Plantés

FeuilleBlanche Studio

On n’est jamais prêt à planter sa boite. D’un point de vue pratico pratique, et encore moins d’un point de vue émotionnel. Il faut donc montrer la pluralité des crashs d’entreprises à travers celles et ceux qui l’ont vécu pour préparer la nouvelle génération d’entrepreneurs à ne pas reproduire les mêmes erreurs, ou au moins de s’y préparer au mieux. Même les plus grandes réussites entrepreneuriales sont parfois passées de peu au bord du plantage. L’échec n’est pas un passage obligé avant la réussite, mais échouer n’est pas une honte, ni le point final d’une aventure. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  1. :27 Le monde entrepreneurial peut être cruel, Luc Larry en a fait les frais

    -5 J

    :27 Le monde entrepreneurial peut être cruel, Luc Larry en a fait les frais

    Le 13 mai, au quai de Corse, Luc se sent vide. Pas en colère, vide. Il entend la greffière, regarde le bois sombre, sait déjà ce que le juge va dire. Quand l’assistante lâche “il ne s’est pas payé depuis sept mois”, c’est un sentiment de honte et de fierté en même temps : honte de n’avoir pas tenu, fierté d’avoir protégé l’équipe jusqu’au bout. Puis le mot tombe : liquidation. La gorge se serre, les larmes montent, il ne lutte pas. Pourtant, l’histoire ne commence pas dans un tribunal. Elle débute dans la cosmétique, quand un jeune commercial sans diplôme apprend l’exigence, la tenue, le goût du client bien servi. Puis vient une opportunité. En 2007, il lance Burobox. L’idée est simple : faire des bureaux propres, tenir les délais, voir les clients revenir. Il aime cette fatigue du soir qui dit “on a bien bossé”. Burobox grossit, les chiffres montent, le petit Luc qui a grandit dans un milieu modeste voit son train de vie changer. Le Covid ? Paradoxalement, pas la peur : l’adrénaline. Les chantiers continuent, les PGE rassurent, il se répète que “ça va passer”. Mais après la reprise, il découvre une autre fatigue, sourde : permis qui traînent, et des délais de paiement qui glissent de 45 à 90, puis 120 jours. Il signe un prêt de 350 000 € “pour respirer”. Ça marche… deux mois. Ensuite, c’est l’angoisse d’ouvrir le compte en banque chaque matin. Il recrute un directeur technique “grosse maison” pour reprendre la main. Mauvaise pioche : plus de process, moins de lien. Des clients historiques le lâchent. Mars–avril 2022, il suspend des chantiers pour rester dans le droit : il sait que c’est juste, mais il culpabilise. La descente aux enfers a commencé, sa mère, sa femme et ses équipes le mettent face à la réalité : “Tu t’es perdu Luc”. Il n’a plus le choix. Et le verdict de l’avocate est net : “il n’y a rien à sauver.” La scène du tribunal, ensuite, s’imprime : le menuisier qui confirme l’arrêt des livraisons, l’assistante qui pleure, et lui, qui craque une fois la porte close. Puis la liquidatrice - humaine, précise - qui règle les salaires. Le soulagement dure une heure. Il apprend que gérant non salarié, ça veut dire : rien. Puis les cautions. Puis des appels menaçants de prestataires. Luc apprend à rebondir, à relativiser, à se prouver qu’il n’est coupable de rien. Aujourd’hui, Luc n’a pas relancé. Il remonte doucement. Il garde trois choses : le respect de soi quand tout s’écroule, le cash avant l’ego, et demander de l’aide tôt. Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise. À vos écouteurs 🎧 -- 📱 Newsletters - réseaux sociaux - médias - contacts : https://linktr.ee/FeuilleBlanche_medias ✍️ Vous avez un projet de podcast ? Contactez nous sur uncafe@feuilleblanche.com Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    57 min
  2. :26 Du tribunal au mariage : résumé d’une aventure faite de très hauts et de très bas - Geoffrey Costhiles - Popmii

    22 OCT.

    :26 Du tribunal au mariage : résumé d’une aventure faite de très hauts et de très bas - Geoffrey Costhiles - Popmii

    Le 4 juillet, Geoffrey ferme sa boîte au tribunal. Le 6, il passe la bague au doigt. Deux jours qui résument les montagnes d’une aventure : celle de Popmii. Geoffrey n’a pas “eu une idée”. Il a eu une obsession : rendre la 3D accessible à tous. Au début, il bidouille des cartes postales en réalité augmentée, puis lance PostMii. Station F, des mois en Silicon Valley, le cerveau qui crépite. Et, un jour, cette phrase qui claque comme une porte : “Votre projet est génial, mais on a pas besoin d’hardware.” Il rentre avec une boussole neuve : faire simple, faire fluide, faire sans friction. Début 2020, il convainc d’abord sur l’humain. Des investisseurs misent sur sa capacité à pivoter plus que sur un PowerPoint. Fin 2020, Popmii naît. Il active son réseau comme on allume une rampe de lancement : une intro vers BETC, qui ouvre Manor en Suisse. Il vend avant d’avoir tout, montre des maquettes, assume l’imparfait. Au lieu de se cacher, il va même parler aux concurrents : “Voilà ce qu’on fait, voilà où on va.” Une franchise qu’il valorise. Puis l’air se raréfie. Décembre 2023, la runway se compte en doigts d’une main. Geoffrey serre les dents, annonce des départs, protège ce qu’il peut. Mais la fatalité finit par les rattraper. Avec ses associés, il met tout à plat : redressement judiciaire, ou liquidation ? La première option réclame du temps et du cash. Il n’a ni l’un ni l’autre. Il choisit la coupure nette. Le 4 juillet, le tribunal acte la fin. On sort sonné, avec la sensation étrange d’une épée de Damoclès qui continuera de vibrer pendant des mois. Deux jours plus tard, mariage. La fête, les regards, les promesses. Et le lundi, le silence : plus d’équipe, plus de Slack qui crépite, seulement la page blanche. Et, au milieu, la petite étincelle : il sait faire une chose mieux que tout, rebâtir. Il n’est dégouté, au contraire. La preuve : Geoffrey est revenu en septembre avec un tout nouveau projet, loin de la tech tout aussi innovant : Reify Nutrition, la première barre salée et protéinée au monde De cette histoire, Geoffrey retient des règles simples : miser sur le réseau quand tout va bien pour qu’il vous tienne quand ça tremble ; faire goûter un produit imparfait pour apprendre plus vite ; dire la vérité, même à ses rivaux ; et, quand c’est nécessaire, choisir la fin pour respecter l’avenir. Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise. À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    52 min
  3. :25 Du rêve de cinéma immersif… au clap de fin prématuré - Tristan Desplechin - Dream Factory

    8 OCT.

    :25 Du rêve de cinéma immersif… au clap de fin prématuré - Tristan Desplechin - Dream Factory

    Tristan Desplechin voulait réinventer le cinéma. Créer un lieu où les spectateurs ne regardent plus un film, mais le vivent. En 2019, et après avoir découvert à Londres le boom des expériences immersives, il prend la décision de se lancer.. Il quitte son job, convaincu qu’il tient là la prochaine révolution culturelle. Il lance officiellement Dream Factory en mars 2020. Le lendemain, la France se confine. Le timing est absurde, mais il s’accroche. Le concept plait, ils trouvent un premier lieu sur les Champs-Élysées, signent avec Terminator, écrivent un scénario de 300 pages, et commencent à monter l’équipe. Le tout avec des stops and go à répétition qui empêchent le lancement officiel. Jusqu’en 2022. Le site des Champs-Élysées n’est finalement plus disponible, ils trouvent un nouveau lieu à Montreuil, et le premier spectacle peut enfin démarrer. Les débuts sont prometteurs : les premières soirées affichent complet, les médias en parlent, les retours des spectateurs sont excellents. Mais derrière la magie, les chiffres ne suivent pas. Les coûts explosent, les investisseurs se font attendre, la trésorerie s’essouffle. En mars 2023, le verdict tombe : liquidation judiciaire. S’en suit alors un an où l’activité continue car ils ont été reconnus à la fois pour leur vision et leur expertise. Mais avec un autre “véhicule”, la société ayant été liquidée. Puis en mars 2024 Tristan fait le bilan, et décide de stopper l’aventure. Il ferme la porte avec ses deux associés. Pas de drame, pas de rancune, juste la lucidité de ceux qui ont tout donné. Commence alors une autre aventure. Des semaines de vide, puis des mois de reconstruction. Tristan rejoint 60 000 rebonds, multiplie les rencontres, les cafés, les échanges. Et un jour, la roue tourne: sa vision est reconnue, son travail a payé, le Time to Market est le bon. Banijay, le groupe derrière Koh-Lanta et Black Mirror, l’appelle et lui propose de lancer le Banijay Live Studio. Il pilote désormais leur filiale dédiée aux expériences immersives, belle consécration et confirmation que la vision de Dream Factory était bonne ! Dream Factory s’est éteinte. Mais le rêve, lui, continue. Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l'association GSC, l'assurance chômage des dirigeants d'entreprises. À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    39 min
  4. :24 De la hype au crash : les galères en coulisses ont eu raison de Cup of Teach - Marc-Arthur Gauthey

    1 OCT.

    :24 De la hype au crash : les galères en coulisses ont eu raison de Cup of Teach - Marc-Arthur Gauthey

    Alors qu’il est encore à HEC, Marc-Arthur Gauthey : et si l’on apprenait tout… entre nous ? En 2011, après un Startup Weekend où il croise une future génération d’entrepreneurs, Marc-Arthur décide de se lancer avec un camarade rencontré là-bas. L’idée est simple à dire et diablement complexe à exécuter : une marketplace où un professeur donne un cours à plusieurs élèves en présentiel — donc avec toutes les frictions du monde réel. Cup of Teach est née. Mars–avril 2012, lancement “à la dure” depuis la première boutique de Jimmy Fairly. Un coup de chance (et de réseau) déclenche une vague : My Little Paris annonce la sortie, le site explose, et la notoriété s’emballe. Une semaine plus tard TF1, puis Canal+. Tout paraît facile… jusqu’à ce que la réalité tombe : la visibilité n’est pas du business. Pas de machine d’acquisition, peu de capitaux, beaucoup d’ego et d’adrénaline. L’équipe tente d’augmenter le panier (des cours à 100–200€), se heurte aux arcanes du droit à la formation, envisage des verticales (cuisine…), puis regarde l’EdTech basculer vers la vidéo et les MOOC. Paradoxalement, la marque grossit très vite — des centaines de milliers d’inscrits acquis sans budget — mais la direction reste floue. Les idées s’accumulent, le pivot n’arrive pas, et l’on commence à vivre dans un “mensonge” que l’on voit sans oser l’avouer. Alors Marc-Arthur fabrique des étincelles pour rallumer la flamme. En septembre 2012, il “hacke les Journées du Patrimoine” : plutôt que des palais, il fait visiter des startups. Quarante boîtes ouvrent leurs portes, toute la presse s’en empare, et naît ce qui deviendra Startup Assembly, qu’il opérera jusqu’en 2016 avant de le céder à France Digitale. La fin de Cup of Teach, elle, se joue dans l’intime : discussions avec son frère et des avocats, question de marque et de relations. Il choisit de ne pas se battre pour préserver l’humain avec son associé. Et puis il craque un peu, part au Pérou “remettre de l’huile dans le moteur”, digérer la rancune et le mal-être d’un projet qui n’a pas tenu ses promesses. Ce qu’il retient ? Que “la notoriété n’est pas un modèle économique”, qu’un vrai business repose sur de la méthode, un besoin clair et des capitaux, et qu’on ne copie pas une boîte : on construit la sienne. Dans l’après, il met cette lucidité au service des autres (WeShare, conseil, événements), et redevient acteur-observateur des modèles collaboratifs qu’il a contribué à faire connaître. ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ COMMUNAUTÉ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ✍️ Vous avez vendu ou souhaitez vendre votre entreprise ? Contactez nous sur uncafe@feuilleblanche.com ✍️ Vous souhaitez devenir partenaire du format ? Laissez nous un message ici https://bit.ly/3Rvri20 ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LIENS PODCASTS ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 CASH OUT : https://linktr.ee/cashoutlepodcast 👉 40 NUANCES DE NEXT : https://linktr.ee/40nuancesdenext ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ FEUILLEBLANCHE ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 AGENCE : https://www.feuilleblanche.com/ 👉 PRODUCTION DE PODCAST : https://offre.feuilleblanche.com/ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ RÉSEAUX ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 TikTok : https://www.tiktok.com/@feuilleblanchemedias 👉 Instagram : https://www.instagram.com/feuilleblanche_media/ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LINKEDIN ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 Thomas : https://www.linkedin.com/in/thomasbenzazon/ 👉 Solène : https://www.linkedin.com/in/solène-etienne/ 👉 FeuilleBlanche : https://www.linkedin.com/company/feuilleblanche Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    43 min
  5. :23 Son rêve d’un monde plus propre rattrapé par la réalité industrielle - Éléonore Blondeau

    10 SEPT.

    :23 Son rêve d’un monde plus propre rattrapé par la réalité industrielle - Éléonore Blondeau

    Peut-on sauver la planète avec une machine à laver les gobelets ? C’était le pari d’Éléonore Blondeau avec CleanCup. Jeune diplômée quand elle lance son projet, elle rêve de mettre fin au fléau des gobelets jetables. Son invention devait tout changer : distribuer un gobelet réutilisable, le récupérer, le laver, et le remettre en circulation. Les débuts ressemblent à un conte de fées entrepreneurial : concours remportés, incubateurs séduits, médias emballés, premières machines installées dans des campus, entreprises et collectivités. Elle devient l’ambassadrice de l’économie circulaire, incarne l’avenir d’un entrepreneuriat écologique et engagé. Mais très vite, les fissures apparaissent. Les machines coûtent chères à fabriquer en petites séries et l’écosystème de l’innovation n’est pas adapté pour l’industrie. Les cycles de décisions des investisseurs durent des mois. La trésorerie s’essouffle. Une levée de fonds est censée la sauver. Les discussions avancent bien, les promesses sont là. Jusqu’au drame : le décès brutal de son investisseur principal. Du jour au lendemain, le château de cartes s’effondre. Il ne manque pourtant qu’un petit ticket pour clore le tour, mais les autres se défilent. CleanCup se retrouve sans ressources. Éléonore affronte alors le tribunal de commerce, les licenciements, le redressement. L’aventure s’achève dans la douleur. Elle croit un temps au rebond : une ETI lilloise reprend CleanCup à la barre du tribunal. Elle accepte de les rejoindre pour continuer à faire vivre le projet. Mais à peine 3 mois plus tard, elle est licenciée. Le coup est terrible, presque plus violent que le redressement en lui-même. Alors, comment se reconstruire après avoir tout perdu ? Éléonore choisit de transformer son échec en mission. Elle témoigne, prend la parole dans des conférences, accompagne d’autres entrepreneurs pour leur éviter les mêmes erreurs. Elle met aussi son énergie au service d’initiatives à impact, convaincue que l’écologie et l’économie peuvent et doivent marcher ensemble. Un podcast conçu par FeuilleBlanche, producteurs de médias, podcasts et récits stratégiques pour les marques. À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    46 min
  6. :22 Entre tensions internes et sentiment d’illégitimité : Camille Morvan raconte l’aventure Goshaba

    27 AOÛT

    :22 Entre tensions internes et sentiment d’illégitimité : Camille Morvan raconte l’aventure Goshaba

    Elle a passé dix ans à Harvard à étudier le cerveau humain. Elle avait une vision : révolutionner le recrutement grâce aux sciences cognitives et aux jeux vidéos. Et elle l’a fait. Camille Morvan revient en France en 2013, rencontre deux futurs associés, remporte un concours d’innovation, et fonde Goshaba. Très vite, le projet prend forme, séduit, attire les financements. Mais ce que les autres ne voient pas, ce sont les tensions. Depuis le début, la répartition des rôles est bancale. Camille a la vision, la techno, l’idée… mais elle doute de sa légitimité sur la partie business. Ses associés, eux, ont de l’expérience, du réseau, et finissent par former un duo difficile à contourner. Pendant des années, cette fragilité relationnelle est mise sous le tapis. Et puis, il y a le Covid. Le vrai point de bascule. Les clients se figent, les équipes se dispersent, le rythme s’effondre. Camille propose alors une porte de sortie : vendre la société. Elle sait que leur technologie, en avance de phase, serait précieuse pour un acteur établi. Mais le board refuse. Alors elle fait un choix radical. En avril 2021, elle cède son poste de CEO. Et ce n’est pas un geste anodin. Elle parle de cette période comme d’un deuil, réel, physique. Elle, la fondatrice, l’initiatrice, quitte la barre. Par souci de cohérence, par honnêteté, mais aussi pour ne plus avoir à se battre pour justifier sa place. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Levée de fonds, recrutements massifs, désaccords stratégiques… Jusqu’à ce jour de 2024 où, face à une nouvelle levée qu’elle ne comprend plus, Camille dit simplement : « Non. » Elle quitte définitivement l’opérationnel, laissant derrière elle 8 ans de sa vie. Ce sera d’un regard extérieur, attristée, mais presque soulagée, qu’elle constatera la liquidation de Goshaba quelques mois plus tard. Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise. À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    41 min
  7. [DISCOVER] :160 Beaucoup d’Alan et un peu de Mistral AI : les coulisses des licornes françaises - Charles Gorintin

    20 AOÛT

    [DISCOVER] :160 Beaucoup d’Alan et un peu de Mistral AI : les coulisses des licornes françaises - Charles Gorintin

    Alan, MistralAI. Charles Gorintin transforme en licorne chaque projet sur lequel il se pose. Lui et sont associé Jean Charles Samuelian sont à l’origine de deux des plus belles réussites de la Tech française. En 2012, il a tout pour lui : une carrière fulgurante dans la tech, des postes prestigieux chez Twitter, Instagram, Facebook… Et pourtant. Ce matin-là, il se sent vide, dissocié. C’est le point de bascule. Il quittera les États-Unis, traversera une dépression, et c’est de cette brèche que naîtra un projet fou : réinventer l’assurance santé. Alan n’est pas née d’une opportunité de marché. Elle est née d’un malaise existentiel, d’un besoin de retrouver du sens. Et peut-être aussi de rendre à d'autres ce que la médecine et le système de soin ne lui avaient pas toujours offert. En huit ans, Alan devient une licorne à 4 milliards d’euros, avec 700 000 membres, 600 collaborateurs, une IA déployée dans toutes les strates de l’organisation… et une mascotte marmotte inspirée d’une vidéo Youtube. Mais ce n’est pas ça, le plus étonnant. Le plus inspirant, c’est l’homme derrière la boîte. Charles cite Victor Hugo, Gilbert Simondon, le stoïcisme, le shoshin (l’esprit du débutant chez les maîtres zen japonais), la méthode Coué et même le georgisme, une théorie fiscale du XIXe siècle, pour expliquer pourquoi il ne faut jamais s’arrêter de douter. Pourquoi il faut se "virer de son poste" tous les 6 mois. Et pourquoi l’IA est une chance, si on l’apprivoise culturellement et non pas seulement technologiquement. Il y raconte aussi, comment il a participé à poser les premières pierres de Mistral AI, aujourd’hui l’un des fleurons européens de l’intelligence artificielle. Charles Gorintin se livre sans masque. On découvre un entrepreneur philosophe, fatigué parfois, lucide toujours, et plus habité que jamais par une idée : créer une entreprise pour de vrai, pas une startup à vendre. Côté Sista, Charles Gorintin a décidé de mettre en lumière Pauline Glikman, co-fondatrice et CEO de Payflows. Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l’agence qui crée des contenus et des médias d’inspiration pour les marques et les dirigeants. À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1 h 24 min
  8. [BEST OF] :10 Derrière les strass et les paillettes, une réalité beaucoup plus sombre - Sandra Rey - Glowee

    13 AOÛT

    [BEST OF] :10 Derrière les strass et les paillettes, une réalité beaucoup plus sombre - Sandra Rey - Glowee

    Sandra Rey n’aurait jamais pu anticiper son aventure avec Glowee. Tout commence en 2013. Sandra est étudiante en design et participe à un concours sans trop y croire. Elle a 22 ans, pas d’expérience, juste une intuition. L’idée ? Révolutionner l’éclairage urbain avec de la bioluminescence. Une lumière vivante, inspirée des profondeurs des océans. Quelques slides PowerPoint, quelques images Photoshop… et tout bascule. Elle gagne le concours de son école. La presse s’emballe. Le projet fait parler de lui. Des maires, des investisseurs, des multinationales veulent acheter son produit… qui n’existe pas encore. Mais, cela n’arrête pas Sandra. Elle trouve un laboratoire, lève ses premiers fonds, embauche une équipe. Tout le monde y croit. Glowee devient un symbole d’innovation. On la félicite, on l’admire, on lui prédit un destin extraordinaire. Elle pitche devant Xavier Niel - même si l'essai n'est pas transformé -. Quelques années plus, elle participe à un elevator pitch à la Tour Eiffel qui lui rapportera 100 000 euros, et elle fera une première campagne de crowdfunding qui réunira 650 000€ en 10 jours. Sandra recrute une équipe de scientifiques, fait partie des délégations internationales pour voir où et comment commercialiser le produit. Bref, tout semble au vert Mais derrière les projecteurs, une autre réalité se dessine. Bien que résistante et combative, Sandra se heurte à des sujets réglementaires. Elle teste d'autres marchés, teste d'autres technologies et décide de diversifier son offre et finalement de changer de technologie. Fin 2022, alors qu'elle a remporté 4M€ lors d'un concours de la commission européenne l'année précédente, la deuxième partie de fonds n'arrivent pas et malgré une levée de fonds complémentaire, un trou de trésorerie devient impossible à combler. Alors qu’elle inaugure le premier mobilier urbain équipé de son innovation, elle sait qu’elle doit se résoudre à se mettre en redressement judiciaire. La suite, c’est 4 offres de rachat potentiel qui arrivent rapidement, Sandra pense que Glowee va pouvoir continuer à exister, mais les repreneurs se rétractent tous en moins de 48h avant la date fatidique. La liquidation est prononcée 10 jours plus tard. Dans cet épisode, Sandra se livre sur les coulisses de toute cette aventure : - sa “schizophrénie” entre la lumière médiatique et la dure réalité en coulisses - la vague d’amour reçue après avoir partagé sa détresse sur Linkedin - comment sa naïveté des débuts lui a permis d’accéder à un laboratoire militaire Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l’agence qui crée des contenus et des médias d’inspiration pour les marques et les dirigeants, en partenariat avec l’Association GSC. À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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