LE POD'CAPSULEUR OLIVIER MALCURAT

Si dans les années 70-80, la pratique de la consigne s’éteint peu à peu en Gaule, au profit de contenants en verre perdu et autres emballages en plastique, l’Alsace a toujours fait figure de village d’irréductibles. Comme en Allemagne voisine, ou en Belgique, deux brasseries alsaciennes, dont la brasserie Meteor, décident de continuer à vendre certaines de leurs références en bouteilles en verre consigné.  En juin dernier, le gouvernement a annoncé, par la voix de la secrétaire d'État à l'Écologie, Bérangère Couillard, vouloir revenir à la consigne des contenants en verre. Rencontre avec Edouard Haag, PDG de la Brasserie Meteor.



Cet épisode du Pod’capsuleur vous est proposé dans le cadre d’un partenariat avec la
Brasserie Meteor.  



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📰 Bière Actu, le premier pure player sur la bière et ses filières.   

Gallia, c’est cette marque historique de bière parisienne créée en 1890 et qui s’éteint 78 ans plus tard, en 1968, avant d’être relancée en 2010 par deux jeunes entrepreneurs tout juste sortis d’école de commerce : Jacques Ferté et Guillaume Roy. En 2019, Heineken France prend des parts dans l’entreprise avant de l’acquérir à 100 % deux ans plus tard. La brasserie historique de Pantin, en Seine-Saint-Denis, est toujours en activité. C’est en quelques sortes le laboratoire de la marque, où sont créées les recettes. Un site que nous avions visité début 2021 avec Rémy Maurin, le maître brasseur de l’époque, à l’origine de la création des fameuses vières. Mais depuis, Heineken a construit une brasserie flambant neuve à Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne, où sont produites les références phare de la marque, en gros volumes. Nous allons la découvrir dans cet épisode du Pod’capsuleur. Le jour de notre visite, c’est le directeur du site, Bastien Rançon, qui nous accueille.



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Brasserie Gallia.  



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📰 Bière Actu, le premier pure player sur la bière et ses filières.   

Nous sommes en Normandie, aux confins de l’Eure, à Gisors, à deux pas de l’Oise et donc de la région des Hauts-de-France. A quelques kilomètres du Val d’Oise et donc de la région Île-de-France. C’est à Gisors qu’en 2012, Frédéric et Antoine De Sutter, implantent leur brasserie. Deux ans plus tôt, les deux frères, ingénieurs de formation, installaient une première pico-brasserie faite de bric et de broc dans le garage de leurs parents. Lorsqu’ils se lancent en 2012, leurs ambitions sont modestes. Ils espéraient produire 1 500 HL de bière en fin de carrière. Dix ans plus tard, la Brasserie De Sutter produit déjà 35 000 HL et emploie une quarantaine de personnes. Le déménagement du site de production en septembre 2021 a permis à la brasserie de s’agrandir, de progresser tant dans le développement de ses marques qu’en termes de RSE. Et les projets sont encore nombreux. 



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Brasserie De Sutter.  



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C’est l’un des plus beaux villages du Nord : Gussignies, entre Valenciennes et Maubeuge. Un pont fleuri de géraniums enjambe l’Hogneau, petite rivière franco-belge, sous-affluent de l’Escaut. Le cadre est verdoyant, reposant. Nous traversons le pont et nous sommes arrivés. Au Baron est une institution dans le village. Autrefois, les ouvriers de la carrière de marbre voisine venaient y terminer la journée de travail. L’endroit aurait pu disparaître, si Alain Bailleux ne l’avait pas repris il y a un demi-siècle. Le petit café s’est agrandi en restaurant et depuis 1989 l’établissement est équipé d’une brasserie et produit sa propre bière, dont la fameuse Cuvée des Jonquilles. Depuis plusieurs années, Alain Bailleux a passé le flambeau à ses enfants : sa fille Florence dirige le restaurant, tandis que son fils Xavier développe la brasserie.



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La Corse. 300 000 habitants l’hiver. 3 millions l’été. Si la région est réputée depuis toujours pour ses vins, sa charcuterie ou son fromage, elle ne l’était pas pour sa bière. Et pour cause : jusqu’en 1996, il n’y avait pas de brasserie sur l’Île de Beauté. Aujourd’hui, on en compte 25. Mais la première d’entre toutes, la plus répandue sur l’île, la plus populaire, c’est la Brasserie Pietra qui, bien avant que l’on ne parle de bière de terroir, a voulu se démarquer dans le paysage brassicole, en incorporant dans sa bière de la farine de châtaigne, autre produit incontournable de l’île. A quelques semaines des congés d’été, je vous emmène à Furiani, tout près de de Bastia, dans le Nord de la Corse, à la rencontre d’Hugo Sialelli. Depuis deux ans, il a pris la direction de la Brasserie Pietra, saisissant le flambeau familial que lui tendaient ses parents qui ont fondé la brasserie il y a 27 ans.



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📰 Bière Actu, le premier pure player sur la bière et ses filières.    

Aujourd’hui, le vous emmène dans le Nord, à la découverte d’une brasserie improbable. Son succès attire les critiques et attise les jalousies autant qu’il suscite l’admiration. Brique House est née quelques jours avant le début du Covid et a connu tous les confinements, la joie des fermetures administratives et autres freins à la distribution. Mais ses fondateurs ont su mettre la période à profit et n’ont cessé de développer l’entreprise, n’hésitant pas à changer le cap initial, en accélérant certains projets, en prenant des risques... Reprenant les codes de la start-up nation, Brique House a réussi en 3 ans à peine, à lever plusieurs millions d’euros pour financer son développement qu’elle veut galopant, en ouvrant des taprooms dans son fief du Nord mais aussi à Bordeaux, en attendant Paris ou Reims. A la fin de l’année, Brique House devrait compter autour de 300 salariés. Et les fondateurs ne comptent pas en rester là.



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