Littératures comparées - William Marx
La littérature est un fait universel, d'extension mondiale et d'envergure transhistorique, quoique sous des modalités extrêmement diverses : l'étude de ses variations est l'objet de cette chaire, dans la lignée des enseignements de littérature comparée apparus en Europe et en Amérique dès le XIXe siècle. Lecture de textes de toutes origines et de tout statut, analyses littéraires et indispensables mises en contexte sont mises au service de ce voyage immobile et du dépaysement qui l'accompagne. L'exercice de l'admiration n'y est pas non plus interdit. L'objectif est d'entrouvrir la porte de la bibliothèque mondiale et d'en parcourir quelques rayonnages afin de faire de nous des lecteurs sans limite, capables de lire par-delà la littérature, en nous dégageant de notre propre historicité, selon un processus de défamiliarisation. Car c'est en réalité la notion même de littérature qui fait problème, avec tout ce qu'elle implique de présupposés et d'usages historiquement datés et géographiquement localisés : en gros, l'Europe des deux derniers siècles. C'est pourquoi l'intitulé de la chaire a été mis au pluriel, et il y est proposé l'étude non pas de la, mais des littératures, dont il convient de postuler d'abord la diversité, non seulement linguistique, mais culturelle et anthropologique. Les recherches de la chaire Littératures comparées portent ainsi sur l'évolution, dans la longue durée, des systèmes esthétiques et du statut de la littérature depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours ainsi que sur leur variation selon les cultures, avec des travaux portant entre autres sur la tragédie grecque, le nô japonais et les littératures asiatiques, l'humanisme médiéval et renaissant, les Lumières, les arts classiques et romantiques, le modernisme européen et la littérature contemporaine. La critique génétique et l'édition de manuscrits sont aussi mises à contribution, avec des travaux notamment sur Paul Valéry et T. S. Eliot.
Déception
13 janv.
Le cas de William Marx est déconcertant. En effet, difficile d’imaginer un cursus plus brillant, qui s’ach!ve de façon incompréhensible par ces cours d’un vide désolant. En effet, le professeur Marx se répète tellement que ses cours d’une heure se réusment à un quart d’heure effectif, dans lequel banalités et lieux communs s’accumulent au point que l’on regrette les prestations de son prédécesseur et qu’on s’inquière à propos de l’état du Collège de France, qui réduit à ce niveau n’a plus qu’à espérer en des jours meilleurs, et pas trop éloignés.
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