CHEFS

David Ordono & Nathan Cohen
CHEFS Podcast

David Ordono a imaginé ce face à face avec les grandes figures de la gastronomie française. A son micro, les plus grands chefs se racontent et reviennent sans détour sur leur parcours et leur vie personnelle. Au départ, Nathan Cohen a composé les musiques et recrée toutes les ambiances pour une immersion totale dans chaque histoire et met en musique chacun de ces récits hors-norme. Bâtir une image, un style, c'est débuter, rencontrer des obstacles, connaître des moments de grâce, chuter, avoir une révélation, faire des sacrifices... Comment sont ils devenus les chefs qu'ils sont aujourd'hui? Pourquoi ont-ils donné leur vie pour la gastronomie et quel en est le prix? Comment ont-ils construit leur univers et découvert leur style? Des récits intimes, surprenants, parfois bouleversant et toujours inspirant... C'est par le récit de leurs histoires hors-norme, que vous allez découvrir leur cuisine... Production : NOLA Réalisation: David Ordono Journaliste: David Ordono Assistants: Pénélope Gualchierotti, Thomas Ladonne Création musicale: Nathan Cohen Programmation: Marion Cazes

  1. CANTINE SCOLAIRE : LE RESTAURANT ÉLÉMENTAIRE

    2 SEPT

    CANTINE SCOLAIRE : LE RESTAURANT ÉLÉMENTAIRE

    Avant de reprendre à fond pour une nouvelle saison, j'ai voulu la jouer solidaire, j'ai voulu accompagner les plus jeunes dans cette rentrée autour d’un thème essentiel : on va parler du rapport à la table que découvrent les enfants ! Et forcément en ce jour de rentrée, j’ai voulu parler d’un des premiers restaurants qu’on fréquente en général dans notre vie, le restaurant scolaire : la cantine ! C’est vrai finalement la cantine c’est la plupart du temps la première expérience d’un partage collectif, d’une salle comble à l’heure du repas, des voisins de table qu’on ne choisit pas, d’un menu proposé, c’est un chef aussi qui cuisine pour nous chaque jour… Enfin dans le meilleur des cas car je ne sais pas ce que ça vous évoque mais malheureusement, souvent, quand on prononce le mot "cantine", on entend remonter de mauvais souvenirs.Et je sais que pour beaucoup la cantine a scellé le sort de bien des plats ou de certains légumes notamment…Pourtant je me dis qu’on ne peut pas baisser les bras, que c’est trop important, que le goût, la cuisine, l’attention qu’on peut porter au produit c’est capital en termes d’éducation. Et heureusement, il y a des gens qui s’engagent pour améliorer la situation.J’en ai trouvé deux qui chacun à leur manière se battent pour non seulement redorer l’image de la cantine mais surtout pour faire comprendre les enjeux qui se nouent en cet instant. Car au-delà du goût, aux enfants on peut parler de saison, on peut parler de gaspillage, d’environnement, on peut élargir culturellement le spectre et offrir aux plus jeunes l’occasion de belles découvertes… Si si, vous allez l’entendre de la bouche de Camille Labro, journaliste, auteure et fondatrice de l’École comestible qui a pour but d’impliquer élèves animateurs et enseignants par des cours de cuisine, de botanique ou de maraîchage dans les écoles primaires. Tout ça dans le but de créer le lien entre ceux qui mangent et ce qu’il mange. Elle sait faire aimer les légumes aux enfants et elle va expliquer comment. Un autre micro aujourd’hui, tendu vers l’expérience quotidienne de Guillaume Delsaux que vous pouvez suivre sur les réseaux sous le pseudo Guillaume le cantinier. Depuis le lycée où il travaille dans les deux sèvres, il a investi Tik Tok et Instagram pour montrer qu'à la cantine on peut manger varié, bon, et sans gaspiller.

    52 min
  2. THOMAS BENADY - ÉPISODE COMPLET

    13 JUL

    THOMAS BENADY - ÉPISODE COMPLET

    Cela faisait un moment que sur la liste de mes désirs d’escapades figurait l'auberge sauvage. Je l'avais vu récompensé par le Fooding et sur le papier tout ici me faisait envie. L'endroit avant toute chose. Une grande maison, au cœur d’un village normand a quelques pas du mont Saint-Michel. C'est la que le chef Thomas Benady s'est installé avec sa famille, là-bas donc que je me suis rendu pour les rencontrer. Il y a des lieux comme celui là, des gens comme ça qui portent eux le genre de « je ne sais quoi » qui me cueillent dans l'instant. Je vous refais la scène j'arrive après 3-4h de route. Soleil doré de fin de journée. Quelques minutes avant mon arrivée Jessica m'appelle: "_ Vous arrivez à quelle heure car je dois partir chercher notre fille me dit elle. _ Ben j'arrive dans qq minutes... _ Ah… bon ben c'est Thomas qui va vous accueillir alors... " Ce n'était pas leur plan et je sens dans cette petite contrariété que plusieurs choses se jouent la. Évidemment son envie de m'accueillir personnellement mais sûrement aussi l'habitude qu'ils doivent avoir de se répartir les rôles. Clairement l'accueil c'est elle. Et je le découvrirai ensuite, en salles c'est elle. Elle fait le lien, elle parle pour le chef à celles et ceux qui arrivent là. A cet instant, j’ai pensé que si l'auberge se dit sauvage peut être que le type l'était aussi un peu ... C’est donc Thomas qui est sorti de sa cuisine à mon arrivée. Look soigné coiffé, tatoué, lunettes et petite moustache, il avance vers moi franchement et la discussion s'entame sur un ton que je connais bien. Le ton qu'emploient ceux qui ne sont pas là pour tricher. Celui des gens qui jaugent, qui choisissent leurs mots et ne disent en premier lieu que ce qui est nécessaire. Je traverse la si jolie salle et nous arrivons dans le jardin. Baigné de la plus belle des lumières je comprends tout de suite qu'ici le dehors est un pilier. Que le jardin qui se déploie devant nous est pensé pour insuffler, qu'il y a là une vision et surtout une recherche qui s'écrit au pied de la cuisine. Un tour entre les plants et nous savons qu'entre nous passe le courant. Alors Jessica déboule joyeusement pour sceller l'intuition de cette rencontre. Je prends un peu de temps ici pour vous décrire la suite. Pour vous parler d'un verre de cidre pris face à cette nature. Organisé mais spontanée, sauvage juste comme il faut. Prometteuse. Ma table fera face à la fenêtre, face tout du long au soleil couchant sur la campagne. La lumière mord les entrées, les amuse-bouche annoncent un dîner toute en subtilité, un bouquet d'herbes à croquer rappelle qui ici dessine la cuisine... Je ne sais pas combien d'assiettes m'ont amené de la lumière dorée a la chaleur des bougies de cette auberge mais chaque entrée chaque plat a tracé la ligne d'une cuisine murie, pensée. Une cuisine affirmée droite et délicate! J'ai retrouvé ce soir là à table le phrasé du chef que je venais de découvrir. Une parole ou les syllabes sont détachées, les mots choisis. J'ai entendu dans ces plats la voix posée de thomas. Une voix qui sans s'élever brandit un tempérament déterminé... Je ne pensais pas que cela se vérifierait à ce point… Vous allez entendre l'histoire d'un homme qui s'est lancé en cuisine seul. Sans avoir passé un jour dans un restaurant. Un chef qui, porte par son amour immodéré des produits et des producteurs s'est dit qu'il fallait s'engager pour les magnifier. Vous allez découvrir un engagé, un chef aux valeurs fortes et assumées, un chef qui refuse les concessions, quelles que soient les difficultés. J'arrête donc de parler car une sacrée personnalité va s'exprimer, un chef dont la cuisine mérite à elle seule un voyage en Normandie et ce, d'où que l'on vienne... Voici l'histoire de Thomas Benady. Pour prendre la route de l'Auberge Sauvage, c'est par ici. PROD : NOLA Journaliste & r

    1h 34m
  3. THOMAS BENADY - PARTIE 3

    1 JUL

    THOMAS BENADY - PARTIE 3

    Cela faisait un moment que sur la liste de mes désirs d’escapades figurait l'auberge sauvage. Je l'avais vu récompensé par le Fooding et sur le papier tout ici me faisait envie. L'endroit avant toute chose. Une grande maison, au cœur d’un village normand a quelques pas du mont Saint-Michel. C'est la que le chef Thomas Benady s'est installé avec sa famille, là-bas donc que je me suis rendu pour les rencontrer. Il y a des lieux comme celui là, des gens comme ça qui portent eux le genre de « je ne sais quoi » qui me cueillent dans l'instant. Je vous refais la scène j'arrive après 3-4h de route. Soleil doré de fin de journée. Quelques minutes avant mon arrivée Jessica m'appelle: "_ Vous arrivez à quelle heure car je dois partir chercher notre fille me dit elle. _ Ben j'arrive dans qq minutes... _ Ah… bon ben c'est Thomas qui va vous accueillir alors... " Ce n'était pas leur plan et je sens dans cette petite contrariété que plusieurs choses se jouent la. Évidemment son envie de m'accueillir personnellement mais sûrement aussi l'habitude qu'ils doivent avoir de se répartir les rôles. Clairement l'accueil c'est elle. Et je le découvrirai ensuite, en salles c'est elle. Elle fait le lien, elle parle pour le chef à celles et ceux qui arrivent là. A cet instant, j’ai pensé que si l'auberge se dit sauvage peut être que le type l'était aussi un peu ... C’est donc Thomas qui est sorti de sa cuisine à mon arrivée. Look soigné coiffé, tatoué, lunettes et petite moustache, il avance vers moi franchement et la discussion s'entame sur un ton que je connais bien. Le ton qu'emploient ceux qui ne sont pas là pour tricher. Celui des gens qui jaugent, qui choisissent leurs mots et ne disent en premier lieu que ce qui est nécessaire. Je traverse la si jolie salle et nous arrivons dans le jardin. Baigné de la plus belle des lumières je comprends tout de suite qu'ici le dehors est un pilier. Que le jardin qui se déploie devant nous est pensé pour insuffler, qu'il y a là une vision et surtout une recherche qui s'écrit au pied de la cuisine. Un tour entre les plants et nous savons qu'entre nous passe le courant. Alors Jessica déboule joyeusement pour sceller l'intuition de cette rencontre. Je prends un peu de temps ici pour vous décrire la suite. Pour vous parler d'un verre de cidre pris face à cette nature. Organisé mais spontanée, sauvage juste comme il faut. Prometteuse. Ma table fera face à la fenêtre, face tout du long au soleil couchant sur la campagne. La lumière mord les entrées, les amuse-bouche annoncent un dîner toute en subtilité, un bouquet d'herbes à croquer rappelle qui ici dessine la cuisine... Je ne sais pas combien d'assiettes m'ont amené de la lumière dorée a la chaleur des bougies de cette auberge mais chaque entrée chaque plat a tracé la ligne d'une cuisine murie, pensée. Une cuisine affirmée droite et délicate! J'ai retrouvé ce soir là à table le phrasé du chef que je venais de découvrir. Une parole ou les syllabes sont détachées, les mots choisis. J'ai entendu dans ces plats la voix posée de thomas. Une voix qui sans s'élever brandit un tempérament déterminé... Je ne pensais pas que cela se vérifierait à ce point… Vous allez entendre l'histoire d'un homme qui s'est lancé en cuisine seul. Sans avoir passé un jour dans un restaurant. Un chef qui, porte par son amour immodéré des produits et des producteurs s'est dit qu'il fallait s'engager pour les magnifier. Vous allez découvrir un engagé, un chef aux valeurs fortes et assumées, un chef qui refuse les concessions, quelles que soient les difficultés. J'arrête donc de parler car une sacrée personnalité va s'exprimer, un chef dont la cuisine mérite à elle seule un voyage en Normandie et ce, d'où que l'on vienne... Voici l'histoire de Thomas Benady. Pour prendre la route de l'Auberge Sauvage, c'est par ici. PROD : NOLA Journaliste &

    32 min
  4. THOMAS BENADY - PARTIE 2

    1 JUL

    THOMAS BENADY - PARTIE 2

    Cela faisait un moment que sur la liste de mes désirs d’escapades figurait l'auberge sauvage. Je l'avais vu récompensé par le Fooding et sur le papier tout ici me faisait envie. L'endroit avant toute chose. Une grande maison, au cœur d’un village normand a quelques pas du mont Saint-Michel. C'est la que le chef Thomas Benady s'est installé avec sa famille, là-bas donc que je me suis rendu pour les rencontrer. Il y a des lieux comme celui là, des gens comme ça qui portent eux le genre de « je ne sais quoi » qui me cueillent dans l'instant. Je vous refais la scène j'arrive après 3-4h de route. Soleil doré de fin de journée. Quelques minutes avant mon arrivée Jessica m'appelle: "_ Vous arrivez à quelle heure car je dois partir chercher notre fille me dit elle. _ Ben j'arrive dans qq minutes... _ Ah… bon ben c'est Thomas qui va vous accueillir alors... " Ce n'était pas leur plan et je sens dans cette petite contrariété que plusieurs choses se jouent la. Évidemment son envie de m'accueillir personnellement mais sûrement aussi l'habitude qu'ils doivent avoir de se répartir les rôles. Clairement l'accueil c'est elle. Et je le découvrirai ensuite, en salles c'est elle. Elle fait le lien, elle parle pour le chef à celles et ceux qui arrivent là. A cet instant, j’ai pensé que si l'auberge se dit sauvage peut être que le type l'était aussi un peu ... C’est donc Thomas qui est sorti de sa cuisine à mon arrivée. Look soigné coiffé, tatoué, lunettes et petite moustache, il avance vers moi franchement et la discussion s'entame sur un ton que je connais bien. Le ton qu'emploient ceux qui ne sont pas là pour tricher. Celui des gens qui jaugent, qui choisissent leurs mots et ne disent en premier lieu que ce qui est nécessaire. Je traverse la si jolie salle et nous arrivons dans le jardin. Baigné de la plus belle des lumières je comprends tout de suite qu'ici le dehors est un pilier. Que le jardin qui se déploie devant nous est pensé pour insuffler, qu'il y a là une vision et surtout une recherche qui s'écrit au pied de la cuisine. Un tour entre les plants et nous savons qu'entre nous passe le courant. Alors Jessica déboule joyeusement pour sceller l'intuition de cette rencontre. Je prends un peu de temps ici pour vous décrire la suite. Pour vous parler d'un verre de cidre pris face à cette nature. Organisé mais spontanée, sauvage juste comme il faut. Prometteuse. Ma table fera face à la fenêtre, face tout du long au soleil couchant sur la campagne. La lumière mord les entrées, les amuse-bouche annoncent un dîner toute en subtilité, un bouquet d'herbes à croquer rappelle qui ici dessine la cuisine... Je ne sais pas combien d'assiettes m'ont amené de la lumière dorée a la chaleur des bougies de cette auberge mais chaque entrée chaque plat a tracé la ligne d'une cuisine murie, pensée. Une cuisine affirmée droite et délicate! J'ai retrouvé ce soir là à table le phrasé du chef que je venais de découvrir. Une parole ou les syllabes sont détachées, les mots choisis. J'ai entendu dans ces plats la voix posée de thomas. Une voix qui sans s'élever brandit un tempérament déterminé... Je ne pensais pas que cela se vérifierait à ce point… Vous allez entendre l'histoire d'un homme qui s'est lancé en cuisine seul. Sans avoir passé un jour dans un restaurant. Un chef qui, porte par son amour immodéré des produits et des producteurs s'est dit qu'il fallait s'engager pour les magnifier. Vous allez découvrir un engagé, un chef aux valeurs fortes et assumées, un chef qui refuse les concessions, quelles que soient les difficultés. J'arrête donc de parler car une sacrée personnalité va s'exprimer, un chef dont la cuisine mérite à elle seule un voyage en Normandie et ce, d'où que l'on vienne... Voici l'histoire de Thomas Benady. Pour prendre la route de l'Auberge Sauvage, c'est par ici. PROD : NOLA Journaliste & ré

    24 min
  5. THOMAS BENADY - PARTIE 1

    1 JUL

    THOMAS BENADY - PARTIE 1

    Cela faisait un moment que sur la liste de mes désirs d’escapades figurait l'auberge sauvage. Je l'avais vu récompensé par le Fooding et sur lepapier tout ici me faisait envie. L'endroit avant toute chose. Une grande maison, au cœur d’un village normand a quelques pas du mont Saint-Michel. C'est la que le chef Thomas Benady s'est installé avec sa famille, là-bas donc que je me suis rendu pour les rencontrer. Il y a des lieux comme celui là, des gens comme ça qui portent eux le genre de « je ne sais quoi » qui me cueillent dans l'instant. Je vous refais la scène j'arrive après 3-4h de route. Soleil doré de fin de journée. Quelques minutes avant mon arrivée Jessica m'appelle: "_ Vous arrivez à quelle heure car je dois partir chercher notre fille me dit elle. _ Ben j'arrive dans qq minutes... _ Ah… bon ben c'est Thomas qui va vous accueillir alors... " Ce n'était pas leur plan et je sens dans cette petite contrariété que plusieurs choses se jouent la. Évidemment son envie de m'accueillir personnellement mais sûrement aussi l'habitude qu'ils doivent avoir de se répartir les rôles. Clairement l'accueil c'est elle. Et je le découvrirai ensuite, en salles c'est elle. Elle fait le lien, elle parle pour le chef à celles et ceux qui arrivent là. A cet instant, j’ai pensé que si l'auberge se dit sauvage peut être que le type l'était aussi un peu ... C’est donc Thomas qui est sorti de sa cuisine à mon arrivée. Look soigné coiffé, tatoué, lunettes et petite moustache, il avance vers moi franchement et la discussion s'entame sur un ton que je connais bien. Le ton qu'emploient ceux qui ne sont pas là pour tricher. Celui des gens qui jaugent, qui choisissent leurs mots et ne disent en premier lieu que ce qui est nécessaire. Je traverse la si jolie salle et nous arrivons dans le jardin. Baigné de la plus belle des lumières je comprends tout de suite qu'ici le dehors est un pilier. Que le jardin qui se déploie devant nous est pensé pour insuffler, qu'il y a là une vision et surtout une recherche qui s'écrit au pied de la cuisine. Un tour entre les plants et nous savons qu'entre nous passe le courant. Alors Jessica déboule joyeusement pour sceller l'intuition de cette rencontre. Je prends un peu de temps ici pour vous décrire la suite. Pour vous parler d'un verre de cidre pris face à cette nature. Organisé mais spontanée, sauvage juste comme il faut. Prometteuse. Ma table fera face à la fenêtre, face tout du long au soleil couchant sur la campagne. La lumière mord les entrées, les amuse-bouche annoncent un dîner toute en subtilité, un bouquet d'herbes à croquer rappelle qui ici dessine la cuisine... Je ne sais pas combien d'assiettes m'ont amené de la lumière dorée a la chaleur des bougies de cette auberge mais chaque entrée chaque plat a tracé la ligne d'une cuisine murie, pensée. Une cuisine affirmée droite et délicate! J'ai retrouvé ce soir là à table le phrasé du chef que je venais de découvrir. Une parole ou les syllabes sont détachées, les mots choisis. J'ai entendu dans ces plats la voix posée de thomas. Une voix qui sans s'élever brandit un tempérament déterminé... Je ne pensais pas que cela se vérifierait à ce point… Vous allez entendre l'histoire d'un homme qui s'est lancé en cuisine seul. Sans avoir passé un jour dans un restaurant. Un chef qui, porte par son amour immodéré des produits et des producteurs s'est dit qu'il fallait s'engager pour les magnifier. Vous allez découvrir un engagé, un chef aux valeurs fortes et assumées, un chef qui refuse les concessions, quelles que soient les difficultés. J'arrête donc de parler car une sacrée personnalité va s'exprimer, un chef dont la cuisine mérite à elle seule un voyage en Normandie et ce, d'où que l'on vienne... Voici l'histoire de Thomas Benady. Pour prendre la route de l'Auberge Sauvage, c'est par ici. PROD : NOLA Journaliste & r

    38 min
  6. CHEFS TALKS - REFUGEE FOOD FESTIVAL

    28 JUN

    CHEFS TALKS - REFUGEE FOOD FESTIVAL

    A l'occasion du Refugee Food Festival (4 au 24 juin 2024), je suis allé à la rencontre de deux cheffes réunies pour l'occasion : la première vous la connaissez si vous avez écouté son histoire sur ce podcast et si ce n’est pas le cas, je vous invite à vous faire une session de rattrapage, je retrouve aujourd’hui ma chère Alessandra Montagne, aujourd’hui à la tête des cuisines de Tempero et Nosso. Deuxième cheffe à ce micro pour ce talk, une cheffe indépendante, Lulua Elsarraj. Ces deux-là ont un point commun : elles font partie de l’association Refugee Food. Tous les ans, l’association organise le Refugee Food Festival, dont Alessandra est la marraine pour cette édition 2024. Le festival s’est déroulé en ce mois de juin dans 12 villes de France autour d’une idée simple : “créer des collaborations entre des cuisiniers et cuisinières réfugié.e.s et des restaurants locaux ou des artisans et artisanes de métiers de bouche”. Alessandra et Lulua ont donc créé un binôme pour réaliser un dîner à quatre mains, c’était le 12 juin dernier et j’ai pu les croiser quelques heures avant ce grand rendez vous… J’ai voulu profiter de l’occasion pour parler de cette association qui œuvre pour l’intégration par la cuisine, et j’ai voulu qu’on revienne avant toute chose sur les parcours de ces deux cheffes, sur leurs origines pour voir comment finalement, le mariage des influences se traduit en cuisine : Alessandra est brésilienne, Lulua est palestinienne. Alors vous allez voir ça donne une partition voyageuse, gourmande, souriante et forcément solidaire!

    29 min
  7. CHEFS TALKS - LA RÉVOLUTION DU POISSON

    24 JUN

    CHEFS TALKS - LA RÉVOLUTION DU POISSON

    C'est l'une des grandes rencontres de mon année sur CHEFS. Quand j'ai rencontré Arthur Viot et qu'il m'a présenté sa vision, j’ai trouvé ça dingue ! On se parle là d'une poissonnerie ! A priori c’est pas directement mon rayon, moi mon truc c’est plutôt les chefs et les restaurants mais y a pas de cuisine sans produit et on m’a dit "vas y tu verras, tu n’as jamais vu ça". Bon moi on me vend de l’inédit, du "jamais vu", du "génie" tous les jours donc bon, là on me parlait d’une poissonnerie alors je me suis dit "faut peut être pas exagéré" mais… j’y suis allé par curiosité! Marché Saint-Germain, 6ème arrondissement de Paris, Poissonnerie Viot, je débarque et en effet, je n’avais jamais vu ça. Il n’y a pas de glace sur les étals. Les poissons attendent posés en vitrine comme chez le boucher. Y a pas d’eau au sol, les poissonniers n’ont pas de botte, y a du poisson suspendu qui mature dans des sortes de frigo… Bref je voulais vous en parler car vous allez voir, derrière ce que je vous ai décrit là de la poissonnerie, c’est toute une filière, toute une manière d’appréhender le produit qu’on va questionner et cette révolution, on la doit à Arthur et sa femme Marie-Victoire Viot. C’est chez eux que je me suis rendu pour vous faire découvrir l’idée et la vision d’Arthur et je suis sûr que comme moi, si vous êtes gastronome passionné, ou si la cuisine c’est votre métier, si vous êtes pêcheur ou poissonnier peut être que cet épisode va aussi vous retourner le cerveau ! En tout cas plus jamais vous regarderez un poisson de la même façon… Alors c'est parti "dis Arthur pourquoi tes poissons ils n’attendent pas le client sur la glace… ? Poissonnerie VIOT 6 Rue Lobineau 75006 Paris

    1h 19m

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David Ordono a imaginé ce face à face avec les grandes figures de la gastronomie française. A son micro, les plus grands chefs se racontent et reviennent sans détour sur leur parcours et leur vie personnelle. Au départ, Nathan Cohen a composé les musiques et recrée toutes les ambiances pour une immersion totale dans chaque histoire et met en musique chacun de ces récits hors-norme. Bâtir une image, un style, c'est débuter, rencontrer des obstacles, connaître des moments de grâce, chuter, avoir une révélation, faire des sacrifices... Comment sont ils devenus les chefs qu'ils sont aujourd'hui? Pourquoi ont-ils donné leur vie pour la gastronomie et quel en est le prix? Comment ont-ils construit leur univers et découvert leur style? Des récits intimes, surprenants, parfois bouleversant et toujours inspirant... C'est par le récit de leurs histoires hors-norme, que vous allez découvrir leur cuisine... Production : NOLA Réalisation: David Ordono Journaliste: David Ordono Assistants: Pénélope Gualchierotti, Thomas Ladonne Création musicale: Nathan Cohen Programmation: Marion Cazes

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