Et Après‪?‬ Louïz

"Précarité étudiante ". C’est une notion dont on entends beaucoup parler ces dernières années. Covid, inflation, le coût de la vie augmente et la situation de beaucoup d’étudiants se dégrade. En Belgique, plusieurs dizaines de milliers d’entre eux sont concernés, particulièrement en Wallonie. Absence de soutien de l’État, familial, voire les deux, les facteurs sont divers et plongent les étudiants dans une grande incertitude. Aujourd’hui, Maxence nous livre son témoignage. Il raconte son parcours en Haute-Ecole, ses joies et ses peines. Un discours loin de l’euphorie de la Guindaille, d’une maturité qui vous inspirera sûrement…

"Et si on faisait le tour du monde ? Un endroit poétiquement chaotique”. C’est ce qu’on peut lire sur la biographie Instagram de Ralfagram qui a aujourd’hui 56 000 followers.
Jérôme est photographe, et si vous n’avez pas encore vu ses photos, foncez. Allez voir son travail magnifique qui met en lumière la beauté de l’humain. Mais avant d’en arriver là, il se trouve que Jérôme a du combattre un cancer des ganglions détecté en deuxième secondaire. C’est au final ce qui fait que Jérôme a un tout autre regard sur le monde et qu’il nous l’explique en photo.
Jérôme, il était en secondaires avec notre stagiaire Pauline et c’est elle qui nous a dit qu’il avait un parcours assez inspirant à nous raconter. “C’était un des grands de mon école, ceux qu’on admire et qu’on envie. Il était admiré pour sa force et son sourire. Sa joie et son art. Quand j’entends parcours atypique, je pense direct à lui. Vous et moi on a pas eu de cancer. Mais lui, oui.” nous explique-t-elle.
Comment fait-on pour vivre un cancer au moment où l’on se développe ? Comment peut-on faire, pratiquement ? Comment peut-on faire psychologiquement ? Comment trouver une vocation alors qu’on est isolé de tout ? Jérôme est passé au studio nous raconter son histoire.

Étudier pour ses examens, faire quelques jobs pour payer son minerval, gérer sa vie social… Parfois, en tant qu’étudiant, on se demande comment on arrive à jongler avec tout ça. Par contre, on ne va pas se mentir : on arrive toujours à prendre un peu de temps pour trainer sur Tiktok, Instagram ou Youtube… Mais ce passe-temps peut vite se transformer en cauchemar tellement qu’il nous absorbe et nous prends du temps.
Alors pourquoi ne pas rentabiliser le temps passé sur les réseaux, pour regarder du contenu qui peut nous aider à réviser, et à travailler sur nos cours ? C’est le genre de contenu créé par David. Étudiant, mais aussi influenceur à succès, avec des centaines de milliers de followers sur les réseaux sociaux, présentateur TV sur la RTBF, et jusqu’à récemment encore, travailleur en imagerie à l’hôpital.
En voilà un parcours atypique! Julien n’allait surement pas passer à côté.
Etre jeune et entrepreneur, c’est la grande spécialité de l’Yncubator et c’est Sophie Neu qui nous explique comment allie études et idées de projets qui fusent.

Notre société est-elle vraiment de plus en plus ouverte ? C’est une question que je me suis posé, ces derniers mois. En regardant la TV, en écoutant radio, ou bien en discutant avec des amis, ou même dans les repas de famille, les discussions autour des personnes LGBTQI+ et les personnes trans sont de plus ouvertes et de moins en moins taboues. Les stéréotypes semblent reculer, et la société semble de plus en plus rejeter les cadres sociétaux “traditionnels” du patriarcat.
Peut-être que franchir le pas d’une transition de genre est de plus en plus simple et accepté en Belgique, mais est-ce que ces démarches sont simples ? Et surtout, est-ce que cette transition pourrait poser problème à des jeunes en plein cursus universitaire ou en Haute-Ecole ?
Arthuria est une ancienne étudiante de 26 ans qui a fait une transition de genre durant son parcours à l’UCLouvain. Elle nous partage son expérience.

Changer d’école, pour un jeune en primaire ou en secondaire, c’est parfois compliqué à vivre… Quitter ses amis, perdre ses repères, débarquer dans un nouveau lieu, se faire de nouveaux potes, bref, repartir presque à zéro… Clairement, c’est pas simple…
Alors imaginez ce que doit vivre un jeune qui change à la fois d’école, ET de PAYS….  C’est ce qu’a vécu Polina. Une jeune Ukrainienne de 18 ans arrivée en Belgique en mars 2022, au début de la guerre déclenchée par la Russie. 
Dès son arrivée, elle a du trouver un logement, une école, faire valoir ses équivalences de niveau avec ses études en Ukraine, s'intégrer, et s'inscrire à l'université. Le tout, en s'inquiétant pour ses parents et son frère, toujours en Ukraine, sous les bombes.

Ça fait 4 ans qu’Amina et son fauteuil roulant ont débarqué dans les couloirs de l’UCLouvain et, même si elle salue l’initiative de l’université d’inclure des personnes handicapées, il y a quand même quelque chose qui l’embête : ce terme “inclusion” servi à toutes les sauces.
Pour elle, c’est important de redéfinir ce terme, et surtout d’éviter de le confondre avec un autre terme : “l’intégration”. Amina est atteinte d’une dystonie généralisée secondaire, une paralysie cérébrale qui fait qu’elle s’exprime difficilement. Avec son accord, c’est Estelle qui racontera son récit, sans changer un mot de son histoire.
Comment voir/envisager le handicap autrement que comme une anormalité? Magaly a rencontré Joseph Chovanec, accompagnateur pédagogique à l’UCLouvain.