Hormones & compagnie Sarah Rodrigue

Vivre en couple comporte déjà ses défis, alors vivre une relation avec une personne souffrant d'un SPM extrême, condition appelée Trouble dysphorique prémenstruel (TDPM),  peut parfois relever de l'exploit. En effet, la souffrance associée au TDPM engendre des tensions au sein du couple qui peuvent parfois sembler insurmontables.  Incompréhension, exaspération, sentiment d'impuissance, colère et tristesse peuvent facilement émerger lorsque le cycle vicieux du TDPM se manifeste mois après mois.

Croyez-moi, j'en sais quelque chose ! En couple depuis maintenant 20 ans avec mon conjoint, nous avons avons traversé des centaines et des centaines de crises, causées par le TDPM. Entre ma propre souffrance physique et psychique et la fatigue de mon chum qui avait parfois peine à garder la tête hors de l'eau, il nous a fallu plusieurs années avant de trouver un certain équilibre.

Après près de 27 ans de bataille contre le TDPM, j'ai maintenant la chance, après avoir subi une hystérectomie et ovariectomie, de ne plus souffrir des symptômes qui me terrassaient 10 à 15 jours par mois. Ce répit me permet de revenir avec un peu de recul sur les apprentissages et les leçons que nous avons tirés, David et moi, au cours des deux dernières décennies. Voici nos "trucs" et notre réflexion à ce sujet.