C’est mon tour d’aller faire les courses et je suis seul avec mon Charlie de 3 ans. Sa mère est au travail et elle n’aura pas le temps de remplir le frigo. Je dois donc m’en occuper. Le truc, c’est qu’en ce moment, ça ne va pas très fort. Nous avons eu des dépenses imprévues et nous sommes déjà à découvert le 10 du mois. En plus, le matin même, je me suis disputé avec madame et je rumine mes arguments depuis qu’elle est partie travailler. Charlie, lui, n’a aucune idée de ce qu’il se passe dans ma vie d’adulte. Il ne vit pas dans ce monde. Alors quand nous arrivons à la caisse,

    20 min
  8. 11/15/2020

    Comment écrire un roman à la troisième personne

    Écrire un roman à la troisième personne est l’option qui s’impose par défaut quand vient le choix du point de vue. Pour autant, ce n’est pas un choix qui se fait à l’aveugle. Certes, il est plus courant, plus connu et donc plus « facile » que celui d’une narration à la première personne. Mais il a également ses contraintes, ses limites et ses subtilités. Vais-je vous conseiller d’écrire un roman à la troisième personne sans les connaître ? De vous lancer comme ça ? À l’aveugle, en vous disant « Mais oui ! Ça va le faire ! » Ce serait mal me connaître 😉 Dans cet article, je vous propose : – une description complète des deux types de points de vue à la troisième personne, – les avantages et inconvénients de chacun d’eux, – les situations dans lesquelles vous devez choisir tel ou tel point de vue, – la subtilité qui donne du rythme et de la profondeur à vos personnages quand vous écrivez à la troisième personne. Le tout illustré par des extraits faits maison. Partant ? Si vous me répondez non avec un programme pareil, je vous conseille de laisser tomber l’écriture et de vous mettre au macramé. Point de vue omniscient ou limité ? Le choix d’écrire un roman à la troisième personne du singulier n’est que le premier d’une série de trois options que vous devrez prendre avant et pendant l’écriture de votre livre. La deuxième de ces options à prendre avant le début de la phase d’écriture est celle du point de vue omniscient ou limité. Pourquoi avant ? Parce que ce choix est final et ne devra pas être changé une fois fait. Que vous choisissiez l’un ou l’autre, vous serez uni pour toute la durée de votre travail pour le meilleur et pour le pire. Alors oui, il est toujours possible de divorcer et de revenir en arrière, mais cela signifie également reprendre tout ce que vous avez déjà écrit pour que ce soit cohérent. Les divorces coûtent cher (on est nombreux à pouvoir en témoigner), alors réfléchissez bien avant de dire « oui ». Le point de vue omniscient L’auteur est omnipotent quelque soit sont point de vue, mais il n’est omniscient qu’avec la troisième personne. Omniscient est à prendre au sens littéral : vous savez tout, sur tout et tout le monde. Cela signifie que votre connaissance de votre histoire ne connaît pas de frontière géographique, temporelle et émotionnelle. Vous pouvez vous déplacer dans votre récit comme bon vous semble d’un endroit à un autre, d’une époque à une autre et d’un personnage à un autre. Personnages dont vous connaissez par cœur les pensées, rêves, souvenirs et désirs. Exemple : « Paul dansait presque devant la porte du bureau de Julie tant il passait rapidement d’un pied sur l’autre. Il voulait simplement l’inviter à dîner, mais il avait l’impression de se présenter à un examen. Il avait tout mûrement réfléchi : le choix du restaurant, les vêtements qu’il allait porter, le programme de la soirée, pour être sûr de correspondre à ce qu’il pensait être son genre d’homme idéal. Si seulement il avait su que Julie mourrait d’envie de se trouver un compagnon qui lui proposerait des soirées pizza à regarder le foot à la télé. Il se serait sûrement détendu un peu. » Voilà typiquement ce que peut faire un point de vue à la 3eme personne omnisciente. C’est efficace, court et direct, car le narrateur est en mesure d’expliquer le malentendu qui oppose Paul et Julie de but en blanc. Le point de vue limité Avec un point de vue limité, le narrateur est contraint à un seul angle. Il ne peut avoir accès qu’à la version de l’histoire de Paul ou celle de Julie à la fois.

    15 min
  9. 11/08/2020

    Comment écrire un roman à la première personne

    Écrire un roman à la première personne est l’un des choix que vous avez à faire avant de commencer à écrire. C’est l’une des étapes essentielles à ne pas sous-estimer dans la préparation de votre roman. C’est le choix du narrateur, celui qui va prendre le lecteur par la main et l’emmener tout au long de votre récit. Grammaticalement, vous avez le choix entre la troisième personne (la plus commune), la deuxième (très rare) et la première personne. Avec un large panel de possibilités qui lui sont propres, l’écriture d’un roman à la première personne est un exercice difficile, mais qui peut en valoir la chandelle si on la choisit pour les bonnes raisons et en prenant garde aux pièges qu’elle nous tend. Dans cet article, je vous propose une liste de points, astuces et conseils pour écrire un roman à la première personne tout en m’appuyant sur des références littéraires et des exemples de mon cru. (Lisez l’article : « Comment éviter les clichés« ) Pourquoi écrire un roman à la première personne ? Mais alors, si c’est si difficile d’écrire un roman à la première personne, pourquoi s’embêter avec cela ? Pourquoi ne pas se contenter du point de vue à la troisième personne ? Parce qu’utiliser la voix du narrateur est un outil puissant pour impliquer le lecteur émotionnellement et le rapprocher de votre personnage, mais cet outil a ses exigences : si votre personnage est ennuyeux, votre histoire sera ennuyeuse. S’il raconte ses exploits, il aura l’air vaniteux, etc. En écrivant à la première personne, vous donnez un télescope au lecteur et vous le lui pointez directement sur le cerveau de votre personnage. Autant dire que ce qui s’y trouve a intérêt à valoir le coup d’œil. Un exemple : « Si vous êtes marié comme moi, vous savez comment sont les femmes : impatientes, exigeantes. Elles sont comme des papillons de nuit. Elles se réchauffent, s’éblouissent aux lumières d’un homme, mais elles s’envolent à la première panne de secteur. Alors il faut rester au top. Leur montrer que vous êtes toujours là pour prendre les décisions. Les bonnes décisions. Je sais bien que la plupart des femmes vous diront qu’elles veulent un homme tendre et attentionné, mais c’est des conneries. Elles ne veulent pas de tendresse, elles veulent savoir quoi faire, qui écouter et à qui obéir. Ça les rassure. Ça fixe des limites. Tout le monde a besoin de savoir où sont les limites. N’importe quel psychologue vous le dira. Les limites posent un cadre. Elles fixent les règles pour une vie saine et sereine. Et c’était exactement ce que j’avais fait hier soir. Elle avait dépassé les limites et je lui avais rappelé où elles se trouvaient. » Bien sûr, nous n’aimerons jamais ce personnage, mais en écrivant son histoire à la première personne nous le connaîtrons mieux que personne. Ce passage révèle son mode de pensée, sa vision biaisée de la réalité. En choisissant ce narrateur, je vous montre son point de vue. Dans le même temps, en le faisant se justifier (« N’importe quel psychologue vous le dira ») et en montrant sa vanité phallocrate («  Elles se réchauffent, s’éblouissent aux lumières d’un homme »), je vous montre également mon désaccord avec ce qu’il fait et pourquoi il le fait. Il n’y a donc pas de risque pour qu’un lecteur éclairé confonde mon point de vue avec celui de mon personnage. Si c’est le résultat que vous voulez, alors la première personne est le point de vue qu’il vous faut. Créer une voix originale Si vous décidez d’écrire un roman à la première personne, vous faites le choix de dire votre histoire avec la voix d’un autre, celle du personnage qui raconte. En tant qu’acteur de théâtre (amateur),

    18 min
  10. 11/01/2020

    Comment vivre avec un auteur (plus ou moins) sereinement

    Vivre avec un auteur, ce n’est pas toujours une sinécure. En tant qu’épouse de l’un d’eux, je suis bien placée pour le savoir. Vous me connaissez peut-être très vaguement à travers les articles de mon mari. Je suis parfois évoquée pour illustrer un exemple. Parfois aussi, pour mon soutien ou ma patience dans ses projets, point sur lequel je reviendrais plus tard… Il arrive aussi que je serve d’inspiration pour ses articles. Et cette semaine, il m’a carrément demandé de l’écrire à sa place. Plutôt que de parler de ce que c’est que d’être un auteur qui vit en couple, ou en famille, il a décidé que ce serait intéressant d’aller directement à la source. (Lisez l’article: « 7 sources d’inspiration pour trouver l’idée de son livre« ) Ce n’est pas toujours simple de vivre avec un auteur. Peut-être que vous avez l’habitude. Peut-être que la personne dans votre vie est sur le point de se lancer dans l’écriture, ou de reprendre après un break… Que vous soyez sa femme, son mari, son enfant, son parent, son chien ou même son hamster, vous savez déjà sûrement que vous devez accepter certaines particularités de caractère, de disponibilité, ou d’attention. Mon mari écrit depuis que nous nous connaissons, je parle donc en connaissance de cause. Avec cet article, je m’adresse aux compagnons des écrivains, cette armée silencieuse, ces piliers d’endurance et de longanimité, avec ces quelques conseils qui vous aideront peut-être vous, et par conséquent, l’auteur aussi. Vivre avec un auteur en un mot Comme je le disais plus tôt, quand mon merveilleux époux a pour la première fois parlé de cet article et des conseils que je pourrais donner, le tout premier mot qui ait apparu en gros dans ma tête, en lumière néon clignotante, c’est le mot « PATIENCE ». Vous avez déjà dû l’entendre maintes fois, l’écriture, ce n’est ni facile ni rapide. L’auteur avec qui vous partagez votre vie travaille très sûrement sur un ouvrage qui va lui prendre du temps, le sien et le vôtre. Du temps en longueur, mais aussi sur votre quotidien et votre temps ensemble. Je me réveille très souvent avec un espace vide à côté de moi parce que mon mari s’est réveillé très tôt avec le cerveau en ébullition et s’est levé pour s’engouffrer dans le bureau. Le bureau c’est une sorte de trou noir dans notre vie, qui avale le temps et la disponibilité de mon mari avec une persévérance qui en devient presque admirable. Il y a déjà bien longtemps que j’ai accepté de partager mon mariage avec cette entité. Ça fait partie de notre vie, ça fait partie des obligations de l’écriture. C’est aussi cela vivre avec un auteur. M’arrive-t-il d’être jalouse ou possessive, voire carrément boudeuse ? Évidemment que oui ! Mais si je veux un époux épanoui, et de surcroît une vie de famille plus heureuse, je dois laisser de la place à cette entité, et je fais preuve de toute la patience que je peux trouver au fond de moi. Si vous vivez avec un auteur, vous devez accepter ces absences, voir même l’aider à créer du temps pour en avoir. Être écrivain, ça fait partie de la personne qu’il est, et aussi très probablement de la personne avec qui vous vivez, et il ne serait pas réaliste de lui demander de ne pas être cette personne à part entière.   Soyez ferme Si vous avez lu le paragraphe précédent et si vous l’avez appliqué, félicitations, vous êtes très compréhensifs, et youpi, vous voilà avec un auteur heureux (du moins côté disponibilité). Mais attention, ça va dans les deux sens. Je ne pense pas que ce serait raisonnable de ne jamais voir la personne dans votre vie. Je pense que ce genre de chose doit être donnant, donnant. (Lisez l’article: « a href="https://ecrire-et-etre-l...

    10 min

About

Vous voulez vivre de l’écriture? Ce Podcast peux vous aider à mettre toutes les chances de votre côté. Vous trouverez du contenu issu du blog "Écrire et être lu" grâce auxquels vous trouverez: 1. la motivation pour écrire, 2. des techniques d'écriture, 3. des méthodes de construction de votre roman, 4. des explications sur les différents moyens de publication, 5. des conseils pour l'auto-édition, 6. des méthodes de promotion, 7. des informations sur la réglementation fiscale et sociale mises à jour régulièrement, 8. des techniques de web-marketing, 9. des méthodes de vente directe 10. Bref... tout ce dont vous avez besoin pour prendre en main, votre vie d'auteur. Encore plus d'informations sur le site https://ecrire-et-etre-lu.com/

You Might Also Like

To listen to explicit episodes, sign in.

Stay up to date with this show

Sign in or sign up to follow shows, save episodes, and get the latest updates.

Select a country or region

Africa, Middle East, and India

Asia Pacific

Europe

Latin America and the Caribbean

The United States and Canada