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Choses à Savoir GASTRONOMIE Choses à Savoir

    • Arts
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    Quelle est la véritable recette de la salade niçoise ?

    Quelle est la véritable recette de la salade niçoise ?

    Le chef Auguste Escoffier vient du coin, il est né à 15 kilomètres de Nice. Au début du XXe siècle, Il s'approprie la recette et l'a met à sa sauce en ajoutant des haricots verts et des pomme de terre. Autant dire, un blasphème pour les puristes.
    Au départ, cette salade, c'est un plat de pauvre et plutôt de pêcheurs. Dès la fin du XVIIIe siècle, les Niçois préparent ce repas avec ce qu'ils ont. A cette époque, on commence tout juste à manger la tomate crue. On la mélange avec le poisson invendu, il y a des anchois en nombre dans les eaux méditerranéennes. Un filet d'huile d'olive et basta !
    Et pour la version à emporter, les Niçois mettent leur salade dans un pan bagnat, le sandwich provençal. Enfin, ce sont plutôt les Niçoises qui ramollissent le pain rassis avec de l'eau. Bagnat, ça veut dire, baigné ou mouillé.
    Au fur et à mesure, on agrémente avec des légumes de saison et du coin et la salade niçoise est aujourd'hui une institution, un pilier de la gastronomie.
    Même avec des évolutions au cours du temps, la recette paraît intouchable, il y a, au mieux, des ingrédients tolérés. La véritable salade niçoise n'a aucun de légumes cuit. C'est un principe.
    Selon le Cercle de la Capelina d'or, une association de maintien des traditions niçoises, la recette de leur salade emblématique, on utilise tomates, cébettes, ail, poivrons, olives et basilic avec des anchois et des œufs durs. La seule fantaisie autorisée, ce sont des artichauts violets, toujours cru évidemment et puis, un peu de thon. Pour l'assaisonner, toujours le filet d'huile d'olive et jamais de jus de citron.
    Et pour vous dire à quel point les Niçois ne rigolent pas avec leur salade, Encore récemment, en 2020, le chef Cyril Lignac a dû changer une recette pour une émission de cuisine en direct parce qu'il ose mettre les mêmes horreurs qu'Escoffier, à savoir, des patates et des haricots donc avec le toupet d'y ajouter un crumble de parmesan. Stupeur et tremblements des téléspectateurs.
    Alors, ne leur parlez pas de mettre du maïs et même du riz. Vous serez taxés de fada !

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    • 2 min
    Peut-on cuisiner avec des ultrasons ?

    Peut-on cuisiner avec des ultrasons ?

    Les ultrasons, c’est quoi ? Commençons par ça, ce sont des ondes qui se propagent partout et qu’on ne peut pas entendre, nous pauvres humains car leurs fréquences se situent au dessus des 20 000 Hz. Nos amis les chiens et les chats eux, peuvent les percevoir.
    Et ces ultrasons créent des oscillations et donc de l’énergie qui agit sur les molécules des aliments. 
    En fait, les micro-ondes agitent l’eau contenu dans un produit, les ultrasons eux, ont la capacité de fragmenter carrément l’ADN même d’un légume, d’une viande, on appelle ça, la sonication. 
    L’ultrason, on voit plutôt ça dans le monde industriel ou dans les laboratoires, comme les nettoyeurs qui décapent la moindre saleté. L’agroalimentaire s’en sert déjà largement notamment pour découper des denrées avec beaucoup de précision et très peu de déchets : du pain, des tranches hyper fines de fromages, etc. 
    L’ultrason arrive maintenant dans les cuisines professionnels avec pour but de préserver les aliments et leurs qualités nutritives tout en les cuisant.
    Grâce à cette technologie, on peut accélérer la maturation d’une viande par exemple et donc son goût ; l’ultrason dénaturant les protéines de la viande et notamment le collagène contenu naturellement dans les tissus.
    C’est de la chimie, l’ultrason permet d’extraire des huiles essentielles à froid ou encore de cuire à basse température sous-vide. L’autre utilité des ultrasons, c’est la conservation. En fait, ils permettent de décontaminer des produits sans les dénaturer contrairement à la pasteurisation ou la stérilisation. Haricots verts en boîte ou haricots frais, ça n’a rien à voir, on est d’accord ?
    Alors, dans la course au rendement, l’ultrason permettrait même d’accélérer le vieillissement du vin et d’accentuer les notes de chêne d’un whisky conservé en fut. On verra peut-être bientôt des millésimes ultrasoniques, qui sait ?!

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    • 1 min
    Connaissez-vous le kiviak ?

    Connaissez-vous le kiviak ?

    Dans ce podcast, je m’intéresse à une spécialité culinaire venue tout droit du Groenland, le Kiviak.
    Alors, pour cette recette, vous prenez un phoque, vous l’ouvrez dans la longueur et vous fourrez sa carcasse de centaines de mergules nains, des oiseaux marins qui ressemblent à des petits pingouins, ils sont super mignons. Trop mignons pour nous, essentiel à la survie des inuits. Les petits oiseaux seront préalablement déplumés et dépouillés. On coud le tout et vous laissez fermenter pendant six mois, pile pour déguster votre kiviak à Noël. Partez à la chasse dès maintenant pour être dans le bon timing des fêtes de fin d’année. La putréfaction des chairs donnerait un petit goût de noisette.
    En France, on a de l’andouillette qui a quand même l’odeur d’une fin de digestion plutôt que celle d’un début de repas. Alors, je ne veux pas juger le Kiviak, je ne veux pas forcément le goûter non plus. Et puis, il existe d’autres recettes de la cuisine inuit qui ont l’air plus accessible pour nos palais fragiles. 
    Le suvalik par exemple, un dessert à base de fruits frais, de baies mélangés à une sauce mayonnaise un peu particulière réalisée avec des œufs de poissons qu’on appelle le mannitt, du lait et de l’huile. Les inuits, eux, n’ont pas le terroir pour faire pousser des oliviers alors à l’époque, il utilise de l’huile de phoque et de béluga.
    À l’apéro, vous pouvez manger de nikkuk, c’est du caribou séché. Sinon, on peut partir vivre à Dubaï pour rafraichir son cocktail avec des glaçons millénaire du Groenland mais ça, vous le savez déjà grâce à Choses à Savoir Gastronomie.

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    • 2 min
    Les tickets de rationnement ont-ils desservis le régime de Vichy ?

    Les tickets de rationnement ont-ils desservis le régime de Vichy ?

    À l’occasion du 80e anniversaire du D-Day, je vous propose plusieurs épisodes consacrés à la gastronomie lors de la Seconde Guerre Mondiale. 
    Je m’intéresse cette fois au ticket de rationnement. Vital en temps de conflit, nécessaire après la victoire alors que la France se relève.
    C’est le régime de Vichy qui crée un ministère du ravitaillement à peine la guerre démarrée. Il faut pouvoir assurer un minimum vital sous l’Occupation et éviter la gronde d’un peuple qui a le ventre vide. En septembre 1940, la population française reçoit ses premières cartes d’alimentation. Le régime de Vichy met en place une dizaine de tickets de rationnement différents : pour les enfants, les vieillards ou encore pour la population active. Les tickets diffèrent selon l’activité, le lieu de résidence.
    La carte d’alimentation attribue strictement à chaque personne une quantité maximale de denrées par jour, à la semaine et au mois. 275 grammes de pain par jour pour un Parisien, 200 grammes de riz par mois ou encore 70 grammes de fromage pour la semaine.
    Sauf que les productions locales sont réquisitionnées, l’occupant pille les denrées, il contrôle les transports, le commerce et comment faire passer de la nourriture de l’autre côté de la ligne de démarcation si les Allemands en décident autrement ? Les conditions pour se nourrir sont rudes. Avec les tickets de rationnement, on ne mange pas plus de 1200, 1500 calories par jour. Les pénuries alimentaires sont trop importantes sur le territoire. L’inflation aussi. Le beurre coûte trois, quatre fois plus cher. La France a faim et le régime de Vichy perd rapidement le soutien d’une partie de la population.
    On se débrouille en faisant du troc, un marché parallèle s’organise (non sans risque !), on échange de l’essence contre des pommes de terre. Même à la Libération, les soldats alliés négocient des poulets et des œufs contre des cigarettes blondes. 
    Le rationnement va durer bien après la guerre à cause de la situation économique du pays. La France est libre oui mais elle est dévastée. La "carte pain" par exemple qu’on décide de supprimer dès la fin du conflit, devra être rééditer à la fin de l’année 1945 et continue d’être utilisée jusqu’en 1949, année où les tickets de rationnement disparaissent définitivement dans le pays.

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    • 2 min
    Comment le Débarquement a-t-il popularisé les produits américains en France ?

    Comment le Débarquement a-t-il popularisé les produits américains en France ?

    À l’occasion du 80e anniversaire du D-Day, je vous propose plusieurs épisodes consacrés à la gastronomie lors de la Seconde Guerre Mondiale. 
    Dans ce deuxième épisode, je m’intéresse aux denrées alimentaires rapportées par les Alliés suite au Débarquement des troupes sur les plages de Normandie.
    Juin 1944. Les alliés avancent dans les jours et les semaines suivantes, gagnant les premiers villages normands. Sainte-Mère-Église, Ranville ou encore Bayeux sentent le vent de la liberté mais la bataille de Normandie est longue, elle va durer jusqu’à la fin de l’été.
    Les soldats n’en peuvent plus de manger des rations insipides, les habitants eux, survivent grâce aux produits de la ferme.
    Alors, on partage ce qu’on a. Les soldats mangent de plus en plus de repas chauds, du lait, des œufs et même des légumes frais. 
    En échange, les troupes font découvrir aux Français le corned-beef, et les chewing-gum qu’ils ont dans leur ration. C’est d’ailleurs un des GI du D-Day qui crée la marque « Hollywood chewing-gum » dans les années 50, un succès en France. Le ravitaillement apporte son lot de denrées totalement inconnu ou presque à la population locale comme les barres chocolatées Milky Way. Commercialisée aux États-Unis en 1925, elle fait le bonheur des petits Français.
    Autre produit purement américain débarqué sur les côtes, c’est le Coca-Cola. On connait ce soda de loin en France, disponible dès les années 20 dans les cafés des grandes villes mais il est encore peu consommé. 
    La guerre stoppe tout développement de la marque et c’est bien grâce aux Gi’s que le Coca va devenir populaire en France. Les soldats arrivent en héros et boivent ce soda qu’on associe donc à la victoire et la liberté. 
    Au sortir de la guerre, la population reste encore longtemps soumise aux restrictions de nourriture, obligée d’utiliser des tickets de rationnement et ce, pendant plusieurs années comme je vous l’explique dans le prochain épisode.
    Pour ne rien manquer de Choses à Savoir Gastronomie, le plus simple, c’est de s’abonner !

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    • 1 min
    Que mangent les soldats des troupes alliées lors du Débarquement ?

    Que mangent les soldats des troupes alliées lors du Débarquement ?

    À l’occasion des 80 ans du D-Day, je vous propose plusieurs épisodes consacrés à la gastronomie lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans ce premier épisode, je m’intéresse aux rations des soldats américains lors de la bataille de Normandie.
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    • 2 min

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skebfifificen ,

super

I am listening this mainly to practice my French, but the contents are very interesting too.

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