Bobards sur Bobines

Jean-Claude (narrateur : SAM)

Bobards sur Bobines, c’est un podcast à l’ambiance de polar, où Mike Rétro et Velda Scope enquêtent sur les films noirs oubliés ou cultes des années 40 à 60. Une analyse au scalpel, un ton à la Audiard, une ambiance jazz poisseuse et des vérités tapies dans l’ombre. Chaque épisode explore un film différent, entre chronique cinéphile, dialogues mordants et révélations de coulisses. Un vendredi sur deux Préparez-vous à marcher dans la brume… caméra à l’épaule.

  1. GUN CRAZY - 1950

    DEC 12

    GUN CRAZY - 1950

    Bobards sur Bobines – Épisode 20 : plongée dans l’ombre de Gun Crazy Un voyage dans la nuit du film noir américain Dans ce vingtième épisode, Sam vous guide au cœur de Gun Crazy, le film culte de Joseph H. Lewis, œuvre nerveuse et hypnotique qui a bouleversé les codes du film noir en 1950.Une histoire où la passion déborde la raison, où deux trajectoires se croisent et se heurtent,et où chaque choix ressemble à un pas de plus dans la pénombre. Un épisode sous tension Filmé comme une fuite sans retour, Gun Crazy explore cette frontière fragile entre désir, mouvement et destin.Sam décrypte la mise en scène inventive de Lewis, son sens du rythme, sa caméra qui glisse dans la nuit comme un témoin silencieux. Analyse sombre et détaillée de l’esthétique du film noir des années 50. Lecture cinéphile des thèmes centraux : l’élan intérieur, le duo en marge, la route comme ligne de fuite. Décryptage technique du célèbre plan-séquence embarqué, devenu une signature du genre. Ambiance immersive : une narration qui vous plonge dans les coulisses du désir et de la démesure. Pourquoi cet épisode compte Parce que Gun Crazy n’est pas seulement un polar :c’est une œuvre charnière, une histoire tendue, presque sauvage,construite avec peu de moyens mais une vision d’une modernité incroyable. Dans cet épisode, Sam révèle comment un film indépendant, discret à sa sortie, a pu influencer la Nouvelle Vague,façonner l’esthétique des films de cavale et devenir un repère pour les amoureux du cinéma noir. Une ambiance résolument film noir Attendez-vous à une atmosphère brumeuse, un rythme feutré, des silences qui parlent et une analyse qui tranche dans le vif.Bobards sur Bobines vous propose ici une enquête dense, écrite à la lumière tremblante d’un néon de rue. Épisode disponible vendredi soir à 20h30.Dans la nuit, certains films brillent plus fort que d’autres.

    25 min
  2. LA TIGRESSE - 1949 - Too Late for Tears

    NOV 28

    LA TIGRESSE - 1949 - Too Late for Tears

    La Tigresse - 1949 - (Too Late for Tears) Un film noir vénéneux, restauré et redécouvert Dans ce nouvel épisode de Bobards sur Bobines, on plonge dans l’un des films noirs les plus vénéneux de la fin des années 40 : La Tigresse (Too Late for Tears, 1949).Une route nocturne, un jet de valise qui tombe du ciel, et une femme prête à tout pour garder un pactole qui ne lui était pas destiné. Lizabeth Scott y incarne Jane Palmer, une prédatrice froide, lucide, dangereuse, dont la cupidité n’a rien à envier aux criminels professionnels.On revient sur la production chaotique du film, les tensions de 1949, la chute des studios, l’ascension des indépendants, et la restauration miraculeuse menée par UCLA et la Film Noir Foundation. Entre analyse narrative, esthétique du noir, jeu d’acteur et héritage cinéphile, La Tigresse révèle une modernité troublante : un miroir sombre où l’argent dévore tout, même l’âme. un épisode d'un peu plus de 30 minutes, mais ce film n'est pas tout à fait comme les autres. Installez-vous, l’épisode 19 vous emmène au cœur d’un film ressuscité. Pour les autres épisodes de Bobars sur Bonines, c'est par iciMais si vous préférez les romans noirs, ça se passe du côté de Chroniques NoiresN'oubliez-pas de visiter aussi le site Livres et saveurs si vous voulez en savoir plus sur un film ou un roman traités dans ces podcasts. La Tigresse (Too Late for Tears) est disponible en Blue-Ray ou DVD chez Amazon

    37 min
  3. LA CITE SANS VOILES - 1948

    OCT 31

    LA CITE SANS VOILES - 1948

    🎬 La Cité sans voiles (1948) – Jules Dassin New York, 1948. La pluie colle aux trottoirs, les réverbères halogènent des silhouettes pressées, et quelque part un détective allume une cigarette qu’il n’a plus envie de finir.Dans cette ville sans sommeil, Jules Dassin plante sa caméra et réinvente le film noir.Fini les décors en carton et les nuits de studio : la ville devient vivante, sonore, imprévisible. 🕯️ Un film noir à ciel ouvert La Cité sans voiles (The Naked City) n’est pas un simple polar.C’est une déclaration d’amour au chaos urbain.Dassin filme New York comme un organisme : ses veines, ses artères, sa sueur et son vacarme.Chaque plan montre la vraie vie, celle des ouvriers, des ménagères, des policiers éreintés et des passants anonymes.On ne regarde plus un décor, on traverse un monde. 📷 Entre Weegee et le réalisme poétique Le photographe Weegee, célèbre pour ses clichés nocturnes du New York criminel, hante le film de son œil brut et lumineux.Son livre The Naked City inspira directement le titre et l’esthétique du projet.Dassin reprend cette vision documentaire, mais y insuffle une chaleur humaine inédite.Chaque lumière, chaque reflet dans une vitrine semble raconter une histoire.Le flash devient projecteur, et la ville un théâtre d’ombres et de vérités. 🎙️ Mark Hellinger, la voix de New York Producteur et journaliste, Mark Hellinger prête sa voix au film.C’est lui qui prononce cette phrase d’ouverture devenue légendaire :« Il y a huit millions d’histoires dans la cité sans voiles. Celle-ci en est une. »Sa narration donne au film une âme, un ton entre reportage et confession.Hellinger meurt avant la sortie du film ; sa voix reste comme un écho amoureux à une ville qu’il connaissait par cœur. 🏙️ Héritage et modernité À sa sortie en 1948, le film divise mais marque l’histoire du cinéma.Deux Oscars – montage et photographie – saluent ce tournant esthétique.Mais l’héritage le plus fort se trouve ailleurs : Dragnet, Naked City et plus tard Law & Order reprendront son ADN.Friedkin, Lumet ou Scorsese y puiseront leur réalisme urbain et leur tension morale.Dassin a ouvert la voie à un cinéma qui n’imite plus la vie, mais la saisit à la volée. 🎧 L’épisode Dans cet épisode de Bobards sur Bobines,on explore les coulisses de ce tournage en pleine rue,la bataille entre vérité et fiction,et la manière dont Dassin a fait basculer le film noir dans la modernité.Un hommage vibrant à une époque où les rues de New York écrivaient le scénario à la place des scénaristes. 📻 Écoutez l’épisode complet surbobards-sur-bobines.lepodcast.frou retrouvez la version enrichie surYouTube. 🎙️ Note du chroniqueur Ce podcast fait partie de la série Bobards sur Bobines, où chaque épisode explore un film noir, un polar oublié ou un chef-d’œuvre du crime filmé. Ici, pas de leçon, juste le plaisir de redonner voix aux images, aux ombres et aux cinéastes qui ont façonné le regard des générations. New York, la pluie, les néons, et cette idée que le vrai héros du film noir… c’est toujours la ville. 🎧 Retrouvez tous les épisodes sur bobards-sur-bobines.lepodcast.fr et suivez la chaîne YouTube @lejc50.

    23 min
  4. LA GRIFFE DU PASSE - 1947

    OCT 17

    LA GRIFFE DU PASSE - 1947

    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode : La Griffe du passé (Out of the Past, 1947) « Le passé, c’est pas un souvenir. C’est une geôle qu’on transporte avec soi. »— Bobards sur Bobines Dans cet épisode, je vous entraîne dans les ruelles humides du cinéma noir américain.On y croise Robert Mitchum, chapeau vissé sur la tête, l’air de celui qui sait déjà comment ça finit.À ses côtés, Jane Greer, beauté glacée et insaisissable, et Kirk Douglas, sourire carnassier sous costume impeccable.Trois destins, une même ombre : celle de Jacques Tourneur, maître du clair-obscur et de la fatalité tranquille. Sorti en 1947 pour le studio RKO, La Griffe du passé (Out of the Past) incarne la perfection du film noir classique.Tourneur y sculpte la lumière comme un sculpteur travaille le silence, dans un jeu d’ombres où tout ce qu’on cache finit par se révéler. Pendant près de vingt minutes, on revisite ensemble : Le contexte d’un Hollywood désabusé d’après-guerre La structure en flashback et la mécanique du destin Le jeu d’acteurs d’une précision chirurgicale L’esthétique visuelle signée Nicholas Musuraca L’héritage d’un film devenu référence pour tout le néo-noir moderne 💬 Une chronique noire, poétique et lucide sur le cinéma de l’ombre, les fautes qu’on traîne et les visages qu’on n’oublie pas. 🎧 Écoutez l’épisode complet sur Spotify, Deezer, Apple Podcasts ou directement sur le site Livres & Saveurs. 🕯️ Informations techniques 🎥 Titre original : Out of the Past 🎬 Réalisation : Jacques Tourneur ✍️ Scénario : Daniel Mainwaring (d’après Build My Gallows High) 🎞️ Studio : RKO Pictures 📅 Année de sortie : 1947 ⭐ Avec : Robert Mitchum, Jane Greer, Kirk Douglas, Virginia Huston 🎵 Musique : Roy Webb 📸 Photographie : Nicholas Musuraca 💭 Citation du jour « Chez Tourneur, la lumière raconte mieux les mensonges que les mots. » 🎬 Bobards sur Bobines est un podcast qui explore les films oubliés, les chefs-d’œuvre négligés et les ombres du grand écran.Chaque épisode, c’est une plongée dans l’élégance perdue du cinéma noir et la poésie du doute. 👉 Abonnez-vous, laissez un commentaire et partagez cet épisode si vous aimez les histoires où la vérité se cache entre deux ombres.

    16 min
  5. THE THIN MAN - 1934

    OCT 3

    THE THIN MAN - 1934

    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode 15 The Thin Man (L’Introuvable, 1934, W. S. Van Dyke) Un polar élégant, une comédie raffinée et un couple mythique du cinéma hollywoodien : bienvenue dans ce nouvel épisode de Bobards sur Bobines, consacré à The Thin Man (L’Introuvable en France), réalisé en 1934 par W. S. Van Dyke pour la MGM. ✨ Un cocktail unique de mystère et d’humour Adapté du roman de Dashiell Hammett, The Thin Man mélange enquête policière, humour mondain et dialogues brillants.Avec William Powell et Myrna Loy dans les rôles de Nick et Nora Charles, et le fameux fox-terrier Asta, ce film est devenu une référence. Tourné en seulement quatorze jours, il connaîtra un succès colossal et donnera naissance à cinq suites entre 1936 et 1947, inaugurant l’une des premières grandes sagas du cinéma américain. 🎬 Pourquoi ce film est-il incontournable ? Un équilibre parfait entre film noir et screwball comedy Une complicité légendaire entre William Powell et Myrna Loy Un ton moderne, en avance sur son temps, échappant de peu au Code Hays Un univers visuel marqué par la photographie élégante de James Wong Howe et les décors Art déco de la MGM Une réception critique et publique enthousiaste, avec quatre nominations aux Oscars 🎧 Au programme de cet épisode Dans ce podcast, je reviens sur : le contexte de sortie en 1934, au cœur de la Grande Dépression et de l’application du Code Hays l’intrigue, mélange de mystère et de fausses pistes le jeu d’acteur, dominé par le duo Powell–Loy et le cabotinage savoureux d’Asta la mise en scène et la technique, de Van Dyke à Wong Howe les comparaisons avec d’autres classiques de l’époque (It Happened One Night, Le Faucon maltais) la réception et l’héritage, aussi bien aux États-Unis qu’en France, où le film sort sous le titre L’Introuvable 🔎 Un classique toujours moderne The Thin Man n’est pas seulement un succès du passé.C’est un film qui continue d’inspirer la télévision et le cinéma modernes, avec son mélange unique de polar, d’élégance et d’humour conjugal. Il illustre à merveille comment Hollywood des années 30 a su transformer un roman noir en une œuvre grand public raffinée et intemporelle. 👉 Écoutez l’épisode complet dès maintenant et plongez dans l’univers raffiné, drôle et mystérieux de Nick et Nora Charles.

    19 min
  6. QUAI DES ORFEVRES - 1947

    SEP 5

    QUAI DES ORFEVRES - 1947

    Quai des Orfèvres (1947) – Analyse film noir d’Henri-Georges Clouzot Une plongée au cœur du film noir français : jalousie, mensonge, musique de music-hall et interrogatoires au 36, quai des Orfèvres. On décortique la mise en scène de Clouzot, les performances de Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard Blier et Simone Renant, et l’héritage d’un classique (prix de la mise en scène à la Mostra de Venise 1947). Pourquoi ce film compte Un polar où le crime devient prétexte à une radiographie des âmes (jalousie, protection, mensonge). Un réalisme psychologique : contrastes music-hall / PJ, image d’Armand Thirard, décors de Max Douy, musique de Francis Lopez. Un quatuor d’acteurs au sommet : Jouvet (inspecteur Antoine), Delair (Jenny Lamour), Blier (Maurice), Renant (Dora). Synopsis (sans spoilers) La chanteuse Jenny Lamour accepte un rendez-vous avec le notable Brignon. Son mari Maurice, rongé par la jalousie, accourt… Trop tard : Brignon est mort. Clouzot déplace alors le suspense : moins “qui a tué ?” que “jusqu’où ment-on pour protéger ceux qu’on aime ?”. Ce que vous allez trouver dans l’épisode Décryptage de la mise en scène : lumière qui “diagnostique”, cadre serré, faux-semblants. Lecture des personnages : amour performatif, possessif, sacrificiel, paternel. Contexte : Paris d’après-guerre, retour de Clouzot après Le Corbeau. Réception & postérité : Venise 1947, mythe du 36 dans le polar français. Infos clés Titre : Quai des Orfèvres (France, 1947) Réalisation : Henri-Georges Clouzot Adaptation : d’après Stanislas-André Steeman (Légitime défense) Interprètes : Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard Blier, Simone Renant Distinction : Mostra de Venise 1947 – mise en scène À voir après (maillage interne) Le Corbeau (1943 – Clouzot) Les Diaboliques (1955 – Clouzot) L’Assassin habite au 21 (1942 – Clouzot, d’après Steeman) Le Doulos (1962 – Melville) Le Cercle rouge (1970 – Melville) Appel aux auditeurs Vous avez vu Quai des Orfèvres ? Dites-moi ce que vous en pensez : la vérité judiciaire vous intéresse plus que la vérité intime, ou l’inverse ? Disponible chez Amazon

    24 min

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Bobards sur Bobines, c’est un podcast à l’ambiance de polar, où Mike Rétro et Velda Scope enquêtent sur les films noirs oubliés ou cultes des années 40 à 60. Une analyse au scalpel, un ton à la Audiard, une ambiance jazz poisseuse et des vérités tapies dans l’ombre. Chaque épisode explore un film différent, entre chronique cinéphile, dialogues mordants et révélations de coulisses. Un vendredi sur deux Préparez-vous à marcher dans la brume… caméra à l’épaule.