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Quand j’ai reçu cet ouvrage, j’ai plusieurs fois relu le titre pour chercher à le comprendre. Le titre, comme la couverture d’un livre, comme son incipit, c’est la porte d’entrée, le petit truc qui donne envie de poursuivre ou pas, d’entamer la lecture ou pas. Là, le titre ne m’a pas parlé, et l’ouvrage a atterri dans la pile des romans de la rentrée d’hiver. Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ? Voilà le titre dont je vous parle. Comme je vous disais, j’ai donc délaissé l’ouvrage pour aller en ouvrir d’autres. Sauf que ceux que j’ai ouverts alors ne m’ont pas convaincue. Alors deux jours plus tard, je suis revenue à ce roman, le premier de Walid Hajar Rachedi. Il faut croire que j’étais alors dans de meilleures dispositions pour le lire. Parce que dès les premières lignes, j’avais envie de le suivre, ce jeune Malek de 17 ans.
 
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C’est le bandeau d’un rouge vif placé au bas de la couverture qui m’a attirée vers ce livre. Dessus, l’éditeur a placé, juste en dessous du titre, une citation de l’autrice qui dit « J’ai voulu écrire un livre qui soit comme une main posée sur l’épaule ». La promesse est à la fois douce et ambitieuse. Le titre de ce livre ? Ce matin-là. Et il est signé Gaëlle Josse. Si je devais vous parler de sa couverture, je vous dirais que j’en ai vu de plus réussies. Mais il y a quelque chose de touchant dans ce visage qu’on voit légèrement baissé, dans ce regard qui se perd, dans ces cernes verdâtres, dans cette main au doigts rongés qui vient se poser sur la bouche de cette jeune femme. J’ai eu envie de savoir, qui se cachait derrière ce visage.

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La première fois que j’ai entendu Nesrine Slaoui, elle racontait son parcours dans un épisode de podcast, depuis la banlieue d’une petite ville près d’Avignon jusqu’à Sciences Po Paris. Un parcours douloureux de transfuge de classe. Ses mots me touchent d’autant plus qu’ils font profondément écho. Immédiatement après, je tape son nom sur Instagram et lui envoie un message, auquel elle répond dans l’heure. Quelques semaines plus tard, elle annonce la sortie prochaine de son premier roman. Après l’avoir entendue, j’attends avec impatience de pouvoir la lire. Début janvier 2021, son roman atterrit dans ma boîte à lettres, je viens de terminer ma lecture, et aussitôt j’entame Illégitimes. 

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Vous connaissez les rencontres Varions les éditions ? C’est Anthony, alias Serial lecteur nyctalope sur Instagram, qui en est l’initiateur. Le but ? Mettre en avant les ouvrages de maisons d’éditions indépendantes. Comment ? Des réunions via Zoom autour d’un auteur et son éditeur. Début janvier, j’ai participé à l’une de ces rencontres. Je n’avais pas encore lu le livre de Dimitri Rouchon-Borie, mais cette soirée empreinte de douceur, de noirceur et d’étrange n’a fait qu’attiser ma curiosité. Le lendemain, je me suis précipitée en librairie pour acheter le livre. Son titre ? Le démon de la colline aux loups.


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J’ai découvert Celeste Ng avec La saison des feux, son dernier roman, et je n’avais qu’une hâte : retrouver son écriture, ses sujets de prédilection, la construction magistrale de ses récits, les secrets qu’elle distille avec brio. Alors début 2021, j’ai acheté son premier roman, intitulé Tout ce qu’on ne s’est jamais dit. La couverture d’un bleu océan est mouchetée d’étoiles et traversée à la nage par une femme. Le titre l’emplit de ses lettres capitales. Je n’avais qu’une envie : y plonger !
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Si vous croisez le livre dont je vais vous parler, prenez le temps d’accrocher le regard de cet enfant sur la couverture. Il vous regarde de biais, la raie impeccable, l’air grave, chevauchant une moto, entouré de ceux qui semblent être sa mère et son père. Ce livre, c’est Le Train des enfants, de Viola Ardone. Et c’est cette photo en noir et blanc, magnifique et terriblement intrigante, qui m’a poussée dans les pages de ce roman. Allez, en voiture !

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