C dans l'air

Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast 🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  1. Budget: dépenses partout, économies nulle part - L'intégrale -

    9 HR AGO

    Budget: dépenses partout, économies nulle part - L'intégrale -

    C dans l’air du 14 novembre 2025 - Budget: dépenses partout, économies nulle partLe budget va-t-il être voté à l’Assemblée nationale ? Déjà très serré, le calendrier des discussions budgétaires a été rendu encore plus complexe par la décision du gouvernement de ne pas faire siéger les députés au cours du week-end. La gauche a immédiatement dénoncé cette décision, certains députés accusant l’exécutif de chercher à empêcher la tenue d’un vote.Sur la partie du budget de l’État consacrée aux recettes, un vote était initialement prévu lundi prochain. Mais « au rythme auquel nous avançons, il est évident que lundi nous ne terminerons pas les 1 900 amendements » restants sur ce premier volet, a déclaré jeudi le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous. D’autre part, « nous devons également tenir compte de la fatigue qui existe chez les députés, chez les collaborateurs, chez les administrateurs » de l’Assemblée, a-t-il ajouté dans l’hémicycle, précisant avoir été « saisi » par plusieurs groupes sur la question. Les débats ne se poursuivront donc pas « samedi et dimanche », a-t-il annoncé, mais reprendront lundi dès 9 h, au lieu du milieu de journée.Cette décision est jugée « inacceptable » par la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, qui a accusé l’exécutif « d’organiser […] le fait que cette assemblée ne puisse pas se prononcer sur le budget ». « Ne prenez pas prétexte de la fatigue des uns et des autres pour nous empêcher de pouvoir voter sur le budget de l’État », a abondé le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard.L’ensemble du texte doit être transmis au Sénat le 23 novembre à minuit, selon les délais constitutionnels. S’il semble clair que les députés n’auront pas le temps d’aller au bout, un vote sur la seule partie “recettes” n’est pas non plus assuré.Faute de temps, les députés n’ont déjà pas voté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les débats ont été interrompus à l’Assemblée nationale dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 novembre, et c’est le texte modifié par les amendements des députés qui va être examiné par le Sénat à partir de la semaine prochaine. Et pour le ministre du Travail, le compte n’y est pas. D’un « déficit de 17,5 milliards d’euros » prévu initialement par le gouvernement, les députés sont passés à un déficit « d’environ 24,3 milliards d’euros », a expliqué Jean-Pierre Farandou dans les colonnes du Parisien. À ce stade, « il nous manque beaucoup d’économies que l’on a du mal à faire voter », a-t-il reconnu.Selon les calculs du rapporteur général de la commission des Affaires sociales, Thibault Bazin (LR), les changements apportés par l’Assemblée nationale au projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 creuseraient son déficit de 6,8 milliards d’euros.Parmi ces amendements figure le rejet d’une taxe exceptionnelle sur les contrats des complémentaires santé, le maintien des exonérations de cotisations pour les apprentis, la suspension de la réforme des retraites de 2023, la suppression du gel des pensions…Autant de points qui ont suscité une levée de boucliers ces dernières semaines, notamment chez les retraités qui ont, fait rare, manifesté la semaine dernière dans les rues de France. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs retraités qui ont manifesté le 6 novembre dernier à Granville, dans la Manche.La colère gagne également les agriculteurs qui se disent à nouveau prêts à se mobiliser après les propos d’Emmanuel Macron sur le Mercosur. Ces derniers sont vent debout contre le traité de libre-échange en discussion entre l’Europe et les pays d’Amérique latine, qu’ils jugent néfaste pour eux. Reportage ce soir chez un exploitant agricole à Lens-Lestang.Nos experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h 6m
  2. Violette Lazard - 13 novembre: L'héroïne invisible

    21 HR AGO

    Violette Lazard - 13 novembre: L'héroïne invisible

    C dans l’air l'invitée du 13 novembre 2025 avec Violette Lazard, journaliste d'investigation au Nouvel Obs et co-réalisatrice de la série documentaire "Le Choix de Sonia".Violette Lazard est journaliste d'investigation au Nouvel Obs, elle est la co-autrice, avec David André, de la fiction documentaire "13 novembre, le Choix de Sonia", diffusé ce soir à 21h10 sur France 2. Un Docu-fiction qui retrace l'incroyable destin de Sonia, la femme qui a dénoncé les terroristes du 13 novembre. Aux lendemains des attentats du 13 Novembre, Sonia a permis de localiser deux terroristes. Son récit sidérant, entrelacé avec des scènes de fiction, dans lesquelles elle est incarnée par une comédienne, est le fil rouge de la série documentaire "Le Choix de Sonia".Le 13 novembre 2015, comme des millions de Français, cette mère de famille est choquée devant son écran de télévision face aux images de l’horreur : les attaques terroristes au Stade de France, sur les terrasses parisiennes et au Bataclan. Elle est loin d’imaginer que, deux jours plus tard, sa vie va basculer. Le 15 novembre, Sonia se retrouve malgré elle au cœur de l’enquête : une jeune femme en difficulté qu’elle héberge depuis des années la mène directement vers Abdelhamid Abaaoud, le chef du commando, qui cherche un hébergement. Sonia prend la décision d’alerter la police. Ses informations vont permettre de localiser les terroristes en fuite, et sauver des vies.Violette Lazard, journaliste d'investigation au Nouvel Obs, et co-autrice, avec David André, de la fiction documentaire "13 novembre, le Choix de Sonia", est notre invitée. Elle nous racontera comment s'est déroulée la production de ce documentaire, qui raconte l'acte héroïque de Sonia, la femme qui a dénoncé les terroristes du 13 novembre, et qui vit aujourd'hui sous légende, dans un endroit tenu secret. Elle nous dira aussi comment elle vit aujourd'hui, et quel regard elle porte, dix ans après, sur ces quelques jours qui ont changé à jamais sa vie, et marqué la France. Elle reviendra aussi avec nous sur l'importance de son témoignage, qui a évité de nouveaux attentats. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    13 min
  3. 13 novembre, la douleur et la menace demeurent - L'intégrale -

    1 DAY AGO

    13 novembre, la douleur et la menace demeurent - L'intégrale -

    C dans l’air du 13 novembre 2025 - 13 novembre, la douleur et la menace demeurent132 morts en 33 minutes. Dix ans plus tard, la France rend hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. Du Stade de France au Bataclan en passant par les terrasses du 11e arrondissement de Paris, Emmanuel Macron se recueille tout au long de la journée sur les différents lieux de l'attaque en présence de nombreuses personnalités, comme François Hollande, Manuel Valls ou Bernard Cazeneuve, trio au sommet de l'État à l'époque. Une cérémonie a été prévue devant la salle de concert du Bataclan, théâtre de l'atrocité des attentats où 90 personnes ont perdu la vie et des centaines d'autres ont été blessées, cette nuit-là. En début de journée, la fille de Manuel Dias, première victime du 13-Novembre, a tenu un puissant discours sur la place de la République : "On nous dit de tourner la page, dix ans après, mais l'absence est immense, le choc est intact et l'incompréhension règne toujours."Pour C dans l'air, l'ancien ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a accepté de raconter comment il a vécu le 13-Novembre depuis Beauvau. Quand la première explosion intervient aux abords du Stade de France, les questions se bousculent : qui sont les terroristes ? Comment protéger les Français ? Une fois l'attaque terminée, il faut traquer les assaillants qui menacent de fuir le pays. Pendant plusieurs jours, Bernard Cazeneuve vit retranché au sein du ministère de l'Intérieur où les réunions se multiplient, pour gérer les familles des victimes ou encore instaurer l'état d'urgence. Il en garde un souvenir de "course contre la montre". D'autant qu'à l'époque, les moyens de l'État ne sont pas adaptés à la menace terroriste : "Lorsque j'arrive à Beauvau en 2014, la loi sur le renseignement date de 1991. C'est-à-dire d'une époque où il n'y avait ni téléphone portable ni internet".Dix ans après les événements, la fiction s'est largement emparée de ce bout d'histoire. "Revoir Paris", "Fluctuat nec mergitur", "Le Choix de Sonia", les séries et films se multiplient dans un grand moment de thérapie collective, avec plus ou moins de succès. Dernière en date, "Des vivants", fiction en huit épisodes de Jean-Xavier de Lestrade, a choisi de raconter l'horreur à travers le point de vue des "Potages" (contraction des mots "potes" et "otages"), ce groupe de sept amis qui a vécu la prise d'otage dans le couloir du Bataclan. Si le réalisateur oscarisé a choisi de montrer l'horreur de la prise d'otage, il s'est surtout intéressé à la difficulté de la reconstruction : "On se rend compte qu'on ne sait rien de ce que signifie vivre avec ce traumatisme, cette violence subie, des réveils tous les matins avec une boule au ventre et une peur permanente", raconte-il dans un entretien au magazine Vanity Fair.Comment se souvenir du 13-Novembre ? Comment a-t-on vécu les événements au sommet de l'État ? Et la fiction peut-elle aider à guérir les plaies de ce traumatisme ?Nos experts : - Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express- Noémie SCHULZ - Journaliste police-justice à France TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h 5m
  4. Olivia Détroyat - Mercosur: pourquoi les agriculteurs s'alarment

    1 DAY AGO

    Olivia Détroyat - Mercosur: pourquoi les agriculteurs s'alarment

    C dans l’air l'invitée du 12 novembre 2025 avec Olivia Détroyat, journaliste spécialiste des questions économiques et agricoles au Figaro.Environ 250 agriculteurs sont venus aujourd'hui avec une cinquantaine d'engins agricoles, et se sont rassemblés à Toulouse pour demander des clarifications à Emmanuel Macron sur le traité de libre-échange avec le Mercosur. À l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs notamment, les manifestants, principalement venus de Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne, se sont réunis dans le but de rencontrer le président de la République, en déplacement dans la ville rose."Sur le Mercosur, on attend une réponse claire, c'est un oui, c'est un non, il faut qu'il clarifie sa position", a déclaré Jean-Marie Dirat, président de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA). Selon M. Dirat, le président s'était engagé "droit dans les yeux", il y a deux mois lors d'une visite en Aveyron à tout faire pour que ce traité ne se mette pas en place alors que désormais, déplore-t-il, "il nous dit qu'il est plutôt positif (à l'idée) de signer: en agriculture, quand on se tape dans la main, on n'a qu'une parole, aujourd'hui que vaut la parole présidentielle?"La phrase qui a mis le feu aux poudres a été prononcée par le président de la République le 6 novembre dernier. Sur l'accord de libre échange entre l'UE et le Mercosur, il s'est en effet montré "plutôt positif" sur une possible adoption du traité. Une déclaration qui a provoqué la colère des syndicats agricoles, dont certains ont parlé de "trahison".Olivia Détroyat, journaliste, spécialiste des questions économiques et agricoles au Figaro, est notre invitée. Elle nous expliquera les raisons de la colère du monde agricole concernant l'accord entre l'UE et le Mercosur, ainsi que les garanties envisagées pour protéger l'agriculture européenne. Elle reviendra aussi avec nous sur les relations entre Emmanuel Macron et les agriculteurs, et sur sa capacité à faire peser les intérêts français au niveau européen, alors-même que cet accord ouvrirait un marché de 260 millions de consommateurs aux entreprises européennes. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    11 min
  5. Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix? - L'intégrale -

    2 DAYS AGO

    Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix? - L'intégrale -

    C dans l’air du 12 novembre 2025 : Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix?C’est le grand jour pour la réforme des retraites. Sa suspension a été débattue ce mercredi à l’Assemblée nationale, lors de la réouverture des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Mesure clé, elle conditionne la non-censure du gouvernement Lecornu par les socialistes, qui proposent de financer cette suspension par une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Les échanges s’annonçaient houleux à gauche, et certains s’attendaient à un scrutin bien plus serré que prévu.Les députés du Rassemblement national ont approuvé la suspension. Leurs représentants avaient déjà voté en ce sens lors du débat en commission des affaires sociales, où la mesure a été adoptée par 22 voix contre 12. Le groupe socialiste a également voter pour, tout comme le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), considéré comme l’électron libre du Parlement. « Liot était l’auteur de la motion de censure contre la réforme Borne en 2023 », a rappelé Harold Huwart, député d’Eure-et-Loir. Une motion rejetée à l’époque à neuf voix près.Les députés de La France insoumise, eux, ont voté contre l’article 45 bis. Selon eux, la suspension de la réforme ne vaut pas abrogation. Les écologistes et les communistes, longtemps indécis entre un vote contre et l’abstention, se sont réunis en fin de matinée et en début d’après-midi pour trancher.Les Républicains, qui avaient soutenu la réforme d’Élisabeth Borne et prévu dans leur programme présidentiel un recul de l’âge légal de départ à la retraite, ont voté contre la suspension.Même position du côté d’Horizons, malgré la présence de plusieurs ministres du parti au sein du gouvernement Lecornu.Le MoDem de François Bayrou a annoncé qu’il s’orientait « majoritairement vers l’abstention », tout comme les députés Renaissance.Le chef de file des députés Renaissance, Gabriel Attal, a d’ailleurs appelé ses troupes à s’abstenir, afin de ne pas compromettre le compromis avec le Parti socialiste.Dans le même temps, il plaide pour une « révolution » d’ici 2027, proposant de verser 1 000 euros à chaque enfant dès sa naissance pour anticiper sa retraite — une mesure dont le coût est estimé à 660 millions d’euros par an.« Très concrètement, on veut développer la capitalisation en France. Cela passe par un développement des plans d’épargne retraite, par un fléchage de l’intéressement et de la participation des entreprises vers ces plans, et par cette nouvelle mesure », a expliqué l’ancien Premier ministre. Il nous a accordé une longue interview diffusée dans le #danslair du jour.Pendant ce temps, outre-Atlantique, Donald Trump a de nouveau provoqué la polémique. Lors d’un échange houleux avec une journaliste de Fox News, lundi 10 novembre, l’ancien président américain a critiqué la France, estimant qu’elle « ne vaut pas mieux » que la Chine.« On a eu beaucoup de problèmes avec les Français. Nos technologies ont été taxées de manière très injuste. Ils ont mis 25 % de taxes sur les produits américains », a-t-il insisté, en référence au doublement de la taxe Gafam voté en octobre dernier par les députés de l’Assemblée nationale.Nos experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche- Pauline DE SAINT-REMY - Directrice adjointe de la rédaction de Politico- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions des Echos 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h 5m

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