Les Impromptus Les Impromptus

L'aire d'accueil des "gens du voyage" de Petit-Quevilly était au milieu de la zone toxique... quand l'usine Lubrizol de Rouen est partie en fumée fin septembre 2019 à Rouen,
Partout en France, les aires "d'accueil" se trouvent à l'extérieur des villes, loin de tout service, près de la déchèterie ou dans les zones industrielles dangereuses…
24 départements sur 95 seulement ont un plan d'accueil d'aires pourtant obligatoire pour les communes de plus de 5 000 habitants depuis la loi Besson de 2000.

Après la décision de la Cour Suprême américaine, le 24 juin 2022, d'abroger l'arrêt Roe vs Wade qui établissait une protection fédérale constitutionnelle du droit à l'avortement, la question d'inscrire dans la Constitution française le droit à l'avortement agite le débat public. Nous en parlons avec notre invité Françoise Dumont.

Lorsque l’on parle de mode, on évoque presque toujours le stylisme, les créateurs, les modèles… Mais rien de tout cela ne peut exister sans un solide savoir-faire, qui commence dans les ateliers d’une école où l’on apprend le métier. L’Académie internationale de coupe de Paris est l’une d’entre elle. Créée en 1830 par des artisans tailleurs, elle accueille toujours aujourd’hui quelque 300 étudiants par an. Ses diplômés trouvent ensuite du travail dans tous les pays du monde, dans l’industrie aussi bien que dans les maisons de couture.

Pour en parler, Christine Walter-Bonini est venue en direct dans les studios de Fréquence Protestante. Elle explique avec verve sa passion, les moments forts de la vie de l’école, tout cet immense travail réalisé par les étudiants et les professeurs qui font, au bout d’un cursus de plusieurs années, des professionnels de la mode à l’œil averti et à la main très sûre.

Découvrez la mode comme vous ne l’avez jamais vue !

L’histoire récente des banlieues populaires demeure un terrain en grande partie délaissé et inexploré. Pourtant, ces lieux concentrent depuis plusieurs décennies tous les débats, toutes les polémiques, toutes les fractures qui témoignent d’une société française qui ne sait pas comment aborder ces quartiers de relégation où dominent la pauvreté et la ségrégation.
Cet ouvrage s’efforce de décrire et analyser ce qui s’y est joué durant cette période en abordant de façon incisive une série de questions : la police, le logement social, l’islam, la politique de la ville, les politiques conduites dans ces quartiers. Pour cela, l’auteur s’est appuyé sur des archives locales de communes emblématiques, des documents pour certains étonnamment souvent jamais consultés, et sur des entretiens avec des personnages de l’histoire urbaine récente.

Revenir sur l’histoire politique de ces quartiers, de ces villes, de ces banlieues c’est aboutir à ce constat implacable: la République, dans les banlieues populaires, c’est pour leurs habitants quarante années d’humiliations sociales.

A la fin du XIXe siècle, Bruges exerçait un attrait particulier. Poussé par une obsession fin-de-siècle pour la mort et la décadence, Georges Rodenbach (1855-1898) a présenté la ville alors mourante et coincée dans ses vieilles traditions religieuses comme le personnage principal de son roman Bruges-la-morte paru en 1892. Bruges voit naître au même moment Joseph Ryelandt (1870-1965), compositeur prolifique, collaborateur régulier à Durendal, "revue catholique d'art et de littérature", affirmant que l'art véritable devait être tourné vers Dieu. Mais cette production musicale abondante ne doit pas masquer les tensions qui traversent alors la Belgique catholique à la fin du XIXe siècle et que l'on ressent dans plusieurs oeuvres de James Ensor, notamment la fameuse Entrée triomphale du Christ à Bruxelles, peinte en 1888. L'oeuvre séduisit Flor Alpaerts (1876-1954), compositeur anverois libre penseur, qui en tira en 1929 un court poème symphonique expressionniste.

Marcel Proust. Du côté de la mère : Du 14 avril au 28 août 2022.