Choses à Savoir TECH VERTE

Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  1. Une carte pour savoir si vous respirez des polluants industriels ?

    8 HR AGO

    Une carte pour savoir si vous respirez des polluants industriels ?

    Rendre visible ce que nos poumons subissent chaque jour… C’est l’ambition de la carte interactive de Climate TRACE. L’outil, déjà connu pour localiser les sites industriels les plus polluants, franchit une étape décisive : il montre désormais les panaches de particules fines – les fameux PM2,5 – que ces installations rejettent dans l’air que nous respirons. La plateforme ne couvre pas tout : seules apparaissent les centrales électriques, l’industrie lourde, les ports, les raffineries et les mines. Mais cela représente tout de même 9 560 sites répartis dans 2 572 zones urbaines. Gavin McCormick, cofondateur de Climate TRACE et directeur exécutif de l’ONG WattTime, confie avoir découvert qu’il vivait lui-même dans le panache d’un super-émetteur dont il ignorait l’existence. Et il n’est pas seul : selon les concepteurs, plus d’1,6 milliard de citadins sont exposés à un air contaminé par ces rejets. Derrière la carte, le message est clair : la pollution atmosphérique et la crise climatique ont la même racine, la combustion des énergies fossiles. « Les particules générées par ces installations retombent sur les quartiers voisins et provoquent 8,7 millions de morts chaque année », rappelle Al Gore, cofondateur du projet et ancien vice-président des États-Unis. L’analyse identifie aussi les « super-émetteurs », ces 10 % d’installations qui produisent la majorité des particules fines. Plus de 900 millions de personnes respirent un air directement contaminé par ces géants pollueurs. La carte révèle enfin les dix zones urbaines les plus exposées : Karachi arrive en tête, suivie de Guangzhou, Séoul, New York, Dhaka, Le Caire, Shanghai, Bangkok, Shenzhen et Tokyo. Autant de mégapoles où des millions d’habitants vivent au quotidien dans des nuages invisibles mais mortels. Pour illustrer ces données, les chercheurs citent « l’Allée du Cancer » en Louisiane. Dans ce couloir industriel, le taux de cancers atteint jusqu’à 50 fois la moyenne nationale. Si la région était un pays, elle figurerait parmi les pires émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. « Beaucoup savaient déjà qu’ils vivaient dans l’ombre des grands pollueurs », résume Gavin McCormick. Aujourd’hui, les preuves sont là, visibles par tous. Reste désormais à agir, insiste Al Gore, pour que ces nuages invisibles cessent d’étouffer les villes du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  2. De dangereux polluants libérés par la fonte des glaciers ?

    1 DAY AGO

    De dangereux polluants libérés par la fonte des glaciers ?

    Le réchauffement climatique révèle un danger que l’on n’avait pas vu venir. Derrière la fonte spectaculaire des glaciers, ce ne sont pas seulement des paysages qui disparaissent, mais aussi des substances toxiques qui se libèrent dans notre environnement. Une équipe de l’université de Milan et de la Fondation One Ocean a analysé seize glaciers italiens. Le constat est alarmant : en fondant, ces géants de glace relâchent dans l’air, les sols et les cours d’eau des polluants et des métaux lourds accumulés depuis des décennies. L’étude, publiée dans la revue Archives of Environmental Contamination and Toxicology et relayée par La Repubblica, tire une sonnette d’alarme sanitaire. Dans les échantillons, les chercheurs ont identifié des polluants organiques persistants comme des insecticides, des fongicides ou encore des isolants électriques. À cela s’ajoutent des métaux lourds tels que le plomb et le cadmium, mais aussi certaines substances naturelles qui, en forte concentration, deviennent problématiques. Tous ces polluants sont issus de nos propres activités humaines, piégés dans la glace pendant des décennies et aujourd’hui libérés par la fonte accélérée. Les conséquences pourraient être considérables. Ces substances contaminent les sols, les cultures et finissent par rejoindre nos mers. « Ce qui se passe au sommet des montagnes a des répercussions directes sur les écosystèmes des vallées et des mers », rappelle Jan Pachner, secrétaire général de la Fondation One Ocean. Certains glaciers inquiètent particulièrement les scientifiques. L’Ebenferner, par exemple, présente déjà des niveaux très élevés de métaux toxiques. « Cette approche nous permet de comprendre comment les contaminants sont transportés, accumulés et relâchés dans les écosystèmes », souligne Marco Paolini, auteur principal de l’étude. Face à cette menace invisible, les chercheurs appellent à développer rapidement des solutions : traitements pour dépolluer l’eau, systèmes de filtrage en amont et stratégies pour limiter la dispersion des substances toxiques. Car au-delà de la fonte des glaces, c’est un héritage chimique enfoui depuis des décennies qui refait surface et menace directement notre santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  3. TotalEnergies rase 19 hectares de forêts pour de l’énergie verte ?

    2 DAYS AGO

    TotalEnergies rase 19 hectares de forêts pour de l’énergie verte ?

    Le dimanche 31 août à Tour-de-Faure, dans le Lot, le calme du Parc naturel des Causses du Quercy a laissé place aux slogans des manifestants. En ligne de mire : le projet de TotalEnergies, qui prévoit d’installer près de 44 000 panneaux photovoltaïques sur 19 hectares de forêts et de prairies semi-ouvertes. Des milliers d’arbres devraient être abattus pour faire place au chantier. Pour les opposants, le paradoxe est criant : au nom de l’énergie verte, on sacrifie des espaces naturels riches en biodiversité. Ici vivent mammifères, oiseaux, reptiles et insectes protégés, comme le capricorne du chêne ou le lucane cerf-volant. « Il y a déjà assez d’espaces artificialisés pour installer des panneaux solaires et couvrir nos besoins énergétiques », rappelle Sébastien Garreta, président de l’association Lot Célé, au micro de FranceInfo. L’Ademe, l’Agence de la transition écologique, partage ce constat. Elle recommande d’installer les panneaux sur des toitures, parkings ou zones déjà artificialisées, afin de limiter les impacts sur les sols et la faune. D’autant que les études scientifiques abondent dans ce sens : selon l’université de Yale, construire dans des espaces naturels peut dégrader la biodiversité sans réel gain pour le climat. Du côté des élus, le premier adjoint Jean-Louis Eyrolles défend le projet, affirmant qu’il permettra d’alimenter en électricité le développement touristique local. TotalEnergies promet de compenser en replantant des essences locales dans un rayon de 30 kilomètres. Mais pour les écologistes, l’équation n’est pas si simple. La montagne de Lure, en Provence, a déjà vu un projet solaire annulé pour atteintes environnementales. Depuis le permis de construire signé en janvier 2023, associations et riverains mènent la bataille judiciaire. La Cour administrative d’appel de Toulouse a validé le projet, estimant que le site n’avait pas d’intérêt biologique « remarquable ». Mais la mobilisation reste vive, et tous attendent désormais le verdict de la Cour de cassation sur l’autorisation de défrichement. Entre transition énergétique et protection de la nature, le Lot illustre un dilemme bien français : comment produire une électricité propre… sans sacrifier les forêts qui nous protègent déjà. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  4. Du plastique pour lutter contre le réchauffement climatique ?

    3 DAYS AGO

    Du plastique pour lutter contre le réchauffement climatique ?

    Recycler, c’est transformer un déchet en ressource. Mais des chercheurs de l’université de Copenhague ont décidé d’aller plus loin : utiliser le plastique non seulement pour limiter la pollution, mais aussi pour lutter contre le réchauffement climatique. Leur découverte, publiée dans Science Advances, ouvre une piste inattendue. Le plastique en question, c’est le PET, omniprésent dans nos vies : bouteilles, emballages alimentaires, cartes bancaires, voire prothèses médicales. Problème, il finit trop souvent en décharge, où il se décompose en microplastiques qui polluent sols, rivières et atmosphère. Les chimistes danois, eux, ont mis au point une technique utilisant l’éthylènediamine, une molécule déjà connue pour capter le dioxyde de carbone. Résultat : le PET est décomposé en un nouveau matériau, baptisé BAETA, qui se révèle au moins aussi efficace que les technologies actuelles pour piéger le CO₂. Concrètement, quand les fumées industrielles passent par un filtre rempli de BAETA, le CO₂ est capturé. Une fois le matériau saturé, un simple chauffage suffit pour libérer le gaz, qui peut alors être concentré, stocké ou réutilisé. L’efficacité du BAETA est ainsi régénérée, et le cycle peut recommencer. Atout supplémentaire : cette technologie ne concurrence pas le recyclage classique. Elle s’appuie sur le PET le plus difficile à traiter, comme les plastiques colorés, mélangés ou dégradés… y compris ceux qui flottent dans les océans. Le procédé présente deux autres avantages majeurs. D’abord, il fonctionne à température ambiante, là où d’autres matériaux de captage du CO₂ nécessitent des conditions beaucoup plus énergivores. Ensuite, il reste performant sur une large plage de températures, de l’air ambiant jusqu’à 150 °C, ce qui permet de l’installer directement en sortie d’usine. Les chercheurs assurent que leur technologie peut passer à l’échelle industrielle. Reste à convaincre des investisseurs. Car au-delà de l’innovation scientifique, c’est une opportunité économique : transformer un déchet encombrant en ressource stratégique pour dépolluer l’air et les océans. « Les problèmes environnementaux ne sont pas isolés, et les solutions ne doivent pas l’être non plus », résume Jiwoong Lee, professeur de chimie à Copenhague. Le plastique, ennemi de la planète, pourrait bien devenir un allié contre le changement climatique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  5. Une batterie de voiture qui se démonte pièce par pièce ?

    4 DAYS AGO

    Une batterie de voiture qui se démonte pièce par pièce ?

    Et si demain, réparer une batterie de voiture électrique devenait aussi simple que changer une pile dans une télécommande ? C’est l’ambition du partenariat entre le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, le CEA, et le constructeur taïwanais ProLogium. Ensemble, ils ont présenté un concept baptisé « Design-for-Disassembly » — autrement dit, une batterie conçue dès le départ pour être démontée et réparée. L’idée est simple : au lieu de jeter un module entier dès qu’une cellule tombe en panne, il suffira de retirer la pièce défectueuse, comme on démonte un Lego, et de la remplacer. Un gain économique évident, mais aussi écologique, quand on sait à quel point le recyclage complet d’une batterie reste lourd et coûteux. ProLogium n’est pas un nouveau venu. Fondée en 2006, l’entreprise a déjà livré plus d’un demi-million de cellules depuis son usine de Taïwan. Sa spécialité : la technologie céramique au lithium. Plus sûre, plus stable, elle élimine les risques d’incendie et garantit des performances solides, du désert aux grands froids scandinaves. Autre atout, ses batteries dites « superfluidifiées » se rechargent rapidement, même par basses températures. Le prototype sera présenté au salon automobile de Munich, du 9 au 11 septembre. Il montrera comment chaque cellule peut être retirée individuellement, sans soudure ni colle définitive. Les mécaniciens pourront diagnostiquer, remplacer et remettre en route un pack en un temps record. Pour les automobilistes, cela pourrait signifier des coûts de maintenance divisés et une durée de vie allongée. Mais l’enjeu dépasse l’automobile. Aujourd’hui, recycler une batterie classique revient à la broyer intégralement, avec une récupération imparfaite des métaux. Ici, les cellules étant accessibles une par une, lithium, cobalt et autres matériaux critiques pourraient être récupérés plus facilement, et en meilleur état. Un atout stratégique pour l’Europe, qui reste très dépendante des importations d’Asie et d’Afrique. Et ProLogium voit grand : l’entreprise prépare déjà sa première usine européenne, à Dunkerque. Les travaux démarreront en 2026, avec une production prévue en 2028 et une montée en puissance jusqu’à 4 gigawattheures l’année suivante. De quoi équiper des dizaines de milliers de véhicules électriques avec des batteries non seulement performantes, mais aussi réparables et recyclables. Un pas décisif vers une mobilité plus durable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  6. La réglementation des data centers se durcit en France ?

    25 SEPT

    La réglementation des data centers se durcit en France ?

    À partir du 1er octobre 2025, les data centers français de plus d’un mégawatt vont devoir composer avec de nouvelles règles. La loi DDADUE, adoptée le 30 avril dernier, transpose une directive européenne de septembre 2023 et impose un virage réglementaire centré sur l’efficacité énergétique et la récupération de chaleur. Concrètement, les opérateurs devront désormais valoriser la chaleur fatale dégagée par le refroidissement des serveurs. L’idée est simple : transformer cette énergie perdue en ressource utile, par exemple pour alimenter des réseaux de chauffage urbain. Autre obligation, toute création ou modification importante d’un site dépassant 1 MW devra faire l’objet d’une analyse coûts-avantages, visant à évaluer la faisabilité économique d’améliorations énergétiques dans l’approvisionnement en chaud et en froid. L’exploitant sera directement responsable de cette démarche. Et gare aux récalcitrants : en cas de manquement, l’administration pourra adresser une mise en demeure, puis prononcer des amendes pouvant atteindre 50 000 euros. Un décret d’application, encore en préparation, viendra préciser les modalités pratiques de ce dispositif. Ces nouvelles règles viennent s’ajouter à un cadre déjà dense. Les data centers ne disposent pas de catégorie spécifique dans la réglementation ICPE — les installations classées pour la protection de l’environnement —, mais les équipements associés, comme les groupes électrogènes ou les systèmes de refroidissement, déclenchent souvent des obligations environnementales. À cela s’ajoutent des contraintes liées à la localisation : une installation peut nécessiter une évaluation environnementale, voire se heurter aux règles sur le défrichement, Natura 2000 ou la protection des espèces. Pour Christophe Remy, expert HSE chez Tennaxia, le paradoxe est clair : alors que l’Union européenne semble ralentir sur certaines exigences environnementales, la France durcit le ton avec de nouvelles obligations. Mais, souligne-t-il, « c’est bien sur le terrain que la protection de l’environnement se joue, et les obligations HSE sont un excellent moyen pour progresser ». Les data centers, infrastructures vitales à l’économie numérique, se retrouvent donc face à un défi inédit : allier performance et sobriété énergétique, dans un contexte où la consommation électrique de ces géants du cloud ne cesse de croître. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  7. Bientôt la fin du lithium dans les batteries ?

    24 SEPT

    Bientôt la fin du lithium dans les batteries ?

    C’est une première mondiale qui vient de tomber. Le 5 septembre, le géant chinois CATL a annoncé que sa nouvelle batterie sodium-ion, baptisée Naxtra, venait de décrocher la certification nationale GB 38031-2025. Une norme de sécurité cruciale pour les batteries de traction destinées aux véhicules électriques, et qui n’entrera en vigueur qu’en juillet 2026. Autrement dit, CATL prend de l’avance. Les tests ont été menés par le Centre chinois de technologie et de recherche automobiles. Au programme : résistance aux chocs, diffusion thermique, cycles de charge rapide. Verdict : la Naxtra a coché toutes les cases. Selon le constructeur, elle conserve 90 % de sa capacité même à –40 °C, atteint une densité énergétique de 175 Wh/kg, offre une autonomie de 500 kilomètres et dépasse les 10 000 cycles de charge. De quoi rivaliser avec les batteries lithium-fer-phosphate, référence actuelle du marché. CATL ne compte pas en rester là. La production de masse doit débuter en décembre 2025, avec un premier déploiement sur les modèles dits Choco-swap. Particularité de ces véhicules : leurs batteries ne se rechargent pas, elles s’échangent. Un concept déjà soutenu par le réseau Chocolate, qui aligne aujourd’hui 512 stations réparties dans 34 villes chinoises. L’objectif est d’en compter 1 000 d’ici fin 2025, pour accompagner la montée en puissance de la Naxtra. Cette certification est un signal fort. Elle valide non seulement la sécurité mais aussi la fiabilité d’une technologie sodium-ion encore en quête de reconnaissance face au lithium. Or les atouts sont nombreux : des coûts plus faibles, une meilleure tolérance au froid et une abondance de matières premières, là où le lithium dépend de chaînes d’approvisionnement plus fragiles. Pour CATL, leader mondial des batteries, cette annonce marque un tournant stratégique. L’entreprise montre qu’elle peut industrialiser à grande échelle une alternative crédible au lithium, tout en s’assurant que l’écosystème — ici, les stations d’échange — progresse au même rythme. À l’heure où les constructeurs cherchent à diversifier leurs approvisionnements, la Naxtra pourrait bien être la première à prouver que le sodium-ion n’est pas seulement une promesse de laboratoire, mais une solution industrielle prête à électriser le marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    2 min
  8. L'Ethiopie bientôt championne de la mobilité électrique ?

    23 SEPT

    L'Ethiopie bientôt championne de la mobilité électrique ?

    À Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, ils sont nombreux à avoir tenté un pari risqué cette année : acheter une voiture électrique. Dans un pays où les coupures de courant sont fréquentes et où les véhicules électriques restent une rareté, l’idée pouvait sembler hasardeuse. Mais pour la plupart des possesseurs de voiture électrique, quatre mois après l'achat, ils assurent ne rien regretter. Fini les interminables files d’attente aux stations-service. L’Éthiopie est devenue le premier pays au monde à interdire l’importation de véhicules thermiques. Résultat, environ 115 000 voitures électriques circulent désormais sur ses routes. Le gouvernement pousse cette transition avec des exonérations fiscales et mise sur son gigantesque barrage de la Renaissance pour fournir une énergie verte et bon marché. Mais la réalité quotidienne reste contrastée. Lema Wakgari, exportateur de café, conduit une BYD chinoise. Il apprécie son confort mais pointe le manque criant de bornes de recharge : « Même à Addis, elles restent trop rares. Hors de la capitale, il n’y a aucun véhicule électrique. » La marque BYD domine le marché, suivie de quelques modèles occidentaux. Et l’argument économique est décisif : un chauffeur de taxi explique être passé de 20 000 birrs par mois en essence à moins de 3 000 birrs en électricité. Pourtant, le réseau national peine à suivre. Seuls 20 % des ménages ont accès à l’électricité quasiment en continu, et à peine un tiers de la population est raccordée. Les coupures perturbent la vie quotidienne et l’activité des usines. Mais face aux pénuries chroniques de carburant, l’électrique reste jugé plus pratique en ville. Derrière ce virage, il y a surtout une stratégie économique. L’Éthiopie dépense chaque année près de 4,5 milliards de dollars pour importer du carburant. Le barrage de la Renaissance, inauguré après 14 ans de travaux, double presque la production nationale avec ses 5 150 mégawatts. Objectif : rendre la recharge plus fiable et réduire la facture énergétique. Le gouvernement veut aussi développer une filière locale de véhicules électriques pour créer des emplois. Les prix, eux, restent élevés : environ 2,2 millions de birrs pour une BYD, dans un pays où le salaire moyen reste très bas. L’État ambitionne 2 300 stations de recharge, mais Addis n’en compte qu’une centaine. Et pour les poids lourds reliant Djibouti à la capitale, aucune alternative électrique pour l’instant. Malgré ces défis, l’Éthiopie avance à contre-courant. Preuve que la transition électrique peut progresser, même dans un pays où l’électricité elle-même reste un luxe. -- Cet épisode est sponsorisé par Freelance Informatique, la plateforme qui met en relation consultants indépendants et entreprises clientes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    3 min

About

Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

More From Choses à Savoir

You Might Also Like