“Pour moi, le choix de faire quelque chose avec la musique, c'était une évidence finalement.” Katell est une artiste. Elle a toujours voulu faire quelque chose avec la musique, que ce soit chanter ou danser. Aujourd’hui, elle vit de sa passion : “ j'arrive à vivre de ce que j'aime faire et je pense que ça, ça n'a pas de prix.” Mais son parcours d’artiste est encore jalonné de doutes, malgré la réussite. Tout commence après le bac avec un casting qui lui permet de partir vivre à Paris pendant 3 ans pour un projet d’opéra rock… qui ne verra jamais le jour. Elle enchaîne les petits boulots pour vivre. Après cette expérience, elle décide de s’inscrire à la fac et choisit les Pays-Bas parce que les options y étaient plus nombreuses, en particulier pour faire de la chanson pop. Sa licence en poche, elle est officiellement chanteuse avec une spécialisation : la chanson française. Elle peut maintenant vivre de sa passion… “Et finalement, vivre de la musique, c'est quelque chose qui se construit dans la durée. Il faut s'accrocher parce que dans mon cas, ça ne s'est pas fait en 2-3 ans. Je pense que j'ai bien mis 7-8 ans pour pouvoir vivre entièrement de la musique.” Aujourd’hui, sa vie d’artiste se partage entre les concerts et les spectacles, les cours et les enregistrements d’albums. Le fil rouge de ces trois activités ? Le partage. “Et ce que j'aime bien avec les cours de chant, c'est justement le partage de la passion de voir les gens évoluer, apprendre à utiliser leur voix.” Pour elle, le chant est un besoin : “Et donc c'est ça finalement, c'est une passion, mais c'est aussi un besoin. C'est comme si mon corps me le demandait.” Le partage avec les musiciens. “Je pense que quand on est tous bien concentrés, qu'on est tous un peu en symbiose et qu'on s'écoute tous, les musiciens entre nous, il y a une espèce de... Il y a un truc qui se passe, je n'arrive pas à trouver le mot, mais c'est un moment spécial. C'est comme si on vibrait sur les mêmes ondes. C'est un peu ça. Et c'est ça qui est joli et qui est magique, finalement, et que tu te perds un petit peu. C'est comme si on flottait un peu dans les airs. “ Et avec le public aussi. “Comment ça se passe pour le public quand tout va bien ? C'est les réactions entre les titres, mais c'est parfois aussi les silences. Parce que quand c'est une chanson intime et qu'il n'y a pas un bruit dans la salle, ça aussi, ça peut être très joli. Donc, ce n'est pas que dans les applaudissements, mais c'est aussi dans les silences, c'est dans les rires, c'est dans les regards des gens qu'on arrive à voir dans les premiers rangs. C'est de lire les émotions.” Mais la réussite n'efface pas tous les doutes. “Alors j'ai encore souvent des moments où je me dis, mais qu'est-ce que je suis en train de faire? Non, il y a eu beaucoup de doutes. Je pense qu'il y a des crises de doutes deux, trois fois par an. Et j'en ai encore régulièrement. Non, j'ai jamais eu la conviction que les choses allaient bien se terminer. Il y a toujours des moments qui vont un petit peu moins bien et à ces moments-là, je doute. Mais je pense que beaucoup de gens, beaucoup de musiciens ont ça.” Et finalement, s'accommoder des hauts et des bas. “Oui, dans mon cas oui, je trouve qu'on apprécie encore plus les belles choses ou de pouvoir en vivre quand on sait comment ça a été avant.” Le personnel est universel ! Un épisode pour toutes les personnes qui veulent vivre de leur passion ! 🎙️Cet épisode t'a plu ? Laisse-nous 5 étoiles sur Spotify, un commentaire et partage-le autour de toi : sharing is caring! 🙏🏼 - - - - - - - - - - - Retrouve Katell Chevalier sur Instagram Sur Spotify Me suivre : Sur LinkedIn Travail émoi sur Instagram Travail émoi sur Substack Tu peux aussi t'abonner à ma newsletter Crédits : Réalisation, montage : Sarah Haïlé-Fida Musique : "Rolling down this lazy wave" Artist : Santpoort Auteur : Julien Mier Avec l'autorisation de Chillhop Music Hébergement : Spotify for podcasters