Chaque voix compte

Grand rendez-vous d'actualité quotidien et citoyen de LCP-Assemblée nationale du mardi au vendredi à 19h30 et 23h30. Parce que chaque voix compte, LCP donne toute sa place à la parole du citoyen. Les téléspectateurs interviennent chaque jour dans l'émission, tournée au coeur du Palais Bourbon. Parce que chaque voix compte, l'émission incarnée par Adeline François, s'ancre dans les préoccupations quotidiennes des Français, tout en gardant l'exigence nécessaire pour décrypter et informer. Experts, témoins et députés de toutes les sensibilités se succèdent sur le plateau en direct, faisant la part belle au débat contradictoire. LCP - Assemblée nationale podcast. Retrouvez-nous sur www.lcp.fr et sur YouTube : https://www.youtube.com/@lcpassembleenationale Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  1. Pas de budget pour Noël ! | Chaque voix compte - 19/12/2025

    19. DEZ.

    Pas de budget pour Noël ! | Chaque voix compte - 19/12/2025

    À LA UNE / Pas de budget pour Noël !    Vendredi 19 décembre, il aura fallu 30 minutes aux sept députés et sept sénateurs réunis dans la commission mixte paritaire (CMP) pour la faire échouer : ils ont renoncé à trouver un accord sur le projet de loi de finances 2026. Avant que les discussions ne reprennent en janvier, le gouvernement présentera donc une loi spéciale que les députés devront voter d’ici le 31 décembre. « Je réunirai à partir de lundi les principaux responsables politiques », a annoncé dans la foulée le Premier ministre Sébastien Lecornu. « Jamais nous ne voterons le projet de loi de finance 2026 », a assuré jeudi 18 décembre à « L’Humanité » Olivier Faure. Le député socialiste ajoutant que « cela n’empêche pas de chercher à négocier ». En parallèle, la colère des agriculteurs perdure. Sur l’autoroute A64 notamment, des éleveurs sont solidement installés : l’axe est fermé dans les deux sens sur environ 180 kilomètres. Si la signature de l’accord UE-Mercosur a été reportée à janvier, Ursula von der Leyen se dit encore confiante sur la suite du traité de libre-échange. Principal opposant, le gouvernement français demande une amélioration des clauses de sauvegarde. « On ne demande plus si l’accord sera signé, mais quand », a tout de même affirmé Sebastian Hille, porte-parole du gouvernement allemand. À Matignon, Sébastien Lecornu recevait vendredi 19 décembre les représentants des principaux syndicats agricoles français. La FNSEA, par la voix de son président Arnaud Rousseau, a signalé que « le sentiment que rien n’avance crée beaucoup de ressentiment », tout en précisant que le chef du gouvernement fournira au premier syndicat agricole de France un « courrier avec l’intégralité des intentions de Matignon ». Selon le baromètre du Cevipof, et pour la première fois depuis l’installation des études d’opinion, la vie politique est devenue en octobre 2025 la principale préoccupation des Français, devant l’inflation ou la justice. Sébastien Lecornu passera-t-il son premier et dernier Noël à Matignon ?  Invités :  - Benjamin Morel, constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Panthéon-Assas - Julie Ruiz, journaliste économique au « Figaro » - Brice Soccol, politologue, essayiste, co-auteur de « L’écharpe et les tempêtes » (éditions de l’Aube) - Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP - Anna Cabana, journaliste  Chronique :  « Quelle histoire ! » : coordination rurale, le bonnet jaune de la colère agricole par Laurent Guimier   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  2. Haro sur l’audiovisuel public ? | Chaque voix compte - 18/12/2025

    19. DEZ.

    Haro sur l’audiovisuel public ? | Chaque voix compte - 18/12/2025

    À LA UNE / Haro sur l’audiovisuel public ? Après Sibyle Veil, présidente de Radio France, mercredi 17 décembre, ce fut au tour des journalistes Patrick Cohen et de Thomas Legrand de répondre aux questions des députés de la commission d’enquête parlementaire sur le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public. Lancée par le groupe UDR d’Eric Ciotti, cette commission remet en question la « neutralité » de l’audiovisuel public français. Dans plusieurs pays européens, les médias publics sont aussi pointés du doigt : mardi 16 décembre, Donald Trump portait plainte contre la BBC, réclamant 10 milliards de dollars de dédommagement, alors que le groupe britannique doit renégocier son contrat de financement avec le gouvernement. En Lituanie, les députés votaient en novembre le gel du budget de la radio-télévision publique. Le gouvernement de Viktor Orban a mis la main sur l’audiovisuel public hongrois pour le transformer en outil de propagande. Quelles sont les menaces qui pèsent sur les médias et la liberté d’informer ? Invités : - Daniele Zappalà, correspondant en France pour le quotidien italien « Avvenire » - Céline Calvez, députée « Ensemble Pour la République » des Hauts-de-Seine - Alexis Lévrier, historien des médias  Chroniques :  « Le mot du jour » : « isme », le suffixe qui ne sert à rien ? par Mariette Darrigrand  « Quelle histoire ! » : Oscars, Youtube décroche la Palme par Laurent Guimier   LA QUESTION QUI FÂCHE / Mercosur : passera ou passera pas ?  Jeudi 18 décembre 2025, plusieurs milliers d’agriculteurs se sont rassemblés devant le siège du Parlement européen afin de protester contre la signature annoncée de l’accord du Mercosur. La Commission européenne souhaite même que cet accord facilitant les échanges commerciaux entre le Vieux Continent et l’Amérique du Sud soit signé dès samedi 20 décembre au Brésil. « Pour nous, le refus de cet accord, c’est une question de vie ou de mort », a martelé Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, principal syndicat agricole. Présent à Bruxelles, Emmanuel Macron a joué la montre, affirmant que « la France considère que le compte n’y est pas, et que cet accord ne peut pas être signé ». Le Président souligne notamment le manque de clauses de sauvegarde. La France compte alors constituer une « minorité de blocage » pour a minima retarder la ratification de l’accord de libre-échange. Pour ce faire, quatre Etats membres représentant au moins 35 % de la population européenne doivent signaler leur opposition, ce qui est déjà le cas de l’Italie. Malgré la colère des agriculteurs européens, l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur pourra-t-il être signé ? Invités :  - Benoît Larrouquis, député « Ensemble Pour la République » des Français établis hors de France - Emmanuel Maurel, député « Gauche Démocrate et Républicaine » du Val-d’Oise - Elvire Fabry, directrice du programme commerce et sécurité économique à l’Institut Jacques Delors   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  3. Colis chinois : la passoire française | Chaque voix compte - 17/12/2025

    18. DEZ.

    Colis chinois : la passoire française | Chaque voix compte - 17/12/2025

    À LA UNE / Colis chinois : la passoire française     Une augmentation sans fin ? Après 170 millions d’articles en 2022, puis 410 millions en 2023, plus de 775 millions d’articles ont transité par les aéroports parisiens en 2024. Le rapport de la mission d’information « sur les contrôles des produits importés en France dans le cadre des politiques de réciprocité » de l’Assemblée nationale pointe cette croissance exponentielle. Selon les rapporteurs, Antoine Vermorel-Marques (DR) et Julien Guibert (RN), les produits vendus en ligne sur les plateformes chinoises en ligne constituent « une concurrence déloyale mettant en danger nos entreprises agricoles et industrielles et portant atteinte à l’environnement, mais aussi à la santé et à la sécurité des consommateurs ». Les élus soulignent les défaillances dans les contrôles. Une enquête de l’UFC-Que choisir a prouvé que 57 % des articles testés sur des sites comme Shein ou Temu ne correspondaient pas aux normes de sécurité des consommateurs. Seulement 82 colis importés sur 1 million seraient réellement contrôlés par les agences douanières. Les députés de la mission d’information plaident alors pour l’envoi d’inspecteurs dans les pays exportateurs, mais aussi de fixer une taxe à 5 euros sur les petits colis importés depuis l’espace extra-européen, et de lancer une campagne de sensibilisation. Comment la France peut-elle gérer cette vague de colis ? Invités : - Romain Eskenazi, député socialiste du Val-d’Oise  - Grégory Caret, directeur de l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir - Yann Ambach, administrateur des douanes, chef du bureau de la politique tarifaire et commerciale à la DGDDI Chroniques :  « Les off de Lou » par Lou Fritel « Quelle histoire ! » : les loups de la grande distrib’ par Laurent Guimier   LA QUESTION QUI FÂCHE / Santé mentale : la grande cause oubliée ?  « L’action des pouvoirs publics ne semble pas à la hauteur d’une catastrophe annoncée » affirme Sébastien Saint-Pasteur, le rapporteur socialiste de la commission parlementaire sur les défaillances des politiques publiques de prise en charge de la santé mentale et du handicap. Entre 2005 et 2021, la fréquence des épisodes dépressifs chez les 18-85 ans est passée de 7,9 % à 13,3 %. Pire encore, ce taux est de 20,8 % chez les 18-24 ans, et le taux de décès par suicide avant 24 ans a augmenté de 18 % en seulement trois ans, entre 2019 et 2022. Le rapport de la commission montre aussi que les personnes âgées restent « particulièrement exposées aux troubles de la santé mentale », avec un taux de suicide trois fois plus élevé chez les 85-94 ans que dans la population nationale. « Certains professionnels ne manquent pas de railler la faiblesse de la grande cause nationale en la renommant ‘grande causerie nationale’ », ironise Sébastien Saint-Pasteur. Le rapport pointe ainsi « la relative stabilité de l’offre de prise en charge », en contraste avec la « hausse brutale » des troubles de santé mentale. Les députés dénoncent également l’échec du dispositif « Mon soutien psy », auquel ne participeraient que 27 % des psychologues libéraux. Pourtant, comme le note la commission, les dépenses publiques relatives à la santé mentale ont augmenté de 22,5 % entre 2019 et 2023. L’Etat français a-t-il abandonné ses patients et ses hôpitaux psychiatriques ? Invités :  - Sébastien Saint-Pasteur, député socialiste de Gironde - Nicole Dubré-Chirat, députée « Ensemble Pour la République » du Maine-et-Loire  - Marie Rose Moro, pédopsychiatre exerçant à la Maison de Solenn et à l’université de Paris Cité  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  4. Dermatose : jusqu’où ira la colère agricole ? | Chaque voix compte - 16/12/2025

    17. DEZ.

    Dermatose : jusqu’où ira la colère agricole ? | Chaque voix compte - 16/12/2025

    À LA UNE / Dermatose : jusqu’où ira la colère agricole ?    Vendredi 12 décembre 2025, des agriculteurs syndiqués (FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Coordination rurale et Confédération paysanne) ont bloqué l’autoroute A64 sur 180 kilomètres, entre la Haute-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques. Dans leur viseur : la gestion de la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). D’abord repérée en 2014 en Europe, la DNC a fait son retour en France en juin 2025, initialement dans l’Est, avant de contaminer des troupeaux dans le Sud-Ouest. Essentiellement transmise par voie vectorielle (mouches, taons, tiques), cette maladie provoque notamment des chutes de lactation, et causerait la mort de 10 % des bêtes contaminées. « Et quand les animaux survivent, ils souffrent énormément », souligne Kristel Gache, directrice du réseau des groupements de défense sanitaire (GDS France). Pour lutter contre la DNC, l’Etat distribue notamment des vaccins, sans les rendre obligatoires pour l’ensemble du cheptel. En cas de contamination d’une bête dans un troupeau, et selon la loi santé animale de 2021, c’est tous les animaux qui doivent être abattus, même les non contaminés : la DNC étant classée au niveau européen en catégorie A, soit une maladie à « éradication immédiate ». La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, était en déplacement en Haute-Garonne, lundi 15 décembre. Elle a notamment maintenu que l’abattement des troupeaux était le seul moyen de lutter efficacement contre la DNC, tout en annonçant l’élargissement du périmètre de la vaccination et la création d’une « cellule de dialogue scientifique ». « Au vu des annonces de la ministre, les blocages ne sont pas près de se lever », a assuré à l’AFP Guillaume Bénézet, secrétaire départemental Haute-Garonne des Jeunes Agriculteurs (JA). Comment l’État peut-il répondre à cette crise sanitaire ?  Invités : - Charlotte Murat, journaliste pour le groupe « Ebra » - Jeanne Brugère-Picoux, vétérinaire, professeure honoraire de l'École nationale vétérinaire d'Alfort - Dominique Potier, député socialiste de Meurthe-et-Moselle  - En visioconférence : Nicolas Prud’homme, éleveur bovin à Saint-Ferréol (Haute-Savoie) Les chroniques :  - Le poids économique de la filière bovine par Fanny Guinochet - « Quelle histoire ! » : « Legend », l’interview politique sans poil à gratter par Laurent Guimier   LA QUESTION QUI FÂCHE / Voiture électrique : pourquoi l’Union Européenne fait-elle marche arrière ?   L’Union européenne serre le frein. Acte phare de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le « Pacte vert européen » prévoyait l’interdiction de vendre des voitures neuves non-électriques à partir de 2035. Une mesure qui s’appliquerait également aux modèles hybrides. Sous la pression de nombreux constructeurs automobiles et d’Etats membres, dont l’Allemagne et l’Italie, la Commission a décidé, mardi 16 décembre 2025, de finalement repousser la fin des ventes à 2040, arguant d’une concurrence déloyale de la Chine dans la course à l’automobile électrique. La France, l’Espagne et les pays du Nord défendaient pourtant cette mesure, appelant à dévier le moins possible des différents objectifs fixés dans la lutte contre le changement climatique. Pour compenser ce recul, Manfred Weber, leader de la droite au Parlement européen (PPE), affirme que les constructeurs devront réduire de 90 % les émissions de CO2 de leurs flottes. Cet assouplissement profiterait aux technologies hybrides. L’Union européenne a-t-elle flanché face aux lobbys automobiles ? Invités :  - Pierre Meurin, député « Rassemblement National » du Gard - Christine Arrighi, députée écologiste de Haute-Garonne  - Pierre-Olivier Marie, rédacteur en chef adjoint du site « Caradisiac »  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  5. Quand l’eau ne coule plus de source | Chaque voix compte - 12/12/2025

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    Quand l’eau ne coule plus de source | Chaque voix compte - 12/12/2025

    À LA UNE / Quand l’eau ne coule plus de source    L’eau, pourtant essentielle, pourrait-elle manquer en France dans les prochaines décennies ? Le Haut-Commissariat au Plan tirait l’alarme en janvier 2025 : sans efforts de sobriété, 88 % du territoire français sera en manque d’eau en 2050. Comment évaluer la pureté de l’eau ? Selon la dernière étude de l’ANSES, se basant sur plus de 600 échantillons d’eau, 92 % contiennent des traces d’acide trifluoroacétique (TFA), un polluant éternel nocif pour la santé. En 2019, selon l’étude européenne la plus récente, seuls 43 % des cours d’eau français étaient en bon état écologique (fonction de la santé des écosystèmes), et 44 % en bon état chimique (déterminé en fonction du niveau de pollution de l’eau). Plus encore, près de 9 zones maritimes de l’Union européenne sur 10 sont contaminées par des polluants persistants, dont le mercure. Pourtant, en France, les budgets alloués à l’assainissement des eaux et à la dépollution ont augmenté entre 2000 et 2022, passant de 9 à 16 milliards d’euros. S’ajoutent à cela les conséquences du changement climatique, et de l’action de l’Homme : sur les quinze dernières années, la ressource d’eau disponible a diminué de 14 % en France. Avec une augmentation de 2,7 degrés par rapport à 1900 en 2050, Météo-France table sur une intensification et une multiplication des sécheresses, ainsi qu’une réduction des débits des rivières et de la présence de la neige. En conséquence, la France perdrait en moyenne l’équivalent d’un à deux mois de pluie par an. Comment préserver la qualité de l’eau produite en France ?   Invités : • Jean-Claude Raux, député « écologiste et social » de Loire-Atlantique • Alexandre Ouizille, sénateur socialiste de l’Oise • Juliette Duquesne, journaliste pour « Carnets d'alerte », autrice de « Autonomes et solidaires pour le vivant » (éditions Le Bord de l'Eau)   Chronique : « La petite histoire dans la grande » par Anna Cabana    « Chaque Voix compte », votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Adeline François, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique. Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  6. Casse du Louvre : une pyramide de failles | Chaque voix compte - 11/12/2025

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    Casse du Louvre : une pyramide de failles | Chaque voix compte - 11/12/2025

    À LA UNE / Casse du Louvre : une pyramide de failles    Les sections cultures des syndicats CFDT, CGT et Sud ont déposé un préavis de grève pour le 15 décembre 2025. « Les personnels des musées du Louvre et Eugène Delacroix tiennent à leur établissement et ont le sentiment aujourd’hui d’être le dernier rempart avant l’effondrement », écrivent les syndicats. Le 19 octobre, des bijoux de la Couronne étaient dérobés en plein jour par trois braqueurs pénétrant à travers les fenêtres du musée. En novembre, les salles Campana (abritant une collection de vases grecs) ont été forcées de fermer à cause d’un plancher jugé trop fragile. Le 26 novembre, c’est une fuite d’eau qui touchait plus de 300 périodiques et publications scientifiques à la bibliothèque des Antiquités égyptiennes. Les syndicats dénoncent un « mode de gouvernance confisqué par quelques décideurs et qui étouffe la remontée d’information, empêche la remontée d’information, empêche l’anticipation des risques et place les agents dans des situations intenables ». La commission culture du Sénat se penche sur le dossier de la sécurité du musée le plus visité au monde depuis un mois. L’Assemblée nationale s’apprête à lancer sa propre commission d’enquête sur le sujet. Comment le musée du Louvre peut-il renforcer sa sécurité et éviter de nouveaux braquages ? Invités : - Didier Rykner, directeur de la rédaction de « La Tribune de l’Art » - Alexis Corbière, député « écologiste et social » de Seine-Saint-Denis - Alexis Fritche, secrétaire général de la CFDT-Culture  - En visioconférence : Laurent Lafon, sénateur « union centriste » du Val-de-Marne, Président de la commission de la culture, de l'éducation, de la communication et du sport Chroniques :  « Le mot du jour » : MUSÉE par Mariette Darrigrand « Quelle histoire ! » : Non Mr Trump : l’Europe n’a pas peur ! par Laurent Guimier   LA QUESTION QUI FÂCHE / Brandt en liquidation : comment sauver l’industrie française ?  Jeudi 11 décembre 2025, le tribunal des affaires économiques de Nanterre a prononcé la liquidation de Brandt, fleuron industriel et géant de l’électroménager. 700 salariés vont donc perdre leur emploi. François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire, où est implanté le groupe centenaire, décrit « une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l’industrie française ». La veille de cette annonce, la région Île-de-France prévoyait de débloquer une aide d’un million d’euros, tout comme l’Etat qui annonçait 5 millions d’euros pour empêcher le dernier fabricant d’électroménager de quitter le territoire français. Cette décision intervient moins de trois mois après l’annonce de réduction d’effectifs pour l’usine Stellantis de Poissy, ou encore un mois après la liquidation judiciaire de l’aciérie Novasco. Pour sauver l’industrie française, la France Insoumise défend la nationalisation. Le 27 novembre, les députés ont ainsi adopté une proposition de loi de LFI visant à nationaliser ArcelorMittal mais celle-ci sera certainement déboutée par le Sénat. Comment protéger l’industrie française des plans sociaux et des liquidations judiciaires ? Invités :  - Richard Ramos, député « Les démocrates » du Loiret - Aurélie Trouvé, députée « La France insoumise » de Seine-Saint-Denis  - Guillaume Bigot, député « Rassemblement National » du Territoire de Belfort  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  7. Laïcité : que reste-t-il de 1905 ?  | Chaque voix compte - 10/12/2025

    11. DEZ.

    Laïcité : que reste-t-il de 1905 ? | Chaque voix compte - 10/12/2025

    À LA UNE / Laïcité : que reste-t-il de 1905 ?    À l’initiative du député Aristide Briand, la loi concernant la séparation des Eglises et de l’Etat a été adoptée le 9 décembre 1905, il y a 120 ans. Ce texte fondateur de la laïcité française pose deux principes : la liberté de croire ou de ne pas croire (et de le manifester), ainsi que la neutralité de l’Etat. Initialement, le texte ne mentionnait pas le terme, utilisé depuis 1871 pour désigner la séparation du civil et du religieux, et qui signifiait jusque-là « les gens », en opposition aux clercs et aux nobles. Certaines règles ne concernent cependant pas l’ensemble du territoire français : l’Alsace-Moselle ainsi que la Guyane française, Mayotte, la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna, et la Nouvelle-Calédonie disposent d’une exception. Pour l’historien Jean Baubérot, « il n’existe pas un “modèle français de la laïcité”, mais différentes représentations selon les acteurs sociaux ». « La laïcité n’est ni un outil de confrontation ni un sujet d’opposition : elle est un espace commun, protecteur, où chacun trouve sa place, quelles que soient ses convictions », écrivait la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. « Nous n’avons pas trouvé mieux depuis », estime l’historien Jean Baubérot. Le texte de 1905 est-il toujours adapté à la France de 2025 ? Invités : - Milan Sen, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, co-auteur de « Préserver la laïcité » (L’Observatoire) - Philippe Portier, politologue, Professeur à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes - Paul Cassia, professeur de droit public à l'Université Panthéon-Sorbonne Chroniques :  « Budget : le gouvernement mise sur la défense » par Fanny Guinochet « Quelle histoire ! » : « Sarko show : et maintenant, la tournée ! » par Laurent Guimier   LA QUESTION QUI FÂCHE / Défense : la France voit-elle trop petit ?  Toute l’Europe semble se préparer à une éventuelle agression russe. Emmanuel Macron annonçait le 27 novembre 2025 la mise en place d’un service militaire volontaire, qui pourrait devenir obligatoire en cas d’évolution majeure de la situation. Un mouvement qui pourrait être suivi en Italie, ou en Allemagne, où l’armée se préparerait à la mobilisation de 800 000 soldats de l’Alliance atlantique selon le journal « La Repubblica ». Avec plus de 210 000 militaires engagés dans les différentes armées, la France est la première puissance européenne en nombre, devant la Pologne ou l’Allemagne. Le budget alloué au ministère des Armées augmente depuis des années, et passerait de 47 milliards en 2024 à 68,9 milliards en 2030. La gauche critique notamment le fait que les dépenses militaires soient les seules à augmenter dans le budget : selon le projet de budget 2026, ces dépenses augmenteraient de 3,5 milliards. Une tendance que la ministre des Armées, Catherine Vautrin, justifie en énumérant « de nouveaux besoins », comme l’utilisation des drones, la guerre de champ électromagnétique ou l’espace. La France est le deuxième pays le plus dépensier de l’Union européenne en la matière, derrière l’Allemagne. La France accorde-t-elle un budget suffisant à son armée ? Invités :  - Jean-Michel Jacques, député « Ensemble Pour la République » du Morbihan, Président de la commission de la défense nationale  - Jean-Louis Thiériot, député « Droite Républicaine » de Seine-et-Marne  - Marie Récalde, députée socialiste de Gironde  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  8. Budget de la Sécurité sociale adopté : qui a voté quoi ?    | Chaque voix compte - 09/12/2025

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    Budget de la Sécurité sociale adopté : qui a voté quoi ? | Chaque voix compte - 09/12/2025

    À LA UNE / Budget de la sécurité sociale adopté : qui a voté quoi ? Mercredi 9 décembre 2025, les députés devaient se prononcer sur un sujet crucial : le budget de la Sécurité sociale (PLFSS). Celui-ci contient l’application de la suspension de la réforme des retraites promise par Sébastien Lecornu. Jusqu’au bout, l’issue du vote était très incertaine. Avec 247 voix pour et 234 voix contre : le PLFSS a finalement été adopté. Ayant réussi à arracher des concessions au gouvernement, les socialistes ont majoritairement voté en faveur du texte. "Je crois pouvoir dire ce soir que nous avons fait œuvre utile", a déclaré le Président du groupe socialiste, Boris Vallaud, à la sortie de l'hémicycle. À quelques exceptions près, les écologistes et Horizons ont préféré s’abstenir. Quelles seront les conséquences pour le gouvernement de Sébastien Lecornu ? Ce vote va-t-il modifier les équilibres et les alliances à l’Assemblée ?   Invités : • John-Christopher Rolland, constitutionnaliste, maitre de conférences à l’université Paris Nanterre • Hadrien Brachet, journaliste politique au « Point » • Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP   Les chroniqueurs : • Fanny Guinochet, journaliste économique • Laurent Guimier, journaliste     LA QUESTION QUI FÂCHE / Budget de la Sécurité sociale adopté : et maintenant ?   Invités :   • Annie Vidal, députée « Ensemble Pour la République » de Seine-Maritime • Gaëtan Dussausaye, député « Rassemblement National » des Vosges • Sandrine Runel, députée socialiste du Rhône  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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