Gergovie 360 Gergovie 360

Restauratrice formée à l’institut national du patrimoine, Carine Bayol est passée par Paris et la Bourgogne avant de revenir en Auvergne en 2010 pour exercer son activité. 

Spécialisée sur la céramique et le verre, elle a été en charge de la restauration des objets présentés dans l’exposition permanente du musée de Gergovie.



Dans ce nouveau numéro de Gergovie 360, nous allons laisser temporairement de côté nos échanges avec nos amis archéologues pour vous faire découvrir un autre métier extrêmement important dans la vie d’un musée. 

Avec Carine, nous examinerons donc attentivement les collections du musée de Gergovie en nous posant plusieurs questions : qu’est-ce que le métier de restauratrice du patrimoine ? comment redonne-t-il vie aux objets ? Et comment permet-il de raconter l’histoire de ces témoins si précieux de l’époque antique ? 



Le programme Gergovie 360 est confinancé par l'Union Européenne dans le cadre du FEADER.

Ingénieure de recherche en archéologie, rattachée à la Maison des Sciences de l'Homme (MSH) de l’Université Clermont-Auvergne, Marion Dacko travaille depuis de nombreuses années sur le plateau de Gergovie. Depuis 2022, elle y dirige un programme de fouilles pluriannuelle avec l’archéologue Yann Deberge. 



Spécialiste des voies et routes antiques, Marion Dacko a notamment publié une thèse sur ce sujet à l’échelle du Massif central, en s’intéressant particulièrement aux infrastructures, aux équipements routiers et à leur évolution à travers le temps.  



Dans ce nouveau numéro de Gergovie 360, nous recevons donc une archéologue fine connaisseuse de Gergovie et du territoire arverne. Avec elle, nous prendrons la route le temps de ce podcast en nous posant plusieurs questions : comment se déplaçait-on à l’époque antique et notamment sur le territoire des Arvernes ? comment ces voies si emblématiques de l’époque romaine se sont créées ? Et parce que nous sommes à Gergovie : quelle

fut la contribution des Gaulois dans la constitution de ce formidable réseau dont les vestiges sont encore visibles aujourd’hui ?  

Archéologue, ingénieur de recherche à la Maison des Sciences de l’Homme de l’Université Clermont Auvergne, Bertrand Dousteyssier est spécialiste de l’Antiquité. Il s’intéresse depuis plus de vingt ans au territoire des Arvernes, post conquête romaine. Il est responsable de la chaire d’archéologie « Arvernes 2.0 » et dirige de nombreux programmes de recherche interdisciplinaires.  

Bertrand Dousteyssier porte un intérêt particulier aux nouvelles méthodes autres que les fouilles dans la conduite d’explorations archéologiques. Il est également depuis 2019 directeur de la collection « Terra Mater » des Presses universitaires Blaise-Pascal. Cette collection compte depuis peu de temps un nouvel ouvrage, « Eclats Arvernes - Tome 2 », soutenu par le Musée de Gergovie.  

Dans ce nouveau numéro de Gergovie 360, nous recevons un archéologue multi-facettes. Avec lui, nous aborderons deux questions majeures : comment les Gaulois et notamment les Arvernes vivent au lendemain de la guerre des Gaules ? Et comment en apprendre plus sur cette période grâce aux nouvelles méthodes et technologies utilisées par les archéologues ?   

Archéologue à l’Inrap, l’Institut national de recherches archéologiques préventives, Yann Deberge travaille depuis plus de 25 ans sur le territoire des Arvernes, le peuple gaulois qui occupait l’Auvergne actuelle, et dont il est l’un des meilleurs spécialistes. Ses recherches l’ont conduit de l’oppidum de Gondole à celui de Gergovie, où il dirige depuis l’été 2022 un
nouveau chantier de fouilles.    

Yann Deberge est également l’auteur de nombreux articles, de publications scientifiques, et prépare actuellement un ouvrage sur l’oppidum de Gondole. Il est enfin l’un des artisans du succès rencontré par le Musée de Gergovie depuis son ouverture puisqu’il en a assuré le commissariat scientifique.  



Dans ce nouveau numéro de Gergovie 360, nous recevons un archéologue de terrain. Avec lui, nous aborderons deux questions majeures : qu’est-ce que le métier d’archéologue aujourd’hui ? Et comment les dernières découvertes continuent de déconstruire l’image caricaturale que nous avons des Gaulois, notamment concernant leur quotidien et leurs lieux de vie ?  

Archéologue, historien spécialiste de la Gaule préromaine et professeur des universités à l’université Aix-Marseille, Dominique Garcia est depuis 2014 président de l’Inrap, l’Institut national de recherches archéologiques préventives. Une structure qui fête ses 20 ans cette année et qui a notamment assuré le commissariat scientifique de l’exposition permanente du Musée de Gergovie. 

Dominique Garcia a également publié une trentaine d’ouvrages, dont « les Gaulois à l’œil nu », en 2021. Dans ce livre, il déconstruit les clichés sur les Gaulois pour en dresser un portrait documenté à l’aune des dernières découvertes archéologiques.

C’est ce qui va nous intéresser dans ce nouveau numéro de Gergovie 360 : que sait-on des Gaulois aujourd’hui ? comment peut-on continuer d’en apprendre davantage sur ce peuple ou plutôt ces peuples ? Et en quoi les fouilles menées à Gergovie font avancer nos connaissances ?

Pour ce premier rendez-vous, le musée de Gergovie accueille une figure de l’archéologie. 

Laurent Olivier est conservateur général des collections d’archéologie celtique et gauloise du MAN, le Musée d’Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye. Il est également investi depuis plusieurs années dans la dynamique du Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie. 

Laurent Olivier est aussi écrivain. Il a notamment sorti un livre intitulé César contre Vercingétorix dans lequel il s’intéresse à la façon dont sont récupérés ces deux personnages dans l’écriture de notre histoire collective.

Avec lui, nous allons nous poser une question : qu’est-ce que Gergovie signifie dans l’Histoire ?