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    Combien d'argent de poche les enfants reçoivent-ils ?

    Combien d'argent de poche les enfants reçoivent-ils ?

    Les parents qui donnent de l'argent de poche à leurs enfants y voient un moyen de leur apprendre à l'utiliser et à renforcer leur autonomie. Aujourd'hui, environ un enfant sur deux, dans la tranche 10-18 ans, reçoit régulièrement de l'argent de poche. Et l'âge auquel il en touche pour la première fois serait un peu au-dessus de 7 ans.
    Les parents donnent, en moyenne, 29 euros d'argent de poche par mois à leurs enfants. Les sommes données varient selon leur âge. Ainsi, les 8-10 ans reçoivent 24 euros par mois, en moyenne, alors que les 13-14 ans empochent 32 euros.
    Il s'agit surtout d'espèces, l'argent liquide représentant près de 90 % des sommes versées.
    Mais que font les enfants de cet argent de poche ? Ils sont plus nombreux à vouloir le dépenser. En effet, une enquête révèle que, pour la première fois depuis 5 ans, ils préfèrent la dépense à l'épargne.
    De fait, 52 % entendent dépenser leur argent de poche, alors que seulement 45 % veulent plutôt le mettre de côté. Et la majorité de ceux qui le dépensent, soit 57 % des enfants interrogés, entendent le faire seuls, sans solliciter les conseils d'un adulte.
    La moitié des enfants dépensent leur argent en ligne. Certains soulignent d'ailleurs les dangers de ces achats précoces sur Internet, insistant sur la nécessité d'un accompagnement.
    Ils suivent aussi les tendances du moment. Comme leurs parents, en effet, beaucoup d'entre eux se tournent vers les objets d'occasion. Ainsi, près de 70 % des enfants disent utiliser leur argent de poche pour en acheter.
    Dans la même logique, près de la moitié d'entre eux affirment d'ailleurs leur intention de revendre les vêtements ou les objets dont ils n'ont plus l'usage.
    Enfin, recevoir de l'argent de poche semble avoir familiarisé les enfants avec un environnement financier qu'ils paraissent mieux comprendre. Ainsi, plus de la moitié d'entre eux savent ce qu'est un budget. Et plus de 70 % de ces enfants sont sensibles, comme leurs parents, aux effets de l'inflation.


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    • 1 min
    Qu'est-ce que l'arnaque appelée « spoofing » ?

    Qu'est-ce que l'arnaque appelée « spoofing » ?

    On le sait, les escrocs rivalisent d'imagination pour tromper leurs victimes. Aussi les arnaques ne cessent-elles de se multiplier, en utilisant les supports les plus variés.
    L'une d'elles s'est imposée comme l'une des escroqueries les plus utilisées en 2023. Il s'agit du "spoofing", fondée sur l'usurpation d'identité. L'escroc se fait alors passer pour un conseiller bancaire.
    Il appelle sa victime et prétend lui téléphoner depuis la banque où elle est cliente. Pour mieux la duper, l'escroc fait apparaître le véritable numéro de téléphone de la banque en question.
    Certains logiciels permettent en effet d'afficher le numéro souhaité sur l'appareil du destinataire. Ceci fait, l'arnaqueur prétend que quelqu'un essaie de vider les comptes de la personne.
    Il lui demande alors ses codes bancaires, afin de transférer l'argent qui reste sur un compte prétendument sécurisé. Effrayés par une telle perspective, certaines personnes tombent dans le panneau et permettent ainsi aux escrocs de s'emparer de sommes parfois importantes.
    Les pouvoirs publics ont entrepris de combattre le "spoofing". En effet, en vertu de la loi Naegelen, entrée en application à l'été 2023, les opérateurs auront l'obligation d'authentifier les numéros de téléphone.
    Ainsi, à partir de l'automne prochain, l'ensemble des opérateurs téléphoniques devra veiller à ce que les numéros soient conformes au plan de numérotation mis en place par l'ARCEP, l'autorité de régulation du secteur des communications.
    Si le numéro n'est pas authentifié, il devra être immédiatement bloqué. Le problème est que ce dispositif ne s'applique qu'aux correspondants appelant depuis la France. Or les adeptes du "spoofing" composent souvent leurs numéros frauduleux à l'étranger. Dans ce cas, ce dispositif de sauvegarde ne fonctionne pas.
    Une vigilance renforcée, de la part des usagers, représente donc la seule parade efficace. Ils ne doivent jamais communiquer, par téléphone ou par mail, des informations confidentielles, comme les identifiants ou les codes bancaires.
    Et ce même s'ils ont reçu un code de sécurité, que certains escrocs sont capables de leur envoyer. Les banques ne cessent d'ailleurs de rappeler qu'elles ne demandent jamais de tels renseignements à leurs clients, du moins de cette manière.

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    • 1 min
    Pourquoi 2023 est-elle une année historique pour Vinted ?

    Pourquoi 2023 est-elle une année historique pour Vinted ?

    Pour réduire leurs dépenses ou défendre l'environnement, des consommateurs toujours plus nombreux achètent des produits d'occasion. Certains sites de commerce en ligne ont su saisir cette opportunité.
    C'est le cas de la plateforme Vinted, spécialisée dans la vente de vêtements de seconde main. Fondée en 2008, l'entreprise a pourtant eu beaucoup de peine à s'affirmer.
    En effet, les bénéfices se sont longtemps fait attendre. Depuis sa création, Vinted a éprouvé de grandes difficultés, au point qu'elle a subi une perte de plus de 20 millions d'euros en 2022.
    Mais la chance semble avoir enfin tourné. Après la déconfiture de 2022, 2023 restera sans doute une année historique pour l'entreprise, qui emploie aujourd'hui environ 2000 salariés.
    En effet, les ventes ont bondi de plus de 60 %, permettant à la plateforme de réaliser un chiffre d'affaires record de plus de 596 millions d'euros. Pour l'année 2023, cette progression spectaculaire permet d'enregistrer un bénéfice net de près de 18 millions d'euros.
    Une performance d'autant plus à retenir que Vinted devient bénéficiaire pour la première fois.
    Plusieurs facteurs expliquent le succès de l'entreprise. Elle a d'abord exploité avec plus de méthode ses marchés de prédilection. Et elle s'en est ouvert d'autres, comme la mode de luxe, qui n'entrait pas dans sa production habituelle. Elle a aussi mis en place de nouveaux services de livraison, améliorant ainsi son image de marque auprès des clients.
    Autant d'investissements qui n'ont donc pas empêché l'entreprise d'engranger des bénéfices. Par ailleurs, la plateforme, implantée en Lituanie, a étendu ses ventes à d'autres pays, comme le Danemark, la Roumanie ou encore la Finlande.
    Certains marchés restent plus porteurs que d'autres. C'est le cas de la France qui, avec environ 23 millions d'utilisateurs, demeure le premier marché de Vinted, représentant près de 30 % de sa clientèle mondiale.
    Certaines classes d'âge semblent plus friandes de ces vêtements de seconde main. Ainsi, ils séduisent 26 % des 36-45 ans, suivis de près, avec une proportion de 22 %, par les 46-55 ans.

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    • 1 min
    Combien les radars rapportent-ils ?

    Combien les radars rapportent-ils ?

    Voilà un peu plus de 20 ans que les radars automatiques ont été installés au bord de nos routes. Le premier, en effet, a été mis en place en octobre 2003.
    Leur efficacité n'est plus vraiment remise en cause. En effet, ils auraient contribué à faire baisser la mortalité routière de 45 % entre 2003 et 2023. Durant cette période, ils auraient sanctionné plus de 200 millions d'infractions. De quoi inciter les automobilistes à la prudence.
    Comme chaque infraction correspond à une amende, ces radars ont donc aussi permis de récolter de l'argent. Sur ces deux décennies, en effet, ils ont rapporté environ 12,5 milliards d'euros à l'État.
    Certaines années sont cependant plus fructueuses que d'autres en termes de recettes. En 2023, en effet, les amendes liées aux infractions routières se sont montées à plus de 2 milliards d'euros. Une somme sans précédent, en hausse de 7 % par rapport à 2022.
    Et les radars automatiques ont contribué à ces recettes à hauteur de 747 millions d'euros. Une somme en progression, qui s'explique en partie par l'augmentation du nombre de radars. De fait, 4.661 ont été placés sur les routes en 2023, contre 4.530 l'année précédente.
    À quoi sert l'argent récolté grâce aux radars ?
    On peut se demander comment est utilisé l'argent récolté grâce à ces radars automatiques. D'après les chiffres donnés par le site de la Sécurité routière, pour 2021, 11,5 % des 859 millions recueillis ont d'abord été affectés au remboursement de la dette de l'État.
    Par ailleurs, 273 millions d'euros ont été consacrés à l'amélioration du réseau routier et de la sécurité des usagers. 145 millions d'euros ont été alloués aux projets des collectivités territoriales destinés à la sécurité routière.
    Une part importante, 316 millions d'euros, a servi à assurer le bon fonctionnement des radars, mais aussi une meilleure gestion du dispositif du permis à points. Enfin, 26 millions d'euros ont permis d'améliorer la prise en charge, dans des établissements de soins et de réadaptation, des personnes victimes d'accidents de la route.


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    • 2 min
    Pourquoi de nouvelles affichettes vont-elles apparaître dans les grandes surfaces ?

    Pourquoi de nouvelles affichettes vont-elles apparaître dans les grandes surfaces ?

    Le gouvernement entend lutter contre la pratique de la "shrinkflation". Ce terme peu gracieux vient d'une contraction entre le verbe anglais "to shrink", qui signifie "rétrécir", et le mot "inflation".
    Cette pratique consiste, pour un industriel, à réduire la quantité d'un produit sans en diminuer le prix, voire, dans de rares cas, en l'augmentant. Ainsi, le prix de la boîte de petits pois ou du paquet de riz achetés d'habitude ne varie pas, mais le poids de la marchandise a diminué.
    Cette pratique, qualifiée d'"arnaque" par le ministre de l'Économie, est considérée comme une forme d'inflation cachée, d'autant plus inopportune qu'elle intervient dans un contexte de hausse des prix. Et elle préoccupe d'autant plus les autorités que les consommateurs n'en sont pas forcément conscients.
    C'est précisément pour les en avertir qu'à compter du 1er juillet 2024, une nouvelle affichette devrait être apposée sur les produits concernés. Son but est d'informer les consommateurs que le prix du produit n'a pas bougé mais que son poids, en revanche, a baissé.
    Cette affichette, dont les termes devraient être clairs et concrets, devrait rester deux mois dans les rayons des supermarchés.
    On ne s'étonnera pas que les associations de consommateurs aient accueilli favorablement une telle mesure. Certains font cependant remarquer que les fabricants sont libres de fixer leurs prix.
    Ils rappellent aussi que la réduction du grammage s'accompagne souvent d'une nouvelle manière de préparer le produit. Si bien qu'il s'agit en fait d'un nouveau produit, et pas seulement du même produit réduit en quantité.
    De leur côté, les acteurs de la grande distribution déplorent que cette nouvelle obligation d'information des consommateurs leur incombe. Ils considèrent, en effet, que c'est aux industriels de s'en occuper.
    C'est aussi l'avis de la ministre déléguée au Commerce, pour qui cet affichage dans les grandes surfaces n'est qu'une mesure provisoire. Elle a en effet décidé de porter l'affaire au niveau européen, espérant que la Commission demandera aux industriels pratiquant la "shrinkflation" d'en informer les consommateurs. Elle devrait faire cette proposition l'année prochaine.

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    • 1 min
    La France est-elle le 18e pays dans le monde quant à l'état de ses routes ?

    La France est-elle le 18e pays dans le monde quant à l'état de ses routes ?

    La qualité du réseau routier français ne cesse de se dégrader. En témoigne notamment la récente fermeture de l'autoroute A13, où d'inquiétantes fissures sont apparues sur la chaussée.
    Mais bien d'autres artères sont concernées. L'automobiliste doit en effet souvent compter avec les nids de poules et autres déformations de la chaussée qui gênent la circulation et la rendent parfois dangereuse.
    Selon l'Observatoire national de la route (ONR), 10 % des routes départementales et près de 20 % des routes nationales seraient ainsi en "mauvais état".
    Cette détérioration du réseau routier français explique la place médiocre qu'occupe désormais notre pays dans le classement publié par le Forum économique mondial.
    Les différents pays sont classés dans ce palmarès en fonction de la qualité de leurs routes. Or, la France y occupait la première place jusqu'en 2012. Puis, elle a rétrogradé à la 7e place en 2015, avant de reculer à la 18e place en 2019.
    Cette dégradation s'explique à la fois par la croissance continue du trafic routier, avec déjà 623 milliards de véhicules/heure en 2019, et la baisse relative des investissements destinés à l'entretien du réseau routier.
    Si l'on en croit un audit, réalisé en 2018, la France n'aurait investi, entre 2007 et 2017, que 50.000 euros par kilomètre pour entretenir ses routes alors que, sur la même période, le Royaume-Uni aurait investi 80.000 euros.
    En 2022, selon les chiffres donnés par l'ONR, l'État et les collectivités territoriales n'auraient consacré que 9 milliards d'euros à l'entretien de la voirie.
    Et plus on laisse se dégrader une route, plus sa réfection coûtera cher dans l'avenir. Un constat inquiétant quand on sait que la France possède plus d'un million de kilomètres de routes et que l'entretien d'un kilomètre de route nationale, par exemple, coûte environ 120.000 euros.
    Les communes et les départements, qui doivent entretenir la majorité des routes, se plaignent d'un manque de moyens, en provenance de l'État notamment. Et ce d'autant plus que le coût des travaux de réfection des routes ne cesse d'augmenter.


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